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BURUNDI - GENOCIDE.

LES IMPRESSIONS RECEUILLIES SUR LA ROUTE VERS BUTA.

BUJUMBURA, LE 4 MAI 1997 (NET PRESS). EN QUITTANT BUJUMBURA VERS BUTA VIA MATANA, TOUTE LA REGION EST CALME ET RIEN NE FAIT TRACE D'UN PAYS EN GUERRE. A MATANA, C'EST LE CALME, BEAUCOUP DE RUMEURS ET BEAUCOUP DE DEPLACES. CES DERNIERS SONT CONSTITUES EN GRANDE PARTIE DE FEMMES ET DES ENFANTS ET LES ELEVES DE L'ECOLE TECHNIQUE SECONDAIRE (ETS) DE KIRYAMA.

L'ON APPREND QU'APRES L'HECATOMBE DE BUTA, LES AUTORITES DE L'ETS ONT VITE EVACUE LEURS ELEVES VERS MATANA. LE PREFET DE DISCIPLINE, UN SAGE HUTU QUI VA SUR SES CINQUATE ANS ET QUI A PERDU DEUX ENFANTS A BUTA, N'A RIEN MENAGE POUR DEPLACER SES ELEVES VERS MATANA. QUAND LES ASSAILLANTS SONT ARRIVES A KIRYAMA QUELQUES TEMPS APRES LE FORFAIT DE BUTA, ILS Y ONT TROUVE DES MILITAIRES. UNE QUARANTAINE D'ENTRE EUX ONT TROUVE LA MORT, Y COMPRISE UNE DEMOISELLE RWANDAISE QUI COMMANDAIT LES OPERATIONS LA VEILLE AU SEMINAIRE DE BUTA. LES MILITAIRES ONT CAPTURE VIVANTS 6 ASSAILLANTS A KIRYAMA, ONT SAISI UNE DIZAINE D'ARMES (R4 ET KALASH) ET UN TREPIED POUR CONTRE-AVION. SIGNALONS QU'A BUTA, LES MILITAIRES ONT PU SAISIR UNE MITRAILLEUSE ANTI-AERIEN (MIAE) DONT LES ASSAILLANTS DISPOSAIENT.

DE MATANA A BUTA, LA VIE EST CALME. LES ACTIVITES AGRICOLES ET PASTORALES SE FONT NORMALEMENT. AUCUNE TRACE DE GUERRE QUI POURTANT AVAIT EU LIEU LA VEILLE. DES MAISONS ONT ETE BRULEES A KIRYAMA MAIS L'ON NE S'EN REND PAS COMPTE SUR LA ROUTE VERS BUTA. LA SITUATION N'EST PAS AUSSI DRAMATIQUE QU'ON A TENDANCE A LE DIRE A BUJUMBURA.

A BUTA, L'ON Y TROUVE DES PLEURS, DES AUTORITES DESOLEES ET DES SEMINARISTES DISPOSES A TOUT RACONTER. LE DORTOIR ETAIT PLEIN DE SANG ET DE CADAVRES SANS CERCUEIL DANS L'APRES MIDI DU 2 MAI. AU TOTAL, 25 CADAVRES ETAIENT SANS CERCEUIL, 16 AUTRES ETAIENT DEJA DANS LA CHAPELLE, UN AUTRE CADAVRE VENAIT D'ETRE TROUVE DANS SIKUVYAYE A 14 H 30', UN MILITAIRE QUI A VAILLAMMENT COMBATTU A LUI AUSSI TROUVE LA MORT DANS CETTE ATTAQUE. 29 ELEVES ONT ETE BLESSES. 14 ONT ETE EVACUES SUR BUJUMBURA ET 15 A BURURI. LES FENETRES ONT ETE CASSEES PAR LES ELEVES QUI TENTAIENT DE SE SAUVER. L'UN D'ENTRE EUX A VU SA JAMBE CASSEE. IL A ETE EVACUE DIRECTEMENT SUR BUJUMBURA. TROIS VOITURES SONT ABIMEES. L'UNE A ETE BRULEE, UNE AUTRE VOITURE 01 BA 4811 AVAIT UNE PARABRISE CASSEE ET DU SANG A L'INTERIEUR. UNE CAMIONNETTE DYNA 03 BA 0177 A ETE CRIBLEE UN PEU PARTOUT PAR DES BALLES.

UN ELEVE DU SEMINAIRE DE BUTA RENCONTRE PAR NET PRESS LE 2 MAI A REVELE QUE LES ASSAILLANTS ETAIENT AUX ALENTOURS DE 500. ILS ONT DIT AUX ELEVES DE SE SCINDER EN DEUX GROUPES ETHNIQUES ET CES DERNIERS ONT REFUSE. D'OU LE DEBUT DES OPERATIONS MACABRES.

BURUNDI - GENOCIDE.

L'INTERVENTION MILITAIRE A ETE TARDIVE...

BUTA, LE 4 MAI 1997 (NET PRESS). SELON PLUSIEURS TEMOIGNAGES SUR PLACE, LES AUTORITES DU SEMINAIRE DE BUTA AVAIENT DEMANDE LA PROTECTION DE LEUR ECOLE BIEN AVANT L'ATTAQUE. SELON LE PREFET DES ETUDES, UN CONVOI DE MILITAIRES DEVAIT ETRE DEPECHE DE NGOZI VERS BUTA LE 29 AVRIL 1997. ARRIVE A BUTA, CES MILITAIRES ONT EU L'ORDRE DE SE RENDRE A BURURI. DANS LES CASERNES, PERSONNE NE DIT QUI A DONNE L'ORDRE DE QUITTER BUTA NI POURQUOI ILS NE SONT PAS RESTES A CET ENDROIT. L'ATTAQUE DE L'ECOLE A DURE DE 5 H 30' DU MATIN A 10 HEURES SELON LES TEMOIGNAGES.

DANS L'OPINION DE BUTA, L'ON PENSAIT QUE SI LES MILITAIRES AVAIENT ETE PRESENTS AU SEMINAIRE, IL N'Y AURAIT PAS EU DE DEGATS HUMAINS D'UNE TELLE AMPLEUR A CETTE ECOLE.

BURUNDI - GENOCIDE.

APRES L'HECATOMBE DE BUTA, LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE PERSEVERE A EXIGER LES NEGOCIATIONS ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LE CNDD.

BUTA, LE 4 MAI 1997 (NET PRESS). DANS SON MESSAGE A LA POPULATION PRESENTE AU SEMINAIRE DE BUTA, LE NONCE APOSTOLIQUE A DIT QUE LE PAPE A ETE TRES TOUCHE PAR LE PROGROME DE BUTA OU DE JEUNES SEMINARISTES AVAIENT ETE LACHEMENT ASSASSINES. IL A EGALEMENT PROPOSE LE DIALOGUE COMME VOIE DE SOLUTION A CETTE CRISE. LE MEME MESSAGE DE DIALOGUE SERA REPRIS DANS LE COMMUNIQUE DES NATIONS UNIES SIGNE KOFI ANNAN.

PARMI LES CANDIDATS A CE DIALOGUE OU NEGOCIATIONS, LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE JOUE LA CARTE DU CNDD DONT LE PORTE-PAROLE, JEROME NDIHO, A CONTESTE LE CARNAGE DES SEMINARISTES DE BUTA CE DIMANCHE MATIN, LE 4/05/97, AU MOMENT OU A LA PAROISSE MUTANGA-SUD, LES FIDELES SE PREPARAIENT A ASSISTER A UNE MESSE EN MEMOIRE DES SEMINARISTES VICTIMES DU GENOCIDE A BUTA.

IL A DIT AU MICRO D'UN JOURNALISTE DE LA VOIX DE L'AMERIQUE QUE LES PERSONNES TUEES A BUTA SONT DES ETUDIANTS EN FORMATION MILITAIRE QUI N'ONT PAS PU RESISTER AUX ATTAQUES DU CNDD. CE N'EST PAS LA PREMIERE FOIS QUE DES RADIO AUSSI PRESTIGIEUSES QUE LA VOIX DE L'AMERIQUE TENDENT LE MICRO A DES MENTEURS DU MEME TYPE POUR DESORIENTER LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE.

LORS DES MASSACRES DE BUGENDANA, LORSQUE LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES DU CNDD ONT TUE 340 PERSONNES, DES FEMMES ET DES ENFANTS EN MAJORITE, LE MEME JEROME NDIHO AVAIT DIT SUR LES MEMES FAMEUSES RADIO INTERNATIONALES QUE LES VICTIMES ETAIENT DES MILITAIRES.

CE GENRE DE MESSAGES DU PAPE OU DU SECRETAIRE GENERAL DE L'ONU, OU IL N Y A NI VICTIMES NI COUPABLES CHOQUE TOUJOURS LES PARENTS DES VICTIMES DU FAIT QUE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE, AU LIEU DE METTRE SUR PIED UN TRIBUNAL PENAL INTERNATIONAL POUR REPRIMER CES CRIMES , S'EMPLOIE A METTRE SUR LA MEME TABLE DE NEGOCIATION LE GOUVERNEMENT ET LES GENOCIDAIRES DE NYANGOMA POUR LESQUELS L'ON FAIT LA PUBLICITE DANS LA VOIX DE L'AMERIQUE, DANS RFI, AU VATICAN, A ARUSHA ET DANS D'AUTRES FORUMS.

BURUNDI - GOUVERNEMENT.

UN CHANGEMENT AUQUEL ON S'ATTENDAIT.

BUJUMBURA, LE 4 MAI 1997 (NET PRESS). LE PRESIDENT VIENT DE PROCEDER A UN LEGER REMANIEMENT MINISTERIEL. LE PUBLIC DE BUJUMBURA EN PARLAIT DEJA ET IL N'Y A PAS EU DE SURPRISE. LES NOUVEAUX VENUS SONT PEU NOMBREUX. IL S'AGIT DE 6 NOUVEAUX SUR UN CABINET DE 25 MEMBRES. CE SONT :

GREGOIRE BANYIYEZAKO : MINISTRE DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE.

JOSEPH NDAYISABA : ENSEIGNEMENT DE BASE ET DE L'ALPHABETISATION DES ADULTES

ROGATIEN NDORICIMPA : ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, SUPERIEUR ET RECHERCHE SCIENTIFIQUE

TERENCE SINUNGURUZA : MINISTRE DE LA JUSTICE.

VITAL NZOBONIMPA : TRAVAUX PUBLICS ET EQUIPEMENT.

PRIME KAZIGUYE : SECRETAIRE D'ETAT A LA SECURITE PUBLIQUE

BEAUCOUP DE CES MINISTRES SONT DES INCONNUS SUR LE PLAN POLITIQUE. 4 AUTRES MINISTRES CHANGENT DE POSTES MAIS RESTENT AU GOUVERNEMENT. IL S'AGIT DE :

PASCAL NKURUNZIZA QUI QUITTE LES TRAVAUX PUBLICS POUR SUCCEDER A ANNE BARIYUNTURA AU MINISTERE DES DEPLACES ET RAPATRIES, UN MINISTERE REPUTE POUR LES GROS SOUS A RENFLOUER LES CAISSES DE SES GESTIONNAIRES AU DETRIMENT DES SINISTRES DONT ILS ONT LA CHARGE.

SAMUEL BIGAWA PASSE A L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET ENVIRONNEMENT APRES L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, SUPERIEUR ET RECHERCHE SCIENTIFIQUE. DANS L'OPINION PUBLIQUE, IL ETAIT BIEN COTE A SON ANCIEN MINISTERE OU IL AVAIT PU METTRE UN PEU D'ORDRE APRES L'ANARCHIE TOTALE Y INSTALLEE PAR SON PREDECESSEUR LIBOIRE NGENDAHAYO.

VENERAND NZOHABONAYO PASSE AUX TELECOMMUNICATIONS APRES AVOIR OCCUPE LE SECRETARIAT D'ETAT A LA SECURITE PUBLIQUE. IL A LUI AUSSI UNE BONNE COTE DANS L'OPINION PUBLIQUE. CET ANCIEN CHEF DE CABINET DU PRESIDENT NTARYAMIRA AVAIT ETE AUSSI CONSEILLER ET CHARGE DE MISSION DE NTIBANTUNGANYA, A ETE AUSSI PARMI LES MILITANTS DU FRODEBU QUI ONT RECONNU TRET TOT LE CHANGEMENT DU 25 JUILLET 96.

BERNARD BARANDEREKA DEVIENT MINISTRE DE L'ENERGIE ET MINES APRES AVOIR ETE A L'ENVIRONNEMENT ET AMENAGEMENT DU TERRITOIRE. C'EST SON TROISIEME POSTE MINISTERIEL CAR IL AVAIT ETE MINISTRE DES TRAVAUX PUBLICS AVANT LE CHANGEMENT DU 25 JUILLET 96. IL RETOURNE DANS SON SECTEUR CAR, IL AVAIT ETE AUTREFOIS DIRECTEUR GENERAL DE LA REGIDESO.

DE MANIERE GENERALE, LE CHANGEMENT ETAIT TANT ATTENDU SURTOUT AU NIVEAU DU MINISTERE DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE. L'ANARCHIE ET LE PILLAGE QUI REGNAIENT DANS CE MINISTERE CHOQUAIENT BEAUCOUP LE PUBLIC. LES DERNIERS SCANDALES AU MINISTERE DIT "NDIMURUKUNDO" (EDUCATION ET ENSEIGNEMENT DE BASE) AVAIT DISCREDITE SON TITULAIRE QUI VENAIT D'ETRE RECONDUIT 3 FOIS AU MEME MINISTERE. IL A CEPENDANT LE MERITE IMPORTANT D'AVOIR SAUVE L'ENSEIGNEMENT AU MOMENT OU SON COLLEGUE LIBOIRE NGENDAHAYO ET LE PRESIDENT NTIBANTUNGANYA SE BATTAIENT POUR QUE FERMENT LES ECOLES. IL A PU ORGANISER LE CONCOURS NATIONAL DANS UN CONTEXTE EXTREMEMENT DIFFICILE DE GUERRE ET DE SABOTAGE.

LE DEPART DU MINISTRE DE LA JUSTICE N'A PAS BEAUCOUP SUSCITE DE REACTION DANS LE PUBLIC. POUR CE DERNIER, LE MINISTRE RUBASHAMUHETO PASSAIT INAPERCU. MAIS IL AVAIT LE MERITE D'ETRE UN MINISTRE QUI NE GENAIT PAS LES MAGISTRATS ET QUI LES LAISSSAIT TRAVAILLER. IL A EGALEMENT LE MERITE D'AVOIR LAISSE S'OUVRIR LES DOSSIERS DES PUTSCHISTES ET FAIT ACCELERER CEUX DES GENOCIDAIRES. IL VIENT D'ETRE REMPLACE PAR SINUNGURUZA, PLUS POLITICIEN QUE MAGISTRAT.

BURUNDI - PRESSE.

LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA LIBERTE D'EXPRESSION.

BUJUMBURA, LE 4 MAI 1997 (NET PRESS). L'EVENEMENT A ETE LONGUEMENT DEVELOPPE DANS LA PRESSE LOCALE. A LA TELEVISION COMME A LA RADIO, L'EVENEMENT A ETE VECU. MAIS L'AUDITEUR COMME LE TELESPECTATEUR SE SONT INTERROGES SUR LA PRESSE EN CETTE PERIODE OU LE PUBLIC MANQUE DE QUOI LIRE DANS TOUT LE PAYS. AUCUN JOURNAL (QUOTIDIEN, HEBDOMADAIRE OU BI-MENSUEL) REGULIER N'EXISTE AU PAYS. MEME LE QUOTIDIEN GOUVERNEMENTAL "LE RENOUVEAU" APPARAIT UNE FOIS PAR SEMAINE PLEIN DE COMMUNIQUES DE PRESSE GOUVERNEMENTAUX ET DE DISCOURS DES HAUTES AUTORITES DE L'ETAT.

LA NOUVELLE LOI SUR LA PRESSE QUI VIENT D'ETRE PUBLIEE NE DONNE AUCUNE LUEUR D'ESPOIR SUSCEPTIBLE DE PROMOUVOIR L'ECLOSION DE LA PRESSE LIBRE. LA LOI NE PREVOIT RIEN QUI PUISSE AIDER LA PRESSE LIBRE A SE DEVELOPPER, SE PLAIGNENT LES JOURNALISTES OU LES ANCIENS REDACTEURS DES JOURNAUX QUI NE PARAISSENT PLUS. CERTAINS VONT JUSQU'A LA QUALIFIER DE "LIBERTICIDE".

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BURUNDI - SECURITE.

LA SITUATION AU SUD DU PAYS RESTE PREOCCUPANTE.

MAKAMBA, LE 5 MAI 1997 (NET PRESS). SELON DES SOURCES EN PROVENANCE DE MAKAMBA, LA SITUATION SECURITAIRE S'AMELIORE DE PLUS EN PLUS DANS LES REGIONS DU SUD DERNIEREMENT TOUCHEES PAR DES ATTAQUES REPETEES DES BANDES ARMEES EN PROVENANCE DE LA TANZANIE.

DANS LA PROVINCE DE MAKAMBA, SEULS LES COMMUNES DE NYANZA-LAC ET DE KAYOGORO RESTENT QUELQUE PEU TROUBLEES. IL Y A CEPENDANT UN PROBLEME SERIEUX DE MANQUE D'INFORMATION SUITE A L'ANTENNE D'INANZERWE QUI A ETE BRULEE LA SEMAINE DERNIERE. CELA FAIT QUE LES RUMEURS LES PLUS FOLLES CIRCULENT FACILEMENT ET RAPIDEMENT DANS CETTE REGION.

DANS LA PROVINCE DE RUTANA, LES BANDES ARMEES SONT SIGNALEES DANS LA COMMUNE DE GITANGA MAIS SELON DES SOURCES DE PROVINCE A RUTANA, LA SITUATION SECURITAIRE S'AMELIORE SENSIBLEMENT DANS CETTE COMMUNE.

A LA FRONTIERE TANZANIENNE, IL SEMBLERAIT QUE LES TANZANIENS ACTUELLEMENT PRENNENT DE FORCES TOUS LES FAUTEURS DE GUERRE QUI S'ENTRAINENT EN TANZANIE ET LES RAMENENT DE FORCE AU BURUNDI. LES SOURCES ADMINISTRATIVES INDIQUENT QUE CES GENS SONT RAMENES PAR COMIONNETTES ET PAR CINQUANTAINE CHAQUE FOIS QUE LES TANZANIENS LES APERCOIVENT. SEULE LA FREQUENCE DE DEPLACEMENT DE CES BURUNDAIS VIVANT EN TANZANIE N'A PAS ETE PRECISEE.

DU COTE DE RUTOVU, LES BANDES ARMEES SONT SIGNALEES DEPUIS HIER 4/5/97 SUR LA COLLINE KIBIMBI (COLLINE TRES CELEBRE CAR TOUS LES VOLEURS DE VACHES DE LA REGION DU SUD ONT L'HABITUDE D'Y ACHEMINER LEURS BETES VOLEES) ET SUR LA COLLINE RWIRA. A KIBIMBI, LES COMBATS SE SONT DEROULES A KIBIMBI ET A MWARUSI. LES AFFRONTEMENTS SE SONT POURSUIVIS TOUTE LA JOURNEE. CE MATIN, LES BANDES ARMEES ONT ATTAQUE UN CENTRE DES DEPLACES DE RWIRA MAIS LE BILAN DES VICTIMES N'EST PAS ENCORE CONNU. POUR LES UNS, C'EST DEJA LA REEDITION DE BUGENDANA. TELLEMENST LE NOMBRE DE VICTIMES INNOCENTES SERAIT ELEVE. L'UN DES OBJECTIFS EST D'ATTEINDRE MUTANGARO, COMMUNE DONT LE PRESIDENT BUYOYA EST ORIGINAIRE, UNE ATTAQUE QUI SERAIT POUR EUX SYMBOLIQUE DANS LA MESURE OU ILS AURAIENT FRAPPE LE FIEF MEME DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE SYMBOLE DU POUVOIR.

A NGABWE, TOUJOURS A RUTOVU, LES BANDES ARMEES ONT SUBI UNE LOURDE DEFAITE LA SEMAINE DERNIERE ET ILS SE SONT DIRIGEES VERS MUHWEZA. MAIS CES DERNIERES ONT BRULE SUR LEUR PASSAGE UNE TRENTAINE DE MAISONS. LES POPULATIONS DE LA REGION SE SONT REPLIEES SUR KIRYAMA OU ELLES ONT PRIS REFUGE MAIS RENTRENT LA JOURNEE POUR CHERCHER DE QUOI MANGER.

BURUNDI - PARTI.

LE PARTI PARENA SORT UN COMMUNIQUE DE PRESSE.

BUJUMBURA, LE 5 MAI 1997 (NET PRESS). DANS SA REUNION DE CE DIMANCHE 4 MAI, LE PARENA A ANALYSE LA SITUATION QUI PRÉVAUT DANS LE SUD DU PAYS ET A RENDU PUBLIC UN COMMUNIQUE EN 6 POINTS CE LUNDI 5 MAI 1997.

TOUT D'ABORD, LE PARENA FAIT UN CONSTAT QU'APRES LES MASSACRS DU LYCEE DE KIBIMBA, TEZA, BUGENDANA ET D'AUTRES POPULATIONS CIBLEES POUR LEUR APPARTENANCE ETHNIQUE, "LES BANDES GENOCIDAIRES DE LA COALITION FDD-PALIPEHUTU-FROLINA VIENNENT D'ENDEUILLER LES PROVINCES DE MAKAMBA, BURUNDI, RUTANA ET PLUS PARTICULIEREMENT LE SEMINAIRE DE BUTA". POUR CELA, LE PARENA CONDAMNE ENERGIQUEMENT LES ACTES DE GENOCIDE DIRIGES CONTRE LES POPULATIONS CIVILES INNOCENTES.

EN OUTRE, LE PARENA DEMANDE AU GOUVERNEMENT DE TRANSITION A "OUVRIR ET A ACCELERER SANS PLUS TERGIVERSER LES POURSUITES CONTRE LES COMMANDITAIRES AUTEURS ET COAUTEURS DES CRIMES ET DU GENOCIDE PERPETRES DANS NOTRE PAYS DEPUIS OCTOBRE 93". CE MEME PARTI REAFFIRME QUE LES GENOCIDAIRES PASSIBLES DE POURSUITES INTERNATIONALES POUR CRIMES CONTRE L'HUMANITE N'ONT MORALEMENT DROIT A AUCUNE PLACE A LA TABLE DE NEGOCIATIONS SUR L'AVENIR POLITIQUE DU PAYS. NOS ENFANTS ET NOS PETITS ENFANTS "NOUS EN VOUDRAIENT A JAMAIS POUR TOUT ACTE D'AMNISTIE-COMPROMISSION" A L'ENDROIT DES GENOCIDAIRES", PRECISE LE COMMUNIQUE.

ENFIN, LE PARTI ESTIME QUE NOUS SOMMES A LA CROISEE DES CHEMINS ET QUE L'HISTOIRE EST TRAGIQUE. QUE LE GOUVERNEMENT DE TRANSITION "SACHE EN MESURER A LA FOIS LE POIDS, LA RIGUEUR ET LA GRANDEUR.

BURUNDI - JUSTICE.

LE PUBLIC S'INQUIETE DE LA LENTEUR QUI ENTOURE LE DOSSIER JUDICIAIRE DU PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE.

BUJUMBURA, LE 5 MAI 1997 (NET PRESS). L'OPINION PUBLIQUE S'INTERROGE DE PLUS EN PLUS SUR LA LENTEUR DU DOSSIER JUDICIAIRE DU PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE, M. LEONCE NGENDAKUMANA. IL EST ACCUSE D'AVOIR TUE, FAIT TUER ET ORGANISE DES MASSACRES DANS SA CIRCONSCRIPTION ELECTORALE, BUJUMBURA RURAL EN OCTOBRE 1993. SON DOSSIER EST EN INSTRUCTION CHEZ LE PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE OU IL TRAINE DEPUIS QUELQUES ANNEES. POURTANT, M. LEONCE NGENDAKUMANA EST SOUVENT CONVOQUE AU PALAIS DE LA JUSTICE, MAIS JUSQU'ICI SON DOSSIER N'EST PAS FIXE A LA CHAMBRE CRIMINELLE POUR L'AUDIENCE PUBLIQUE.

SON DOSSIER COMMENCE A ETRE POLITISE ET ON VEUT EN FAIRE UN OBJET DE TRACTATION POLITIQUE DEPUIS QUE NYERERE S'EN MELE. CEUI-CI EXIGE QUE TOUTES LES POURSUITES JUDICIAIRES CONTRE LEONCE NGENDAKUMANA SOIENT SUSPENDUES VOIRE ARRETEES, SELON SES PROPOS AU DERNIER SOMMET D'ARUSHA, LE 16 AVRIL 1997. LES AUTORITES POLITIQUES DE BUJUMBURA SEMBLENT ETRE EMBARRASSEES ET BUYOYA HESITE. IL EST PARTAGE ENTRE SON ENGAGEMENT A METTRE FIN A L'IMPUNITE ET L'ENGAGEMENT POLITIQUE A NEGOCIER EN DEPIT DU PARTENAIRE, MEME LES GENOCIDAIRES BANDES ARMEES.

EN PLUS DE CELA, IL Y A LA SOCIETE CIVILE ET MEME UNE GRANDE PARTIE DE LA CLASSE POLITIQUE QUI LE GUETTENT ET L'ATTENDENT AU TOURNANT. POUR EUX, ARRETER LES POURSUITES JUDICIAIRES DU PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE OUVRE UNE VOIE A LA BENEDICTION DU CRIMINEL ET A LA SANCTION DE LA VICTIME, ESTIME-T-ON DANS LES MILIEUX DE LA SOCIETE CIVILE. CHEZ LES POLITICIENS, C'EST OUVRIR LA VOIE A LA VENGEANCE COLLECTIVE. CE QUI DISCREDITERAIT BUYOYA ET SON GOUVERNEMENT.

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BURUNDI - SECURITE.

LA SITUATION SECURITAIRE DANS LES REGIONS DU SUD.

BURURI, LE 6 MAI 1997 (NET PRESS). LA PROVINCE DE BURURI CONNAIT CES DERNIERS JOURS DES SECOUSSES DES BANDES ARMEES. NET PRESS LIVRE ICI LA SITUATION PREVALANT AUJOURD'HUI DANS QUELQUES COMMUNES DE CETTE PROVINCE.

EN COMMUNE RUTOVU, LES BANDES ARMEES ONT ATTAQUE LA FERME DE RWIRA (NET PRESS DU 5 MAI 1997). SELON DES INFORMATIONS QUI VIENNENT DE NOUS PARVENIR, 3 PERSONNES AURAIENT ETE TUEES ET 2 AUTRES BLESSES CONTRAIREMENT AUX SOURCES QUI AVAIENT PARLE DE PLUSIEURS CENTAINES DE MORTS. LES COMBATS SE SONT POURSUIVIS TOUTE LA JOURNEE D'HIER. QUELQUES ASSAILLANTS ONT ETE APPREHENDES. UN CAPTURE A REVELE LE MOUVEMENT DES REBELLES A TRAVERS LE PAYS : MAKAMBA - BURURI - RUTANA - GITEGA - MURAMVYA - BUBANZA. DIMANCHE, LES COMBATS AVAIENT EU LIEU SUR KIBIMBI ET MWARUSI. ACTUELLEMENT, ILS SE DEROULENT A RUZIRA OU A EU LIEU UNE AMBUSCADE CONTRE UN VEHICULE MILITAIRE SANS FAIRE DE DEGATS.

A RUMONGE, DES COUPS DE FUSILS ONT ETE ENTENDUS DANS LES COLLINES. ILS SERAIENT DESTINES A FAIRE PEUR A LA POPULATION POUR QU'ELLE FUIE LA VILLE. SEULE UNE VIEILLLE FEMME A ETE TUEE. MAIS CETTE COMMUNE COMME BURAMBI ET BUYENGERO EST RELATIVEMENT CALME .

