LE CONSEIL DE L’ORDRE DES AVOCATS A REAGI A L’ARRESTATION DE MAITRE PACELLI NDIKUMANA.

BUJUMBURA, LE 25 NOVEMBRE 1998 (NET PRESS). SUITE A LA DECOUVERTE D’UNE REBELLION ATTRIBUEE A DES TUTSI A CIBITOKE DONT L’EX-COMMANDANT HILAIRE NTAKIYICA A LA FIN DU MOIS D’OCTOBRE, LA JUSTICE A ARRETE DES PERSONNES A CIBITOKE ET A BUJUMBURA DONT MAITRE PACELLI NDIKUMANA LE 2 NOVEMBRE 1998 POUR « ATTEINTE A LA SECURITE INTERIEURE DE L’ETAT » PARCE QU’IL AURAIT ETE DE MECHE AVEC CES « NOUVEAUX REBELLES » NOTAMMENT AVEC UN CERTAIN DESIRE QUI AURAIT LOGE CHEZ LUI.

DANS UNE LETTRE QUE MAITRE PACELLI A ADRESSEE AU PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE EN DATE DU 10 NOVEMBRE 1998 DONT UNE COPIE A ETE RESERVEE AU CONSEIL DE L’ORDRE DES AVOCATS, MAITRE PACELLI A INDIQUE QUE LE JEUNE A RECONNU, AU COURS DE LA CONFRONTATION DU 4 NOVEMBRE 1998 QU’IL A PASSE UN SEJOUR A SON DOMICILE AU DEBUT DU MOIS DE SEPTEMBRE MAIS QU’IL N’A JAMAIS EU A S’ENTRETENIR AVEC LUI SUR SA CONDUITE PERSONNELLE. MAITRE PACELLI NDIKUMANA SE CONSIDERE COMME « TOTALEMENT INNOCENT ET VICTIME DE SIMPLES PREJUGES RELATIFS A L’EXERCICE DE SA PROFESSION D’AVOCAT. C’EST LUI EN EFFET QUI DEFEND LE DOSSIER DES PRISONNIERS MEMBRES DU PARENA POURSUIVIS POUR ATTEINTE A LA SURETE INTERIEURE DE L’ETAT.

SAISI SUR CETTE AFFAIRE, LE CONSEIL DE L’ORDRE DES AVOCATS A ANALYSE LE CAS DANS SA REUNION DU 11 NOVEMBRE 1998 ET A CONSTATE « AVEC AMERTUME » QUE LA DETENTION DE MAITRE PACELLI NDIKUMANA REPOSERAIT SUR DE SIMPLES SOUPCONS QUI SERAIENT DENOUES DE TOUT FONDEMENT. QUELQUES ARGUMENTS SONT AVANCES : - DEUX PERQUISITIONS ONT ETE ORDONNEES LE 3 NOVEMBRE DANS LE BUT D’Y SAISIR DES DOCUMENTS DE NATURE A TROUBLER L’ORDRE PUBLIC A SON DOMICILE ET DANS SON CABINET MAIS ELLES N’ONT RIEN PRODUIT. - LA CONFRONTATION DE MAITRE PACELLI NDIKUMANA AVEC LE PRENOMME DESIRE NE L’AVAIT IMPLIQUE DANS AUCUNE ENTREPRISE CRIMINELLE. LE CONSEIL DE L’ORDRE A AINSI DEMANDE AU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE D’ORDONNER SANS DELAI LA MAIN LEVEE DE LA DETENTION DE LEUR JEUNE CONFRERE PACELLI NDIKUMANA ET LUI REMETTRE SA LIBERTE SANS CONDITION. DANS LE CAS OU IL N’ACCEDERAIT PAS A CETTE REQUETE, LE CONSEIL DE L’ORDRE DES AVOCATS A DEMANDE AU PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE DE SE CONFORMER A LA LOI (ARTICLE 28 DU CPLII) ET DE FAIRE CONDUIRE DILIGEMMENT DEVANT LE JUGE COMPETENT POUR STATUER SUR SA DETENTION PREVENTIVE.

