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Bujumbura - Burundi.
BURUNDI - COOPERATION.

L’UNION EUROPEENNE CONDITIONNE SON AIDE A L’ACCORD ENTRE LES PARTIES AU CONFLIT.

BRUXELLES, LE 1ER DECEMBRE 1998 (NET PRESS). LA FRANCE S’ENGAGE ET PORTE SON ENVELOPPE D’AIDE DE 5 A 20 MILLIONS DE FRANCS FRANCAIS. TOUT BUJUMBURA CROIT A UNE OUVERTURE DE LA COOPERATION ET QUE D’AUTRES PAYS DE L’UNION EUROPEENE VONT SUIVRE. EFFECTIVEMENT, LE SECRETAIRE D’ETAT A LA COOPERATION, M. CHARLES JOSSELIN, A INDIQUE JEUDI 26 NOVEMBRE 1998 QUE SON GOUVERNEMENT ALLAIT AUGMENTER SON AIDE A LA COOPERATION. IL AVAIT MÊME SOULIGNE SON INDIGNATION A LA SUITE DU TRAITEMENT INJUSTE QUE LES PAYS DE LA SOUS-REGION RESERVENT AU BURUNDI. LE PRESIDENT BUYOYA AVAIT EU LA MÊME PROMESSE DE LA REPRISE DE LA COOPERATION LORS DE SA VISITE OFFICIELLE EN FRANCE. LA FRANCE AVAIT MÊME PROMIS SON SOUTIEN AU GOUVERNEMENT BURUNDAIS DANS SES PLAIDORIES POUR SORTIR DE L’EMBARGO.

LA BELGIQUE A SON TOUR AVAIT PROMIS LA MÊME CHOSE ET SON SECRETAIRE D’ETAT AVAIT EFFECTUE UNE VISITE AU BURUNDI AU COURS DE CETTE ANNEE. IL AVAIT DECLARE A LA PRESSE QUE SON PAYS ALLAIT OUVRIR LA COOPERATION AVEC LE BURUNDI. MAIS SON MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES ERIK DERYCKE AVAIT JUGE INOPPORTUN DE FAIRE CES DECLARATIONS ET QUE LA BELGIQUE RESTAIT SOLIDAIRE AVEC SES PARTENAIRES DE L’UNION EUROPEENNE. VENDREDI 27 NOVEMBRE, LA BELGIQUE A DEBLOQUE 180 MILLIONS DE FRANCS BELGES QUI ETAIENT GELES DEPUIS 1996. MAIS ELLE RESTE DANS LE FLOU ET LA COOPERATION N’EST PAS OFFICIELLEMENT REPRISE.

A BRUXELLES, LES MINISTRES DU DEVELOPPEMENT DE L’UNION EUROPEENNE REUNIS LE 30 NOVEMBRE 1998, TOUT EN SE FELICITANT DES EFFORTS REALISES DANS LE PROCESSUS DE PAIX AU BURUNDI, SOUTIENNENT LA PROPOSITION DE NYERERE DE SUSPENDRE LES SANCTIONS MAIS SOULIGNENT QUE LEURS PAYS NE RELANCERONT EFFECTIVEMENT LA COOPERATION AVEC LE BURUNDI QU’APRES L’ACCORD DE PAIX ENTRE TOUTES LES PARTIES. LA POSITION DE L’UNION EUROPEENNE EST A CE TITRE AMBIGUE.

BURUNDI - PARTI POLITIQUE.

MISE AU POINT DU PRESIDENT A.I DE L’UPRONA.

BUJUMBURA, LE 1 DECEMBRE 1998 (NET PRESS). LE NOUVEAU PRESIDENT DU PARTI UPRONA A FAIT UNE MISE AU POINT SUR LA DEPECHE DE NET PRESS DU 27 NOVEMBRE 1998 RELATIVE A LA REUNION DU PARTI UPRONA TENUE LE 26 NOVEMBRE 1998. LA MISE AU POINT EST FORMULEE COMME SUIT : « SUITE A VOTRE DEPECHE DU 27 NOVEMBRE 1998 ET CONCERNANT VOTRE COMMENTAIRE SUR L’UPRONA, J’AI L’HONNEUR DE VOUS DEMANDER DE PUBLIER LES MISES AU POINT SUIVANTES :

1. LA DIRECTION DE L’UPRONA A, DANS LE COURANT DE LA REUNION DU 26 NOVEMBRE, INSISTE SUR LA NECESSITE DE RASSEMBLER TOUS LES MILITANTS DE L’UPRONA QUI LE SOUHAITENT.
2. LE GROUPE « PRO-MUKASI » POUR REPRENDRE VOS PROPRES TERMES, A NON SEULEMENT SEME LE GRABULAGE LORS DE LA REUNION DU COMITE CENTRAL DU 7 OCTOBRE 1998 DANS LE DESSEIN DE SABOTER LA TENUE DE CETTE REUNION, MAIS IL A, EN OUTRE, TENTE DE SEMER LE MÊME DESORDRE LE 26 NOVEMBRE 1998 EN VAIN. L’UNE DES DEUX PERSONNES QUI AVAIENT PRIS PLACE DANS LA SALLE DES REUNIONS S’EST ACHARNEE A INSULTER GRAVEMENT LES PARTICIPANTS ET A ETE PAR LA SUITE PRIEE DE SORTIR. LA DEUXIEME PERSONNE, A COURT D’ARGUMENTS, D’ELLE-MEME, A CHOISI DE SORTIR TRANQUILLEMENT.