LA COMMUNE SONGA A ETE EGALEMENT ATTAQUEE SUR LA ROUTE IJENDA. ON SIGNALE 18 MAISONS BRULEES A RWIGO PAR LES ASSAILLANTS. DU COTE DES BANDES ARMEES, L'ON DENOMBRE UNE CINQUANTAINE DE TUES. LA RIVIERE JIJI AURAIT EMPORTE AUSSI BEAUCOUP D'ASSAILLANTS SOUS LE HARCELLEMENT DES FORCES REGULIERES. PLUS DE DIX ARMES ONT ETE SAISIES. D'AUTRES ONT ETE JETEES DANS LA RIVIERE. AU TOTAL, LES ASSAILLANTS AURAIENT PERDU AU MOINS UNE TRENTAINE D'ARMES. MEME LA M.I.A.A. QUE CES BANDES ARMEES UTILISAIENT AURAIT ETE DETRUIT PARCE QUE SON TREPIED A ETE RETROUVE DANS LA JIJI. LA POPULATION A APPREHENDE UNE QUINZAINE D'ASSAILLANTS EN DEBANDADE .

A MAKAMBA, COMMUNE VYANDA, COLLINE KIBANDA, UN CHEF DE CELLULE A ETE ENLEVE CE 5 MAI 1997. A NSIBWE UNE FAMILLE D'UN GENDARME A ETE ATTAQUEE, UN ENFANT ET SA GRAND - MERE ONT ETE TUES . LES POPULATIONS ONT PEUR D'UNE EVENTUELLE ATTAQUE EN PROVENANCE DE RUKAMBASI .

BURUNDI - SECURITE.

LES BANDES ARMEES ATTAQUENT L'ECOLE DES TRAVAUX PUBLICS (ETP) DE GITEGA.

GITEGA, LE 6 MAI 1997 (NET PRESS). DANS LA NUIT DU 4 MAI 1997 (23 HEURES), UNE EQUIPE DE BANDES ARMEES A FONCE A L'ECOLE DES TRAVAUX PUBLICS DE GITEGA. LES MILITAIRES ONT TIRE SUR CES MEMES ASSAILLANTS QUI ONT RIPOSTE. IL N'Y A PAS EU DE DEGATS DU COTE DES MILITAIRES

DU COTE DES ELEVES, 3 D'ENTRE EUX ONT ETE BLESSES EN FUYANT LES BALLES DES BANDES ARMEES ET DES MILITAIRES. ON SIGNALE QU'UNE TENSION MONTE ACTUELLEMENT DANS LA VILLE DE GITEGA. LES ASSAILLANTS AURAIENT ECRIT DES TRACTS AUX ELEVES DES ECOLES SECONDAIRES DE GITEGA QUI MENACENT DE PARTIR. LES PARENTS S'INTERROGENT SUR L'ATTITUDE DU GOUVERNEMENT QUI LAISSE LES ELEVES EN DEBANDADE AU LIEU DE LES ORGANISER POUR LEUR AUTO-DEFENSE SOLIDAIRE.

BURUNDI - NEGOCIATIONS.

LES NEGOCIATIONS AVEC LE CNDD SONT EN COURS...

ROME, LE 6 MAI 1997 (NET PRESS). DANS SON EDITION D'HIER 5 MAI, RADIO BBC A INTERVIEWE LE PREMIER MINISTRE SUR LES NEGOCIATIONS QUI SE DEROULENT A ROME ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LE CNDD.

LE PREMIER MINISTRE A REPONDU QU'IL IGNORAIT CELA. ET M. NDAYUHURUME DE LUI RETORQUER QU'IL A EU UN DOCUMENT ATTESTANT CELA. LE PREMIER ROUND D'APRES RADIO BBC A EU LIEU DU 28 FEVRIER AU 10 MARS 1997. LE DEUXIEME EN COURS A COMMENCE LE 2 MAI 1997. LES NEGOCIATIONS SE SONT DEROULEES EN PRESENCE DE SAHNOUN, WOLPE, BOGOSIA, MOLEPA ET ALDO AYELO.

CONTACTE PAR NET PRESS CE MATIN SUR LA VERACITE DE CETTE INFORMATION, LAURENT NDAYUHURUME S'EST ETONNE DU FAIT QUE LES BURUNDAIS SOIENT LES SEULS A NE PAS ETRE INFORMES DE L'ETAT D'AVANCEMENT DE CES NEGOCIATIONS. IL A INDIQUE QUE DU COTE DU CNDD, LA DELEGATION EST REPRESENTEE PAR LEONARD NYANGOMA, LEONCE NDARUBAGIYE ET FESTUS NTANYUNGU.

DE SOURCE BIEN INFORMEE, ON INDIQUE QUE LE GOUVERNEMENT EST REPRESENTE PAR QUELQUES MINISTRES : BERNARD BARANDEREKA, TERENCE SINUNGURUZA. ILS SERAIENT EN COMPAGNIE DES COLONELS (NKURUNZIZA (CHEF DE CABINET MILITAIRE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE), DEO BUSUGURU, MADERI ET SABUSHIMIKE (CHEF DE CABINET DU MINISTRE DE LA DEFENSE). A BUJUMBURA, L'INFORMATION A ETE FOUDROYANTE. LES GENS N'EN REVIENNENT PAS SURTOUT A L'HEURE ACTUELLE OU LE GENOCIDE CONTINUE A UNE ALLURE INQUIETANTE AU SUD DU PAYS. LA QUESTION QUE LES GENS SE POSENT EST DE SAVOIR SI LES MILITAIRES BURUNDAIS SONT DEBORDES SUR LE TERRAIN ET QUE LA SOLUTION QUI RESTE EST LA NEGOCIATION. CEPENDANT, NOUS APPRENONS QUE SUR TERRAIN, LE MORAL DES MILITAIRES EST AU BON FIXE. ILS SONT DETERMINES A ANEANTIR A JAMAIS CETTE REBELLION. DES GENS S'INTERROGENT SUR LA FINALITE DU DEBAT NATIONAL ORGANISE DANS LE PAYS ALORS QUE L'AVENIR DU PAYS SE DECIDE AU VATICAN.

RWANDA - COMMUNAUTE DE L'AFRIQUE DE L'EST.

LE RWANDA DEMANDE DE FAIRE PARTIE DE LA COMMUNAUTE DE L'AFRIQUE DE L'EST.

KIGALI, LE 6 MAI 1997 (NET PRESS). LES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'EST (OUGANDA, KENYA, TANZANIE) ONT DECIDE L'ETABLISSEMENT D'UN PASSEPORT COMMUN POUR CES TROIS PAYS. LE RWANDA A DEPOSE SA CANDIDATURE D'ADHESION A LA COMUNAUTE DE L'AFRIQUE DE L'EST. LE MWALIMU NYERERE NE TROUVE AUCUN INCONVENIENT A CE QUE LE RWANDA FASSE PARTIE DE CETTE COMMUNAUTE. PAR CONTRE, SI LE BURUNDI POSAIT SA CANDIDATURE, LE MEME MWALIMU SERAIT PRET A SOUTENIR CETTE CANDIDATURE DES QUE LE BURUNDI FORME UN GOUVERNEMENT LEGITIME.

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COMPLEMENT D'INFORMATION.

BURUNDI - DEMISSION.

LE PORTE-PAROLE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DEMISSIONNE DE SES FONCTIONS.

BUJUMBURA, LE 6 MAI 1997 (NET PRESS). SELON DES SOURCES PROCHES DE LA PRESIDENCE, LE PORTE-PAROLE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, MONSIEUR JEAN LUC NDIZEYE, A DEPOSE UNE LETTRE DE DEMISSION CET APRES-MIDI A LA TABLE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.

CONTACTE PAR NET PRESS, M. NDIZEYE A CONFIRME LA NOUVELLE MAIS N'A PAS DONNE DES DETAILS SUR CETTE DECISION. IL AVOUE CEPENDANT QU'IL A DEMISSIONNE POUR DES RAISONS PROPRES A LUI.

BURUNDI - RAPATRIES.

L'ADMINISTRATION TERRITORIALE VOUDRAIT DESENGORGER LE SITE DE GATUMBA.

BUJUMBURA, LE 6 MAI 1997 (NET PRESS). L'ADMINISTRATION TERRITORIALE VOUDRAIT DESENGORGER LE SITE DE GATUMBA DANS LES PROCHAINS JOURS. EN EFFET, CERTAINES PERSONNES RENTREES FRAICHEMENT DU ZAIRE VONT RENTRER CHEZ EUX OU TOUT PRES DE CHEZ EUX LA OU LA SECURITE N'EST PAS ENCORE TOTALE. CECI PERMETTRAIT A L'ADMINISTRATION DE MIEUX CONTROLER LEDIT SITE.

PAR AILLEURS, CERTAINS BURUNDAIS QUI SONT ENCORE AU ZAIRE DEVRAIENT REGAGNER INCESSAMMENT LEUR PAYS NATAL. ILS SERONT EVACUES DE KISANGANI VERS BUJUMBURA A BORD D'UN AVION AFFRETE PAR LE HCR. PLUS OU MOINS 200 PERSONNES SONT CONCERNEES PAR CETTE MESURE DE RENTRER. CES DERNIERES DEVRAIENT DANS UN PREMIER TEMPS ETRE PLACEES SUR LE SITE DE GATUMBA AVANT DE VOIR LES VOIES ET MOYENS DE LES RENTRER EUX AUSSI DANS LEURS MILIEUX D'ORIGINE.

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BURUNDI -DIPLOMATIE

LE BURUNDI TOUCHE DANS SON AMOUR PROPRE.

BUJUMBURA, LE 7 MAI 1997 (NET PRESS). LA DEMISSION DE JEAN LUC NDIZEYE, PORTE-PAROLE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A SURPRIS BEAUCOUP DE GENS DE BUJUMBRA MR. JEAN LUC NDIZEYE N'A PAS VOULU RELEVER LA RAISON DE SA DEMISSION ( VOIR NET PRESS DU 6 MAI 1997 ) .

DANS LA CAPITALE TOUT LE MONDE EST AU COURANT D'UNE HISTOIRE BANALE QUE TOUT KIGALI LUI-MEME RACONTE A SAVOIR QUE "LE POUVOIR DE KIGALI EST UNE MARIONNETTE DE MUSEVENI". C'EST CELA QUE LE GOUVERNEMENT RWANDAIS ACCOLE AU GOUVERNEMENT BUYOYA. LE JOURNAL "EAST AFRICAN" AVAIT INDIQUE QU'UN OFFICIEL BURUNDAIS AVAIT DIT DANS LES PARAGES DU SOMMET D'ARUSHA DU 16 AVRIL 1997 QUE LES RWANDAIS SONT DES MARIONNETTES DE MUSEVENI. LE GOUVERNEMENT RWANDAIS EN A FAIT UN GRAND CAS ALORS QUE CELA N'A ETE DIT PAR PERSONNE, ENCORE MOINS JEAN-LUC NDIZEYE.

LE RWANDA A FAIT UNE PRESSION SUR LE BURUNDI AU SUJET DE CET INCIDENT SI BIEN QUE LE GOUVERNEMENT BURUNDAIS A DU REAGIR PAR VOIE DIPLOMATIQUE ET SELON LA METHODE HABITUELLE. DES SOURCES PROCHES DU MINISTERE DES RELATIONS EXTERIEURES, ON INDIQUE QUE LE GOUVERNEMENT AURAIT PROMIS DE FAIRE QUELQUE CHOSE. LA SOURCE N'A PAS VOULU REVELER PLUS. MAIS ON PENSE QUE CE "QUELQUE CHOSE" EST UNE MESURE DE REPARATION QUI POURRAIT ETRE LA DEMISSION DE JEAN-LUC NDIZEYE. NEANMOINS, RIEN N'EST SUR DANS TOUT CELA PARCE QUE LE DEMISSIONNAIRE PEUT AVOIR SES RAISONS ET SES AMBITIONS PERSONNELLES.

EN DEHORS DE CES PRESSIONS DU RWANDA SUR LE BURUNDI, L'AMOUR PROPRE DU PAYS EST TOUCHE PAR CES REPETITIVES PUBLICATIONS DE "EAST AFRICAN". DANS SA DERNIERE EDITION, LE JOURNAL VA PLUS LOIN EN RELEVANT DES PROPOS FORT INJURIEUX QUE MUSEVENI AURAIT TENU A L'ENDROIT DU PRESIDENT DU BURUNDI LORS DU SOMMET D'ARUSHA ET A BRUXELLES LORS DE SON PASSAGE. POUR PLUS DE PUDEUR ET DE SENS DES BONNES MOEURS DU BURUNDI, NET PRESS S'ABSTIENT DE REPETER LES INSANITES PUBLIEES PAR NOTRE CONFRERE.

CE QUI A BEAUCOUP TOUCHE L'AMOUR PROPRE ET L'HONNEUR DE TOUT LE PEUPLE BURUNDAIS. L'ATTITUDE DES DIRIGEANTS DE CERTAINS PAYS VOISINS DU BURUNDI DEVRAIT FAIRE REFLECHIR LES BURUNDAIS ET SPECIALEMENT LES AUTORITES ACTUELLES.

BURUNDI - SECURITE

LES BANDES ARMEES EN DEBANDE ATTAQUENT RUMEZA.

BUJUMBURA, LE 7 MAI 1997 (NET PRESS). LES GROUPES TERRORISTES ARMES ONT ATTAQUE CE MATIN LA PAROISSE DE RUMEZA. DE SOURCES DIGNES DE FOI, ON INDIQUE QUE LES BANDES ARMEES SONT EN DEBANDADE DANS LE SUD DU PAYS. DANS LEUR MOUVEMENT DE FUITE, ILS CAUSENT DES DEGATS A DES ENDROITS ISOLES ET ELOIGNES LES UNS DES AUTRES. L'ATTAQUE DE LA PAROISSE RUMEZA S'INSCRIT DANS CE MEME MOUVEMENT. JUSQU'ICI, LE BILAN DES DEGATS N'EST PAS ENCORE CONNU. MAIS ON INDIQUE QUE LA SITUATION EST MAINTENANT MAITRISEE. NOTONS QUE LA PLUPART DES HABITANTS DE MATANA ONT DEJA FUI A BUJUMBURA DEPUIS QUELQUES JOURS.

BURUNDI - SECURITE

LES GROUPES TERRORISTES TENTENT DE RETOURNER DANS LA PROVINCE GITEGA.

BUJUMBURA, LE 7 MAI 1997 (NET PRESS). "ILS FONT TOUT POUR REGAGNER GISHUBI", A DECLARE CE MATIN A LA REDACTION UN RESPONSABLE MILITAIRE. LES UNS EN PROVENANCE DE GITANGA TENTENT D'ENTRER A BURAZA PAR CETTE COMMUNE. D'AUTRES EN PROVENANCE DE SONGA, PASSE PAR RUTOVU EN EMPRUNTANT LA CHAINE MONTAGNEUSE DE GIKWAZO POUR ENTRER A NTITA ET BURAZA.

ILS FONT TOUT POUR PARVENIR A GISHUBI OU ILS AVAIENT FONDE LEUR FIEF SOUS LA HAUTE COUVERTURE DE L'EX-PRESIDENT NTIBANTUNGANYA. LES FORCES DE L'ORDRE LES BLOQUENT PARTOUT ET ILS CONNAITRAIENT BEAUCOUP DE REVERS.

BURUNDI - ARUSHA

QU'EST-CE QUI A ETE FINALEMENT DECIDE AU DERNIER SOMMET D'ARUSHA, LE 16 AVRIL 1997 ?

BUJUMBURA, LE 7 MAI 1997 (NET PRESS). C'EST LA QUESTION QUE SE POSENT LES BURUNDAIS APRES AVOIR ENTENDU QU'UNE REUNION DU COMITE DE SUIVI DES SANCTIONS S'EST TENUE EN TANZANIE DEPUIS LE 5 MAI 1997. ON S'INTERROGE SUR LES VERITABLES CONCLUSIONS DU SOMMET D'ARUSHA CAR LA DELEGATION BURUNDAISE A DIT PLUS SUR CE SOMMET QUE CE QUI EN EST SORTI REELLEMENT. LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET SA SUITE AVAIENT RASSURE QUE LE COMITE DE SUIVI N'EXISTE PLUS ET QUE LE BURUNDI POURRA DESORMAIS NEGOCIER AVEC LES GOUVERNEMENTS, UN A UN, DES PAYS QUI ONT DECIDE LE BLOCUS. LE PUBLIC S'ETAIT BIEN REJOUI DE CETTE DECISION ET DE LA LEVEE PARTIELLE.

EN PLUS DE TOUT CELA, DANS LA FOULEE DE LA PREPARATION ET LA CELEBRATION DU 1ER MAI 1997, ON ENTENDAIT DIRE TANTOT QUE L'EMBARGO A ETE LEVE, TANTOT QU'IL L'A ETE PARTIELLEMENT. UN OBSERVATEUR AVISE NE SAIT PAS QUOI PRENDRE OU LAISSER. LA REUNION DU COMITE DE SUIVI DES SANCTIONS AVAIT COMME OBJET L'ETUDE DES PRODUITS A LAISSER ENTRER AU PAYS ET A VOIR COMMENT FAIRE UNE LECTURE COMMUNE DES RESOLUTIONS D'ARUSHA. JUSQU'ICI ON NE SAIT FINALEMENT QUE SONT VERITABLEMENT LES PRODUITS ACCEPTES OFFICIELLEMENT A ENTRER AU PAYS.

LES PRODUITS ENTRENT AU PAYS AU MEME RYTHME QU'AVANT LE SOMMET D'ARUSHA. LES PRIX RESTENT TRES ELEVE ET LE DOLLAR QUI AVAIT CHUTE AU LENDEMAIN D'ARUSHA A REPRIS SA HAUSSE SUR LE MARCHE REEL OU LE MARCHE NOIR. LES AUTORITES DEVRAIENT ECLAIRER L'OPINION PUBLIQUE POUR QUE LES BARUNDI SACHENT QUOI FAIRE ET COMMENT FAIRE.

LES INFORMATIONS QUI NOUS PARVIENNENT DE ROME INDIQUENT QUE NYANGOMA QUITTE LE VATICAN POUR DES CONSULTATIONS A ARUSHA AVEC NYERERE, AYELO ET WOLPE. DES INTERROGATIONS SUR LES LIENS QUI EXISTERAIENT ENTRE LES CONSULTATIONS DE ROME ET CELLES QUI AURONT LIEU A ARUSHA.

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BURUNDI-PARTIS POLITIQUES.

9 PARTIS POLITIQUES VEULENT UNE RENCONTRE URGENTE AVEC LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

BUJUMBURA, LE 8 MAI 1997 (NET PRESS). IL S'AGIT DE L'ABASA, DE L'ANADDE, DE L'AV INTWARI, D'INKINZO, DU PARENA, DU PIT, DU PRP, DU PSD ET DU RADDES. CES PARTIS AFFIRMENT QU'ILS ONT TENU UNE REUNION LE 7 MAI 1997 OU ILS ONT PROCEDE "A L'EXAMEN DE MULTIPLES FACETTES DU CATACLISME AUSSI MULTIFORME QUE TROUBLANT QUI MENACE LES FONDEMENTS MEMES DE LA LATION BURUNDAISE".

ILS ONT EVOQUE LE GENOCIDE QUI CONTINUE, "LA DEGRADATION VERTIGINEUSE DE L'ECONOMIE LOURDEMENT AGGRAVE PAR LE BLOCUS EN TOUS POINT IMMERITE ET ILLEGAL"

ILS ONT PROPOSE UNE RENCONTRE URGENTE AVEC LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DANS UN MESSAGE OFFICIEL ECRIT EN LUI SPECIFIANT LES POINTS LES PLUS SAILLANTS A TRAITER

BURUNDI - PRESSE.

UN SEMINAIRE DE FORMATION DES JOURNALISTES SE TIENT AU CENTRE D'INFORMATION DES NATIONS UNIES.

BUJUMBURA, LE 8 MAI 1997 (NET PRESS). IL SE TIENT DEPUIS MERCREDI, LE 7 MAI 1997 MATIN UN SEMINAIRE DE FORMATION A L'INTENTION DES JOURNALISTES PUBLICS ET PRIVES AU CENTRE D'INFORMATION DES NATIONS UNIES.

DANS L'AVANT- MIDI D'HIER, DEUX EXPOSES ONT ETE ENTENDUS. LE PREMIER, CELUI DE M. ATHANASE NTIYANOGEYE, PORTAIT SUR LES RAPPORTS ENTRE LA PRESSE ET LE POUVOIR. LE DEUXIEME A ETE PRESENTE PAR M. EDMOND TOYI ET PORTAIT SUR LA PRESSE PRIVEE DE 1992 A 1997. SIGNALONS QUE CELLE-CI EST NEE AVEC LA DEMOCRATISATION DES INSTITUTIONS EN 1992.

DANS L'APRES-MIDI, DEUX AUTRES EXPOSES ONT ETE PRESENTES. ILS AVAIENT POUR THEMES LA PRESSE INTERNATIONALE FACE A LA CRISE BURUNDAISE ET LA PRESSE BURUNDAISE FACE A LA CRISE BURUNDAISE DONNES RESPECTIVEMENT PAR MM. ANTOINE KANTIZA ET LOUIS MARIE NINDORERA.

LE 8 MAI, LES TRAVAUX SE POURSUIVENT AU MEME CENTRE ET L'ON ECOUTERA MM. PATRICE NTIBANDETSE ET ANTOINE NTAMIKEVYO RESPECTIVEMENT DANS "LE ROLE DU JOURNALISTE BURUNDAIS DANS LA CULTURE DE PAIX" ET "LES DROITS DE L'HOMME". DANS L'APRES-MIDI, IL Y AURA UNE SUITE DES TRAVAUX D'UNE COMMISSION QUI, DEPUIS LUNDI LE 5 MAI, EST ENTRAIN D'ETUDIER LE CODE D'ETHIQUE JOURNALISTIQUE.

VENDREDI 9 MAI, IL Y AURA L'ASSEMBLEE GENERALE DE L'ASSOCIATION BURUNDAISE DES JOURNALISTES (ABJ) POUR ENTERRINER LES PROPOSITIONS DES JOURNALISTES SUR LA MISE A JOUR ET L'ENRICHISSEMENT DU CODE D'ETHIQUE JOURNALISTIQUE. LE SEMINAIRE PRENDRA FIN VENDREDI DANS L'APRES-MIDI.

DE SOURCES EN PROVENANCE DU SEMINAIRE DE FORMATION EN COURS, LA MAISON DE LA PRESSE SERA INAUGUREE MERCREDI LE 14 MAI 1997, INAUGURATION QUI AVAIT ETE REPORTEE DEUX FOIS, LE 3 MAI ET LE 9 MAI 1997.

BURUNDI - MINISTERE DES FINANCES.

DE NOUVELLES NOMINATION AU MINISTERE DES FINANCES.

BUJUMBURA, LE 8 MAI 1997 (NET PRESS). DES CHANGEMENTS IMPORTANTS VIENNENT D'ETRE OPERES AU MINISTERE DES FINANCES. M. SALVATOR NIYONZIMA EST ACTUELLEMENT DIRECTEUR DE CABINET. LE DIRECTEUR GENERAL DES DEPENSES EST LOUIS BARAMPANZE, LE DIRECTEUR DES IMPOTS EST CHARLES NIHANGAZA, LE DIRECTEUR DES DOUANES, LIEUTENANT COLONEL NUMERIEN BARUTWANAYO, LE DIRECTEUR DE LA TRESORERIE, FELIX CISHAHAYO.

BURUNDI - ANNIVERSAIRE.

L'ASSOCIATION JAMAA FETE LE 16 E ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE BOB MARLEY.

BUJUMBURA, LE 8 MAI 1997 (NET PRESS). SELON LE PRESIDENT DE LA SOCIETE JAMAA, M. LOUIS MARIE NINDORERA, L'ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE BOB MARLEY (11 MAI) SERA FETE CE SAMEDI 10 MAI 1997 POUR DES RAISONS PRATIQUES.

DANS CET ANNIVERSAIRE, LOUIS MARIE NINDORERA PENSE QUE JAMAA DEVRAIT PROMOUVOIR LES VALEURS POSITIVES DE BOB MARLEY. DES CONCOURS ET DES JEUX SERONT PREVUS AU PROGRAMME. UN FILM INTITULE "TIME WILL TELL" (BIOGRAPHIE DE BOB MARLEY) SERA PROJETE. EN EFFET, CE FILM MONTRE LA MANIPULATION DES JEUNES PAR LES POLITICIENS JAMAICAINS. ET LE PRESIDENT DU JAMAA ESTIME QUE C'EST UN CLIN D'OEIL A LA JEUNESSE BURUNDAISE. IL Y AURA EGALEMENT DES EXPOSITIONS DES PRODUITS DES SOCIETES COMMERCIALES LOCALES.

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Bujumbura-Burundi

burundi-genocide

les hutu burundais residant en belgique ont commemorent le 29 avril 1972.

bruxelles, le 9 mai 1997 (net press). cette date est consideree par certains hutu comme le debut d’un genocide dont ils sont victimes au burundi. c’est notamment le cas des hutu residant en belgique qui ont commemore le genocide de 1972, selon l’article signe par marie france cros dans la “ libre belgique ” en date du 29 avril 1997. ils ont organise a bruxelles une marche silencieuse.

selon marie france cros, a la fin du mois d’avril 1972, “ un soulevement survient au sud du pays, dans la region hima. l’armee reprime l’insurrection avec succes mais les choses n’en restent pas la...l'article parle d'une repression generale des hutu.

dans cette explication de marie france cros ou l’on ne precise ni de quel soulevement il s'agit, ni des victimes que ce soulevement a emporte, on ne voit qu’une serie de condamnations de l’armee et des tutsi durant cette periode.

cependant, une lecture des journaux de l’epoque donne l’idee de ce que ce soulevelent a ete. c’est le cas du journal “ ubumwe ” N°7 du 16 mai 1972, qui a publie la “ carte du genocide ” saisie chez le hutu bubiriza Pascal, ex-ministre des communications. Selon le journal, monsieur Pascal. buburiza a reconnu lui meme que ‘les taches en noir representent les regions qui devraient etre entierement rasees, a savoir:- une grande partie de la province de bururi a part les regions qui bordent le lac- une partie de la province de gitega- une partie de la province de ngozi- la capitale bujumbura”

selon toujours le meme journal, bubiriza declara devant le parquet de bujumbura:”la region dechiree represente la partie habitee par les batutsi, il y a les bahutu racistes qui ont fait des plans pour exterminer les tutsi.”

le journal decrit les scenes macabres ou les rebelles eventraient des femmes tutsi au sud du pays, tuaient systematiquement les tutsi pour qu’on en parle plus apres le genocide. cette barbarie sera reprimee par l’armee, une repression qui emportera beaucoup d’innocents parmi les hutu si bien qu’actuellement une bonne partie de hutu exigent que cette repression soit consideree comme un genocide perpetre par des tutsi contre les hutu a opposer a celui d’octobre 1993 perpetre par le frodebu contre les tutsi.

la date du 29 avril 1972 reste cependant controversee dans la mesure ou les tutsi du sud du pays se prennent pour victimes du genocide en avril 1972 car pour eux, aucun hutu n’est mort le 29 avril 1972. cette date a ete le coup d’envoi d’un genocide perpetre par les hutu contre les tutsi et qui a ete stoppe par l’armee, le repression est venue apres, indique-t-ils. L’on vous dira que les hutu n’on qu’a considerer une autre date, le 29 avril, ce sont eux qui ont tue, l’armee n’a pas reprime une rebellion qui ne s’etait pas encore manifestee.

dans l’encyclopedie “ quid ” 1993, l’on reconnait cette insurrection des hutu, et la tentative de genocide contre les tutsi ainsi que la repression de l’armee ou des milliers de hutu ont ete tues.

le debat reste ouvert au burundi sur la question des genocides. des associations de la societe civile ainsi que le club convergence entendent animer des debats sur ce theme pour que les burundais aient une lecture commune de leur histoire afin de trouver des solutions durables aux erreurs du passe

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liste des seminaristes de buta tues par classe, paroisse et diocese d’origine

BUTA, LE 9 MAI 1997 (NET PRESS). au moment ou les hutu burundais commemoraient le 29 avril 1972 a bruxelles, les hutu de leonard nyangoma ont commemore cet evenement a leur maniere a buta dans la nuit du 29 au 30 avril 1997, 25 ans apres 1972. ils ont tue des seminariste qu’ils ont surpris dans leur sommeil. jerome ndiho, porte-parole du cndd dira que c’etait des militaires. voici une liste de noms des victimes que l’envoye de net press a buta a pu reconstituer:L’on a au total 40 eleves tues sur les 53 persones que l’on a enterrees. une personnalite active dans la societe civile recommande aux parents des victimes de reconstituer des dossiers judiciaires

Classe	nom et prenom	paroisse	diocese
1ERE SCB	1 GATABAZI LEONIDAS 2 habarugira willerm 3 harerimana joseph 4 niyungeko pasteur 5 kanani jean-marie 6 mbazumutima longin 7 ndayitwayeko pie 8 ndikumana alexis	mugamba mushasha makamba mayuyu mabanda rutana rumonge bururi	bururi gitega bururi bujumbura bururi bururi bururi bururi
2nde sc	1 barinakandi gilbert 2 arakaza jean thierry 3 ninganza diomede 4 dusabumukama remy 5 ndayumvaneza emery 6 nininahazwe patrick 7 kaneza pacifique 8 nduwimana desire 9 niyonkuru protais 10 muhenegeri joseph 11murerwa jimmy-prudence 12 niyongabo prosper	muremera rutovu martyazo rumeza rumeza rumeza bururi bururi rutana rusengo rumonge jenda	ruyigi bururi bururi bururi bururi bururi bururi bururi bururi ruyigi bururi bujumbura
3esc	1 bayishemeza alain basile 2batungwanimana sebastien 3 manirakiza adronis 4 dushimirimana robert 5 gahungu eloi 6 nzisabira lenine 7 hakizimana pascal 8 ntunzwenayo gedeon 9 matore jules 10 ndayiragije audace 11 ntakiyica alphonse 12 niyongabo egide 13 nibaruta phocas 14 nimubona prosper 15 ntungwanayo pierre claver 16 sebahene pierre claver	kivoga bururi bururi st michel st joseph st joseph mugamba mugamba karinzi murago murago rutovu rutana mubimbi nyangwa gitwenge	bujumbura bururi bururi bujumbura bujumbura bujumbura bururi bururi bujumbura bururi bururi bururi bururi bujumbura gitega ruyigi
8 eme	1bahufise bernard 2 nzisabira oscar ndagijimana desire	rutovu butwe rumeza	bururi bururi bururi

burundi-societe civile

le gouvernement du burundi prend en main la commemoration du genocide au burundi

BUJUMBURA, LE 9 MAI 1997 (NET PRESS). depuis une certaine periode, les association de la societe civile consacrent chaque 21 du mois la commemoration du genocide d’octobre 1993 et toute une semaine entiere a cette commemoration a partir de chaque 21 octobre de chaque annee.

comme cette evenement est important, le gouvernement a plusieurs fois manifeste son intention de ne pas laisser cette question aux seules associations de la societe civile.

c’est dans cette optique que le ministre des droits de la personne humaine, de l’action sociale et de la promotion de la femme, madame christine ruhaza a nomme le 25 avril 1997 une commission chargee de reflechir sur la problematique du genocide au burundi. cette commission devra "exploiter le phenomene du genocide" au burundi pour le retour a la paix et a la reconciliation nationale.

le president de la commission est monsieur terence mbonabuca, chef de cabinet du ministre. Les autres membres de la commission sont: madame willybroad kabura, messieurs eugene sinzumunsi, bonaventure gashikanyi et raymond kamenyero. une copie a ete reservee au premier ministre.

rappelons que le president de cette commission figure parmi les signataires de la lettre ouverte adresse au president de la republique apres evenements sanglants de ntega et marangara en aout 1988, une lettre dans laquelle on justifiait ntega-marangara tout en exigeant du pouvoir des changements.

