ENCORE UNE FOIS DES DISSENSIONS AU SEIN DE L’UPRONA.
BUJUMBURA, LE 27 NOVEMBRE 1998 (NET PRESS). ENCORE UNE FOIS, LE COMITE CENTRAL DE L’UPRONA A MONTRE AU GRAND JOUR CE JEUDI 26 NOVEMBRE 1998 SES GRAVES DISSENSIONS INTERNES QUI MINENT CE PARTI DE L’INDEPENDANCE ET QUI AVAIENT ECLATE PUBLIQUEMENT LE 7 OCTOBRE 1998 LORS DE LA DERNIERE REUNION TENUE DANS LES ENCEINTES DE LA FONCTION PUBLIQUE (CPF) QUAND ON A ELU LE DUO RUKINGAMA - RUBUKA A LA TETE DU PARTI. DES 9 HEURES ET DEMI, UNE VINGTAINE DE MILITAIRES DEBARQUAIENT A LA PERMANENCE NATIONALE DE L’UPRONA (KU MUGUMYA).
LE PREMIER GROUPE DE PARTICIPANTS ARRIVAIT DEJA A 9H30’. UNE HEURE APRES, LE GROUPE DE MEMBRES DU COMITE CENTRAL PRO-MUKASI S’EST VU BARRER L’ACCES A LA SALLE DE REUNION PAR LES MILITAIRES. UN OFFICIER A ALORS PRIS UNE LISTE DES MEMBRES DU COMITE CENTRAL INVITES. SUR CELLE-CI, NE FIGURAIENT PAS LES MEMBRES DU COMITE CENTRAL PROCHES DE CHARLES MUKASI, PRESIDENT DU PARTI, DESTITUE LE 7 OCTOBRE 1998 PAR LE GROUPE PRO-GOUVERNEMENTAL QUE DIRIGE LE DUO RUKINGAMA-RUBUKA. ILS ONT RECLAME L’ACCES A LA SALLE DE REUNION, MAIS EN VAIN. L’OFFICIER MILITAIRE SE CONTENTERA DE DIRE QU’IL N’Y EST POUR RIEN. ALORS QU’ILS INSISTAIENT POUR SAVOIR QUI A DONNE L’ORDRE, FINALEMENT M. RUKINGAMA EST SORTI DE SON BUREAU ET A DONNE L’ORDRE AUX MILITAIRES DE LES CHASSER. AINSI, LES MEMBRES DU COMITE CENTRAL PRO-MUKASI SERONT REPOUSSES EN DEHORS DU SIEGE DU PARTI EN LAISSANT DERRIERE EUX 25 MEMBRES DU COMITE CENTRAL PRO-GOUVERNEMENTAL QUI ETAIENT INSTALLES DANS LA SALLE DE REUNION.
DEUX MEMBRES DU COMITE CENTRAL PRO-MUKASI, MM. CYRIAQUE KARERWA ET FREDERIC BISHAHUSHI SONT PARVENUS A TROMPER LA VIGILANCE DU GROUPE PRO-GOUVERNEMENTAL ET A PRENDRE PART A LA REUNION. CES DERNIERS FINIRONT EUX AUSSI PAR SE FAIRE DEBUSQUER ET CHASSER. M. CYRIAQUE KARERWA A ETE CONTRAINT PAR LES MILITAIRES A UNE GARDE-A-VUE AU BSR (BUREAU SPECIAL DE RECHERCHE DE LA GENDARMERIE).
BURUNDI - ELEVAGE.
LES ELEVEURS DE VACHES DE GIHANGA INQUIETS D’UN RESEAU MAFIEUX DE VOL DE VACHES.
BUBANZA, LE 27 NOVEMBRE 1998 (NET PRESS). LES ELEVEURS DE VACHES DE GIHANGA (NORD DE BUJUMBURA EN PROVINCE DE BUBANZA) S’INQUIETENT DE LA SITUATION DRAMATIQUE DE LEUR ELEVAGE QUI SE VIDE DE JOUR EN JOUR SUITE A UN RESEAU MAFIEUX DE VOL DE VACHES. PLUS DE 1.500 VACHES ONT DEJA ETE VOLEES DEPUIS 1995, SELON DES SOURCES ADMINISTRATIVES ET POLICIERES. OU VONT-ELLES ? C’EST LA QUESTION QUI REVIENT SUR LA BOUCHE DES ELEVEURS DE GIHANGA QUI, DESEMPARES, NE SAVENT PLUS OU DONNER LA TETE.
D’APRES DES ELEVEURS RENCONTRES, LE VOL DE VACHES ETAIT AU DEPART ATTRIBUE AUX ASSAILLANTS OU LES GROUPES ARMES ETHNO-GENOCIDAIRES. MAIS, AJOUTENT-ILS, ON S’EST VITE RENDU COMPTE QU’EN PLUS DES RAZZIA OPERES PAR CES GROUPES DE CRIMINELS, IL Y AVAIT UN VERITABLE RESEAU DE VOL DE VACHES ET QUI EST PLUS DANGEREUX QUE CELUI DES ASSAILLANTS. INTERROGES SUR LES MEMBRES DE CE RESEAU, LES ELEVEURS DE GIHANGA NE MACHENT PAS LEURS MOTS ET POINTENT DU DOIGT SUR DES GRANDES PERSONNALITES DE BUJUMBURA ET D’AILLEURS ET QUI OPERENT EN COMPLICITE AVEC CERTAINES GENS DE GIHANGA. ILS PRECISENT QUE DES ELEMENTS DES FORCES DE L’ORDRE NE SERAIENT PAS EN DEHORS DE CE CIRCUIT MAFIEUX PUISQUE CES VACHES TRAVERSENT AISEMENT LA FRONTIERE ENTRE LE BURUNDI ET LE CONGO SANS S’INQUIETER. DES VEHICULES MÊME SERAIENT EMPLOYES ET QUAND ON LES INTERCEPTE, ON NE VOIT AUCUNE SUITE, SE PLAINT UN PAYSAN ELEVEUR DE GIHANGA.