3. SI DANS LE MÊME GROUPE CERTAINS N’ONT PAS PU PRENDRE PART A LA REUNION DU COMITE CENTRAL, C’EST QU’ILS SE SONT DESOLIDARISES PAR ECRIT DES DECISIONS ADOPTEES A L’UNANIMITE PAR LES 67 MEMBRES DU COMITE CENTRAL QUI SE SONT REUNIS LE 7 OCTOBRE 1998. EN DEHORS DE CEUX-LA LES AUTRES ONT PARTICIPE UTILEMENT A LA SESSION DU COMITE CENTRAL QUELLES QUE SOIENT LEURS CONVICTIONS.

4. LA DIRECTION DE L’UPRONA DEMANDE A NET PRESS D’INFORMER DE FACON EQUILIBREE ET D’EVITER DE DIVISER. JE VOUS SERAIS RECONNAISSANT DE BIEN VOULOIR PUBLIER CES REMARQUES DANS LA DEPECHE LA PLUS PROCHE ET VOUS PRIE DE TROUVER EN ANNEXE LA SUBSTANCE DE LA REUNION EVOQUEE ». NOTONS QU’UNE COPIE DE CETTE MISE AU POINT A ETE ADRESSEE AU PRESIDENT DU CONSEIL NATIONAL DE LA COMMUNICATION.

BURUNDI - PARTI POLITIQUE.

DECISIONS DU COMITE CENTRAL REUNI LE 26 NOVEMBRE 1998.

BUJUMBURA, LE 1 DECEMBRE 1998 (NET PRESS). EN MARGE DES MISES AU POINT A L’ENDROIT DE NET PRESS, LE PRESIDENT A I DE L’UPRONA, DR. LUC RUKINGAMA A COMMMUNIQUE LES DECISIONS PRISES LORS DE LA REUNION DU 26 NOVEMBRE 1998. IL S’AGIT DE : TOUT METTRE EN OEUVRE POUR RECUPERER LES BIENS DU PARTI SPECIALEMENT LES EQUIPEMENTS SUBTILISES SOUS L’ANCIENNE DIRECTION DE LA PERMANENCE NATIONALE DE L’UPRONA A BUJUMBURA - POURSUIVRE L’AUDIT ENTREPRIS PAR LA COMMISSION AD HOC - LANCER LA RESTRUCTURATION DU PARTI - PREPARER LE CONGRES NATIONAL DE L’UPRONA - TRADUIRE LE PROGRAMME DE L’UPRONA DANS LES ACTES - ENGAGER DES ACTIONS DE LUTTE CONTRE LE GENOCIDE - INITIER LES ACTIONS DE RASSEMBLEMENT AU SEIN DE L’UPRONA - ASSURER UNE PARTICIPATION ACTIVE ET CONCERTEE AU PROCESSUS DE PAIX - LES COMMISSIONS PERMANENTES DU COMITE CENTRAL DOIVENT SE METTRE AU TRAVAIL - PROMOUVOIR LA COMMUNICATION ENTRE LA DIRECTION ET LES PROVINCES - POURSUIVRE LES CONTACTS AVEC LES PROVINCES.

BURUNDI - JUSTICE.

LES ETUDIANTS DU CAMPUS KIRIRI S’INQUIETENT DU PROCES D’UN ETUDIANT PRESUME ASSAILLANT..

BUJUMBURA, LE 1 DECEMBRE 1998 (NET PRESS). LES ETUDIANTS DU CAMPUS KIRIRI S’INQUIETENT DE L’AVANCEMENT DU DOSSIER « BIGIRIMANA FELIX ALIAS « HOUPHOUET » QUI EST ECROUE A LA PRISON DEPUIS 1995 SUITE A L’ATTAQUE DES ASSAILLANTS SUR LA CAMPUS KIRIRI. IL ETAIT A L’EPOQUE EN 2E LICENCE A L’INSTITUT ETUDES PHYSIQUES .SPORTIVES ET AVAIT ETE RECONNU PAR D’AUTRES ETUDIANTS EN TRAIN DE PARTICIPER AUX MASSACRES AUX COTES DES TERRORISTES-GENOCIDAIRES. SON AVOCAT, MAITRE SEGATWA FABIEN A EXIGE DES TEMOINS A CHARGE ET CEUX-CI ONT ETE DISPONIBLES, MAIS L’AVOCAT A DEPUIS 1995 INDIQUE QUE CES TEMOIGNAGES NE SONT PAS SUFFISANTS ET QU’IL FALLAIT ACCORDER LA LIBERTE PROVISOIRE AU PREVENU. IL A EN OUTRE PROMIS DES TEMOINS A DECHARGE MAIS CES DERNIERS NE SE SONT JAMAIS PRESENTES.

LES ETUDIANTS PENSENT QU’IL Y A UNE MANOEUVRE DILATOIRE DANS CE PROCES CAR L’AVOCAT « INVOQUE TOUJOURS DES ARGUMENTS SANS FONDEMENT ». LE PROCES AYANT ETE MIS EN DELIBERE, LES ETUDIANTS VICTIMES DE CE MASSACRE ONT CREE UN COMITE QUI S’EST RENDU CHEZ LE PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE CAR ILS CRAIGNAIENT QUE LE PRESUME ASSAILLANT FELIX ALLAIT ETRE MIS EN LIBERTE PROVISOIRE. LE PROCUREUR AYANT LE DOSSIER A INTERJETE APPEL ET LA LIBERTE PROVISOIRE NE LUI A PAS ETE ACCORDEE. LES ETUDIANTS VICTIMES SOUHAITERAIENT ETRE ASSISTES JUDICIAIREMENT COMME L’EST LEUR BOURREAU.
 

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