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le conseil de l’ordre des avocats signe un MEMORANDUM sur le programme d’assistance judiciaire

BUJUMBURA, LE 11 MAI 1997 (NET PRESS). un differend oppose depuis quelques jours le centre des nations unies pour les droits de l’homme AU BURUNDI et l’ordre des avocats du burundi sur l’execution du programme d’assistance judiciaire par des avocats burundais et etrangers.

lors de l’assemblee generale des avocats tenue en date du 25 avril 1997, DES resolutions avaient ete emises pour trouver une reponse appropriee aux incomprehensions qui ont surgi entre le barreau national et le centre des nations unies pour les droits de l’homme.

LE DIFFEREND RESIDE ESSENTIELLEMENT DANS LE FAIT QUE LE CENTRE DES NATIONS UNIES POUR LES DROITS DE L’HOMME joue le role d’intermediaire entre le barreau et les clients, prevenus ou victimes, alors que l’article 36 du decret organique du barreau l’interdit.

d’apres le barreau s’exprimant dans un memorandum qu’il a signe le 5 mai 1997, le centre des nations unies a viole cette disposition en signant un contrat avec six membres du barreau “ dont la moitie sont des avocats stagiaires qui n’ont pas encore acquis toute la maitrise des regles deontologiques de la profession ”.

il recommande au centre de revoir tous les protocoles d’accord signes avec ses avocats. POUR SE CONFORMER A LA LOI ORGANSQUE QUI REGIT LE BARREAU, IL RAPPELLE que toutes les personnes necessiteuses, deja citees a comparaitre devant une juridiction, adressent leur demande d’assistance judiciaire a une juridiction devant laquelle elles devront comparaitre. le president de cette juridiction se mettra en rapport avec le batonnier pour designer dans chaque cas, un avocat defenseur du prevenu et un autre defenseur de la partie civile s’il y a lieu.

les autres personnes necessiteuses adresseront leur demande au conseil de L’ORDRE. QUI organisera des consultations pour les accueillir, les informer et les orienter en vue du choix de leur defenseur.

concernant les avocats etrangers impliques dans le programme d’assistance judiciaire, le conseil de l’ordre des avocats rappelle que ces derniers demandent individuellement et prealablement leur agrement a la juridiction devant laquelle ils doivent plaider suivant l’article 36, alinea 2 du decret organique deja cite. le batonnier se chargera ensuite de les mettre en relation avec leurs confreres burundais des dossiers qu’ils auront recus soit du batonnier, soit de la juridiction.

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le frodebu-cndd persiste et signe: les victimes de buta sont des militaires.

LONDRES, LE 11 MAI 1997 (NET PRESS). c’est dans la soiree de vendredi, 9 mai 1997, que le representant du frodebu, nephtalie ndikumana, a repris les affirmations de jerome ndiho, porte parole du cndd, en disant au micro de laurent ndayuhurume, journaliste a la radio bbc, que les victimes de buta sont des militaires nouvellement recrutes a l’armee. il a dit que le cndd n’a jamais attaque des ecoles (VOIR NET PRESS DU 9 MAI REPRENANT DE FACON NON EXHAUSTIVE LES ECOLES QUI ONT FAIT OBJET D'ATTAQUES DU FRODEBU-CNDD). NOTONS QUE L'ATTAQUE DU SEMINAIRE DE BUTA FAIT SUITE A DEUX ATTAQUES L'ANNEE DERNIERE PAR LE FRODEBU-CNDD DU GRAND SEMINAIRE DE BURASIRA (DIOCESE DE NGOZI) ET DU PETIT SEMINAIRE DE CIYA (DIOCESE DE BUBANZA).

ces propos ont profondement choque la CONSCIENCE de ceux qui ont suivi cette edition, juste deux semaines apres l’enterrement des 40 seminaristes TUES PAR LE FRODEBU-CNDD.

rappelons qu’il y a pour le moment une trentaine de mutiles dans les hopitaux et qui donnent des temoignages accablant sur ce qui s’est passe a buta.

BURUNDI - PRESSE.

LE PRESIDENT DU CONSEIL NATIONAL DE COMMUNICATION EXIGE UN DROIT DE REPONSE AU DIRECTEUR GENERAL DE LA RTNB.

BUJUMBURA, LE 11 MAI 1997 (NET PRESS). DANS SA LETTRE DU 5 MAI ADRESSEE AU DIRECTEUR GENERAL DE LA RADIO-TELEVISION NATIONALE (RTNB), SIMON KURURU A REAGI A L'EMISSION "GRAIN DE SEL" REDIFFUSEE LE 4 MAI DONT LES INVITES ETAIENT MM. INNOCENT MUHOZI, DIRECTEUR GENERAL DE LA RTNB ET JEAN-MARIE VIANNEY KAVUMBAGU, CHARGE DE L'INFORMATION A LA LIGUE ITEKA.

DANS CETTE EMISSION, M. KURURU SIMON ESTIME QUE M. INNOCENT MUHOZI A REMIS EN QUESTION LE TRAVAIL FAIT PAR LA COMMISSION CHARGEE DE PROPOSER UN PROJET DE REVISION DU DECRET-LOI N° 1/39 DU 26 NOVEMBRE 1992 REGISSANT LA PRESSE AU BURUNDI. EN EFFET, POURSUIT TOUJOURS LA LETTRE, MUHOZI S'EST INTERROGE DANS CETTE MEME EMISSION SUR LES GENS QUI ONT PORTE LE PROJET, SUR LA QUALITE DES GENS QUI LE PORTAIENT. "ON PEUT FAIRE UN BEAU TEXTE, MAIS S'IL N'EST PAS PORTE PAR DES GENS ENRACINES DANS LA SOCIETE...", POURSUIT LA MEME CORRESPONDANCE DE SIMON KURURU.

UN AUTRE POINT DE DISCORDE EST "LA FORMATION DES JOURNALISTES". A CE NIVEAU, M. KURURU ECRIT QUE "....CE N'EST PAS PARCE QU'ON A DE BONS DIPLOMES DE JOURNALISME QU'ON EST BON JOURNALISTE..."

A PROPOS DU PROCESSUS DE REVISION DE LA LOI SUR LA PRESSE, LE PRESIDENT DU CONSEIL NATIONAL DE COMMUNICATION EVOQUE PLUSIEURS REUNIONS QUI SE SONT TENUES EN L'ABSENCE D'INNOCENT MUHOZI, ALORS PRESIDENT DE L'ASSOCIATION POUR LA PROTECTION ET LA PROMOTION DE LA LIBERTE D'EXPRESSION (APPLE). EN OUTRE, LE PROJET DEPOSE AU GOUVERNEMENT A ETE ATTAQUE PAR APPLE QUI AVANCAIT QUE LES SANCTIONS CONTRE LES DELITS DE PRESSE "ETAIENT INSIGNIFIANTES".

A PROPOS DE LA FORMATION DES JOURNALISTES, SIMON KURURU ESTIME QUE MUHOZI A MINIMISE LA NECESSITE DE FORMER LES JOURNALISTES. M. INNOCENT MUHOZI AVAIT DIT A M. NTIBANTUNGANYA QU'AU "RWANDA, CE SONT LES JOURNALISTES BIEN FORMES QUI ONT ANIME LA RADIO-TELEVISION DES MILLES COLLINES, QUI A CONDUIT AU GENOCIDE". ET M. KURURU AVAIT RETORQUE QUE "S'ILS AVAIENT EU EN FACE D'EUX DES JOURNALISTES DE MEME TREMPE POUR LES CONTREDIRE, PEUT ETRE QUE LE GENOCIDE N'AURAIT PAS EU LIEU".

BURUNDI - DEMENTI.

L'HONORABLE PIERRE BARUSASIYEKO FAIT UN DEMENTI SUR UN ARTICLE PARU DANS NET PRESS DU 7 AVRIL 1997.

BUJUMBURA, LE 11 MAI 1997 (NET PRESS). DANS UNE CORRESPONDANCE QUE M. PIERRE BARUSASIYEKO, DEPUTE DU FRODEBU, A ECRITE A NET PRESS, IL S'OPPOSE A UN PASSAGE OU NET PRESS AVAIT INDIQUE QUE "L'HONORABLE PIERRE BARUSASIYEKO, L'HONORABLE SATURNIN COYIREMEYE, L'HONORABLE SEVERIN MFATIYE TIENNENT DES REUNIONS SUBVERSIVES CHEZ M. NTIBARIRARANA THARCISSE EX-GOUVERNEUR DE GITEGA POUR EMPECHER LES DEPLACES HABITANT CHEZ JOHNSON DE RENTRER DANS LEURS ZONES RESPECTIVES SPECIALEMENT A KAMENGE".

IL DEMANDE DONC DE PUBLIER LE DEMENTI SUIVANT : "JE CONNAIS M. THARCISSE NTIBARIRARANA MAIS JE N'AI JAMAIS ETE CHEZ LUI NI POUR UNE REUNION NI POUR UN AUTRE MOTIF. JE N'AI JAMAIS PARTICIPE A UNE REUNION DU FRODEBU SE TENANT CHEZ JOHNSON.

JE SUIS PARMI LES RARES PERSONNES QUI ONT ESSAYE D'AIDER, DANS LA MESURE DE LEURS MOYENS, LE CHEF DE ZONE KINAMA A RENTRER ET A GARDER LES GENS A KINAMA ET PAR PRINCIPE PERSONNEL JE NE PEUX PAS PRECHER UNE POLITIQUE QUI EMPECHE LES GENS DE RENTRER CHEZ EUX. J'AI MOI-MEME DEJA ENTAME DES TRAVAUX DE RECONSTRUCTION DE MA PARCELLE A KINAMA SIGNE QUE J'ENCOURAGE LE RETOUR DES PERSONNES DANS LEURS QUARTIERS. ET SI D'AVENTURE, LE FRODEBU QUI DENONCE AUJOURD'HUI LES CAMPS DE REGROUPEMENT, ADOPTAIT UNE POLITIQUE D'EMPECHER LES GENS DE RENTRER CHEZ EUX, JE CROIS QUE JE NE MANQUERAIS PAS D'EXPRIMER MA DESAPPROBATION DE CETTE OPTION AUX RESPONSABLES DE MON PARTI".

ATTENTION ! ATTENTION ! ATTENTION !

UN CERTAIN MVURUMA PASCAL FAIT ACTUELLEMENT UNE ESCROQUERIE JOURNALISTIQUE AU NOM DE NET PRESS. LA REDACTION PRIE SES LECTEURS DE NE PAS CONSIDERER CE MONSIEUR COMME UN AGENT DE NET PRESS. LA MEME REDACTION L'IGNORE TOTALEMENT ET N'A JAMAIS EMPLOYE MVURUMA PASCAL.

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mgr bernard bududira condamne les genocidaires qui ont attaque le seminaire de buta.

BURURI, LE 12 MAI 1997 (NET PRESS). l’eveque bernard bududira a ete signee sa declaration le 7 mai 1997. il decrit d’abord les parties du petit seminaire assaillies: les dortoirs des eleves, les maisons des professeurs, le couvent des pretres, le centre de formation permanent mittrailles simultanement.

il dit que les fusillades ont cause la mort de 40 eleves, 26 gravement blesses. il deplore aussi l’incendie du dortoir, la demolition des equipements, des portes et des fenetres. concernant la barbarie des assaillants du cndd, mgr bududira dit:

“ils detruisent sauvagement les vies des faibles et des innocents: enfants, vieilles personnes, femmes, malades.... en guise d’illistration, voici des scenes horribles: la meme matinee de l’agression du seminaire de buta, ils ont brule un centre de sante, viole et empale par le sexe l’infirmiere; a cet endroit, ils ont tue 8 vieilles dames et un pasteur pentecotiste. depuis ce jour, ils continuent a tuer les vaches, les chevres et les poules,a bruler les reserves de vivres dans les maisons et les greniers; ils continuent a incendier les maisons des tutsi et des hutu qui n’envoient pas leurs jeunes chez les attaquAnts ou ne donnent pas une cotisation. ils continuent a bruler des centres de sante. que de tels actes trouvent des soutiens et des justifications, cela depasse mon entendement...”

mgr bududira rappelle que le seminaire de buta est une maison de formation classique, qu’il n’a jamais ete politise. depuis la crise d’octobre, a-t-il souligne, les eleves provenant de 5 dioceses sur sept et de toute ethnie confondue vivent en parfaite unite et harmonie entre-eux et avec leurs professeurs d’origine burundaise (hutu et tutsi) et d’origine zairoise. il rapelle d’autres agressions dont l’eglise a ete victime: l’attaque du seminaire de burasira dans le diocese de ngozi au mois de mars 1996 ainsi que le seminaire de ciya dans le diocese de bubanza du 21 au 22 avril 1997 et l’assassinat de mgr ruhuna avec deux personnes consacrees.

mgr bududira s’insurge contre les propos de jerome ndiho, porte-parole du cndd qui ont ete repris vendredi le 9/05/97 par le depute du frodebu, nephtalie ndikumana sur radio bbc. il qualifie donc ces propos de “grossier mensonge de dire que le petit seminaire de buta etait militarise comme l’a declare a la radio de la voix de l’amerique le porte-parole officiel du parti cndd qui revendique l’agression du petit seminaire de buta et les tueries des innocents surpris dans leur sommeil matinal”.

BURUNDI - PARTIS POLITIQUES.

LE PRESIDENT BUYOYA RENCONTRE UNE DELEGATION DU PARTI PARENA.

BUJUMBURA, LE 12 MAI 1997 (NET PRESS). SELON DES SOURCES PROCHES DU PARTI PARENA, LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, LE MAJOR PIERRE BUYOYA A RENCONTRE VENDREDI 9 MAI 1997 UNE DELEGATION DU PARTI PARENA.

CONTACTE PAR NET PRESS CE MATIN, M. CYRILLE BARANCIRA, MEMBRE DU COMITE DIRECTEUR DE CE PARTI, A REVELE QUE LA DELEGATION FAITE DE 3 PERSONNES A RENCONTRE EFFECTIVEMENT LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE. CETTE DEMANDE AVAIT ETE FORMULEE PAR LE COMITE DIRECTEUR DE CE PARTI EN DATE DU 28 AVRIL 1997. L'OBJET DE LA RENCONTRE ETAIT D'EXPRIMER AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE LES INQUIETUDES DE CE PARTI QUANT AU TRAITEMENT INJUSTE DONT ILS FONT L'OBJET. EN EFFET, LE PARENA S'EST ADRESSE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE EN TANT QUE GARANT DE L'AUTORITE ET DE LA JUSTICE DANS LE PAYS. OR, CERTAINS DIRIGEANTS DE CE PARTI SUBISSENT DES TRAITEMENTS JUGES INJUSTES PAR LE MEME COMITE DIRECTEUR. EN EFFET, LES INSTANCES INTERMEDIAIRES (DOCUMENTATION NATIONALE, CORPS DE POLICES,...) DU PRESIDENT N'ACCORDENT AUCUNE AUDIENCE AUX DIRIGEANTS ET MILITANTS DU PARENA.

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A PROMIS A CE PARTI DE CORRIGER LES EVENTUELLES ERREURS QUI AURIAENT ET COMMISES DANS LE TRAITEMENT DES DOSSIERS DES MEMBRES DU PARENA.

DE SON COTE, LE COMITE DIRECTEUR DU PARENA EST DEJA SATISFAIT DU FAIT QUE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AIT ACCEPTE DE RENCONTRER LA DELEGATION ET QU'IL LES AIT LONGUEMENT ECOUTE.

BURUNDI - RECHERCHE AGRONOMIQUE.

L'INSTITUT DES SCIENCES AGRONOMIQUES DU BURUNDI (ISABU) ORGANISE DEUX

PREMIER MINISTRE PORTERONT SUR LES CONTRAINTES ET LES ACQUIS DE LA RECHERCHE AGRONOMIQUE DE PLUSIEURS PRODUITS CULTIVES AU BURUNDI : CAFE, BLE, BANANE, MAIS, HARICOT, LE RIZ D'ALTITUDE.

LA DEUXIEME JOURNEE PORTERA ESSENTIELLEMENT SUR LA FERTILISATION, SUR L'INTEGRATION AGRICULTURE/ELEVAGE ET SUR LA TECHNOLOGIE UTILISEE. LES JOURNEES DE REFLEXION SERONT CLOTUREES PAR UNE REDACTION DES CONCLUSIONS ET DES RECOMMANDATIONS JEUDI A 13 HEURES.

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Bujumbura-Burundi.

BURUNDI - SECURITE.

LE NONCE APOSTOLIQUE MENACE PAR LES TERRORISTES GENOCIDAIRES.

BUJUMBURA, LE 13 MAI 1997 (NET PRESS). SELON LA VOIX DE L'AMERIQUE CAPTEE CE MATIN A BUJUMBURA, LE NONCE APOSTOLIQUE A EU DES TRACTS LE MENACANT DE MORT POUR AVOIR PARTICIPE AUX CEREMONIES FUNERAIRES DES VICTIMES DU PETIT SEMINAIRE DE BUTA LE 2 MAI 1997.

NET PRESS A CONTACTE LA NONCIATURE CE MATIN POUR VERIFICATION. LE REPRESENTANT DU PAPE AU BURUNDI N'A PAS REJETE L'INFORMATION MAIS IL EST RESTE DISCRET QUANT AUX DETAILS. "NOUS AVONS EU DES CHOSES MAIS QUE NOUS NE POUVONS PAS DIVULGUER", A-T-IL AJOUTE.

BURUNDI - SECURITE.

SITUATION SECURITAIRE DANS LE PAYS SELON LE PORTE-PAROLE DE L'ARMEE.

BUJUMBURA, LE 13 MAI 1997 (NET PRESS). ALORS QUE BEAUCOUP DE SOURCES FONT ETAT D'INFILTRATIONS D'ASSAILLANTS DANS LA CAPITALE, LE PORTE-PAROLE DE L'ARMEE, COLONEL ISAIE NIBIZI, A QUALIFIE CES INFORMATIONS DE RUMEURS SANS FONDEMENTS. IL N'A PAS PU DONNER DES PRECISIONS SUR LES TIRS A L'ARME LOURDE QUI ONT EU LIEU HIER SOIR DANS LA ZONE RUBIRIZI ET QUI ONT INQUIETE LA POPULATION DE CERTAINS QUARTIERS DE BUJUMBURA. CEPENDANT, IL AFFIRME QU'IL N'YA PAS EU DE DEGATS.

EN PROVINCE CIBITOKE, COMMUNE MURWI, 2 ARMES ONT ETE SAISIES ET 6 TERRORISTES TUES. DANS LA MEME LOCALITE, 4 ASSAILLANTS ARMES QUI TRAVERSAIENT LA FRONTIERE ZAIROISE SE SONT DIRECTEMENT LIVRES AUX FORCES DE L'ORDRE.

A KIRYAMA, EN COMMUNE SONGA, PROVINCE BURURI, 6 ASSAILLANTS ONT ETE APPREHENDES HIER ET 6 ARMES ONT ETE SAISIES PAR LES MILITAIRES.

BURUNDI - COMMERCE.

DU NOUVEAU DANS LE MONDE DU COMMERCE.

BUJUMBURA, LE 13 MAI 1997 (NET PRESS). L'ON ETAIT HABITUE A UNE SPECULATION SUR LE COMMERCE QUI CONDUIT A UNE HAUSSE EHONTEE DES PRIX SUR LE MARCHE. UN NOUVEL ETABLISSEMENT E^ts HAMOOD MOHAMED VIENT D'ETRE INSTALLE A L'AVENUE DU COMMERCE, EN BAS DE LA SIP, EX-IMEX, B.P. 2591 ET PRATIQUE DES PRIX QUI SONT HORS CONCURRENCE. C'EST UN ETABLISSEMENT QUI EST GERE PAR DES OMANO-INDO-PAKISTANAIS ET DONT LE DIRECTEUR, HAMOOD MOHAMED, LE DIRECTEUR ADJOINT, BASHIR SHAFIQ ET LE GERANT, GABRIEL MILONGO (BURUNDAIS D'ORIGINE ZAIROISE) AFFIRMENT AVOIR EVOLUE PENDANT LONGTEMPS AU BURUNDI. CET ETABLISSEMENT A DES EFFECTIFS DE 15 EMPLOYES A BUJUMBURA ET 5 A KAYANZA. IL ENTEND OUVRIR DES SUCCURSALES A GITEGA ET A RUMONGE EGALEMENT EN PLUS DE KAYANZA.

DES RUMEURS CIRCULENT ACTUELLEMENT A BUJUMBURA QUE LES PROPRIETAIRES DE CET ETABLISSEMENT SONT MENACES PAR D'AUTRES COMMERCANTS BURUNDAIS DONT LA VOLONTE EST PLUTOT DE MONTER LES PRIX. DE SON COTE, NET PRESS A CONTACTE AUJOURD'HUI, LE DIRECTEUR ADJOINT DE L'ETABLISSEMENT, M. BASHIR SHAFIQ QUI A DONNE DES PRECISIONS.

EN EFFET, IL N'Y A PAS DE MENACES MAIS L'ETABLISSEMENT CONNAIT DES CRITIQUES DE LA PART DES AUTRES COMMERCANTS SURTOUT DU QUARTIER ASIATIQUE ET DES GRANDES ALIMENTATIONS DU CENTRE VILLE POUR LA SIMPLE RAISON QU'ELLE PRATIQUE DES PRIX MOINS CHERS. PAR CONTRE, LE MEME ETABLISSEMENT EST BIEN VU PAR LES PETITES BOUTIQUES DE LA VILLE, LES COMMERCANTS DU MARCHE ET CEUX DE L'INTERIEUR DU PAYS AINSI QUE LES CONSOMMATEURS DE LA CAPITALE.

M. BASHIR ESTIME EGALEMENT QUE LES STOCKS SONT SUFFISANTS A BUJUMBURA. MAIS D'AUTRES SONT BLOQUES A DAR-ES-SALAAM. ILS FONT TOUT MAINTENANT POUR LES ACHEMINER SUR BUJUMBURA. ET DE LA, PENSE-T-IL, LES PRIX VONT CHUTER DAVANTAGE SI CES PRODUITS ARRIVENT. EN EFFET, ILS DEVRAIENT VENIR PAR VOIE ROUTIERE QUI EST LA MOINS CHERE CONTRAIREMENT A AUJOURD'HUI OU LES PRODUITS VIENNENT PAR VOIE AERIENNE.

BURUNDI - JUSTICE.

ACTIVITES DE LA CHAMBRE CRIMINELLE AUJOURD'HUI ET DEMAIN.

BUJUMBURA, LE 13 MAI 1997 (NET PRESS). CE MATIN, 4 PROCES DE LA COUR CRIMINELLE ONT ETE ENTENDUS AU PARQUET GENERAL DE BUJUMBURA. IL S'AGISSAIT DE :

- NTIMPIRANGEZA NESTOR

- MFATIYIMANA AUGUSTIN

- NDAYISENGA LAURENT

- NSHIMIRIMANA ROGER

- KAMENGE DIEUDONNE.

PRESQUE TOUS LES PROCES D'AUJOURD'HUI ONT ETE AJOURNES A PLUS TARD, FAUTE DE TEMOINS SURTOUT. NOTONS QUE LE PROBLEME D'ABSENCE DE TEMOINS BLOQUE LE COURS NORMAL DES DOSSIERS EN RAPPORT AVEC LE GENOCIDE D'OCTOBRE 1993. EN EFFET, LA PLUPART DE TEMOINS DES MASSACRES VIVENT DANS LES CAMPS DE DEPLACES, DEMUNIS ET INCAPABLES DE SE RENDRE DANS LES TRIBUNAUX OU SE DEROULENT LES PROCES POUR TEMOIGNER. DEMAIN 14, LE PARQUET ENTENDRA D'AUTRES PROCES A LA MEME CHAMBRE CRIMINELLE. IL S'AGIT DE :

- RUKOZE ALAIN

MPAWENAYO JEAN PIERRE

NDAYIZIGA ALOYS, TOUS LES TROIS POUR UNE MEME AFFAIRE.

- BANDYATUYAGA VINCENT

- BARAVUGA ANICET

- NIYUHIRE JOSEPH

- BUNZIYA.

BURUNDI-OPINION.

UN RESPONSABLE D'UNE ONG ETRANGERE SE TROUVANT AU BURUNDI ET QUI A REQUIS L'ANONYMAT S'EXPRIME...

BUJUMBURA, LE 13 MAI 1997 (NET PRESS). CE RESPONSABLE ADRESSE UN MESSAGE PRINCIPALEMENT AUX DECIDEURS POLITIQUES DU BURUNDI, A CEUX DE LA SOUS-REGION ET A LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE.

AUX DECIDEURS POLITIQUES DU BURUNDI, IL DEMANDE QUE LES GENS NE SOIENT PAS PRIS EN OTAGE PAR TROIS PERSONNALITES : BUYOYA, BAGAZA ET NYANGOMA. LA GRANDE PARTIE DES BURUNDAIS ASPIRE A LA PAIX, A UNE JUSTICE SOCIALE EQUITABLE ET A UN DEVELOPPEMENT HARMONIEUX. EN OUTRE, ESTIME-T-IL, MEME SI L'ON CONSTATE DES ERREURS DE SON COTE, LE REGIME BUYOYA RESTE UNE CHANCE SERIEUSE DE SAUVETAGE DU PAYS ACTUELLEMENT.