NOTONS QUE DANS SA LETTRE DU 10 NOVEMBRE 1998, MAITRE PACELLI A INDIQUE QU’IL ETAIT « EN SITUATION DE SEQUESTRATION ARBITRAIRE » CAR LE MANDAT D’ARRET PROVISOIRE ETABLI DU 2 NOVEMBRE N’A QU’UNE DUREE DE VALIDITE DE 5 JOURS ET QUE CELLE-CI AVAIT EXPIRE LE 6 NOVEMBRE 1998. A SIGNALER QUE AMNESTY INTERNATIONAL A EXPRIME SES INQUIETUDES SUR CETTE ARRESTATION EN DATE DU 6 NOVEMBRE 1998.

BURUNDI - PARTI POLITIQUE.

LE DUO RUKINGAMA-RUBUKA TIENT SA PREMIERE REUNION DU COMITE CENTRAL DE L’UPRONA.

BUJUMBURA, LE 25 NOVEMBRE 1998 (NET PRESS). LE COMITE CENTRAL DE L’UPRONA, AILE DIRIGEE PAR LUC RUKINGAMA DEPUIS LE 7 OCTOBRE 1998 SE REUNIT CE JEUDI 26 NOVEMBRE 1998. CETTE REUNION EST LA PREMIERE DEPUIS CELLE TENUE LE 7 OCTOBRE 1998 DANS LES LOCAUX DE LA FONCTION PUBLIQUE AU CPF ET QUI AVAIT PROVOQUE DES HEURTS ENTRE LES MEMBRES DU COMITE CENTRAL DE L’UPRONA - PARTISANS DE CHARLES MUKASI ET CEUX DU GROUPE PRO-GOUVERNEMENTAL QUI DIRIGE ACTUELLEMENT LE PARTI..

LA TENUE DE CETTE REUNION EST EMBARRASSANTE ETANT DONNEE LA CASSURE OBSERVEE AUJOURD’HUI DANS LES RANGS DE L’UPRONA. CE PARTI DE L’INDEPENDANCE TRAVERSE UNE CRISE SANS PRECEDENT A LA SUITE DES DISSENSIONS ISSUES DE LA QUESTION DES NEGOCIATIONS ENTRE LE GOUVERNEMENT, LES PARTIS POLITIQUES ET LES GROUPES TERRORISTES ACCUSES DE GENOCIDE. AINSI, IL EST NE UN GROUPE PRO-GOUVERNEMENTAL FAVORABLE AUX NEGOCIATIONS ET UN AUTRE OPPOSE A CES NEGOCIATIONS ET DIRIGE PAR CHARLES MUKASI.

L’ECART SE CREUSE DE PLUS EN PLUS ENTRE LA DIRECTION DE L’UPRONA ET LA BASE. DES DECLARATIONS DE SOUTIEN A CHARLES MUKASI DANS TOUTES LES ZONES DE BUJUMBURA ET DANS QUELQUES PROVINCES NOTAMMENT A KIRUNDO (NORD DU PAYS) ET A GITEGA (2E VILLE DU PAYS AU CENTRE) ONT REJETE LA NOUVELLE DIRECTION.

L’AUTORITE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR A RECONNU LA NOUVELLE DIRECTION.

BURUNDI - SECURITE.

LES REBELLES FRAPPENT ENCORE DANS LA PROVINCE DE BUJUMBURA-RURAL.

BUJUMBURA, LE 25 NOVEMBRE 1998 (NET PRESS). DE SOURCES DIGNES DE FOIS, LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES REVIENNENT MASSIVEMENT DANS LA PROVINCE DE BUJUMBURA-RURAL EN PROVENANCE DU SUD DU PAYS DANS LES COMMUNES DE NYANZA-LAC A MAKAMBA VIA BURAMBI, BUYENGERO EN PASSANT PAR BUGARAMA ET MUHUTA.

