BURUNDI - AGRICULTURE.

CONFLIT ENTRE LES DPAE MURAMVYA ET BUJUMBURA RURAL.

BUJUMBURA, LE 14 DECEMBRE 1998 (NET PRESS). IL Y A QUELQUES SEMAINES, LE DIRECTEUR DE LA DIRECTION PROVINCIALE D’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE (DPAE) DE MURAMVYA EST ALLE PRENDRE UNE QUANTITE D’UNE DIZAINE DE TONNES DE SEMENCES DE POMME DE TERRE QUI ETAIENT STOCKEES AU CENTRE SEMENCIER DE RUZIBAZI, EN COMMUNE DE MUKIKE, CONTRE LE GRE DU PERSONNEL ET DE LA POPULATION DE LA CONTREE. IL LES A PRISES POUR MURAMVYA. LES SEMENCES ETAIENT DESTINEES AUX CULTIVATEURS DE POMME DE TERRE DES COMMUNES MUKIKE ET MUGONGO-MANGA MAIS QUI EN SONT ACTUELLEMENT DEPOURVUES ALORS QU’ELLES AVAIENT LABOURE LEURS CHAMPS. CERTAINS ONT PU S’ARRANGER AUTREMENT MAIS D’AUTRES N’ONT RIEN SEME DEPUIS LES PREMIERES PLUIES. C’EST DONC POUR EUX UNE SAISON CULTURALE PERDUE.

IL EST A SIGNALER QUE LE CENTRE SEMENCIER DE RUZIBAZI (COMMUNE MUKIKE) RELEVE TOUJOURS DE LA DPAE MURAMVYA BIEN QU’IL SOIT SITUE DANS BUJUMBURA RURAL. IL DESSERVAIT NORMALEMENT LES COMMUNES DE MUKIKE ET MUGONGO-MANGA SITUEES DANS BUJUMBURA RURAL. CONTACTE PAR LA REDACTION, LE PRESIDENT DE L’UNION DES RESSORTISSANTS DE LA COMMUNE MUKIKE (URAMUKE) TROUVE QUE LE GRAND PROBLEME SE SITUE AU NIVEAU DE L’ADMINISTRATION CAR SELON LUI, LE CENTRE SEMENCIER DE RUZIBAZI DEVRAIT RELEVER DE LA DPAE BUJUMBURA RURAL. SELON LE PRESIDENT DE L’ASSOCIATON URAMUKE, LES AUTORITES HABILITEES, A SAVOIR LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE, LES GOUVERNEURS DES DEUX PROVINCES ET LES DIRECTEURS DES DEUX DPAE SONT A L’OEUVRE POUR TROUVER UNE SOLUTION ALLANT DANS CE SENS.

BURUNDI - SECURITE.

TROIS DES 35 IRREGULIERS DES CAMPS « JOHSON » ET « LE GENTIL » SERAIENT DES ASSAILANTS.

BUJUMBURA, LE 14 DECEMBRE 1998 (NET PRESS). HIER LE 13 DECEMBRE 1998, LA POLICE A PROCEDE A L’IDENTIFICATION DE TOUS LES DEPLACES DES CAMPS DE « CHEZ LE GENTIL « ET DE « CHEZ JOHNSON » (DEPECHE DU 13 DECEMBRE 1998). TOUS CES IRREGULIERS ONT ETE RELACHES SAUF 3 D’ENTRE EUX QUI SERAIENT DES ASSAILLANTS, ONT REVELE DES SOURCES POLICIERES. LES MEMES SOURCES INDIQUENT QU’IL Y A DES TEMOINS QUI ACCUSENT CES PRESUMES ASSAILLANTS.

D’APRES LES MEMES SOURCES, TROIS VOLEURS A MAIN ARMEE ONT ETE ARRETES A KINAMA IL Y A UNE SEMAINE ET DEMIE. UN D’ENTRE EUX, QUI VIENT D’ETRE TRANSFERE A LA PRISON CENTRALE DE MPIMBA, AVAIT UN FUSIL DE MARQUE « USI ». SELON CE QU’IL AFFIRME AU COURS DES ENQUETES, IL A EU CETTE ARME DU CAMP DE « CHEZ JOHNSON ».

BURUNDI - MEDIA.

LE STUDIO IJAMBO DECORE PAR ECHO.

VIENNE, LE 14 DECEMBRE 1998 (NET PRESS). DEUX CONFRERES DU STUDIO IJAMBO, MLLE JACQUELINE NAHIGOMBEYE ET M. WILLY NINDORERA SE SONT RENDUS EN AUTRICHE POUR RECEVOIR UN PRIX BAPTISE « ECHO RADIO AWARDS » DECERNE PAR ECHO, UNE ORGANISATION EUROPEENNE HUMANITAIRE, EN DATE DU 3 DECEMBRE 1998. IL Y AVAIT 6 PRIX A DECERNER ET LE STUDIO IJAMBO A EU LE SIEN, UN MASSIF EN CRISTAL.