TOUT EN RECONNAISSANT QUE LA DEMOCRATIE EST A REDEFINIR AU BURUNDI, IL TROUVE CEPENDANT QUE CE PAYS N'A PAS DE LECONS A RECEVOIR DE L'OUGANDA ET DE LA TANZANIE ANIMES PLUS PAR DES VISEES HEGEMONISTES. EN OUTRE, POURSUIT-IL, LES ALLIES DES TUTSI ET LES PARTISANS DES HUTU SONT TOUS LES DEUX DES ENNEMIS DU PAYS. ILS DOIVENT ETRE COMBATTUS.

QUELLES QUE SOIENT LES SEANCES DE NEGOCIATIONS DU GOUVERNEMENT, NYANGOMA ET SA SUITE NE METTRONT JAMAIS LEURS PIEDS AU BURUNDI. SI CELA ARRIVAIT, CE SERAIT SOIT POUR ETRE TRADUIT EN JUSTICE SOIT POUR SUBIR LA VENGEANCE DE LA RUE CAR RIEN (BLOCUS ECONOMIQUE, CONSEIL DE SECURITE, COMMUNIQUE CONJOINT, MEDIATEUR, BENEDICTION PAPALE) NE PEUT BLANCHIR CES TUEURS AUX YEUX DU PEUPLE BURUNDAIS.

LE MEME RESPONSABLE TIENT LES GOUVERNEMENTS TANZANIENS, OUGANDAIS, RWANDAIS ET KENYANS RESPONSABLES DES MASSACRES DE BUTA LE 30 AVRIL 1997. POUR LUI, LES NOMBREUSES PRESSIONS EXERCEES SUR LE GOUVERNEMENT CONSTITUENT UN ENCOURAGEMENT A CES MEMES TUEURS. IL TROUVE QUE LE CNDD N'A JAMAIS FAIT OBJET DE PRESSIONS DE LA PART DE CES MEMES PAYS. POURTANT, L'OUGANDA DE MUSEVENI NE VEUT PAS NEGOCIER AVEC LA REBELLION DU NORD. LE RWANDA NE VEUT PAS VOIR QUE DERRIERE LE CNDD, IL Y A DES INTERAHAMWE QUI SONT ANIMES PAR LA MEME IDEOLOGIE DU GENOCIDE. LA TANZANIE PRETEND PARRAINER LA PAIX ET AVANCE QU'ELLE N'EST PAS AU COURANT DU MOUVEMENT DES TUEURS DU CNDD QUI ATTAQUENT LE BURUNDI EN PROVENANCE DE LA TANZANIE. QUAND BIEN MEME LE PEUPLE BURUNDAIS A PERDU ENORMEMENT DE SES FILS, IL EST PRET A PERDRE ENCORE PLUS POUR SAUVEGARDER SON HONNEUR.

ENFIN, CE RESPONSABLE SALUE LE COURAGE ET LA DETERMINATION DE SES PAYSANS ET DE SES SOLDATS QUI "DEMONTRENT CHAQUE JOUR QUE LE PATRIOTISME ET LE TRAVAIL FINISSENT TOUJOURS PAR TRIOMPHER"

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Bujumbura-Burundi.

BURUNDI-NEGOCIATIONS.

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A RENDU PUBLIQUE SA POSITION.

BUJUMBURA, LE 14 MAI 1997 (NET PRESS). DEPUIS UN CERTAIN TEMPS, L'OPINION S'INTERROGE SUR L'EXISTENCE OU NON DES NEGOCIATIONS ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LE CNDD. NET PRESS AVAIT PARLE DU DEROULEMENT DU DEUXIEME ROUND DE CES RENCONTRES COMMENCE LE 2 MAI 1997 A SAN EGIDIO. (NET PRESS DU 6 MAI 1997).

LE CHEF DE L'ETAT, DANS SON POINT DE PRESSE DE CE 13 MAI 1997, VIENT DE CONFIRMER QUE DES "DISCUSSIONS SECRETES" AVEC LES FACTIONS ARMEES ONT BEL ET BIEN ETE DEJA ENTAMEES A ROME. A LA MEME OCCASION, TOUT EN METTANT "EN GARDE CONTRE LES AGISSEMENTS DE CERTAINS DETRACTEURS" DE SON PROJET, IL A REAFFIRME SA DETERMINATION A POURSUIVRE LES NEGOCIATIONS AVEC LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES.

BURUNDI-NEGOCIATIONS

PHILIPPE NZOBONARIBA DU RPB ET CHARLES MUKASI DE L'UPRONA REAGISSENT AU POINT DE PRESSE DU PRESIDENT BUYOYA.

BUJUMBURA, LE 14 MAI 1997 (NET PRESS). PHILIPPE NZOBONARIBA, SECRETAIRE GENERAL DU RPB, TROUVE SANS GRANDE SURPRISE LES PROPOS DU CHEF DE L'ETAT. PAR CONTRE, IL S'ETONNE DU FAIT QUE CERTAINS RESPONSABLES AIENT HONTE DE PORTER A LA CONNAISSANCE DU PUBLIC QU'ILS SONT EN TRAIN DE NEGOCIER ALORS QUE LA SEULE VOIE DE SORTIE POUR LE BURUNDI. QUAND BIEN MEME CETTE REVELATION DU CHEF DE L'ETAT A ETE TARDIVE, PHILIPPE AVOUE L'AVOIR ACCUEILLIE POSITIVEMENT ET AVEC SOULAGEMENT.

CEPENDANT, IL SOULEVE UN PARADOXE DANS LES PROPOS DES DIRIGEANTS. EN EFFET, POUR LUI, AU MOMENT OU LE PRESIDENT PARLE DES NEGOCIATIONS, ON RECRUTE DES MILITAIRES. IL CROYAIT QUE PLUTOT ON ALLAIT ABANDONNER CE RECRUTEMENT CAR LES NEGOCIATIONS VISENT UNE RESOLUTION DURABLE ET PACIFIQUE DU CONFLIT BURUNDAIS.

CHARLES MUKASI QUANT A LUI ESTIME QUE LA POSITION DU GOUVERNEMENT EST PIRE QU'ARUSHA I. RAPPELONS QUE ARUSHA I ETAIT FAVORABLE A UNE INTERVENTION MILITAIRE AU BURUNDI ET AUX NEGOCIATIONS. IL DIT QUE L'UPRONA A DEJA LANCE UN COMMUNIQUE CONDAMNANT CES NEGOCIATIONS.

BURUNDI-NEGOCIATIONS

DECLARATION DU PARTI UPRONA SUR LA POSITION DU GOUVERNEMENT FACE A LA QUESTION DES NEGOCIATIONS.

BUJUMBURA, LE 14 MAI 1997 (NET PRESS). "LE PARTI UPRONA A APPRIS PAR LA VOIX DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE L'OUVERTURE DES NEGOCIATIONS AVEC L'ORGANISATION GENOCIDAIRE CNDD.

PAR LA MEME OCCASION IL VIENT D'ENTRER EN POSSESSION DU PROCES-VERBAL SANCTIONNANT LES PREMIERES NEGOCIATIONS ENTRE LA DELEGATION DU GOUVERNEMENT DU BURUNDI CONDUITE PAR MONSIEUR BERNARD BARANDEREKA ET LA DELEGATION DU CNDD CONDUITE PAR MONSIEUR LEONCE NDARUBAGIYE SOUS LES AUSPICES DE LA COMMUNAUTE SAN EGIDIO.

COMME IL A EU PLUSIEURS FOIS L'OCCASION DE L'EXPRIMER, LE PARTI UPRONA CONSIDERE QUE LE CNDD A L'INSTAR DU PALIPEHUTU ET DU FROLINA SONT DES ORGANISATIONS TERRORISTES ET QU'AUCUNE MORALE POLITIQUE N'AUTORISE A UN QUELCONQUE GOUVERNEMENT DU MONDE A NEGOCIER AVEC DES GROUPES GENOCIDAIRES.

LE PARTI UPRONA EXPRIME SON INDIGNATION FACE A PAREILLE INITIATIVE ET CONDAMNE CET ACTE DE HAUTE TRAHISON POSE PAR LE GOUVERNEMENT DU BURUNDI.

LE PARTI UPRONA LANCE UN VIBRANT APPEL A LA COMMUNAUTE NATIONALE ET INTERNATIONALE POUR QU'ELLE CONDAMNE PAREILS AGISEMENTS ET INVITE LE PEUPLE BURUNDAIS A RESTER UNI, A RESISTER PACIFIQUEMENT MAIS FERMEMENT A TOUTE INITIATIVE D'AMNISTIE DU GENOCIDE ET DES ORGANISATIONS GENOCIDAIRES COMME LE CNDD.

CONCERNANT LE PROCESSUS DE PAIX, LE PARTI URPONA RAPPELLE ENCORE UNE FOIS QUE LA SEULE VOIE QUI DEBOUCHE, NON PAS DANS LA TOMBE MAIS A LA PAIX QUI FAIT VIVRE, PASSE PAR LA CONDAMNATION ET L'ERADICATION DE L'IDEOLOGIE DE GENOCIDE QUI EST UNE REALITE VIVANTE AU BURUNDI, ET DANS TOUTE LA SOUS REGION.

IL INVITE TOUS LES BURUNDAIS ET TOUTE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE A PRENDRE CONNAISSANCE ET A REFLECHIR SUR LE PLAN DE PAIX DE L'UPRONA".

BURUNDI - NEGOCIATIONS

PREMIER ROUND DES NEGOCIATIONS

BUJUMBURA, LE 14 MAI 1997 (NET PRESS). LE PREMIER ROUND DES NEGOCIATIONS EST TERMINE D'APRES UN PROCES-VERBAL SANCTIONANT LA RENCONTRE. LA DELEGATION BURUNDAISE CONDUITE PAR BERNARD BARANDEREKA ÉTAIT COMPOSEE DE THERENCE SINUNGURUZA, JONATHAS NIYUNGEKO ET ALFRED NKURUNZIZA. ELLE A RENCONTRE LA DELEGATION DU CNDD CONDUITE PAR LEONCE NDARUBAGIYE, ET COMPOSEE DE FESTUS NTANYUNGU, LEONCE NDAYONGEJE ET DE ANTOINE NTAGAHORAHO AU RENDEZ-VOUS DE ROME DU 27 FEVRIER AU 10 MARS 1997. UN DELEGUE DU SENAT ITALIEN AVAIT ETE INVITE A PRENDRE PART AUX TRAVAUX. LE DOCUMENT EST SIGNE PAR BERNARD BARANDEREKA POUR "LE GOUVERNEMENT EN PLACE AU BURUNDI", LEONCE NDARUBAGIYE POUR LE "CNDD" ET ANDREA RICCARDI POUR "LE SAN EGIDIO".

BURUNDI - JUSTICE.

LES AVOCATS STAGIAIRES BURUNDAIS SUR TERRAIN.

BUJUMBURA, LE 14 MAI 1997 (NET PRESS). 6 AVOCATS STAGIAIRES BURUNDAIS SE TROUVENT ACTUELLEMENT SUR TERRAIN POUR UNE DUREE QUE NET PRESS NE CONNAIT PAS ENCORE. IL S'AGIT DE : MAITRES SALVATOR KIYUKU, FABIEN SEGATWA, RAPHAEL GAHUNGU, DEO NDIKUMANA, AUDACE NGIYE ET ELOI RUGERINYANGE.

CONTACTE CE MATIN PAR NET PRESS, LE CENTRE DES NATIONS UNIES POUR LES DROITS DE L'HOMME AU BURUNDI A PRECISE QU'IL Y A DEUX AVOCATS A NGOZI, DEUX A GITEGA ET DEUX A BUJUMBURA. CES AVOCTAS ONT SIGNE DES CONTRATS AVEC LE CENTRE DES NATIONS UNIES. CES STAGIAIRES SONT CHARGES D'ASSISTER LES PREVENUS ET LES PARTIES CIVILES LES PLUS NECESSITEUX. DANS LEUR MISSION, ILS NE VONT PAS ASSISTER LES PUTSCHISTES ET LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE CAR CES DERNIERS SONT CONSIDERES COMME N'ETANT PAS DES INDIGENTS.

BURUNDI - SECURITE.

SITUATION SECURITAIRE DANS CERTAINS COINS DU PAYS.

BUJUMBURA, LE 14 MAI 1997 (NET PRESS). EN DATE DU 11 MAI 1997, LES BANDES ARMEES ONT ATTAQUE LE SITE DE KIGWENA (RUMONGE) ET ONT FAIT 27 MORTS. A NYAKARA, DANS LA ZONE DE RUMONGE, LES MEMES BANDES ARMEES ONT TUE 56 PERSONNES A LA MEME DATE. CES ASSAILLANTS ONT TENTE D'ATTAQUER LE CENTRE DE RUMONGE MAIS SANS SUCCES. ILS SE SONT REPLIES SUR LA MUREMBWE SANS DEGATS DE LEUR COTE. A CIBITOKE, IL Y A UNE ALERTE DEPUIS LE 11 MAI SUR L'IMMINENCE D'UNE ATTAQUE SUR LE CENTRE. DES ASSAILLANTS SERAIENT ENTRES A PARTIR DU ZAIRE PAR NDAVA OU ILS ONT SUBI UNE LOURDE DEFAITE : 13 ARMES RECUPEREES ET PLUSIEURS TUES PAR LES MILITAIRES. D'APRES "BURUNDI-SCOPE", LEONARD NYANGOMA SERAIT EN TRAIN DE RECONSTITUER UNE BASE DES FDD AU SUD KIVU, DANS DES LOCALITES QUI NE SONT PAS CONTROLEES PAR LES FORCES DE KABILA. EN MAIRIE DE BUJUMBURA, MEME SI LES AUTORITES LE PRENNENT POUR DES RUMEURS, LES INFORMATIONS SUR UNE ATTAQUE A PARTIR DE LA PERIPHERIE PERSISTENT. LES QUARTIERS CIBLES SONT GIHOSHA, GIKUNGU, KINANIRA, KININDO, SELON LES CONVICTIONS DES HABITANTS DE LA VILLE DE BUJUMBURA.

BURUNDI - RECTIFICATIF.

PRECISION SUR UN ARTICLE PARU DANS NET PRESS DU 13 MAI 1997.

BUJUMBURA, LE 14 MAI 1997 (NET PRESS). DANS SON DERNIER NUMERO D'HIER 13 MAI 1997, NET PRESS A LIVRE A SES LECTEURS UNE OPINION QUI AURAIT ETE LIVREE PAR UN RESPONSABLE D'UNE ONG ETRANGERE. APRES VERIFICATION , IL S'EST AVERE QUE L'OPINION AVAIT ETE DONNEE PAR UN RESPONSABLE D'UNE ASBL QUI A REQUIS L'ANONYMAT.

BURUNDI - PRESSE.

LE BULLETIN BURUNDI - SCOPE SORT SA TROISIEME EDITION.

BUJUMBURA, LE 14 MAI 1997 (NET PRESS). CET HEBDOMADAIRE DU CENTRE D'INFORMATION ET D'ETUDES POUR LE DEVELOPPEMENT (CIED) VIENT DE SORTIR CE MERCREDI 14 MAI SON TROISIEME NUMERO. L'ON Y TROUVE DES ARTICLES "BURUNDI - BURO OU BURUNDI INTOX ?", UNE ANALYSE FOUILLEE EST FAITE SUR LE FONCTIONNEMENT ET LES FINALITES ETHNIQUES ET LES OBJECTIFS A CARACTERE ETHNIQUES QUE LES RESPONSABLES BRIGITTE ERLER, ALBERT MBONERANE ET ALOYS MISAGO, DES EXTREMISTES HUTU SE SONT ASSIGNES A TRAVERS LE MONDE. "REMANIEMENT MINISTERIEL DU 4 MAI : UN NON EVENEMENT!" ET DES NOUVELLES BREVES. SIGNALONS EN PASSANT QUE CETTE PARUTION COINCIDE AVEC L'INAUGURATION SOLENNELLE DE LA MAISON DE LA PRESSE

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Bujumbura-Burundi.

burundi - negociations.

le frodebu reagit au point de presse du president et "se felicite de l'evolution somme toute incontournable"

bujumbura, le 16 mai 1997 (net press). dans son communique de presse, le frodebu rappelle que seules les negociations globales, sans condition et sans exclusive pourront permettre aux burundais de se doter des mecanismes efficaces pour la securite, la paix , la democratie et le developpement. le frodebu rappelle aussi que s'il est vrai que l'arret des massacres et le decret du cessez-le-feu incombe aux belligerants, les questions politiques a l'ordre du jour concernent toutes les parties en conflit. le frodebu ajoute qu'il est vainqueur des elections libres et democratiques de juin 1993 et que l'assemblee nationale elue directement par le peuple doivent y avoir une place de choix.

le frodebu recommande

- l'arret immediat des massacres et le decret immediat et inconditionnel du cessez-le-feu

- le debut des veritables negociations avec toutes les parties en conflit sous la mediation de nyerere et dans un pays de la region.

- la mise en application des conclusions de 4eme sommet regional, notamment en ce qui concerne: le retour chez eux des personnes forces a vivre dans les camps de regroupement, la liberte du president de l'assemblee nationale, la liberte du president ntibantunganya, l'arret "des tracasseries administratives et judiciaires contre les membres des partis des forces de changement democratique, afin de creer un climat favorable aux negociations et a la reconciliation, l'arret immediat des parodies judiciaires en cours dans les chambres criminelles, etant donne que le jugement du crime de genocide est du ressort d'un tribunal international..."

BURUNDI - NEGOCIATIONS.

La jrr condamne l'action du gouvernement de negocier avec le cndd

bujumbura, le 16 mai 1997 (net press). dans sa declaration, la jrr dit qu'elle a appris avec stupefaction de la bouche du president buyoya que les negociations entre son gouvernement et les groupes tribalo-génocidaires du frodebu-cndd ont deja commence a rome.

pour la jrr negocier avec les genocidaires c'est profaner la memoire des victimes des pogromes de kibimba, campazi, butezi, teza, bugendana,, cibitoke, buta...la jrr se dit preoccupee par l'avenir du pays qui est compromis par ses propres dirigeants.

la jrr condamne fermement le gouvernement pour "sa trahison envers le peuple pour lequel il est appelé a sauver des acte ignobles et barbares commis par les genocidaires du cndd. la jrr soutient le president du parti uprona, monsieur charles mukasi, dans sa declaration du 14 mai 1997 et appelle les forces politiques anti-genocidaire et la societe civile a s'opposer farouchement a toute initiative de negocier avec les tribalo-genocidaires.

la jrr interpelle le pouvoir "judiciaire a redoubler d'efforts pour poursuivre les genocidaires dont leonard nyangoma, festus ntanyungu et consorts et consorts et demande au gouvernement ndimira-buyoya de reclamer la mise sur pied par l'onu d'un tribunal penal international pour le burundi..."

burundi - negociations.

delaration de PA puissance amasekanya d'autodefense, amasekanya suite au point de presse du president buyoya

bujumbura, le 16 mai 1997 (net press). pa-amasekanya constate avec la plus grande deception que, deliberement le gouvernement vient de voler au secours de la coalition tribalo-genocidaire accablee par une multitude d'actes de genocide, en elevant cette coalition aux rang des partenaires "legitimes".

pour pa-amasekanya, cet acte du gouvernement constitue une veritable amnistie au crime de genocide, il remonte le moral des genocidaire actuellement mis en deroute par les forces armees et les populations eprises de paix.

pa-amasekanya invite la population burundaise, toutes les forces qui compte dans ce pays, a se coaliser, a se mobiliser pour faire echec a ce projet. elle appelle la population a s'organiser pour creer des conditions de resistance afin de detruire toutes les forces du mal incarnee par les groupes genocidaires tels que le cndd, le palipehutu, le frolina...

burundi - justice.

le sort du colonel ntako en prison complique la situation precaire du gouvernement.

muyinga, le 16 mai 1997 (net press). il est decede le 15 mai 1997 a la prison de muyinga ou il etait incarcere depuis plus d'un mois. il avait ete arrete au mois de mars 1997 a la suite d'une presomption sur sa participation au complot ourdi pour "assassiner le president de la republique" selon le gouvernement.

la famille de feu colonel ntako pascal avait saisi les ligues des droits de l'homme et les associations de defense des droits de l'homme, dont amnesty international. des ligues lui avaient rendu visite et tout le monde convergeait pour demander l'allegement des conditions dans lesquelles il etait detenu, selon un membre de la ligue iteka. il souffrait depuis longtemps du diabete d'apres sa famille. il avait besoin d'un regime special comme tout diabetique, apprend - on aupres de proches de la famille. en plus de cela, il avait attrape ces derniers temps la malaria et n'avait eu des soins que trop tardivement.

jusqu'ici, son dossier judiciaire n'avait pas encore abouti et etait toujours en instruction. sa mort intervient dans une situation critique du gouvernement ou la cote de popularite est a son plus bas niveau. rappelons que colonel ntako pascal etait co-regionnaire, ancien compagnon d'armes de buyoya et membre du parti parena dont certains membres sont en prison pour les memes raisons. il s'agit de isaac nintereka, deux freres laurent et alexis, rufyikiri, l'etudiant medecin jean paul, etc...

dans une lettre ecrite le 10 mai au procureur general et destinee aussi a la famille, avant d'entrer en coma, feu colonel ntako porte plainte contre le president buyoya et le colonel nzunogera qu'il accuse de l'avoir assassine. il demande a sa famille, pour sa derniere adresse, de lire la lettre a sa "derniere demeure par un membre de la famille". ce sera demain le 17 mai a mpanda.

Bupundi-NegociationS

Des Barundi s'insurgent contre les propos du porte-parole du ministere des affaires etrangeres belge...

bujumbura, le 16 mai 1997 (net press). le gouvernement belge a fait une declaration suite a l'engagement de buyoya a negocier avec les groupes armees genocidaires du cndd. il a salue positivement cet engagement et met en garde les detracteurs des negociations.contactes ce matin, plusieurs personnes ont energiquement reagi a lla position du gouvernement belge en indiquant que c'est un affront au peuple burundais et que le burundi n'est plus sous tutelle belge. "il n'est pas question qu'un belge ou son gouvernement donne une mise en garde a qui que ce soit au burundi", a revele a net press un jeune haut fonctionnaire. "mon fils, vous êtes en train de gacher l'oeuvre de rwagasore sinon un belge ne dirait pas cela", a ajoute un vieux militant du nationalisme des independances.

burundi - negociations.

le premier ministre n'a pas pu rencontrer les etudiants.

bujumbura, le 16 mai 1997 (net press). dans son edition d'hier 15 mai, net press avait annonce la visite du premier ministre a l'universite du burundi (net press du 15 mai 1997). dans l'apres-midi, il devait rencontrer les etudiants.

selon notre reporter sur place, un mot d'ordre avait ete donne quant a l'attitude a adopter : soit boycotter carrement la rencontre, soit se presenter et vider les lieux a l'arrivee du premier ministre. apparement, la deuxieme adoption avait ete choisie etant donne qu'a l'heure convenue, environ 1000 etudiants, aux visages pales, attendaient le chef du gouvernement. vers 16 heures, le recteur, accompagne du chef de protocole a la primature, entre dans la salle pour annoncer que "pour des raisons independantes de sa volonte, le premier ministre ne viendra pas". au meme moment, on assiste a une irruption de pancartes condamnant les negociations. de plus, comme pour se defouler, les etudiants se mettent a huer midende et sa suite jusqu'a leurs vehicules. aujourd'hui, les etudiants se reunissent en assemblee generale extraordinaire sur les problemes politiques de l'heure.

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Bujumbura-Burundi.

burundi - embargo.

la tanzanie invite le burundi a recuperer ses biens bloques a kigoma.

kigoma, le 18 mai 1997 (net press). dans une lettre que le commissaire de la region de kigoma, mr. kachechele, a adressee au consulat du burundi a kigoma EN DATE DU 15 mai 1997, la tanzanie informe que le burundi peut se rendre en tanzanie pour recuperer tous les vivres, tous les articles lies a lÕeducation et a la construction, tous les types de medicaments et tous les produits agricoles ainsi que les inputs.

par la mEme occasion, la tanzanie invite les hommes dÕaffaires burundais a venir prendre leurs produits qui se trouvent depuis longtemps dans le port de kigoma. ceci veut dire que même les transporteurs sont permis de venir deplacer leurs produits.

BURUNDI-NEGOCIATIONS.

LA REACTION DU PARENA A LA DECLARATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.

BUJUMBURA, LE 18 MAI 1997 (NET PRESS). A TRAVERS SON COMMUNIQUE DU 15 MAI 1997, LE PARENA A RENDU PUBLIQUE SA POSITION. RAPPELANT LE RAPPORT DE LA COMMISSION DES NATIONS UNIES QUI A ETABLI QU'UN GENOCIDE A ETE PLANIFIE ET EXECUTE CONTRE LA MINORITE ETHNIQUE TUTSI ET LA MINORITE POLITIQUE HUTU DEPUIS OCTOBRE 1993, LE PARENA TROUVE QU'IL SERAIT "POLITIQUEMENT IMMORAL D'ENVISAGER DES NEGOCIATIONS-AMNISTIANTES AVEC LE CNDD". AU LIEU D'EMBRIGADER LE PEUPLE BURUNDAIS "A ALLURE FORCEE DANS DES AVENTURES PSEUDO-DEMOCRATIQUES AUX ISSUES FATALES" COMME CELA S'OBSERVE DEPUIS LES ANNEES 1990, LE PARENA SUGGERE AU GOUVERNEMENT DE RECHERCHER ET TRADUIRE EN JUSTICE LES GENOCIDAIRES. POUR SORTIR DE LA CRISE, LE PARENA REITERE SA PROPOSITION D'UN "FORUM NATIONAL SOUVERAIN" POUR ETABLIR DE NOUVELLES REGLES DE COEXISTENCE PACIFIQUE ENTRE LES DIFFERENTES COMPOSANTES DE LA POPULATION. LES BURUNDAIS DOIVENT REFUSER L'ATTITUDE DU REGIME ACTUEL A SE CONSTITUER EN UNE TRANSITION VERS LE RETOUR A UN POUVOIR QUI A ORGANISE LE GENOCIDE.

BURUNDI-NEGOCIATIONS.

LES MILITANTS DU CNDD ET DU PALIPEHUTU A KIGOMA ONT MANIFESTE LEUR JOIE ET SATISFACTION APRES LE POINT DE PRESSE DE BUYOYA.

KIGOMA, LE 18 MAI 1997 (NET PRESS). LES MILITANTS DU CNDD, FROLINA, PALIPEHUTU ET DU FRODEBU ONT MANIFESTE LEUR JOIE ET SATISFACTION A KIGOMA APRES AVOIR APPRIS QUE BUYOYA A FINI PAR NEGOCIER AVEC LEURS LEADERS. "C'EST POUR NOUS LA SATISFACTION; NOUS ALLONS RENTRER AU PAYS CAR LES NEGOCIATIONS VONT NOUS AMNISTIER", A DECLARE UNE SOURCE INDEPENDANTE CONTACTEE A KIGOMA. ELLE A INDIQUE QUE DANS LES MILIEUX HUTU, LES REFUGIES ONT FETE, DANSE ET BU TOUTE LA JOURNEE DU 14 MAI 1997. POUR EUX, LES NEGOCIATIONS SIGNIFIENT LA FIN DE LEUR EXIL ET L'AMNISTIE GENERALE, A POURSUIVI LA SOURCE.

BURUNDI-NEGOCIATIONS.

LE PREMIER MINISTRE PASCAL FIRMIN NDIMIRA A RENCONTRE HIER AVANT MIDI LES HABITANTS DE LA ZONE ROHERO.