DES COUPS DE FEU A L’ARME AUTOMATIQUE ONT ETE ENTENDUS PAR LES HABITANTS DE LA CAPITALE BUJUMBURA DEPUIS LUNDI LE 23 NOVEMBRE DANS LA MI-JOURNEE. DES ACCROCHAGES ENTRE L’ARMEE BURUNDAISE ET LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES DU F.N.L. BRANCHE ARMEE DU PALIPEHUTU APPUYES PAR DES INTERAHAMWE ET EX-FAR SONT CONCENTRES DANS LES COLLINES QUI SURPLOMBENT DE PART ET D’AUTRE LE BARRAGE DE LA MUGERE QUI ALIMENTE BUJUMBURA ET DANS LA COMMUNE DE MUTAMBU PLUS PRECISE;ENT SUR LA COLLINE DE KIVUNGWE. UNE DIZAINE DE REBELLES ONT ETE TUES ET UN MILITAIRE GRIEVEMENT BLESSE AU COURS DE CES ACCROCHAGES QUI SE SONT DEROULES SUR LES COLLINES BURIMA ET GITARA, DU COTE SUD DE LA MUGERE. DES RESPONSABLES ADMINISTRAITFS ET RELIGIEUX SERAIENT DE MECHE AVEC LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES DANS CETTE COMMUNE. RAPPELONS QUE 56 PERSONNES AVAIENT TROUVE LA MORT SUR LA COLLINE DE RUTOVU EN COMMUNE DE MUTAMBU LE 3 NOVEMBRE DERNIER, UN MASSACRE ATTRIBUE A L’ARMEE BURUNDAISE DONT L’ENQUETE A ETE MENEE PAR LES SERVICES DU GOUVERNEMENT. AU COURS DE CES AFFRONTEMENTS, UN MILITAIRE AVAIT ETE TUE.

CONGO-DEMOCRATIQUE - REBELLION.

DEUX BATEAUX DE L’ARMEE CONGOLAISE PILLONNES PAR LA REBELLION.

MOBA, LE 25 NOVEMBRE 1998 (NET PRESS). DES BATIMENTS NAVALS DE GUERRE ONT ETE PILLONNES LE WEEK-END DERNIER PAR DES AVIONS REBELLES, DANS LES EAUX DU LAC TANGANYIKA, ENTRE KALEMIE ET MOBA, A-T-ON APPRIS DES SOURCES REBELLES. LE BOMBARDEMENT A EU LIEU DANS LA MATINEE DE SAMEDI 21 NOVEMBRE 1998 PAR DEUX AVIONS DE LA REBELLION PARTIS DE LA VILLE DE KALEMIE OU ILS ONT REGAGNE SAINS ET SAUFS, INDIQUENT LES MEMES SOURCES A MOBA.

JUSQU’AUJOURD’HUI, ON NE CONNAIT PAS EXACTEMENT LE NOMBRE DE VICTIMES. MAIS DEUX BATEAUX ONT ETE TOTALEMENT DETRUITS ET NOYES, D’APRES DES TEMOINS RENCONTRES AU LARGE DE LA COTE CONGOLAISE PAR NOTRE CORRESPONDANT. LE GOUVERNEMENT CONGOLAIS AVAIT ATTRIBUE UN BOMBARDEMENT DE BARQUES REBELLES AUX TROUPES ZIMBABWEENNES ET QUI AURAIT FAIT BEAUCOUP DE MORTS. UN DES CHEFS REBELLES A DEMENTI L’INFORMATION.

LA VILLE DE MOBA, BOURGADE SITUEE SUR LA RIVE DU LAC TANGANYIKA AU SUD EST DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO AVAIT ETE PRISE PAR LES TROUPES REBELLES DANS LA PREMIERE QUINZAINE DU MOIS DE NOVEMBRE. LA REBELLION TENTE D’ATTEINDRE LA FRONTIERE ZAMBIENNE.

L’Agence NET PRESS remercie tous ceux qui ont contribue de près ou de loin a sa réouverture, notamment le Conseil National de la Communication, la Société Civile, les confrères nationaux et étrangers ainsi que son aimable clientèle pour sa patience et sa compréhension. Elle informe le public qu’elle reprend ses activités cemercredii le 25 novembre 1998 après que les clés des bureaux lui aient été remises le 17 novembre 1998.