LE RESEAU MAFIEUX DE VOL DE VACHES SERAIT TELLEMENT FORT QUE PERSONNE N’OSE DENONCER LES MEMBRES DU RESEAU. LES ELEVEURS NE PARLENT QU’A DEMI-MOTS DE CETTE SITUATION DE PEUR QUE PERSONNE NE LES DENONCE QU’ILS ONT RENCONTRE LA PRESSE.
« ALLEZ LE DIRE VOUS QUI POUVEZ PORTER LE MESSAGE PLUS LOIN AFIN QUE LES HAUTES AUTORITES PUISSENT ETRE SENSIBLES A NOTRE SORT! NOUS N’EN POUVONS PLUS! », A REVELE UN BERGER RENCONTRE SUR LA ROUTE BUJUMBURA-RUGOMBO (ROUTE RELIANT LA CAPITALE AU RWANDA PAR LE NORD OUEST). « SI RIEN N’EST FAIT DANS L’IMMEDIAT, DEMAIN, IL SERA TARD », A-T-IL CONCLU.
BURUNDI - SANTE.
CAPITALE BUJUMBURA: 21% DE LA POPULATION SONT PORTEURS DU VIRUS DU SIDA.
BUJUMBURA, LE 27 NOVEMBRE 1998 (NET PRESS). LE PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE SIDA ET LES MALADIES SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES (PNLS/MST) A ORGANISE POUR LE 1ER DECEMBRE PROCHAIN DES ACTIVITES QUI SE DEROULERONT DANS TOUT LE PAYS DANS LA PERSPECTIVE D’ATTIRER L’ATTENTION DE LA POPULATION BURUNDAISE SUR LES CONSEQUENCES COMBIEN NEFASTES DE CE FLEAU QUI RAVAGE DES MILLIERS DE VIES HUMAINES. LA SITUATION EST D’AUTANT PLUS DRAMATIQUE QU’A L’HEURE ACTUELLE PLUS DE 21% DE LA POPULATION URBAINE SOUFFRENT DE CETTE MALADIE, SELON LES STATISTIQUES DU PNLS/MST. EN MILIEU RURAL, CE POURCENTAGE S’ELEVE A 5,9%. LE PNLS/MST VOUDRAIT QUE LE GOUVERNEMENT SAISISSE L’OCCASION DU 1ER DECEMBRE 1998 POUR DECLARER SON ENGAGEMENT A LUTTER CONTRE CE FLEAU.
BURUNDI - VIOL.
UNE JEUNE FILLE VIOLEE PAR CINQ BRIGANDS AU ROND POINT DE NGAGARA.
BUJUMBURA, LE 27 NOVEMBRE 1998 (NET PRESS). DANS LA SOIREE DE MERCREDI 25 NOVEMBRE 1998, UNE JEUNE FILLE A ETE VIOLEE VERS 20 H 45’ AU ROND POINT DE NGAGARA, A 50 METRES DU MONUMENT DES NATIONS UNIES, DES HOMMES TENTAIENT D’ETOUFFER LA FILLE QUI SE DEBATTAIT EN VAIN MALGRE LE BRUIT DES KLAXONS DES VEHICULES QUI VOULAIENT EMPECHER CE CRIME.
DES MEMBRES DE LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME ITEKA QUI RENTRAIENT CHEZ EUX SE SONT VITE RENDUS A LA POLICE DE SECURITE PUBLIQUE DE KIGOBE POUR REQUERIR UNE INTERVENTION. DEUX AGENTS DE LA PSP ONT PRIS PLACE IMMEDIATEMENT DANS LE VEHICULE QUI LES A RAPIDEMENT AMENES VERS LE LIEU DU VIOL. LES DEUX POLICIERS ONT VITE SAUTE DU VEHICULE ET ONT TIRE EN L’AIR POUR DISSUADER LES MALFAITEURS EMBUSQUES. CEUX-CI ONT DISPARU DANS LE BOISEMENT QUI ENTOURE LA LAITERIE CENTRALE. LES POLICIERS ONT RETROUVE LA JEUNE FILLE DESHABILLEE EN PITEUX ETAT. LA VICTIME A INDIQUE QU’ELLE RENTRAIT A NGAGARA EN PROVENANCE DE L’HOPITAL PRINCE REGENT CHARLES OU ELLE ASSURAIT LA GARDE D’UN MALADE. ELLE A DIT QU’ELLE A ETE AGRESSEE PAR CINQ HOMMES. CEUX-CI L’AVAIENT ETOUFFEE AVEC SES PROPRES VETEMENTS TANDIS QU’UN AUTRE LA VIOLAIT.
LA VICTIME A PU ETRE SAUVEE.
SELON LES POLICIERS, DES CAS PAREILS ONT SOUVENT EU LIEU DANS LES PARAGES
DU ROND POINT NGAGARA. GENERALEMENT, LORSQUE LES FILLES SE FONT VIOLER
DANS CES CIRCONSTANCES, ONT-ILS AJOUTE, ON LES TUE APRES ET CE N’EST QUE
LE LENDEMAIN QU’ON DECOUVRE LEURS CADAVRES DANS CE BOISEMENT. POUR LES
MEMES POLICIERS, UN ECLAIRAGE PUBLIC EST NECESSAIRE SUR CE ROND POINT CAR
L’ENDROIT EST TRES OBSCUR PENDANT LA NUIT.