BUJUMBURA, LE 18 MAI 1997 (NET PRESS). LA RENCONTRE A DEBUTE A 10H30 AU CENTRE CULTUREL ISLAMIQUE AVEC UNE CINQUANTAINE DE PARTICIPANTS. IL ETAIT QUESTION DE LEUR EXPLIQUER LE PROCESSUS DE NEGOCIATION DANS LEQUEL LE GOUVERNEMENT S'EST ENGAGE. DANS SON ALLOCUTION, LE CHEF DU GOUVERNEMENT A REAFFIRME SA DETERMINATION A POURSUIVRE LE PROJET CAR IL S'AGIT D'UN "IMPERATIF", SELON SES PROPRES TERMES. IL A DONNE DES EXEMPLES D'AUTRES PAYS QUI ONT EMPRUNTE LA MEME VOIE POUR ESSAYER DE RESOUDRE LES CONFLITS TELS QUE L'ANGOLA, LE MOZAMBIQUE, LE ZAIRE, ETC. D'APRES LE PREMIER MINISTRE, LES NEGOCIATIONS ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LE CNDD SE TROUVENT ETRE UNE VOIE OBLIGEE EU EGARD AU DELABREMENT DE L'ECONOMIE, A LA SITUATION CRITIQUE DES REFUGIES ET DES DEPLACES, ... IL A RECONNU QUE DES CONTACTS SECRETS AVEC LE CNDD ONT COMMENCE A ROME IL Y A 9 MOIS ET QUE LE GOUVERNEMENT VIENT DE DECIDER DE LES RENDRE PUBLICS POUR RECCEUILLIR LA CONTRIBUTION DES BURUNDAIS AU "PROCESSUS DE PAIX".

CEPENDANT, IL RESSORT DES INTERVENTIONS DE CERTAINS QUE LES PARTICIPANTS A LA RENCONTRE N'ONT PAS ETE SATISFAITS. UN DES INTERVENANTS A TROUVE QUE LE GOUVERNEMENT VIENT DE SE CONTREDIRE CAR NAGUERE, IL DISAIT A LA POPULATION D'AIDER L'ADMINISTRATION ET LES FORCES DE L'ORDRE A TRAQUER LES COMBATTANTS DU FDD TANDIS QUE PARADOXALEMENT ILS SONT AUJOURD'HUI RECONNUS COMME DES PARTENAIRES POLITIQUES AVEC LESQUELS IL FAUT NEGOCIER. DE CETTE MANIERE, LE GOUVERNEMENT PERD SA CREDIBILITE CAR IL VIENT DE PASSER 9 MOIS A MENTIR AUX BURUNDAIS, A POURSUIVI L'INTERVENANT. SELON UNE AUTRE INTERVENTION, IL SERAIT ILLOGIQUE DE NEGOCIER AVEC LES GENOCIDAIRES DU CNDD COMME L'OCCIDENT N'A PAS NEGOCIE AVEC LES NAZIS DE HITLER QUI SONT PLUTOT POURSUIVIS JUSQU'AUJOURD'HUI POUR AVOIR COMMIS DES CRIMES DE GENOCIDE CONTRE LES JUIFS.

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Bujumbura-Burundi.

BURUNDI - CONFERENCE.

conference de presse du president de lÕassemblee nationale.

BUJUMBURA, LE 19 MAI 1997 (NET PRESS). le president de lÕassemblee nationale, monsieur leonce ngendakumana a tenu une conference de presse ce matin au palais des congres de kigobe. lÕobjet de cette conference de presse etait de presenter la position de lÕassemblee nationale sur le programme de paix du gouvernement de nogocier la paix avec le cndd.

LÕassemblee nationale reste convaincue que cette voie permettra a tous les burundais, sans exclusion aucune, de discuter et dÕanalyser ensemble la nature du conflit burundais, les raisons de la crise dÕoctobre 1993, et dÕévaluer son impact et ses consequences sur la vie socio-politique nationale et enfin de trouver des solutions reelles a cette crise, a presise leonce ngendakumana.

Il a tenu a formuler deux propositions concernant les negociations:

- elles doivent se derouler tout pres du burundi afin que le peuple burundais , dont lÕavenir y est engage, puisse le suivre regulierement.

- cela se fera avec la participation des pays voisins du burundi parce que la crise burundaise affecte ces pays qui accueillent des refugies burundais sur leurs territoires et connaissant des problemes securitaires, politiques, sociaux et economiques dus a lÕarrivee et a lÕinstallation des refugies sur leurs territoires: ces pays ont le devoir dÕaider le burundi.

Leonce ngendakumana a tenu a rappeller les raisons qui expliqueNT que lÕassemblee nationale travaille au ralenti depuis octobre 1993:

- assassinat de plus de 20 represantants du peuple

- depart de plus de 20 represantants du peuple pour lÕexil

- absence des textes fondamentaux legaux, cÕest-a-dire la constitution.

- des querelles steriles qui subsistent entre le groupe parlementaire uprona et certains represantants du peuple qui sont rentres de lÕexil.

- les tracasseries judiciaires contre certains representants du peuple et le president de lÕassemblee nationale en particulier.

le president de l'asssemblee nationale felicite le gouvernement et le cndd pour avoir engage des pourparlers pour un cessez-le-feu, ce qui va epargner le peuple des souffrances qu'il connait depuis plus de trois ans.

BURUNDI - CONFERENCE.

le president de l'assemblee nationale repond aux questions des journalistes.

BUJUMBURA, LE 19 MAI 1997 (NET PRESS). a la question de savoir ce qu'il pense des reactions contradictoires que le point de presse du president de la republique a produit dans l'opinion publique, le president de l'assemblee nationale a dit que cela est normal car on ne peut avoir de consensus sur n'importe quel programme du gouvernement.

un intervenant a rappele que le president de l'assemblee nationale encourage le gouvernement et le cndd pour avoir conclu un cessez-le-feu pour eviter que le peuple continue a souffrir. l'intervenant s'interroge pourquoi cet encouragement alors que les massacres de buta ont eu lieu le 30 avril 1997 apres les accords signes a san egidio entre le cndd et le gouvernement en mars 1997.

le president de l'assemblee nationale a dit qu'il n y a pas eu d'accords, que ce sont des contacts preliminaires aux negociations.

a une question de savoir ce qu'il pense de ceux qui considerent que les negociations ne sont que l'amnistie des criminels, leionce ngendakumana s'en etonne: ceux qui ont manifeste le 25 juillet 1996 pour soutenir le major buyoya n'ont rien compris. Il a toujours diit qu'il allait negocier avec les factions armées. Il ne comprend pas que ce soit maintenant qu'ils s'agitent. Lui, a-t-il indique, il croyait que ces manifestants soutenaient un programme qu'ils avaient compris. Il les invite tout simplement a soutenir le programme de paix du president.

un intervenant a voulu savoir pourquoi le gouvernement n'a pas tenu compte de ce qui a ete exprime lors des seances sur le debat national ou des conclusions et recommandations etaient en grande partie contre les negociations. Monsieur leonce ngendakumana a repondu qu'il fallait poser la question au president de la republique ou au premier ministre car eux seuls savent pourquoi ils n'ont pas tenu compte de ce qui a ete exprime dans le debat national sur les negociations.

BURUNDI - JUSTICE.

DEUXIEME AUDIENCE DU PROCES RELATIF A LA TENTATIVE DU PUTSCH DU 21 OCTOBRE 1993.

BUJUMBURA, LE 19 MAI 1997 (NET PRESS). LA DEUXIEME AUDIENCE DANS LE PROCES RELATIF A LA TENTATIVE DE PUTSCH DU 21 OCTOBRE 1997 VIENT D'AVOIR LIEU CE VENDREDI 16 MAI 1997 DEVANT LA COUR SUPREME. CONTRAIREMENT A L'AUDIENCE PRECEDENTE TENUE LE 21 MARS 1997, LA PLUPART DES PREVENUS AVAIENT COMPARU. PAR AILLEURS, LE PARTI SAHWANYA-FRODEBU AINSI QUE MME LAURENCE NDADAYE SE SONT CONSTITUES PARTIE CIVILE DANS CE PROCES, OU ILS SONT REPRESENTES PAR Me SEGATWA FABIEN AINSI QUE PAR QUELQUES AVOCATS ETRANGERS QUI DEVRAIENT ETRE SUR PLACE A LA PROCHAINE AUDIENCE.

LA COUR SUPREME A D'EMBLEE DEMANDE AUX AVOCATS PRESENTS S'ILS AVAIENT DES EXCEPTIONS PREALABLES A INVOQUER AVANT DE PASSER AUX DEBATS. LA PLUPART DE CES DERNIERS ONT SOULEVE LA QUESTION RELATIVE A LA LIBRE CONSULTATION JUDICIAIRE PAR LES PREVENUS, ESTIMANT QU'EN DEHORS DE CE PREALABLE, LEURS CLIENTS N'ETAIENT PAS EN MESURE DE SE DEFENDRE CONVENABLEMENT. CE A QUOI LE PRESIDENT DU SIEGE A RETORQUE EN DISANT QUE CHAQUE PREVENU AVAIT RECU UNE ASSIGNATION CLAIRE ET QUE DE TOUTES FACONS , LA COUR ALLAIT SE PRONONCER, DANS L'ARRET A INTERVENIR, SUR LE BIEN FONDE DE CETTE EXCEPTION. Me SEGATWA, AYANT ESTIME QU'IL AVAIT UN "VOEU" A SOUMETTRE A LA COUR SE VERRA REPONDRE QU'IL ETAIT DEVANT UNE COUR ET QUE LES "VOEUX PIEUX" ETAIENT DESTINES A L'EGLISE.

PAR LA SUITE, LE TRIBUNAL A COMMENCE A ECOUTER, UN A UN, LES DIFFERENTS PREVENUS, EN COMMENCANT PAR LE LIEUTENANT JEAN NGOMIRAKIZA, QUE LE PARQUET GENERAL ACCUSE D'ETRE UN DES PRINCIPAUX ORGANISATEURS DU PUTSCH. CE DERNIER A NIE EN BLOC LES ACCUSATIONS PORTEES CONTRE LUI. CEPENDANT, LA COUR AYANT DECIDE D'ENTENDRE TOUS LES PREVENUS UNIQUEMENT SUR LES FAITS (EN RESERVANT LA QUESTION DES PREUVES A PLUS TARD), IL FUT DEMANDE A TOUS LES PREVENUS DE PARLER UNIQUEMENT DE LEUR EMPLOI DU TEMPS AU COURS DE LA NUIT DU 20 AU 21 OCTOBRE AINSI QU'AU COURS DE LA JOURNEE DU 21 OCTOBRE 1993.

SEULS QUATRE PREVENUS N'ONT PAS ETE ENTENDUS PAR LA COUR PARCE QUE LEURS AVOCATS AVAIENT DU S'EXCUSER, L'AUDIENCE AYANT DURE JUSQU'A 15 HEURES 30. LA CAUSE A ETE REMISE AU 4 JUILLET 1997 ET LA COUR DEMANDE QUE TOUS LES PREVENUS COMPARAISSENT AVEC LEURS AVOCATS.

A NOTER QU'AU COURS DE CETTE AUDIENCE, TOUS LES PREVENUS ENTENDUS ONT NIE LES FAITS TELS QUE RAPPORTES PAR LE MINISTERE PUBLIC.

burundi-genocide.

le ministre des relations exterieures et de la cooperation adresse au secretaire general de l'onu une requete de constitution du tribunal penal international pour le burundi.

BUJUMBURA, LE 19 MAI 1997 (NET PRESS). dans cette requete, le ministre rappelle qu'il accuse reception de la lettre du secretaire general de l'onu de 20 decembre 1996 lui informant de la suite reservee a sa requete du 29 octobre 1996 en la distribuant en tant que document officiel du conseil de securite.

il dit que le gouvernement du burundi se rejouit de ce que le conseil de securite a pris acte des conclusions du rapport de la commission internationale d'enquete et note qu'a cette epoque, ces conclusions ne pouvaient etre mises en oeuvre dans les conclusions qui regnaient au burundi (paragraphe 497)

il precise que le gouvernement vient d'engager un processus de paix ou il sera important de mettre en place des mecanismes d'observation, de prevention et d'eradication de l'ideologie de genocide et du crime qu'elle a genere au burundi: le genocide.

il indique que le gouvernement du burundi l'a charge de lui rappeler sa requete de constitution du tribunal penal international pour le burundi tel que recommande par le rapport de la commission internationale d'enquete et le rapporteur special des droits de l'homme au burundi dans son rapport d'octobre 1996 afin d'assister le burundi dans sa determination de rompre avec l'impunite qui couvre des crimes abominables tel que le crime de genocide.

BURUNDI-NEGOCIATIONS.

LES ETUDIANTS DE L'UNIVERSITE ONT ARRETE LEURS ACTIVITES ACADEMIQUES.

BUJUMBURA, LE 19 MAI 1997 (NET PRESS). SUITE A LA DECLARATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE RENDANT OFFICIELLE L'EXISTENCE DES NEGOCIATIONS AVEC LE CNDD, LES ETUDIANTS DE L'UNIVERSITE DU BURUNDI ONT DECIDE, DEPUIS LA TENUE DE LEUR ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE VENDREDI LE16 MAI, D'ARRETER LES ACTIVITES ACADEMIQUES . LE MEME JOUR, ILS ONT ORGANISE UNE MARCHE MANIFESTATION QUI A ETE ETOUFFEE PAR LE CORPS DE LA POLICE. AUJOURD'HUI, LA CONSIGNE D'ARRETER LES COURS A ETE RESPECTEE. IILS SONT DETERMINES A TOUT FAIRE POUR AMENER LE GOUVERNEMENT A RENONCER AUX NEGOCIATIONS AVEC LES GENOCIDAIRES DU CNDD QUI NE VISENT QUE L'AMNISTIE DES AUTEURS DU GENOCIDE PERPETRE DEPUIS 1993 CONTRE LA MINORITE ETHNIQUE TUTSI ET LA MINORITE POLITIQUE HUTU.

ILS VIENNENT DE TENTER ENCORE UNE FOIS UNE MARCHE MANIFESTATION CET AVANT MIDI SANS BEAUCOUP DE SUCCES. LES FORCES DE L'ORDRE LES ONT DISPERSES AU CENTRE VILLE AVANT DE TERMINER LEUR ITINERAIRE. UN DES ETUDIANTS CONTACTE PAR NET PRESS AFFIRME QUE L'ARRET DES COURS DOIT CONTINUER. "NOUS AVONS PEUR DES MILITAIRES QUI, CES DERNIERS JOURS, SONT DEVENUS TRES NOMBREUX A L'UNIVERSITE". ET DE CONTINUER EN DISANT "AVEC LA PRESENCE DES MILITAIRES, NOUS AVONS L'IMPRESSION QU'IL Y A INSECURITE DANS LE PAYS ET NOUS NE POUVONS PAS ETUDIER DANS CES CONDITIONS - LA".

BURUNDI- OPINION.

MADAME VERONIQUE PRAZ, DIRECTRICE DE P.S.I.- BURUNDI, MENACEE DE MORT PAR UN "GROUPE DE DEFENSE POUR LA PAIX".

BUJUMBURA, LE 19 MAI 1997 (NET PRESS). DANS UNE LETTRE ADRESSEE AUX CHEFS DES MISSIONS DIPLOMATIQUES DES ETATS-UNIS D'AMERIQUE ET DE LA FRANCE, SIGNEE LE 6 MAI 1997 PAR UN CERTAIN BUDIDIRI EZECHIEL, REPRESENTANT DU "GROUPE DE DEFENSE POUR LA PAIX", MADAME VERONIQUE PRAZ A ETE MENACEE DE MORT POUR SA COMPLICITE AVEC LES "PARTISANS DE LA CONFISCATION DU POUVOIR BURUNDAIS PAR LA MINORITE TUTSI" QUI REFUSE LES RESULTATS DES ELECTIONS POPULAIRES DE 1993. SELON LE DOCUMENT, LA DAME ETAIT "DEVENUE ACTIVISTE AU SEIN DE L'ARMEE" DONT LE DESSEIN EST D'ECARTER TOUT PROJET VISANT A PARTAGER LE POUVOIR AVEC LE FRODEBU. DE CE FAIT, NE POUVANT PAS SUPPORTER LES ACTIONS DE VERONIQUE VISANT A TORPILLER LES EFFORTS DU FRODEBU QUI ESSAIE DE RECUPERER LE POUVOIR, LES "ESCADRONS DE LA MORT"" DU 'GROUPE DE DEFENSE POUR LA PAIX' ONT SOMME LES AMBASSADEURS DES PAYS SUSMENTIONNES DE LA FAIRE PARTIR FAUTE DE QUOI ELLE SERAIT LIQUIDEE PHYSIQUEMENT.

NET PRESS A ESSAYE DE CONTACTER MADAME VERONIQUE PRAZ POUR SAVOIR SI ELLE EST AU COURANT DE LA LETTRE MAIS A TROUVE QU'ELLE EST A L'EXTERIEUR DU PAYS.

BURUNDI - DROITS DE L'HOMME.

LA LIGUE BURUNDAISE POUR LES DROITS DE L'HOMME ITEKA VIENT D'ORGANISER UNE JOURNEE CULTURELLE A GITEGA.

GITEGA, LE 19 MAI 1997 (NET PRESS). LA LIGUE BURUNDAISE DES DROITS DE L'HOMME ITEKA A ORGANISE EN DATE DU 17 MAI 1997 UNE JOURNEE CULTURELLE A GITEGA. DEUX CLUBS DE LA LIGUE ITEKA BASES A GITEGA (LYCEE SAINTE THERESE ET LYCEE DE NYABIHARAGE) AVAIENT ORGANISE CETTE JOURNEE.

AU PROGRAMME, DES CHANTS ET DANSES (TANT TRADITIONNELLES QUE MODERNES), DES POEMES, DES SKECTHES, ETC... DURANT TOUTE LA JOURNEE DE SAMEDI 17 MAI 1997 ET EN PRESENCE DU PRESIDENT DE LA LIGUE ITEKA, M. CHRISTOPHE SEBUDANDI.

CONTACTE PAR NET PRESS, LE PRESIDENT DE LA LIGUE ITEKA EST SATISFAIT DU DYNAMISME DES CLUBS DE LA LIGUE ITEKA DANS LA PROVINCE DE GITEGA. IL APPRECIE EGALEMENT L'ORGANISATION DE CETTE JOURNEE QU'IL A TROUVEE EXCELLENTE. DIMANCHE 18 MAI 1997, LE PRESIDENT DE LA LIGUE ITEKA DEVRAIT RENCONTRER CES MEMES CLUBS DES DROITS DE L'HOMME A GITEGA EN REUNION. IL ESTIME QUE CETTE RENCONTRE A ETE FRUCTUEUSE..

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Bujumbura-Burundi.

BURUNDI - GENOCIDE.

LA JOURNEE DU 21 MAI SERA CELEBREE DANS UN CONTEXTE PARTICULIER.

BUJUMBURA, LE 20 MAI 1997 (NET PRESS). LA DATE DU 21 DE CHAQUE MOIS EST CELEBREE DEPUIS BIENTOT UNE ANNEE. ELLE A TOUJOURS RASSEMBLE BEAUCOUP DE GENS DECIDES A COMBATTRE L'IDEOLOGIE DU GENOCIDE. LE 21 MAI 1997 VIENT A UN MOMENT PARTICULIER DE L'HISTOIRE DU GENOCIDE; C'EST-A-DIRE OU LE GOUVERNEMENT BURUNDAIS VIENT D'ANNONCER QU'IL A DEJA COMMENCE LES NEGOCIATIONS AVEC LES GROUPES ETHNO-GENOCIDAIRES DU CNDD. CE QUI A FAIT DU TOLLE DANS LES MILIEUX POLITIQUES DE BUJUMBURA ET SUSCITE L'INQUIETUDE CHEZ LES RESCAPES ET LES VICTIMES POTENTIELLES DU GENOCIDE.

IL INTERVIENT AU MOMENT OU LE GOUVERNEMENT VIENT DE FAIRE SUITE (LE 19 MAI 1997) A UNE RECOMMANDATION LUI SUGGERANT DE REINTRODUIRE LA REQUETE D'UN TRIBUNAL PENAL INTERNATIONAL SUR LE BURUNDI POUR JUGER LES GENOCIDAIRES D'OCTOBRE 1993, EN ECRIVANT AU SECRETAIRE GENERAL DE L'ONU. C'EST AUSSI LE MOMENT OU LE MINISTERE AYANT LES DROITS DE L'HOMME DANS SES ATTRIBUTIONS VIENT DE METTRE SUR PIED UNE COMMISSION CHARGEE D'ETUDIER COMMENT "EXPLOITER LE PHENOMENE DU GENOCIDE" POUR LA RECONCILIATION NATIONALE.

LE 21 MAI 1997 EST UNE OCCASION DE REPOSITIONNEMENT FACE A CETTE REALITE DES CONTRADICTIONS. NEANMOINS, L'ORDRE DU JOUR NE S'Y PRETE PAS. CELUI-CI EST CENTRE SUR LA SOLIDARITE NATIONALE ET INTERNATIONALE AVEC LES SINISTRES DU GENOCIDE. DANS TOUS LES CAS, LES PARTICIPANTS REVIENDRONT SANS DOUTE A LA QUESTION DES NEGOCIATIONS.

LA SOCIETE EST D'AUTANT PLUS INQUIETEE QUE LE GOUVERNEMENT SE RENIE EN SI PEU DE TEMPS ET QUE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE JOUE SANS CONDITION LA CARTE GENOCIDAIRE DU CNDD. LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE SE RETROUVE DANS LE MEME BOXE QUE LES GENOCIDAIRES DU FRODEBU-CNDD; DIT UN DES ORGANISATEURS DE LA DATE DU 21 DE CHAQUE MOIS. EN EFFET, QUE CE SOIT A ARUSHA OU AILLEURS, LE FRODEBU-CNDD ET LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE EMETTENT SUR LA MEME LONGUEUR D'ONDE POUR PROTEGER LES CRIMINELS, NOTAMMENT EN ARRETANT LES POURSUITES JUDICIAIRES CONTRE LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE, LEONCE NGENDAKUMANA.

RAPPELONS QUE LE FRODEBU, DANS SA DECLARATION DU 15 MAI 1997, A EXIGE DU GOUVERNEMENT LA MISE EN APPLICATION DES CONCLUSIONS DU 4E SOMMET REGIONAL, NOTAMMENT LA LIBERTE DU PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE, L'ARRET DES TRACASSERIES ADMINISTRATIVES ET JUDICIAIRES CONTRE LES MEMBRES DES PARTIS POLITIQUES DES FORCES DE CHANGEMENT DEMOCRATIQUE, ETC.

LEONCE NGENDAKUMANA EST ACCUSE D'AVOIR ORGANISE LE GENOCIDE ET D'AVOIR EXECUTE DE SES PROPRES MAINS UN RESSORTISSANT DE NYAMBUYE AFIN DE DONNER UN EXEMPLE AUX AUTRES MILITANTS DU FRODEBU, SELON PLUSIEURS TEMOIGNAGES.

DE SOURCES PROCHES DES RESCAPES QUI TEMOIGNENT CONTRE LUI, ON INDIQUE QU'ILS SONT MENACES DANS LEUR SECURITE PHYSIQUE. CERTAINS D'ENTRE EUX SONT PORTES DISPARUS, NOTAMMENT UN CERTAIN ISAAC QUI SERAIT DISPARU OU SERAIT DU FRODEBU-CNDD QUI LE FAIT SUBIR DES PRESSIONS POUR QU'IL SE RETRACTE ET CESSE D'ACCUSER LEONCE NGENDAKUMANA. UN AUTRE ACCUSATEUR DE LEONCE NGENDAKUMANA VIT ACTUELLEMENT EN CACHETTE CAR IL ETAIT MENACE D'ENLEVEMENT CES DERNIERS TEMPS.

burundi-assassinat

le commercant rufyiri tue au quartier 7 a ngagara

BUJUMBURA, LE 20 MAI 1997 (NET PRESS). il etait aux environs de 10 heures hier soir , le 20 mai 1997, lorsque les habitants de ngagara ont entendu des coups de feu d'armes automatiques pendant environ 5 minutes. L'on apprendra appres que des agresseurs, non encore identifies, ont fait irruption dans la maison du commercant rufyiri sise au quartier 7.

Ils lui ont reclame de l'argent. Il s'est execute et les agresseurs ont par apres tire sur lui. Ils ont egalement tire sur deux de ses enfants avant de partir.

burundi-genocide.

68 hutu tues a cibitoke par les hutu du cndd

CIBITOKE, LE 20 MAI 1997 (NET PRESS). l'information est passee a la rtnb et sur les media internationaux hier le 19/05/97. cette attaque a eu lieu apres que le president de la republique ait annonce que le gouvernement a entame des negociations avec le cndd. les victimes auraient deja ete enterrees.

burundi-negociations.

confusion a la commission technique chargee de preparer le debat national et a la magistrature.

BUJUMBURA, LE 20 MAI 1997 (NET PRESS). la commission technique chargee de preparer le debat national connait de serieuses diffficultes apres l'annonce par le president de la republique des negociations avec le cndd.

les membres de la commission auraient demande A SON president, le ministre des reformes institutionnelles et des relations avec l'assemblee nationale, le role qu'ils devraient jouer etant donne que le gouvernement a deja engage des pourparlers avec le cndd. La commission demande sa place maintenant avec cette nouvellle donne.

LA MEME COMMISSION aurait recommande a SON president constituer une commission politique qui devrait la remplacer. La meme confusion s'observe a la magistrature. les magistrats s'interrogent egalement sur l'avenir de la justice dans la mesure ou leur superieur hierarchique, qui propose leur nommination, s'assoit sur la meme table avec des prevenus qui ont eu des assignations a domicile inconnu pour negocier quoi que ce soit. une source emanant du ministere de la justice indique que certains prisonniers percoivent les negociations comme l'amorce d'une amnistie puisque leurs chefs sont en train de negocier la paix avec le gouvernement en place. rappelons que le frodebu qualifie les dossiers judiciaires dans les chambres criminelles de tracasseries.

BURUNDI - DROITS DE L'HOMME.

LA LIGUE BURUNDAISE POUR LES DROITS DE L'HOMME ITEKA VIENT D'ORGANISER UNE JOURNEE CULTURELLE A GITEGA.

GITEGA, LE 20 MAI 1997 (NET PRESS). LA LIGUE BURUNDAISE DES DROITS DE L'HOMME ITEKA A ORGANISE EN DATE DU 17 MAI 1997 UNE JOURNEE CULTURELLE A GITEGA. DEUX CLUBS DE LA LIGUE ITEKA BASES A GITEGA (LYCEE SAINTE THERESE ET LYCEE DE NYABIHARAGE) AVAIENT ORGANISE CETTE JOURNEE.

AU PROGRAMME, DES CHANTS ET DANSES (TANT TRADITIONNELLES QUE MODERNES), DES POEMES, DES SKECTHES, ETC. DURANT TOUTE LA JOURNEE DE SAMEDI 17 MAI 1997 ET EN PRESENCE DU PRESIDENT DE LA LIGUE ITEKA, M. CHRISTOPHE SEBUDANDI.

CONTACTE PAR NET PRESS, LE PRESIDENT DE LA LIGUE ITEKA EST SATISFAIT DU DYNAMISME DES CLUBS DE LA LIGUE ITEKA DANS LA PROVINCE DE GITEGA. IL APPRECIE EGALEMENT L'ORGANISATION DE CETTE JOURNEE QU'IL A TROUVEE EXCELLENTE. DIMANCHE 18 MAI 1997, LE PRESIDENT DE LA LIGUE ITEKA DEVRAIT RENCONTRER CES MEMES CLUBS DES DROITS DE L'HOMME A GITEGA EN REUNION. IL ESTIME QUE CETTE RENCONTRE A ETE FRUCTUEUSE..

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BURUNDI - GENOCIDE.

BRIGITTE ERLER PROFANE LA MEMOIRE DES JEUNES SEMINARISTES DE BUTA ET BLANCHIT LE CRIME DU GENOCIDE.

BONN, LE 21 MAI 1997 (NET PRESS). "C'EST INACCEPTABLE CE QU'A ECRIT BURUNDI - BURO", S'INDIGNENT LES LECTEURS DE CE FEUILLET DU 6 MAI 1997. BRIGITTE ERLER, CETTE ALLEMANDE QUI BLANCHIT LES GENOCIDAIRES A ECRIT SANS SOURCILLER QUE LE SEMINAIRE DE BUTA A ETE ATTAQUE PAR LE CNDD PARCE QUE L'EVECHE DE BURURI AVAIT ACCEPTE DE CACHER LES ARMES DANS CETTE ECOLE. TOUT LE MONDE A VU TRES BIEN QUI SONT LES VICTIMES ET N'A PAS VU LES ARMES RETIREES DE LA.