SELON UN CONFRERE DE STUDIO IJAMBO, M. WILLY NINDORERA, LE JURY ETAIT COMPOSE DES PERSONNALITES COMME BARBARA COUDENHOVE-KALERGI, MARK MALLOCH BROWN, SCHEENA MCDONALD, WOLE SOYINKA, MME EMMA BONINO, MARIO VARGAS LLOSA ET ALAIN DESEXTHE, UN SENATEUR BELGE QUI EST EN MÊME TEMPS PRESIDENT DE L’INTERNATIONAL CRISIS GROUP, I.C.G. LES CEREMONIES DE DECERNEMENT DES PRIX ONT ETE SOLENNELLEMENT OUVERTES PAR LE PRESIDENT AUTRICHIEN.

BURUNDI - SECURITE.

UN VOLEUR A MAIN ARMEE ABATTU PAR LES FORCES DE L’ORDRE.

BUJUMBURA, LE 14 DECEMBRE 1998 (NET PRESS). SELON DES SOURCES POLICIERES, DES VOLEURS A MAIN ARMEE ONT ATTAQUE LE HOME DES SOEURS DE LA CHARITE SITUEE SUR LA ROUTE BUJUMBURA - GATUMBA HIER SOIR. UN DE CES CRIMINELS A ETE ABATTU PAR LES MILITAIRES DU CAMP DE GAKUMBU. LES AUTRES ONT PU S’ENFUIR MAIS LA POLICE EST A LEURS TROUSSES. .

BURUNDI - ENSEIGNEMENT.

TABLE RONDE SUR LE SYSTEME EDUCATIF BURUNDAIS.

BUJUMBURA, LE 14 DECEMBRE 1998 (NET PRESS). CE LUNDI 14 DECEMBRE 1998, A 9 HEURES S’EST OUVERT A L’HOTEL SOURCE DU NIL UNE TABLE RONDE SUR LE SYSTEME EDUCATIF BURUNDAIS. LES TRAVAUX ONT ETE OUVERTS PAR LE PREMIER VICE-PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, M. BAMVUGINYUMVIRA FREDERIC. PARTICIPENT A CES ACTIVITES DES ENSEIGNANTS DE TOUS LES NIVEAUX, DES CADRES DU MINISTERE DE L’EDUCATION, DES REPRESENTANTS DES SYNDICATS DE L’ENSEIGNEMENT, DES REPRESENTANTS DES PARENTS, ETC. PENDANT UNE SEMAINE ( DU 14 AU 18 DECEMBRE 1998), LES PARTICIPANTS AURONT A ECHANGER SUR LES THEMES SUIVANTS : « QUELLE ECOLE POUR LE BURUNDI? »; « FINALITES DES PROGRAMMES D’ENSEIGNEMENT » ET « LE DEVELOPPEMEMENT DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ». D’APRES LE PROGRAMME, LE GROS DU TEMPS EST RESERVE AUX ECHANGES ENTRE LES PARTICIPANTS.

A 11 HEURES, LES PARTICIPANTS ONT SUIVI LA COMMUNICATION DU PROFESSEUR JOSEPH NDAYISABA SUR LE PREMIER THEME « QUELLE ECOLE POUR LE BURUNDI? ». IL A NOTAMMENT RELEVE QUE LE SYSTEME EDUCATIF BURUNDAIS CONNAIT DES DISPARITES TANT AU NIVEAU DE L’ACCES QUE DE L’EQUITE ET POSE DES PROBLEMES AU NIVEAU DU COUT ET DU RENDEMENT. A TITRE D’EXEMPLE : AU NIVEAU REGIONAL, LES PROPORTIONS DU TAUX BURUNDAIS DE SCOLARISATION SONT DE L’ORDRE DE 1 SUR 4 ENTRE LA PROVINCE LA MOINS SCOLARISEE ET LA PLUS SCOLARISEE; AU NIVEAU SEXUEL, 27 % DE FILLES ENTRENT A L’UNIVERSITE; AU NIVEAU DES MOYENS, EN 1997, ON CONSTATAIT DANS BUJUMBURA-MAIRIE UN EXCEDENT DE 353 ENSEIGNANTS ET UN DEFICIT DE 165 A MUYINGA. POUR JUGULER TOUS LES PROBLEMES, LE PROFESSEUR NDAYISABA TROUVE QU’IL FAUT UNE ECOLE PLANIFIEE, DECENTRALISEE, EQUITABLE ET RENTABLE. LE SECTEUR DE L’ENSEIGNEMENT REGORGE DE TOUT UN TAS DE PROBLEMES, IL FAUT AGIR VITE POUR TROUVER DES SOLUTIONS : « N’ATTENDONS PAS, CAR PLUS ON ATTEND, PLUS LE SYSTEME SE VIDE DE SA SUBSTANCE ET RISQUE D’ECLATER DANS LES MAINS », A TERMINE LE PROFESSEUR NDAYISABA.