NET PRESS S'EST RENDU SUR LES LIEUX AU LENDEMAIN DU DRAME ET A EU TOUTES LES INFORMATIONS A CE SUJET. IL N'YA JAMAIS EU DE CACHE D'ARMES DANS CE SEMINAIRE. LES AUTORITES ECCLESIASTIQUES ET LES AUTORITES MILITAIRES LE CONFIRMENT. "SI ARMES IL Y AVAIT, EST-CE QUE LES ENFANTS SONT MORTS EN DEFENDANT DES CACHES D'ARMES?", S'INTERROGENT UN EDUCATEUR DE BUTA CONTACTE PAR LA REDACTION.

LES REPORTERS QUI ONT SILLONNE TOUTE LA PROVINCE DE BURURI SE SONT RENDUS COMPTE QUE LE MONT INANZERWE N'A JAMAIS ETE PRIS PAR LES BANDES ARMEES. IL A ETE ATTAQUE MAIS L'ATTAQUE A ETE VITE REPOUSSEE. LES FDD NE CONTROLENT AUCUNE PORTION DE LA PROVINCE QUE LES REPORTERS ONT VISITEE.

LA FERME DE KIRYAMA DONT PARLE BURUNDI - BURO N'EXISTE PLUS. LES ASSAILLANTS NE L'ONT DONC PAS ATTAQUE MAIS ONT TENTE D'ATTAQUER L'ECOLE TECHNIQUE SECONDAIRE DE KIRYAMA (ETS) LE 29 AVRIL 1997. C'ETAIT LEUR FACON DE CELEBRER LE 29 AVRIL 1972. BRIGITTE ERLER NE FAIT QU'INTOXIQUER L'OPINION PUBLIQUE, S'INDIGNENT LES MILIEUX ECCLESIASTIQUES BURUNDAIS.

BURUNDI-NEGOCIATIONS.

LES ETUDIANTS DE L'UNIVERSITE DU BURUNDI REAFFIRMENT LEUR DETERMINATION A S'OPPOSER AUX NEGOCIATIONS AVEC LES GENOCIDAIRES.

BUJUMBURA, LE 21/05/1997 (NET PRESS). SUITE A LA DECISION DU GOUVERNEMENT DE NEGOCIER AVEC LES GENOCIADIRES DU CNDD, LES JEUNES UNIVERSITAIRES ONT REAGI PAR L' ARRET DES ACTIVITES ACADEMIQUES ET PAR DES MARCHES MANIFESTATIONS QUE LES FORCES DE L'ORDRE ONT ETOUFFEES A DEUX REPRISES (VENDREDI ET LUNDI). HIER, LEURS AMIS DE L'ISA, SIS A GITEGA, LEUR ONT EMBOITE LE PAS EN ORGANISANT UNE MARCHE MANIFESTATION MAIS QUI A ETE CONTREE PAR LES MILITAIRES. DEPUIS LE LUNDI 19 MAI, LES MILITAIRES ONT CEINTURE LES CAMPUS UNIVERSITAIRES DE BUJUMBURA POUR EMPECHER LES ETUDIANTS DE SORTIR. DANS LEUR COMMUNIQUE DU 20/05/1997, SIGNE PAR LE PRESIDENT DE L'ASSER (ASSOCIATION DES ETUDIANTS DE RUMURI), KAVUNGERWA APPOLINAIRE, LES ETUDIANTS CONDAMNENT "L'INTIMIDATION UTILISEE PAR LE GOUVERNEMENT ET LE HARCELEMENT DES ETUDIANTS POUR LES EMPECHER DE S'EXPRIMER ET D'ENTRER EN COMMUNICATION AVEC L'EXTERIEUR".TOUT EN CRITIQUANT NEGATIVEMENT LA PASSIVETE D'AUTRES FORCES VIVES DE LA NATION, L'ASSER DEPLORE LE "MUTISME DES MEDIA PUBLICS ET PRIVES PRIS EN OTAGE PAR LE GOUVERNEMENT ET DEMANDE LE RETABLISSEMENT DANS LEUR DROIT D'INFORMER OBJECTIVEMENT".

DES INFORMATIONS DE DERNIERE MINUTE INDIQUENT QUE LES ETUDIANTS ORGANISENT UN SIT IN A L'ENTREE PRINCIPALE DU CAMPUS MUTANGA AVEC DES PANCARTES. CELLES-CI S'OPPOSENT AUX NEGOCIATIONS ET EXIGENT LA LIBERATION DE 14 ETUDIANTS ARRETES LORS DE LA MANIFESTATION DE LUNDI 19 MAI 1997.

BURUNDI-NEGOCIATIONS.

L'ASSOCIATION DES PROFFESSEURS DE L'UNIVERSITE DU BURUNDI (A.P.U.B.) REAGIT A LA DECLARATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.

BUJUMBURA, LE 21/05/1997 (NET PRESS). DANS SA DECLARATION DU 19 MAI 1997, SIGNEE PAR LES PROFESSEURS NDIKUMANA TH., PRESIDENT, MASABO M., NGENDAHAYO L. ET NGENDAKUMANA D., MEMBRES DU COMITE EXECUTIF, L'ASSOCIATION A RENDU PUBLIQUE LEUR POSITION. EN CE QUI CONCERNE LA FORME, L'A.P.U.B. TROUVE INOPPORTUNE LA DECLARATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ALORS QU'ON PLEURAIT ENCORE LES VICTIMES DU SEMINAIRE DE BUTA. DE PLUS ELLE N'ETAIT PAS NECESSAIRE DES LORS QUE LES PROCES VERBAUX "SIGNES CONJOINTEMENT PAR LE CRIMINEL LEONCE NDARUBAGIYE POUR LE CNDD ET LE MINISTRE BARANDEREKA POUR LE GOUVERNEMENT ET UNE TIERSE PERSONNE, CIRCULAIENT DEJA AU BURUNDI". QUANT AU FOND, L'A.P.U.B. CONSTATE QUE C'EST POUR LA PREMIERE FOIS AU MONDE QU'UN GOUVERNEMENT NEGOCIE AVEC DES CRIMINELS COUPABLES DE GENOCIDE: "LES ALLIES ET LES JUIFS N'ONT PAS EU A NEGOCIER AVEC LES CRIMINELS NAZIS! AU DEBUT DES ANNEES QUTRE-VINGT, L'ALLEMAGNE N'A PAS NEGOCIE AVEC LA BANDE A BAADER; LA BELGIQUE N'A PAS NEGOCIE AVEC LES TUEURS DU BRABANT; LA FRANCE N'A PAS NEGOCIE AVEC L'ACTION DIRECTE; L'ITALIE N'A PAS NEGOCIE AVEC LES BRIGADES ROUGES; LE PRESIDENT FUJIMORI N'A PAS NEGOCIE AVEC LES TUPAK AMAROU " .

L'APUB DEPLORE LE FAIT QUE LE GOUVERNEMENT DU BURUNDI AIT INVESTI SA CONFIANCE DANS LA COMMUNAUTE DE SAN EGIDIO LAQUELLE NE CROIT PAS A LA JUSTICE BURUNDAISE ALORS QU'ON SAIT QUE PAR PRINCIPE, QUAND ON NE CROIT PAS A LA JUSTICE D'UN ETAT, ON NIE CET ETAT ET SA SOUVERAINETE. EN OUTRE, L'APUB DEPLORE LE DOUBLE LANGAGE DE CERATINES AUTORITES AYANT PARTICIPE AUX NEGOCIATIONS MAIS QUI L'ONT NIE ALORS QU'ELLES ONT PARTICIPE PERSONNELLEMENT. L'ASSOCIATION RECOMMANDE AU GOUVERNEMENT DE TENIR COMPTE DES INTERETS FONDAMENTAUX DE LA NATION DANS LA GESTION DES AFFAIRES DE L'ETAT, DE NEGOCIER, "MAIS AVEC DES GENS PROPRES", DE SOUTENIR LA MAGISTRATURE DANS SA MISSION DE REPRESSION DU GENOCIDE ET DES AUTRES CRIMES DE DROIT COMMUN".

BURUNDI - NEGOCATIONS.

23 syndicats enregistres au burundi condamnent la neGociation entre le gouvernement et le cndd.

bujumbura, le 21 mai 1997 (net press). les syndicats rappellent que le frodebu a commis un genocide des batutsi et des bahutu non acquis a l’idelogie de la hanie ethnique et que cela a ete confirme par une commission d’enquete des nations unies.

Ils rappellent aussi que dans son message du 25 juillet 1996, le president buyoya s’engangeait a eradiquer l’ideologie de genocide et de l’eXtermination et a lutter contre le scandale de l’impunite en oRganisant un debat sans faux-fuyant avec tous ceux qui ont des revenDications politiques ou autres, a condition qu’ils aient renonce a la violence et a l’ideologie du genocide.

les syndicats constatent que le gouvernement n’a pas honore ses engagements. D’apres les syndicats, “le programme annonce pour la transition se transforma de plus en plus en une operation de charme concu pour la consommation exterieure, au mepris des aspiratons du peuple burundais..

les syndicats accusent le gouvernement de double langage sur la question des negociations avec le cndd. Ils evoquent la lettre que le president buyoya a adressee au mediateur Nyerere lui offrant des negociations secretes alors qu’il affirma avec force notamment lors de la comemoration des victimes de kibimba, qu’il n y avait aucun espace pour le dialogue avec les genocidaires. Ils evoquent aussi l’organisation du debat national au burundi alors que le gouvernement avait deja un autre choix des negotiations qui etaient en cours. ils ont ensuite mentionne les contraDictions sur cette question dans les propos tenus par le premier ministre, le ministre sinunguruza et l’ambassadeur jean baptiste mbonyingingo qui niaient ce qu’ils savaient deja.

pour les syndicats, le gouvernement s’investit aujourd’hui dans des compromissions et complaisances avec les groupes de terroristes qui ont commis le genocide des tutsi et le massacres des hutu de l’opposition et qui meme aujourd’hui pratiquent l’ideologie d’exterminiation d’une partie de la population a grande echelle, au vu et au su de tout le monde.

Ils recommandent au gouvernement de proceder a l’arrestation des auteurs du genocide presents sur le sol burundais et a lancer des mandats d’arret contre ceux qui sont en fuite a l’etranger.

ils recommandent aussi au gouvernement de demander avec plus de conviction l’appui du conseil de securite pour demander la creation d’un tribunal international pour juger les principaux instigateurs des crimes contre l’humanite au burundi;

ils exigent des hautes autorites du pays la renonciation a toute velleite de nature a encourager les genocidaires, la diffusion d’un message a la nation, excluant sans embage toute negociation avec le cndd et ses allies ainsi que l’appel immediat et inconditionnel des negociateurs depeches a san egidio par le gouvernement.

ils lancent un appel pressant a tous les travailleurs, a toutes les organisations de la societe civile et a toutes les forces vives du pays pour qu’ils se mobilisent afin de s’opposer ensemble a toute negociation avec les genocidaires qui n’ont d’autre programme que la haine et l’extermeniation d’une partie de la population.

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Bujumbura-Burundi.

BURUNDI - NEGOCIATIONS.

LES GOUVERNEURS EMBARRASSES DANS LES EXPLICATIONS DES NEGOCIATIONS GOUVERNEMENT - BANDES GENOCIDAIRES.

KAYANZA, LE 22 MAI 1997 (NET PRESS). QUE CE SOIT A KAYANZA, A BUBANZA OU A KARUSI, LES GOUVERNEURS NE PARVIENNENT PAS A CONVAINCRE LES FONCTIONNAIRES DE LA NECESSITE DE NEGOCIER ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LES BANDES ETHNO-GENOCIDAIRES. LES FONCTIONNAIRES QUI ONT PARTICIPE AUX SEANCES D'EXPLICATION PARTENT SUR LEUR SOIF ET NE PARVIENNENT PAS A COMPRENDRE COMMENT LE GOUVERNEMENT PEUT PRETENDRE COMBATTRE L'IMPUNITE ET LE GENOCIDE EN MEME TEMPS QU'ILS S'ASSOIENT A LA MEME TABLE AVEC CEUX POUR QUI, LE MINISTERE DISPOSE DES ELEMENTS A CHARGE TRES ACCABLANTS.

ILS NE SAISISSENT PAS COMMENT LE GOUVERNEMENT PEUT FAIRE DES GROUPES GENOCIDAIRES DES PARTENAIRES POLITIQUES ET CONTINUER A ENSEIGNER AUX VICTIMES ET RESCAPES DU GENOCIDE QUE LES BOURREAUX SONT DES PARTENAIRES DU GOUVERNEMENT. ILS S'INTERROGENT SUR LA PROTECTION DU GOUVERNEMENT DE CES CITOYENS CONTRE LEURS PREDATEURS - GENOCIDAIRES. CE SONT LES IMPRESSIONS GENERALES RECEUILLIES PAR LA REDACTION AUPRES DES FONCTIONNAIRES DES PROVINCES PRECITEES.

LE CONSEIL DES MINISTRES TENU HIER A DECIDE D'ENVOYER DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT POUR EXPLIQUER LES RAISONS DES NEGOCIATIONS. BEAUCOUP DE MEMBRES DU GOUVERNEMENT ONT PRIS CONNAISSANCE DE L'ETAT DES NEGOCIATIONS LE 13 MAI 1997.

BURUNDI-SECURITE.

DES SIGNES AVANT-COUREUR MONTRENT DES ATTAQUES EVENTUELLES DES FORCES GENOCIDAIRES.

BUJUMBURA, LE 22 MAI 1997 (NET PRESS). APRES L'ATTAQUE PERPETREE LE 19 MAI 1997 PAR LES GENOCIDAIRES DU CNDD A CIBITOKE, OU 68 DEPLACES ONT ETE TUES, LA SITUATION SECURITAIRE RISQUE DE SE DETERIORER DANS LES JOURS A VENIR. CONTACTE PAR NET PRESS, LE MINISTERE DE L'INTERIEUR A SOULIGNE QUE DANS CERTAINS ENDROITS, DES SIGNES MONTRENT DES ATTAQUES PREVISIBLES D'ASSAILLANTS.

A CIBITOKE, APRES LE FORFAIT DE LUNDI, L'ADMINISTRATION REMARQUE LA PRESENCE DES EX-FAR ET DES "INTERAHAMWE" DANS LES COLLINES DES COMMUNES MURWI ET BUGANDA. A BUBANZA ET BUJUMBURA RURAL, UNE PRESENCE MASSIVE DES ASSAILLANTS EST REMARQUEE PAR LES MILITAIRES. LE WEEK-END DERNIER, LES DEUX FORCES SE SONT AFFRONTEES A MUYEBE, EN COMMUNE MUHUTA, OU 3 ARMES MIAA (MITRALLEUSES ANTI-AERIEN) ONT ETE SAISIES PAR L'ARMEE. SUR LA FRONTIERE TANZANO-BURUNDAISE, UN MOUVEMENT ANORMAL EST SIGNALE AU NIVEAU DE MUYINGA ET CANKUZO, CE QUI PRESAGE D'EVENTUELLES ATTAQUES. QUANT AUX COUPS DE FEU ENTENDUS HIER DANS LES ZONES DE KINAMA ET CIBITOKE, IL S'AGISSAIT DES BANDITS A MAIN ARMEE QUI ALLAIENT VOLER CHEZ LE CHEF DE QUARTIER GITEGA A KINAMA. LES FORCES DE L'ORDRE SONT INTERVENUES A TEMPS ET LES EN ONT EMPECHE. EN FUITE, CES BANDITS SE SONT RENDUS A CIBITOKE OU L'UN D'ENTRE EUX A LANCE UNE GRENADE. CELLE-CI A FAIT TROIS BLESSES PARMI LES POPULATIONS DE CETTE CONTREE, SELON DES SOURCES POLICIERES. ON NE SIGNALE PAS D'AUTRES DEGATS NI DU COTE POPULATION, NI DU COTE MILITAIRE, NI DU COTE BANDITS.

BURUNDI-JUSTICE.

LE PARTI POUR LE REDRESSEMENT NATIONAL PLAIDE POUR LA LIBERATION DE SES MEMBRES.

BUJUMBURA, LE 22 MAI 1997 (NET PRESS). DANS SON COMMUNIQUE PUBLIE LE 19 MAI 1997, SIGNE PAR M. NDIKUMAKO ATHANASE, LE COMITE DIRECTEUR DU PARENA DENONCE LES ACCUSATIONS MENSONGERES A CHARGE DE SON PARTI. LE DOCUMENT PRECISE QUE DEPUIS MI-MARS 1997, LE PARENA "A ETE CHARGE DE TOUS LES PECHES D'ISRAEL PAR LE GOUVERNEMENT EN PLACE". SES DIRIGEANTS ONT ETE ACCUSES D'ATTENTAT A LA VIE DU CHEF DE L'ETAT ET D'ETRE AUTEURS DES EXPLOSIONS DE MINES ANTI-CHARS, POURSUIT LE COMMUNIQUE. SELON LE COMITE DIRECTEUR DE CE PARTI "DES PERSONNES ONT ETE ARRETEES EN POSSESSION DE CES MINES ANTI-CHARS , A LA SUITE DE QUOI TOUTE CETTE AFFAIRE DRAMATIQUE A ETE ETOUFFEE, COUVERTE PAR UNE CHAPE DE PLOMB FAUTE D'AVOIR PU DEMONTRER QUE CES TERRORISTES AGISSAIENT POUR LE COMPTE DU PARENA ET DE SA DIRECTION".

SELON LE DOCUMENT, DES MEMBRES DE LA DIRECTION DU PARTI ET D'AUTRES CITOYENS QUALIFIES D'EN ETRE SYMPATHISANTS SONT DETENUS AU SECRET DANS DES GEOLES INACCESSIBLES A LEURS FAMILLES, DONT LE COL. NTAKO QUI VIENT DE DECEDER DANS DES CONDITIONS DENONCEES PAR LA FAMILLE ET LES ORGANISATIONS DES DROITS DE L'HOMME. TOUT LE WEEK-END DU 16 MAI 1997, DES RUMEURS FAISAIENT ETAT DE LA FUITE DU PRESIDENT DU PARENA ALORS QU'IL EST "TOUJOURS SEQUESTRE SOUS BONNE GARDE A SA RESIDENCE".

DANS CET ETAT DE FAIT, LE PARENA "REDOUTE LE PIRE POUR LA SECURITE DES PERSONNES DETENUES PAR LES SERVICES DE L'ARMEE DANS DES CONDITIONS DISCRETIONNAIRES ET EN DEHORS DE TOUT CONTROLE DE L'APPAREIL JUDICIAIRE". LE COMITE DIRECTEUR RECLAME LA POURSUITE DES DOSSIERS DES PREVENUS EN TOUTE TRANSPARENCE ET CONFORMEMENT AUX LOIS ET REGLEMENTS DE LA REPUBLIQUE.

BURUNDI-EMBARGO.

LE PARLEMENT OUGANDAIS CONDAMNE LES SANCTIONS ECONOMIQUES CONTRE LE BURUNDI.

BUJUMBURA, LE 22 MAI 1997 (NET PRESS). UNE RENCONTRE A EU LIEU HIER LE 21 MAI DANS LA CAPITALE OUGANDAISE ENTRE LE PARLEMENT OUGANDAIS ET LA DELEGATION BURUNDAISE COMPOSEE DES PARLEMENTAIRES NGENZEBUHORO FREDERIC ET NDIKUMANA VICTOIRE. CETTE DERNIERE AVAIT POUR MISSION DE TENTER D'OBTENIR LA LEVEE DE L'EMBARGO. SELON UN ECRIT D'UN CERTAIN KATUNZI ET EMANANT DE L'AMBASSADE DU BURUNDI A KAMPALA, LES PARLEMENTAIRES OUGANDAIS ONT CONDAMNE LES SANCTIONS ECONOMIQUES IMPOSEES AU BURUNDI VOICI BIENTOT 11 MOIS.

LES PARLEMENTAIRES OUGANDAIS, DONT CERTAINS AVAIENT ETE RECEMMENT AU BURUNDI, TROUVENT QUE LES SANCTIONS ONT PLUTOT FAIT SOUFFRIR LA POPULATION PLUS QUE LES POLITICIENS QU'ELLES ETAIENT SENSEES PUNIR. UN MEMBRE DU PARLEMENT OUGANDAIS DISAIT: "LES SANCTIONS NE PEUVENT PAS RAMENER LA PAIX AU BURUNDI. SI LES SANCTIONS SONT MAINTENUES, C'EST DANS L'INTERET DES EXTREMISTES CAR LE PEUPLE SERA FATIGUE ET NE POURRA PAS COMBATTRE L'ENNEMI". AINSI, SELON LES PARLEMENTAIRES, LES SANCTIONS DOIVENT ETRE LEVEES CAR ILS AFFAIBLISSENT MEME LES CITOYENS MEDERES . L'AVIS D'UN AUTRE MEMBRE EST QUE LES PAYS DE LA REGION N'ONT PAS L'AUTORITE MORALE D'IMPOSER LES SANCTIONS CAR ILS AURAIENT PU INTERVENIR A TEMPS: "VOUS NE POUVEZ PAS ATTENDRE LE GENOCIDE ET APRES IMPOSER DES SANCTIONS POUR ARRETER LE GENOCIDE", DISAIT-IL. LES PARLEMENTAIRES TROUVENT QUE LES SANCTIONS NE FONT QUE RENFORCER LES GENOCIDAIRES DANS LA MESURE OU LA POPULATION APPAUVRIE VA S'ENROLER DANS LEUR ARMEE. ENFIN, LES PARLEMENTAIRES ONT SOULIGNE QUE L'EMBARGO NE FERA QUE RUINER L'ECONOMIE BURUNDAISE CE QUI VA ENGENDRER UNE INSTABILITE DANS LA REGION.

DE SON COTE, L'HONNORABLE NGENZEBUHORO A SIGNALE QUE MEME L'ALLEGEMENT DES SANCTIONS N'A RIEN AMELIORE: "MEME LES MEDICAMENTS ET LES PRODUITS AGRICOLES SUR LESQUELS L'ALLEGEMENT DES SANCTIONS A PORTE, NE PEUVENT PAS PARVENIR A LA POPULATION CAR IL N'YA PAS DE CARBURANT", A-T-IL PRECISE. DANS SES CONDITIONS, LE CARBURANT DOIT ETRE LIBERE AU MEME TITRE QUE CES PRODUITS.

BURUNDI-NEGOCIATIONS.

LA REACTION DE LA LIGUE BURUNDAISE DES DROITS DE L'HOMME"ITEKA" APRES L'ANNONCE DES NEGOCIATIONS ENTAMEES ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LE CNDD.

BUJUMBURA, LE 22 MAI1997 (NET PRESS). DANS SA DECLARATION PUBLIEE CE MECREDI 21 MAI 1997, LA LIGUE BURUNDAISE DES DROITS DE L'HOMME "ITEKA" A CENTRE SES PROPOS, D'UNE PART, SUR "LE RECOURS A LA FORCE, A LA CONTRAINTE ET AUX INTIMIDATIONS PAR LE GOUVERNEMENT ET PAR CERTAINS PARTIS, ASSOCIATIONS ET SYNDICATS POUR IMPOSER LEURS OPINIONS RESPECTIVES" ET, D'AUTRE PART, SUR LA JUSTICE ET LA LUTTE IMPARTIALE CONTRE L'IMPUNITE QUE DOIT GARANTIR LE GOUVERNEMENT.

LA LIGUE ITEKA TROUVE QUE L'OUVERTURE DES NEGOCIATIONS EST UNE QUESTION TROP IMPORTANTE POUR ETRE REGLEE PAR DES VOIES AUTORITAIRES ET RECOMMANDE, DE CE FAIT, QUE "LE GOUVERNEMENT RESPECTE LE DROIT A L'INFORMATION ET A LA LIBERTE D'EXPRESSION DES BURUNDAIS". PRONANT L'OUVERTURE DES MEDIA PUBLICS AUX OPINIONS CONTRADICTOIRES QUE SOULEVE LA QUESTION DES NEGOCIATIONS, LA LIGUE "EST CONVAINCUE QUE MUSELER L'OPINION AGGRAVE LA SITUATION ET NE SERT PAS NECESSAIREMENT LA CAUSE QUE DEFEND LE GOUVERNEMENT". EN OUTRE, LA LIGUE ITEKA RECOMMANDE QUE LES PARTIS POLITIQUES, LES ASSOCIATIONS, LES SYNDICATS ET LES BURUNDAIS EN GENERAL EXPRIMENT LEURS OPINIONS ET LEURS PREOCCUPATIONS DE MANIERE RESPONSABLE.

CONSCIENTE QUE LA JUSTICE DOIT PRIMER SUR LA POLITIQUE ET LES RIVALITES DE POUVOIR, LA LIGUE ITEKA TROUVE QUE LA JUSTICE ET LA LUTTE IMPARTIALE CONTRE L'IMPUNITE SERONT LES PRINCIPAUX ATOUTS D'UNE VERITABLE RECONCILIATION NATIONALE. SELON TOUJOURS LE COMMUNIQUE DE LA LIGUE ITEKA, "L'ECHEC DE LA RECENTE CONVENTION DE GOUVERNEMENT EST UNE PREUVE DE PLUS QUE LA QUESTION DU MODE D'ACCES, DE CONTROLE ET DE PARTAGE DU POUVOIR NE POURRA PAS ABOUTIR A UNE SOLUTION DURABLE TANT QUE LA JUSTICE NE JOUERA PAS PLEINEMENT SON ROLE". C'EST EN REPONDANT AU BESOIN DE JUSTICE, EN PARTICULIER EN CE QUI CONCERNE LES CRIMES COMMIS DEPUIS OCTOBRE 1993, QUE LE GOUVERNEMENT POURRA RASSURER LES BURUNDAIS.

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Bujumbura-Burundi.

BURUNDI-NEGOCIATIONS.

LES AUTORITES DE L'UNIVERSITE APPELLENT LES ETUDIANTS A REPRENDRE LE CHEMIN DES AUDITOIRES.

BUJUMBURA, LE 23 MAI 1997 (NET PRESS). DANS UN COMMUNIQUE PUBLIE HIER, LE 22 MAI 1997, SIGNE PAR LE RECTEUR DE L'UNIVERSITE M. GILBERT MIDENDE, LE CONSEIL RECTORAL "INVITE LES ETUDIANTS A REPRENDRE LES COURS SANS DELAIS". EN OUTRE, "IL INVITE (...) LE GOUVERNEMENT A ENVOYER DES MESSAGES A LA POPULATION ET A MULTIPLIER DES ACTIONS DE NATURE A DISSIPER LES INQUIETUDES LEGITIMES EXPRIMEES PAR CETTE DERNIERE, Y COMPRIS LA COMMUNAUTE UNIVERSITAIRE". RAPPELONS A CE PROPOS QUE LES ETUDIANTS ONT ARRETE LEURS ACTIVITES DEPUIS VENDREDI, LE 16 MAI 1997, SUITE A LA DECLARATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ANNONCANT LES NEGOCIATIONS EN COURS AVEC LE CNDD.

Burundi-genocide

commemoration des victimes du genocide d’octobre 1993.

BUJUMBURA, LE 23 MAI 1997 (NET PRESS). la salle de l’hotel source du Nil etait inhabituellement pleine, tellement les gens ne repondaient presque plus aux activites des 21 de chaque mois commemorant le genocide des batutsi et des bahutu qui ont refuse d’adherer a l’ideologie d’extermination enseignee par le frodebu. l’orateur du jour était maitre Pie ntiyankundiye. le theme central etait “l’assistance judiciaire des victimes du genocide”

maitre ntiyankundiye a d’abord defini le genocide en se referant a la convention internationale relative a la repression et a la prevention du crime de genocide signee en decembre 1948. Il a ensuite rappelé que le Burundi a adhéré a cette convention en 1951, annee pendant laquelle la Belgique a signe la convention en engageant le Burundi qui etait sous sa tutelle. Il a aussi rappele que l’etat du burundi independant a ratifie cette convention, un acte qui confirme une situation deja existante.

Pour maitre ntiyankundiye, la defense des victimes du genocide peut etre concue de trois manieres. Il y a d’abord la defense judiciaire, la defense legislative et la defense sociale.

Concernant la defense judiciaire, le gouvernement du Burundi a signe un accord avec le centre des nations unies pour les droits de l’homme en matiere de defense des prevenus et des victimes. mais selon maitre ntiyankundiye, seuls les accuses beneficient d’une assistance judiciaire. Les victimes n’ont pas la latitude de choisir leurs defenseurs. Un autre probleme evoque est le nombre limite des chambres criminelles. Il y en a seulement 3 pour tout le pays alors qu’il y a dans l’ensemble autour de 4000 dossiers a traiter. Pour maitre ntiyankundiye, les dossiers ne seront jamais epuises a l’allure ou nous sommes. il faut imperativement multiplier les chambres criminelles.

Concernant l’aspect legislatif de la defense des victimes, maitre ntiyankundiye a montre que notre code penal est complet en matiere de repression des crimes mais qu’il reste lacunaire en matiere de repression des crimes de genocide. il invite le legislateur a prevoir cette disposition pour adapter les lois a la conjoncture de moment en vue d’appliquer la convention sur la repression et la prevention du crime de genocide. L’etat du burundi a une lourde responsabilite d’avoir tolere le crime de genocide dans le pays, l’impunite est toleree, il faut absolument rompre avec cette situation.

l’orateur de jour a termine en parlant des reparations pour les victimes du genocide. Il faut rehabiliter les victimes du genocide dans leur biens et dans la societe. pour cela, l’etat du burundi doit faire un effort particulier en creant un fond special qui serait alimente par l’etat et les ong etant donne que les individus ne peuvent pas reparer facilement le dommage cause. Maitre Ntayankundiye a exhorte la population a se solidariser avec les victimes du genocide et a ne pas negoxier avec les tueurs comme si le genocide n’existait pas.

burundi-genocide

les participants a la commemoration du genocide condamnent les negociations avec les genocidaires.

BUJUMBURA, LE 23 MAI 1997 (NET PRESS). c’est le theme qui a fortement preoccupe la plupart des intervenants au debat sur l’assistance des victimes du genocide. la plupart des participants ont montre que le combat contre le genocide, c’est un combat tres difficile car ceux qui ont commis le genocide combattent jour et nuit pour faire oublier le genocide, l’occulter en vue de le continuer a tuer comme c’est le ces actuellement sans que la communaute internationale ne s’en preoccupe. Certains pointent du doigt meme l’IDC (International Democrate Chretien) qui couvre le genocide au burundi en appuyant les genocidaires a rome et partout en europe comme cela a ete le cas au rwanda.

Un intervenant a dit que les burundais devraient etre fiers d’etre des burundais. il a montre que la mediation de san egidio est une mediation qui va consacrer l’eclatement de la nation burundaise. les burundais sont presentes la bas comme des hutu, des tutsi et des twa alors qu’une dynamique interne sur la resolution des conflits devrait placer la nation et l’unite nationale avant l’ethnie. Un intervenant a indique que la negation du genocide est a considerer comme une etape du genocide, que le gouvernement du burundi n’a aucun droit de pardonner le genocide qui est un crime imprescriptible. Si on ne le fait pas aujourd’hui, a indiqué un autre intervenant, nos petit-fils le feront.

a ce propos l’orateur du jour a qui on a demande la position des associations de la societe civile sur la question des negociation avec les terroristes genocidaires a indique que l’objectif des associations qui organisent ces activites est celui de combattre le genocide. Ce devoir incombe au gouvernement actuel et aux autres gouvernements qui viendront. pour lui,il n’est pas question de negocier avec un genocidaire, il faut plutot le condamner et le traduire devant la justice. Il est meme alle plus loin: “Entre l’embargo et etre depece, le choix est clair” Concernant la position des associations de la societe civile, il a dit que ces associations doivent exprimer leur position et que cette position sera rEndu publique apres concertation.

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burundi-negociations.

le president de la republique rencontre les syndicats libres agrees au burundi.

BUJUMBURA, LE 25 MAI 1997 (NET PRESS). DANS LE CADRE DE LA CAMPAGNE D'EXPLICATION DU PROJET DU GOUVERNEMENT DE NEGOCIER AVEC LE CNDD, LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A RENCONTRE LES REPRESENTANTS DES SYNDICATS LIBRES AGREES AU BURUNDI CE SAMEDI LE 24 MAI 1997 A L'HOTEL NOVOTEL. DANS SON ALLOCUTION QUI A DEBUTE A 10 H 40, LE PRESIDENT A, D'EMBLEE, PRECISE QUE L'ENTREPRISE DU GOUVERNEMENT RENTRE DANS LE CADRE DE SON PROGRAMME QU'IL S'ETAIT FIXE DEPUIS LE 25 JUILLET 96, L'UN DES 4 POINTS DE CE DERNIER ETANT "LE DIALOGUE AVEC LES FACTIONS ARMEES, Y COMPRIS LE CNDD" A CONDITION QUE CES DERNIERES RENONCENT A L'IDEOLOGIE DE GENOCIDE. IL A RAPPELE QUE LA LEVEE DES SANCTIONS IMPOSEES AU BURUNDI QUELQUES JOURS APRES LE CHANGEMENT DU 25 JUILLET 1996 ETAIT SUBORDONNEE A LA RESTAURATION DES PARTIS POLITIQUES, DE L'ASSEMBLEE NATIONALE ET AUX NEGOCIATIONS AVEC LES FACTIONS ARMEES.

LE CHEF DE L'ETAT A OBTEMPERE, CE QUI TRANSPARAIT DANS LA LETTRE QU'IL A ECRITE EN DATE DU 12/10/1996, AUX CHEFS D'ETATS QUI ONT IMPOSE LE BLOCUS ECONOMIQUE. CETTE CORRESPONDANCE SOULIGNAIT L'ENGAGEMENT DU GOUVERNEMENT A NEGOCIER AVEC LES FACTIONS ARMEES, CE QUE LE MAJOR BUYOYA ENTENDAIT ORGANISER EN 3 ETAPES: NEGOCIATIONS DISCRETES POUR ABOUTIR A UN CESSEZ-LE-FEU, DIALOGUE POLITIQUE OUVERT A TOUTES LES PARTIES EN CONFLIT AU BURUNDI, DEBAT NATIONAL INTERNE. ANALYSE PAR LES CHEFS D'ETAT DE LA REGION, CE DOCUMENT A ETE JUGE DE "PROJET D'INTENTIONS" ET QUE, DE CE FAIT, UNE MISE EN OEUVRE RIGOUREUSE PERMETTRAIT LA LEVEE DE L'EMBARGO. CE N'EST QUE LE 16 AVRIL 1997, A ARUSHA, APRES AVOIR PRIS CONNAISSANCE DES CLAUSES DE SAN EGIDIO QUE LES PAYS VOISINS ONT DECIDE D'ALLEGER LE BLOCUS, D'APRES LE PRESIDENT BUYOYA. IL A PAR AILLEURS ANNONCE QU'IL Y A D'AUTRES POURPARLERS QUI SONT PREVUS PROCHAINEMENT A GENEVE.

DANS SON COMMENTAIRE, LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A REAFFIRME SA DETERMINATION A POUSUIVRE LES NEGOCIATIONS CAR, "IL N'YA PAS D'AUTRE ALTERNATIVE POUR FAIRE LA PAIX AU BURUNDI", A-T-IL SOULIGNE. SELON LUI, DANS LA GUERRE MODERNE, LA NEGOCIATION CONSTITUE UNE TACTIQUE DE COMBAT. A CE SUJET, IL A DONNE L'EXEMPLE DE L'ANGOLA, DU MOZAMBIQUE, DU ZAIRE, ETC. IL NE FAUT PAS PERDRE DU TEMPS A POSER LA QUESTION: "POUR OU CONTRE LES NEGOCIATIONS", A-T-IL PRECISE.

QUANT AUX INTERVENTIONS, UN INTERVENANT NE COMPRENAIT PAS LE REVIREMENT DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE QUI DISAIT NAGUERE: "ENTRE L'EMBARGO ET LA MORT, LE CHOIX EST CLAIR" OU ENCORE "ON NE PEUT PAS NEGOCIER LA CORDE AU COU", UNE AUTRE INTERVENTION S'INQUIETAIT DU FAIT QUE L'ON NE POURRA PAS SATISFAIRE LES APPETITS DES GENOCIDAIRES MEME SI LES NEGOCIATIONS SE POURSUIVAIENT ET, DE CE FAIT, L'EMBARGO POURRA ETRE REEDITE. DONNANT L'EXEMPLE DE CE QUI SE PASSE A L'UNIVERSITE DU BURUNDI, UN AUTRE PARTICIPANT TROUVE INCOMPATIBLE LE FAIT DE NEGOCIER AVEC LES GENOCIDAIRES QUI SE TROUVENT A L' EXTERIEUR ET UTILISER UNE DICTATURE D'OPINION A L'INTERIEUR. POUR CELA, IL A SUGGERE AU GOUVERNEMENT DE JETTER LES PONTS ENTRE LUI ET LES AUTRES ACTEURS SOCIAUX DE L'INTERIEUR EN LES ECOUTANT AFIN DE DISSIPER LEURS INQUIETUDES.

UN INTERVENANT A TROUVE QUE LES INQUIETUDES DES UNS ET DES AUTRES SONT FONDEES EN CE SENS QUE LE GOUVERNEMENT VIENT DE LES METTRE DEVANT UN FAIT ACCOMPLI APRES DES NEGOCIATIONS DISCRETES QUI ONT DURE 9 MOIS. SELON LUI, IL AURAIT ETE INTERESSANT DE LES CONSULTER PRELABLEMENT EN VUE DE CHOISIR LES BONS PARTENAIRES AVEC QUI IL FAUT NEGOCIER. IL A CONTINUE EN MONTRANT QUE LE CAS DU BURUNDI N'EST PAS COMPARABLE A CE QUI S'EST PASSE EN ANGOLA, AU MOZAMBIQUE ET AU ZAIRE.

AU BURUNDI, LE CNDD ET SES ACOLYTES NE CHERCHENT QUE LE CONTROLE DE L'ARMEE ET DE LA JUSTICE, INSTRUMENTS QUI LEUR PERMETRAIENT DE PARACHEVER LE GENOCIDE CONTRE LES TUTSI ET LES HUTU NON ACQUIS A L'IDEOLOGIE DE GENOCIDE.

RELEVANT L'EXEMPLE DU RWANDA, LE MEME INTERVENANT A SOULIGNE QUE LES HUTU DU RWANDA CONTROLAIENT LES DEUX INSTITUTIONS CI-HAUT CITEES MAIS QUE CELA NE LEUR A SERVI QU'A EXTERMINER LES TUTSI (EN 1973 ET 1994). IL A POURSUIVI EN MONTRANT QUE LE GOUVERNEMENT VIENT D'ENTRAVER L'ACTION DE LA MAGISTRATURE DANS LA MESURE OU IL SERA DIFFICILE DE CONTINUER A JUGER LES GENOCIDAIRES DES LORS QU'ILS SONT RECONNUS COMME DES PARTENAIRES POLITIQUES. UN AUTRE PARTICIPANT SOULIGNAIT QU'IL NE FAUT PAS METTRE LE CNDD DANS LA CATEGORIE DES "FACTIONS ARMEES" OU DE SIMPLES TUEURS MAIS QU'IL FAUT LES APPELER DES "GENOCIDAIRES" ET LES TRAITER COMME TELS. TOUT EN SUGGERANT AU GOUVERNEMENT DE LIBERER LA PRESSE, LE DERNIER INTERVENANT A SOUHAITE QUE LES AVIS DES SYNDICALISTES PUISSENT ETRE DIFFUSES DANS LES MEDIA PUBLICS. LES ECHANGES ONT PRIS FIN A 13 H 40.

BURUNDI - MORT DE PASCAL NTAKO.

QUELQUES ECLAIRCISSEMENTS SUR LA MORT DE FEU LIEUTENANT COLONEL PASCAL NTAKO.

MUYINGA, LE 25 MAI 1997 (NET PRESS). DE SOURCE AUTORISEE EN PROVENANCE DE MUYINGA, FEU LIEUTENANT COLONEL PASCAL NTAKO, QUI DE SON VIVANT ETAIT ACCUSE D'ATTEINTE A LA SURETE INTERIEURE DE L'ETAT A ETE TRANsFERE DE LA DOCUMENTATION NATIONALE A BUJUMBURA A LA MAISON D'ARRET DE MUYINGA LE 22 MARS 1997.

IL A ETE ACCEUILLI PAR LE DIRECTEUR DE LA PRISON, L'ADJUDENT-CHEF NUBAHIYE. FEU LIEUTENANT COLONEL NTAKO PARTAGEAIT LA MEME CELLULE QUE L'ABBE PATRICE NIVYIYINGOMA ACCUSE DE PARTICIPATION A DES BANDES ARMEES. LES DEUX DETENUS MANGEAIENT DANS LE MEME PLAT AMENE PAR LA SOEUR MADELEINE, ECONOME A L'EVECHE DE MUYINGA CAR SA FAMILLE NE POUVAIT PAS L'ENTRETENIR DE BUJUMBURA. AU NIVEAU DE LA SANTE, FEU LIEUTENANT COLONEL NTAKO A ETE TRAITE REPECTIVEMENT PAR LES DOCTEURS NTEMBAGARE ET KARIKURUBU, MEDECINS A L'HOPITAL DE MUYINGA AINSI QUE PAR L'INFIRMIERE MBANZENDORE GODELIEVE. CELLE-CI ASSURE LE SERVICE REGULIER DES SOINS DE SANTE AUX PRISONNIERS DE MUYINGA MAIS ELLE TRAVAILLE HABITUELLEMENT COMME FONCTIONNAIRE PUBLIC A L'HOPITAL DE MUYINGA.

LES SOURCES PROCHES DE L'HOPITAL DE MUYINGA DONNENT UNE CHRONOLOGIE DES FAITS DEPUIS LE TRANFERT DU LIEUTENANT-COLONEL JUSQU'A SON EXTINCTION.

- 22 MARS : ARRIVEE A MUYINGA. IL DECLARE AU DIRECTEUR DE LA PRISON QU'IL SOUFFRE DU DIABETE. NEANMOINS, JUSQUE LE 28 AVRIL 1997, IL N'A JAMAIS ETE SECOUE PAR UNE QUELCONQUE COMPLICATION SANITAIRE.

- 29 AVRIL : EXAMENS MEDICAUX DE PALUDISME ET GLYCEMIE: RESULTAT NEGATIF POUR LE PALUDISME. POUR LA GLYCEMIE, L'EXAMEN A REVELE UN TAUX EN AUGMENTATION ET LE DOCTEUR TRAITANT M. NTEMBAGARE LUI A PRESCRIT DES COMPRIMES.

- 09 MAI : MAUX DE TETE ET INSOMNIES. L'INFIRMIERE LUI A DONNE DE LA CHlOROQUINE, DE L'ASPIRINE ET DU CHLORAMPHENICOL, COMPRIMES QUE LE PATIENT PRENDRA JUSQUE LE 12 MAI 1997 SANS AMELIORATION.

- 12 MAI : DANS L'APRES-MIDI, CONSULTATION CHEZ LE DOCTEUR KARAKURA ET PRESCRIPTION DU QUINIMAX INJECTABLE. DEUX AMPOULES, UNE LE MATIN ET UNE AUTRE LE SOIR. DEBUT DE LA CURE : MATIN 13 MAI 1997.

- 14 MAI: LE MATIN, L'INFIRMIERE CONSTATE QUE L'ETAT DE SANTE EST DEPLORABLE, QUE LE MALADE FAIBLISSAIT DAVANTAGE, MAUX DE TETE ET INSOMNIES PERSISTANTS. DANS LA MEME MATINEE, IL AVAIT PU PRENDRE DU LAIT. A 11 HEURES 15 MINUTES, HEURE DE RAVITAILLEMENT, IL NE POUVAIT MEME PAS SE TENIR ASSIS. IL A DEMANDE A SON CODETENU DE CELLULE DE LE METTRE DANS LA POSITION ASSISE. L'ABBE LUI A LAVE LE VISAGE ET LUI A DEMANDE DE FAIRE UN EFFORT POUR MANGER. IL DONNERA COMME REPONSE "JE VAIS MANGER APRES". A UN MOMENT, SELON TOUJOUS LES MEMES SOURCES,

IL A COMMENCE A HOQUETER ET L'ABBE EST ALLE AVISER LE DIRECTEUR DE LA PRISON. AU RETOUR, ILS ONT TROUVE LE LIEUTENANT COLONEL NTAKO EN TRAIN DE VOMIR, AVEC UN POULS TRES FAIBLE, PRESQUE ARRETE. ON L'A EVACUE A L'HOPITAL ET LE DOCTEUR NTEMBAGARE L'A DIRECTEMENT ORIENTE DANS LA SALLE DE REANIMATION OU IL A RENDU L'AME QUELQUES MINUTES PLUS TARD. DANS SES DECLARATIONS, LE DIRECTEUR DE PRISON AJOUTE QU'AU MOIS D'AVRIL, FEU LIEUTENANT COLONEL NTAKO AVAIT DEMANDE D'ETRE TRANSFERE DANS UNE AUTRE PRISON PRES DE LAQUELLE IL Y A UN HOPTIAL ACCESSIBLE POUR LE TRAITEMENT DE SA MALADIE. IL A DECLARE AVOIR AVISE LE PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE A MUYINGA ET QUE CELUI-CI A EXIGE LE RAPPORT MEDICAL DU MEDECIN QUI L'A TRAITE.

LE DIRECTEUR DE PRISON A FAIT SAVOIR QUE LE DOCTEUR NTEMBAGARE A ETE CONTACTE A CE SUJET MAIS QUE CELUI-CI N'A PAS DELIVRE LE RAPPORT MEDICAL. VOUS NOTEREZ QUE LE DEFUNT DESIRANT SE FAIRE SOIGNER A BUJUMBURA, LE DOCTEUR A EXIGE UNE LETTRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE POUR SA COUVERTURE. D'AUTRE PART, IL PARAITRAIT QU'IL Y A EU EQUIVOQUE PROCEDURAL. LE MEDECIN VOULANT L'AUTORISATION DU DIRECTEUR GENERAL DES AFFAIRES PENITENTAIRES ET CELUI-CI ATTENDANT LE RAPPORT MEDICAL DE L'INTERESSE POUR HONORER LA REQUETE. PROBLEME D'INCOMPREHENSION, DE COMMUNICATION QUI A ABOUTI A L'HESITATION DES DEUX PARTIES.

PROBLEME AUSSI A L'ENLEVEMENT DU CORPS A L'HOPITAL : PERSONNE POUR DELIVRER LE CERTIFICAT DE DECES, LE DOCTEUR NTEMBAGARE DANS LES MAINS DESQUELLES LE LIEUTENANT COLONEL EST MORT S'ETAIT RENDU A GITERANYI.LES AUTRES MEDECINS PRESENTS N'ONT PAS VOULU SIGNER LE CERTIFICAT DE DECES D'UN MALADE QU'ILS SEMBLAIENT IGNORER. UNE INFIRMIERE A REVELE QUE CES MEDECINS ONT REFUSE DE DELIVRER LE CERTIFICAT PARCE QU'EN FAIT, LE LEIUTENANT COLONEL ETAIT MORT QUAND IL EST ARRIVE A L'HOPITAL.

L'ON A DU CONTRAINDRE UNE AUTRE DAME POUR DELIVRER LE CEERTIFICAT MEDICAL. EN CONCLUSION, LES INFORMATIONS EN PROVENANCE DE MUYINGA PRECISENT QUE LE LIEUTENANT COLONEL PASCAL NTAKO EST DECEDE A L'HOPITAL DE MUYINGA. IL ETAIT SOUS TRAITEMENT DE PALUDISME AU QUINIMAX INJECTABLE. IL ETAIT AU TROISIEME JOUR DE SON TRAITEMENT LUI PRESCRIT PAR LE DOCTEUR KARAKURA. IL N'Y A PAS EU D'EXPERTISE MEDICALE DU FAIT QUE, SELON LES MEME SOURCES, SA FAMILLE NE L'A PAS DEMANDE A TEMPS ET QUE LE MEDECIN TRAITANT N'ETAIT PAS DISPONIBLE.

LA QUESTION QUI SE POSE EST POURQUOI TANT D'HESITATIONS LORSQU'UNE VIE EST EN DANGER SUTOUT QUE SA FAMILLE AVaIT SIGNALE BIEN AVANT QU'IL AVAIT BESOIN D'UN SUIVI ET D'UN TRATEMENT PARTICULIERS.

BURUNDI-NEGOCIATIONS.

LE PARTI INDEPENDANT DES TRAVAILLEURS (PIT) "UMUGAMBWE W-ABAKOZI ABAKERAKIVI" DONNE SA POSITION APRES LE POINT DE PRESSE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE SUR LES NEGOCIATIONS.

BUJUMBURA, LE 25 MAI 1997 (NET PRESS). DANS SA DECLARATION DU 22 MAI 1997 SIGNEE PAR LE PRESIDENT A.I. NYAHOZA ETIENNE, LE P.I.T. ESSAYE D'APPRECIER LE CONFLIT BURUNDAIS, ET SPECIALEMENT LA QUESTION EN VOGUE SUR LES NEGOCIATIONS, TOUT EN LE SITUANT DANS LA GEOPOLITIQUE DE LA REGION DES GRANDS-LACS. LE P.I.T. PERCOIT LES CHANGEMENTS QUI SE PRODUISENT DANS LA REGION DES GRANDS-LACS, Y COMPRIS LE ZAIRE, COMME UNE GUERRE HEGEMONIQUE ENTRE L'ANGLOPHONIE ET LA FRANCOPHONIE AU PROFIT DE LA "PAX AMERICANA". EN CE QUI CONCERNE LE BURUNDI, LE P.I.T. CONDAMNE NYERERE ET LES CHEFS D'ETAT DE LA REGION QUI ONT IMPOSE UN BLOCUS ECONOMIQUE AU BURUNDI, MALHEUSEMENT SOUTENU PAR LES EUROPEENS ET LES AMERICAINS POUR LESQUELS CE PAYS CONSTITUE "UN BON LABORATOIRE DE RESOLUTION DES CONFLITS".

CORORAILLEMENT A LA QUESTION DES NEGOCIATIONS, LE PIT EST CONVAINCU QUE CE N'EST PAS L'"INITITAIVE DE SAN EGIDIO" QUI EST A LA BASE DE L'ALLEGEMENT DES SANCTIONS ECONOMIQUES MAIS QUE C'EST SUITE AUX PRESSIONS DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE QUI TROUVAIT QUE "L'EMBARGO TUAIT LES ENFANTS ET LES VIEILLARDS AVANT D'ETRE UNE ARME POLITIQUE". POUR "REDRESSER LA BARRE ET NEGOCIER UNE PAIX DURABLE", LE P.I.T. SUGGERE AU GOUVERNEMENT DE "TROUVER DES MEDIATEURS CAPABLES DE CONDUIRE LA NEGOCIATION ENTRE LES PARTIES EN CONFLIT". TOUT EN CONDAMNANT NYERERE POUR SA PARTIALITE EN FAVEUR DU CNDD, LE P.I.T. APPRECIE A. T. TOURE ET P. LISSOUBA QU'IL PROPOSE COMME MEDIATEURS DANS LE CONFLIT INTERBURUNDAIS. LE P.I.T. TROUVE QUE LE LIEU DE NEGOCIATION DOIT SE SITUER EN DEHORS DES PAYS QUI NOUS ONT IMPOSE L'EMBARGO. LE GOUVERNEMENT DEVRAIT "RAMENER LA QUESTION BURUNDAISE AUX CENTRES REELS DE DECISION, A SAVOIR LE COMITE DE GESTION DES CONFLITS DE L'OUA ET LE CONSEIL DE SECURITE DES NATIONS UNIES". LE CNDD N'ETANT PAS LE SEUL PROTAGONISTE DANS CETTE GUERRE, IL FAUDRAIT "DEMANDER AUX MEDIATEURS DE PRESENTER AU GOUVERNEMENT LES AUTRES PARTIES EN CONFLIT", CHACUNE DEVANT METTRE A JOUR CE QU'ELLE RECLAME ET CE QU'ELLE PROPOSE.

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BURUNDI-DIPLOMATIE.

L'AMBASSADEUR RIGI JEAN PROPOSE COMME CHARGE D'AFFAIRES A DAR-ES-SALAAM.

BUJUMBURA, LE 26 MAI 1997 (NET PRESS). DANS LE CADRE DE LA NORMALISATION DES RELATIONS ENTRE DAR-ES-SALAAM ET BUJUMBURA, LA TANZANIE A PROPOSE AU GOUVERNEMENT BURUNDAIS D'ENVOYER LES NOUVEAUX OCCUPANTS DE L'AMBASSADE DU BURUNDI A DAR-ES-SALAAM. SELON DES SOURCES PROCHES DU MINISTERE DES RELATIONS EXTERIEURES ET DE LA COOPERATION, UNE NOTE VERBALE NOMMANT L'AMBASSADEUR JEAN RIGI (CHEF DU PROTOCOLE AU MINISTERE DES RELATIONS EXTERIEURES ET DE LA COOPERATION) COMME CHARGE D'AFFAIRES, FABIEN BARINAKANDI( CONSEILLER A LA PRESIDENCE) ET NTABINDI JOACHIM (CADRE DU MINISTERE DES RELATIONS EXTERIEURES ET DE LA COOPERATION), COMME EQUIPE D'APPUI A L'AMBASSADE, EST DEJA PARVENUE AUPRES DES AUTORITES TANZANIENNES. L'AMBASSADEUR JEAN RIGI Y VA POUR UNE DUREE INDETERMINEE TANDIS QUE LES DEUX AUTRES ONT 15 JOURS A L'AMBASSADE.

SELON DES SOURCES CONCORDANTES, LE GOUVERNEMENT TANZANIEN VIENT D'ADRESSER UNE NOTE VERBALE AUPRES DU GOUVERNEMENT DU BURUNDI, LE WEEK-END DERNIER, LUI ANNONCANT D'ATTENDRE MOMENTANNEMENT LA NOMMINATION DE L'AMBASSADEUR RIGI JEAN. LES AUTORITES POLITIQUES TANZANIENNES ATTENDRAIENT L'ABOUTISSEMENT DES NEGOCIATIONS AVANT D'ACCEPTER LA NOMMINATION. IL EST A SOULIGNER QUE DERNIEREMENT, DANS LE CADRE DE LA NORMALISATION DES RELATIONS ENTRE LES DEUX PAYS, LE MINISTRE TANZANIEN DES AFFAIRES ETRANGERES AVAIT DEMANDE A MM. MIDENDE GILBERT ET JUMA KARIBURYO, EN VISITE EN TANZANIE, D'APPROCHER LE GOUVERNEMENT BURUNDAIS AFIN D'ENVOYER D'AUTRES REPRESENTANTS A L'AMBASSADE DU BURUNDI; CE QUE, A SON TOUR, MUKAPA A EXPRIME AU PRESIDENT BUYOYA LORS DE SA VISITE A DAR-ES-SALAAM.

IL EST A SOULIGNER QUE M. RIGI JEAN VIENT D'ETRE NOMME MEMBRE DU CONSEIL DES BASHINGANTAHE EN MAIRIE DE BUJUMBURA. EN EFFET, LE MINISTRE DE L'INTERIEUR VIENT DE SIGNER 4 ORDONNANCES NOMMANT LES CONSEILS DES BASHINGANTAHE EN MAIRIE DE BUJUMBURA, BUJUMBURA RURAL, RUTANA ET MURAMVYA.

BURUNDI-ASSISTANCE jUDICIAIRE

LES INCOMPREHENSIONS CoNTINUENT ENTRE LE BARREAU NATIONAL ET LE CENTRE DES NATIONS UNIES POUR LES DROITS DE L’HOMME.

BUJUMBURA, LE 26 MAI 1997 (NET PRESS). depuis une certaine periode, le centre des nations unies pour les droits de l’homme execute un programme d’assistance judiciaire des prevenus et des victimes du genocide d’octobre 1993. des avocats nationaux et etrangers ont deja commence a plaider en faveur des prevenus et des victimes dont les dossiers leur ont ete confieS par le centre des nations unies pour les droits de l’homme.

le barreau national a deja signifie au centre des nations unies pour les droits de l’homme que le decret organique qui regit le barreau interdit qu’il y ait un ou des intermediaires entre les avocats et les clients. dans le cas qui prevaut actuellement, le centre des nations unies pour les droits de l’homme est un veritable intermediaire et en meme temps bailleur; pas question de remunerer ceux qui ne passent pas par le centre.

la premiere victime est tombee. il s’agit de maitre etienne ntiyankundiye qui defend les victimes du genocide depuis le debut des proces. il a adresse le releve de ses prestations pour paiement des honoraires au centre des nations unies pour les droits de l’homme par l’intermediaire du batonnier en date du 20 mai 1997.

Au lieu de regler les honoraires, maitre diabira, directeur du centre a prie au batonnier “de transmettre a maitre ntiyankundiye ses vives felicitations pour son patriotisme et sa grande contribution dans la defense des parties civiles, de meme que ses encouragements a son association pour l’accomplissement de ce devoir civique”

signalons qu’au lendemain de genocide d’octobre 1993, maitre ntiyankundiye a cree une association pour la defense des minorites.

BURUNDI - RECTIFICATIF.

CERTAINS AVOCATS DU BARREAU NATIONAL FONT UNE MISE AU POINT SUR UNE DEPECHE PUBLIEE DANS NET PRESS.

BUJUMBURA, LE 26 MAI 1997 (NET PRESS). NET PRESS AVAIT FAIT ETAT DE 6 AVOCATS STAGIAIRES (FABIEN SEGATWA, GAHUNGU RAPHAEL, KIYUKU SALVATOR, ELOI RUGERINYANGE, DEO NDIKUMANA ET AUDACE NGIYE) QUI SONT SUR TERRAIN (NET PRESS DU 14 MAI 1997). IL AVAIT EGALEMENT AJOUTE QUE CES AVOCATS NE VONT PAS ASSISTER LES PUTSCHISTES.

UN DE CES AVOCATS A CONFIE A NET PRESS CE MATIN QU'IL N'Y A PAS QUE DES AVOCATS STAGIAIRES QUI ONT SIGNE LE CONTRAT AVEC LE CENTRE DES NATIONS UNIES POUR LES DROITS DE L'HOMME (CNUDH). EN PLUS, PARMI LES 6 AVOCATS CITES, SEULS TROIS SONT DES STAGIAIRES. IL S'AGIT DE DEO NDIKUMANA, ELOI RUGERINYANGE ET AUDACE NGIYE.

CONCERNANT L'ASSISTANCE DES PROCES, MAITRE RAPHAEL GAHUNGU A PRECISE QU'ILS ASSISTENT LES PUTSCHISTES JUGES INDIGENTS, NOTAMMENT LES MILITAIRES SOUS-OFFICIERS. MAIS CES DERNIERS DOIVENT LE DEMANDER TOUT COMME LES AUTRES JUSTICIABLES.

BURUNDI-NEGOCIATIONS.

LES ETUDIANTS DE L'UNIVERSITE CONTINUENT A MANIFESTER LEUR OPPOSITION AUX NEGOCIATIONS AVEC LE CNDD.

BUJUMBURA, LE 26 MAI 1997 (NET PRESS). L'ARRET DES ACTIVITES ACADEMIQUES DECLENCHE 16 MAI 1997 CONTINUE . DEPUIS LE LUNDI /05/1997, LES ETUDIANTS SONT ENFERMES DANS LEURS CAMPUS RESPECTIFS, LES FORCES DE L'ORDRE EMPECHANT TOUT MOUVEMENT D'ALLER ET VENIR. AUJOURD'HUI, LES ETUDIANTS DU CAMPUS MUTANGA ONT MANIFESTE A L'INTERIEUR AVEC DES PANCARTES DENONCANT "L'INTIMIDATION, LES MENSONGES ET LA DESINFORMATION DU GOUVERNEMENT", RECLAMANT LE DROIT DES ETUDIANTS "A CIRCULER LIBREMENT" ET S'ERIGEANT CONTRE LES NEGOCIATIONS AVEC LES GENOCIDAIRES. IL EST A SOULIGNER, A TOUTES FINS UTILES, QUE LES 14 ETUDIANTS QUI AVAIENT ETE ARRETES LORS DE LEUR MANIFESTATION DU LUNDI 19 MAI 1997 ONT ETE LIBERES CE VENDREDI 23 MAI 1997.

BURUNDI-JUSTICE .

L'EX-GOUVERNEUR DE GITEGA, THARCISSE NTIBARIRARANA EN DETENTION....

BUJUMBURA, LE 26 MAI 1997 (NET PRESS). NTIBARIRARANA THARCISSE, EX-GOUVERNEUR DE LA PROVINCE GITEGA, EST DETENU DEPUIS JEUDI DE LA SEMAINE DERNIERE. NET PRESS AVAIT INDIQUE EN DATE DU 7 AVRIL 1997 QUE M. THARCISSE NTIBARIRARANA, EX-GOUVERNEUR DE GITEGA SOUS NTIBANTUNGANYA, TENAIT DES REUNIONS CLANDESTINES CHEZ LUI POUR EMPECHER LES DEPLACES DE CHEZ JOHNSON DE RENTRER DANS LEURS ZONES RESPECTIVES DE KAMENGE ET DE BUJUMBURA RURAL.

BURUNDI-NEGOCIATIONS.

LA REACTION DU PARTI ANADDE A LA DECLARATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE RENDANT OFFICIELLES LES NEGOCIATIONS EN COURS AVEC LE CNDD.

BUJUMBURA, LE 26 MAI 1997 (NET PRESS). DANS SA DECLARATION DU 24/05/1997 SIGNEE PAR LE PRESIDENT DU BUREAU POLITIQUE, M. NSABABAGANWA PATRICE, L'ANADDE A CONDAMNE LES NEGOCIATIONS AVEC LES GENOCIDAIRES DU CNDD. TOUT EN ETANT POUR LE PRINCIPE DES NEGOCIATIONS EN CAS DE CONFLITS ARMES, L'ANADDE TROUVE QUE LE CAS DU BURUNDI EST SPECIFIQUE CAR IL S'AGIT D'UNE "GUERRE GENOCIDAIRE" DONT LE CNDD EST LE PRINCIPAL AUTEUR. LE PARTI ANADDE DENONCE "LA POLITIQUE DU FAIT ACCOMPLI" QUI CARACTERISE LE GOUVERNEMENT ACTUEL, LEQUEL A PAR AILLEURS SIGNE SA DISPARITION, SELON TOUJOURS L'ANNADE. LE MEME PARTI POURSUIT EN INDIQUANT QU'UNE DES CLAUSES DE SAN EGIDIO EST "LA RESTAURATION DE L'ORDRE LEGAL ET CONSTITUTIONNEL".

D'APRES L'ANADDE, LES NEGOCIATIONS ETANT UNE VOIE NECESSAIRE POUR LE RETOUR A LA PAIX, IL FAUDRAIT D'ABORD CHOISIR LES NEGOCIATEURS ET LES MEDIATEURS. CE PARTI TROUVE QUE "LES PARTIES AU CONFLIT AU BURUNDI DOIVENT ETRE REPRESENTEES AUX NEGOCIATIONS, HORMIS LES FORMATIONS POLITIQUES, LES ORGANISATIONS, LES ASSOCIATIONS ET LES INDIVIDUS ACCUSES D'ACTES DE GENOCIDE, EN L'OCCURRENCE LE CNDD. SEULS LES CITOYENS BURUNDAIS AUX MAINS NON SOUILLEES DE SANG DOIVENT S'ASSEOIR ENSEMBLE. LA MEDIATION DOIT ETRE MUNITIEUSEMENT REVISEE ET REPENSEE EN EXCLUANT D'ORES ET DEJA SAN EGIDIO ET NYERERE QUI ONT MANIFESTE A MAINTES REPRISES LEUR PENCHANT EN FAVEUR DU CNDD.

EN MEME TEMPS QUE SE DEROULERAIENT LES NEGOCIATIONS ENTRE BURUNDAIS MORALEMENT ET POLITIQUEMENT PROPRES, DES EFFORTS DOIVENT ETRE CONSENTIS POUR ANEANTIR LES BANDES ARMEES GENOCIDAIRES. LES VRAIES NEGOCIATIONS DOIVENT ABOUTIR A UN ORDRE CONSTITUTIONNEL NOUVEAU, A "LA CONCLUSION D'UN PACTE DE COHABITATION EN PAIX ENTRE LES COMMUNAUTES ETHNIQUES" ET LA TRADUCTION EN JUSTICE ET LE JUGEMENT DE TOUS LES CRIMINELS". LE GENOCIDE ETANT UN CRIME CONTRE L'HUMANITE , L'ANADDE DEMANDE LA MISE EN PLACE D'UN TRIBUNAL PENAL INTERNATIONAL POUR JUGER LES AUTEURS DU GENOCIDE COMMIS AU BURUNDI. ENFIN, L'ANADDE "EXIGE DU GOUVERNEMENT DE LIBERER LES PARTIS POLITIQUES AINSI QUE LES MEDIA PUBLICS ET PRIVES, DE FAVORISER ET DE SUPPORTER LE DISCOURS CONTRADICTOIRE CONSTRUCTIF".

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BURUNDI - VISITE.

CALENDRIER DU PRESIDENT DU BURKINA FASO EN VISITE OFFICIELLE AU BURUNDI.

BUJUMBURA, LE 29 MAI 1997 (NET PRESS). DANS SON EDITION DU 28 MAI 1997, NET PRESS AVAIT ANNONCE LA VISITE OFFICIELLE DU PRESIDENT BURKINABE, M. BLAISE COMPAORE, AU BURUNDI. NET PRESS A PU AVOIR SON CALENDRIER DURANT CETTE VISITE DE DEUX JOURS A BUJUMBURA.

L'AVION DU PRESIDENT COMPAORE ATTERIT A BUJUMBURA CE SAMEDI 31 MAI 1997 A 15 HEURES. A L'AEROPORT, LE PRESIDENT COMPAORE SERA ACCEUILLI PAR SON HOMOLOGUE BURUNDAIS, LE MAJOR PIERRE BUYOYA.

A 15 HEURES 25 MINUTES, LE PRESIDENT COMPAORE ACCORDERA UN BREF INTERVIEW A LA PRESSE LOCALE. LE PRESIDENT DU BURKINA FASO ARRIVERA A SA RESIDENCE A 16 HEURES OU IL AURA DES ENTRETIENS AVEC LE PRESIDENT DU BURUNDI. CES ENTRETIENS PRENDRONT FIN A 16 HEURES 30 MINUTES ET LE COUPLE PRESIDENTIEL BURUNDAIS QUITTERA LA RESIDENCE DE SON VISITEUR.

LES DEUX PRESIDENTS SE RENCONTRERONT A L'HOTEL NOVOTEL A 17 HEURES 30 MINUTES POUR DES ENTRETIENS ELARGIS. LA FIN DES TRAVAUX EST PREVUE A 19 HEURES. CES TRAVAUX SERONT SUIVIS D'UN BANQUET A L'HOTEL SOURCE DU NIL APRES QUOI DES ALLOCUTIONS ENTRE LES DEUX DELEGATIONS SERONT ECHANGEES. LE PRESIDENT BUYOYA ET SON EPOUSE CLOTURERONT CES CEREMONIES VERS 21 HEURES 45 MINUTES ET REGAGNERONT LEUR RESIDENCE.

DIMANCHE LE 1 JUIN 1997, LE PRESIDENT COMPAORE RENCONTRERA LA COMMUNAUTE DE SON PAYS RESIDANT AU BURUNDI A 10 HEURES 5'. A 10 HEURES 50, DES AUDIENCES SONT PREVUES. A 12 HEURES 40', IL Y AURA UNE LECTURE DU COMMUNIQUE CONJOINT A L'HOTEL SOURCE DU NIL. A 13 HEURES, LES DEUX PRESIDENTS ACCORDERONT UNE CONFERENE DE PRESSE DE 20 MINUTES QUI SERA SUIVIES DU DEPART VERS L'AEROPORT INTERNATIONAL DE BUJUMBURA. APRES TOUTES LES CEREMONIES PROTOCOLAIRES, LE PRESIDENT BURKINABE QUITTERA BUJUMBURA A 14 HEURES 5 MINUTES.

BURUNDI-DIPLOMATIE.

DES PARLEMENTAIRES DES PAYS NORDIQUES ARRIVENT AU BURUNDI LE 2 JUIN 1997.

BUJUMBURA, LE 29 MAI 1997 (NET PRESS). D'APRES DES SOURCES PROCHES DU MINISTERE DES RELATIONS EXTERIEURES ET DE LA COOPERATION, QUATRE PARLEMENTAIRES DES PAYS NORDIQUES, 2 SUEDOIS ET 2 FINLANDAIS SEJOURNENT AU BURUNDI DU LUNDI LE 2 JUIN 1997 AU JEUDI LE 5 JUIN 1997.

BURUNDI-NEGOCIATIONS.

PA-PUISSANCE POUR L'AUTODEFENSE-AMASEKANYA REITERE SON OPPOSITION AUX NEGOCIATIONS AVEC LES GENOCIDAIRES DU CNDD.

BUJUMBURA, LE 29 MAI 1997 (NET PRESS). DANS SA DECLARATION DU 27 MAI 1997, SIGNEE PAR DIOMEDE RUTAMUCERO, PA-PUISSANCE POUR L'AUTODEFENSE-AMASEKANYA S'OPPOSE CATEGORIQUEMENT AUX NEGOCIATIONS AVEC LE CNDD. D'APRES CETTE DECLARATION, PENDANT QUE LE GOUVERNEMENT PERSISTE A "EXPLIQUER L'INEXPLICABLE: LA NEGOCIATION AVEC LES GENOCIDAIRES DU CNDD-PALIPEHUTU-FRODEBU", CES DERNIERS CONTINUENT A MASSACRER LES CITOYENS BURUNDAIS. LE PEUPLE BURUNDAIS DEVRAIT SE DEFENDRE ET DEFENDRE SON INDEPENDANCE EN REFUSANT TOUTE INGERANCE EXTERIEURE TELLE LA SOI-DISANTE MEDIATION DE NYERERE QUI EST CONSIDERE PAR LA PA-COMME ETANT LE VERITABLE "ARTISAN DE L'EMBARGO INJUSTE".

PA-AMASEKANYA S'INSCRIT EN FAUX CONTRE LES PROPOS DU GOUVERNEMENT QUI DIT QUE LES NEGOCIATIONS AVEC LE CNDD CONSTITUENT L'UNIQUE ALTERNATIVE POUR ARRETER LE GENOCIDE. SELON LA DECLARATION, IL NE SUFFIT PAS D'"ETRE UN GRAND POLITOLOGUE SORTI DES GRANDES UNIVERSITES POUR SAVOIR QUE FACE AU GENOCIDE, IL N'Y A QU'UNE SEULE ALTERNATIVE, EN L'OCCURRENCE LA NEUTRALISATION DES TENANTS DE L'IDEOLOGIE DU GENOCIDE". IL EST PARADOXAL DE PRECONISER LES NEGOCIATIONS AVEC LES GENOCIDAIRES DU CNDD ET EN MEME TEMPS AFFIRMER QUE LES AUTEURS DU GENOCIDE SERONT JUGES, TOUJOURS D'APRES LA PA.

BURUNDI-SECURITE.

DES POCHES D'ASSAILLANTS SONT SIGNALES DANS QUELQUES REGIONS DU PAYS.

BUJUMBURA, LE 29 MAI 1997 (NET PRESS). LES AUTORITES MILITAIRES SIGNALENT LA PRESENCE D'ASSAILLANTS DANS LA PARTIE SUD DE LA PROVINCE KARUZI, DANS BJUMBURA RURAL ET EN PROVINCE MAKAMBA. DANS CETTE DERNIERE PROVINCE, EN COMMUNE DE VUGIZO, UNE TRENTAINE D'ASSAILLANTS SE SONT RENDUS AUX FORCES DE L'ODRE. RAPPELONS, A TOUTES FINS UTILES, QUE CETTE COMMUNE AVAIT ETE, AU MOIS D'AVRIL, LA CIBLE DES ATTAQUES PERPETREES PAR LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES DU CNDD EN PROVENANCE DE LA TANZANIE. ILS TUAIENT DES GENS ET BRULAIENT TOUT SUR LEUR PASSAGE.

CERTAINES SOURCES NON VERIFIEES FONT ETAT D'UNE ATTAQUE EVENTUELLE EN PROVENACE DE LA TANZANIE, DU COTE DE LA PROVINCE MUYINGA, VU LES MOUVEMENTS ANORMAUX QUI S'OBSERVENT SUR LA FRONTIERE. NET PRESS A APPROCHE LES AUTORITES MILITAIRES POUR EN SAVOIR PLUS MAIS CES DERNIERES ONT DIT QU'IL S'AGIT DES RUMEURS SANS FONDEMENT.

BURUNDI-ECONOMIE.

LE PROJET CONTINIUM ORGANISE A GITEGA UNE RENCONTRE ENTRE LES CELLULES NGOZI ET CELLE DE GITEGA.

BUJUMBURA, LE 29 MAI 1997 (NET PRESS). DANS LE CADRE DES ECHANGES SUR LE DEVELOPPEMENT DU MILIEU RURAL, LE PROJET CONTINIUM, FINANCE PAR LE PNUD, ORGANISE UNE RENCONTRE ENTRE LES CELLULES NGOZI ET GITEGA, DU 29 MAI 1997 AU 2 JUIN 1997. L'OBJET DE CETTE RENCONTRE, QUI COMPTE 24 PARTICIPANTS, SERA D'ECHANGER DES EXPERIENCES SUR LEURS REALISATIONS DEJA FAITES EN MATIERE DU PROJET D'INTEGRATION AGRI-ELEVAGE, ARTISANAT COMME L'ETABLISSEMENT DES FOURS-TUNNELS ET LA MENUISERIE.

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BURUNDI-VISITE.

LES GOUVERNEURS DES PROVINCES NGOZI ET KAYANZA RENCONTRENT LEURS

COLLEGUES DE BUTARE ET DE GIKONGORO.

BUTARE, LE 30 MAI 1997 (NET PRESS). LES GOUVERNEURS DE KAYANZA ET DE NGOZI, RESPECTIVEMENT LE COLONEL NENGERI ET LE LIEUTENANT-COLONEL TWAGIRAMUNGU ONT RENCONTRE LEURS COLLEGUES DES PREFECTURES DE BUTARE ET GIKONGORO AU MUSEE NATIONAL DE BUTARE CE JEUDI 29 MAI 1997. LA VISITE S'INSCRIT DANS LE CADRE DES RENCONTRES REGULIERES ENTRE LES AUTORITES FRONTALIERES DU BURUNDI ET DU RWANDA.

AU CENTRE DES ECHANGES, LES QUATRE RESPONSABLES SE SONT PENCHE SUR LA QUESTION DE LA SECURITE SUR LA FRONTIERE ENTRE LES DEUX PAYS. ILS ONT NOTAMMANENT EVOQUE LA QUESTION DE CIRCULATION ENTRE LES DEUX PAYS. LES VOYAGEURS DOIVENT SE MUNIR DES PAPIERS DUMENT SIGNES PAR LES AUTORITES RESPONSABLES CONCERNEES. ILS ONT AUSSI PARLE DE LA NECESSITE D'ECHANGE JUDICIAIRE, SURTOUT EN MATIERE DE CRIMINALITE; CECI POUR EVITER QUE DES CRIMINELS TROUVENT REFUGE SUR UN AUTRE TERRITOIRE APRES AVOIR COMMIS UN FORFAIT DANS L'UN OU L'AUTRE DES DEUX PAYS. LA QUESTION DES GENOCIDAIRES FDD DE NYANGOMA ET DES INTERAHAMWE RESPONSABLES DU GENOCIDE D'AVRIL AU RWANDA A AUSSI ATTIRE L'ATTENTION DE CES AUTORITES.

BURUNDI-PARTIS POLITIQUES..

LES MILITANTS DU PARTI SAHWANYA FRODEBU CELEBRENT LEUR VICTOIRE DU 1ER JUIN 1993.

BUJUMBURA, LE 30 MAI 1997 (NET PRESS). LE FRODEBU COMMEMORE CE WEEK-END LE QUATRIEME ANNIVERSAIRE DE SA VICTOIRE AUX ELECTIONS DU 1ER JUIN 1993. C'EST SON CANDIDAT NDADAYE QUI A BATTU LE PRESIDENT BUYOYA, CANDIDAT DE L'UPRONA. IL AVAIT EU 65 % DES SUFFRAGES A L'ETONNEMENT TOTAL DES PARTISANS DE BUYOYA. L'ACCUEIL DE SA VICTOIRE FUT CHALEUREUX CHEZ SES ELECTEURS ET ON NE PEUT PLUS FROID CHEZ LES PARTISANS DE SON CHALLENGER.

SON REGNE AURA DURE 3 MOIS SEULEMENT. IL AVAIT PRETE SERMENT LE 10 JUILLET 1993 DEVANT UN PUBLIC NOMBREUX, EN PRESENCE DES PRESIDENTS MOBUTU, HABYARIMANA ET MWINYI. SON EPHEMERE REGNE SERA MARQUE PAR BEAUCOUP D'ACTES DE TERRORISME CONTRE LES TUTSI ET LES HUTU DE L'OPPOSITION. DES GENS SERONT EXPROPRIES DE LEURS PROPRIETES ET CHASSES DE L'ADMINISTRATION. LE 21 OCTOBRE 1993, IL SERA MIS FIN A LA VIE DE NDADAYE ET LE FRODEBU, QUE NTIBANTUNGANYA AURAIT QUALIFIE DE "MACHINE FRODEBU", PASSA A L'ACTE DE GENOCIDE ET PRES DE 100000 TUTSI ET HUTU NON ACQUIS A L'IDEOLOGIE DU GENOCIDE FURENT MASSACRES PAR LES MILITANTS DE NDADAYE. C'EST AUSSI LE DEBUT D'UNE CRISE SANS PRECEDENT QUI CONTINUE JUSQU'AUJOURD'HUI.

CE SAMEDI, LE MEME PARTI PREVOIT UNE CONFERENCE A L'HOTEL NOVOTEL A 9 HEURES DU MATIN QUI SERA ANIMEE PAR LE SECRETAIRE GENERAL DU FRODEBU, HONORABLE AUGUSTIN NZOJIBWAMI, INDIQUE-T-ON DE SOURCE OFFICIELLE. AUX MILITANTS DU FRODEBU A L'INTERIEUR DU PAYS, CE PARTI A DEMANDE DE PARTAGER UN VERRE AVEC LES POPULATIONS DE SA MOUVANCE.

BURUNDI-PARTIS POLITIQUES

POINT DU COMITE DIRECTEUR DU PARENA A PROPOS DES NEGOCIATIONS DONT IL SERAIT PARTISAN.

BUJUMBURA LE 30 MAI (NET PRESS) LE PARENA REAGIT AU CONSTAT FAIT PAR LE GOUVERNEMENT ET LE BULLETIN "BURUNDI SCOPE" SELON LEQUEL LE PARENA AURAIT ETE FAVORABLE AUX NEGOCIATIONS, QU'IL AFFIRME AUJOURD'HUI LE CONTRAIRE POUR CONTRARIER L'INITIATIVE DU GOUVERNEMENT BUYOYA-NDIMIRA QUE LE PARENA NE PORTE PAS DANS LE COEUR.

LE PARENA QUALIFIE CE CONSTAT "D'INSINUATIONS DU GOUVERNEMENT " ET PRECISE QUE PAR NEGOCIATIONS, IL ENTENDAIT LA "TENUE D'UNE CONFERENCE NATIONALE SOUVERAINE , ACTE FONDATEUR POSE PAR DES CITOYENS BURUNDAIS AUX MAINS PROPRES, PRELUDE A UNE CONSTITUTION DE NATURE A GARANTIR LA COEXISTENCE PACIFIQUE ENTRE LES BAHUTU, LES BATUTSI ET LES BATWA DU BURUNDI"

CONCERNANT LES NEGOCIATIONS INITIEES PAR LE GOUVERNEMENT ET LE CNDD A SAN EGIDIO, LE PARENA DIT QU'ON NE PEUT PAS LES ASSIMILER A UN FORUM SOUVERRAIN. IL DIT QU'"ON NE PEUT PAS CONVIER A LA MEME TABLE DE NEGOCIATION LES VICTIMES ET LES BOURREAUX, EN MISANT SANS RIRE , SUR UNE HYPOTHEQUE INTERVENTION DU TRIBUNAL PENAL INTERNATIONAL POUR VENIR UN JOUR EXTRAIRE LES CRIMINELS DE LA SALLE DES NEGOCIATIONS ET LES CONDUIRE EN PRISON."

SELON LE PARENA, LE GOUVERNEMENT A LE POUVOIR ET LE DEVOIR DE POURSUIVRE LUI-MEME LES AUTEURS DU GENOCIDE COMMIS DANS LE PAYS. IL DIT QU'"IL REJOINT LA DIRECTION DE L'UPRONA POUR REAFFIRMER QUE TOUT MARCHE CONCLU AVEC LES TENANTS DE L'IDEOLOGIE DU GENOCIDE EST UN MARCHE DE DUPES"

LE PARENA CONCLUT EN DISANT QU'IL EST PRET A PARTICIPER A LA SIGNATURE D'UN PACTE POLITIQUE AVEC TOUTES LES ORGANISATIONS QUI ONT DES REVENDICATIONS POLITIQUES ET QUI ACCEPTENT LE PRINCIPE DE LA COEXISTENCE PACIFIQUE ENTRE TOUTES LES COMMUNAUTES VIVANT AU BURUNDI.

BURUNDI-ENSEIGNEMENT SUPERIEUR.

LE RECTEUR DE L'UNIVERSITE APPELLE LE PERSONNEL ENSEIGNANT A REPRENDRE LEURS ACTIVITES.

BUJUMBURA, LE 30 MAI 1997 (NET PRESS). DANS SON COMMUNIQUE DE CE JEUDI 29 MAI 1997, LE RECTEUR DE L'UNIVERSITE, M. GILBERT MIDENDE, A LANCE UN APPEL AUX PROFESSEURS EN VUE DE REPRENDRE LES ACTIVITES ACADEMIQUES DES CE VENDREDI 30 MAI 1997. AUJOURD'HUI, QUELQUES PROFESSEURS SE SONT EFFECTIVEMENT PRESENTES MAIS LES AUDITOIRES ETAIENT VIDES.

BURUNDI - FORMATION MILITAIRE.

LES JEUNES FILLES MILITAIRES TERMINENT OFFICIELLEMENT LEUR FORMATION AUJOURD'HUI.

BUJUMBURA, LE 30 MAI 1997 (NET PRESS). C'EST CE VENDREDI 30 MAI QUE LES JEUNES FILLES QUI ONT PARTICIPE A LA FORMATION MILITAIRE TERMINENT OFFICIELLEMENT LEUR FORMATION MILITAIRE DE TROIS MOIS.

SELON DES SOURCES MILITAIRES, IL EST PREVU UN DEFILE DANS LES ENCEINTES DE L'INSTITUT DE PEDAGOGIE APPLIQUEE (IPA) - OU ELLES ONT SUBI LA FORMATION MILITAIRE. DE HAUTES AUTORITES MILITAIRES DE LA DEFENSE, DE L'ARMEE ET DE LA GENDARMERIE SERONT AU RENDEZ-VOUS.PENDANT SIX MOIS, CES JEUNES MILITAIRES VONT S'OCCUPER DU CONTROLE DE LA CIRCULATION ROUTIERE DANS LA MAIRIE DE BUJUMBURA.

BURUNDI-CORRUPTION.

DES DOUANIERS SONT ATTRAPES EN FLAGRANT DELIT A GITEGA EN TRAIN D'EXIGER DES POTS DE VIN.

GITEGA, LE 30 MAI 1997 (NET PRESS). C'ETAIT LE MERCREDI 2 AVRIL VERS MIDI, LORSQUE DEUX DOUANIERS ENTRERENT DANS LA MAISON D'UN ARABE DU NOM DE KALFAN. LES DOUANIERS AURAIENT EXIGE UNE SOMME D'UN MILLION COMME PREALABLE D'INSPECTION DES MARCHANDISES QUI SE TROUVAIENT DANS LA MAISON. LE PROPRIETAIRE FEINT D'ALLER CHERCHER L'ARGENT A LA COOPEC QUI EST A 100 METRES MAIS IL PARVIENT A ENFERMER LES DOUANIER DANS LA MAISON. IL REVIENT QUELQUES MINUTES PLUS TARD AVEC LES AUTORITES PROVINCIALES. LA FOULE QUI ATTENDAIT DEHORS NE SAURA RIEN. QUELQUES JOURS PLUS TARD, ON A ASSISTE A DES MUTATIONS DE TOUS LES DOUANIERS DE GITEGA.