BURUNDI - JAPON.
UN SOUFFLE DE PLUS POUR LE GOUVERNEMENT EN PLACE : LE JAPON ACCORDE SA RECONNAISSANCE.
BUJUMBURA, LE 22 DECEMBRE 1998 (NET PRESS). LE GOUVERNEMENT JAPONAIS VIENT DE RECONNAITRE LE REGIME EN PLACE AU BURUNDI DEPUIS LE 25 JUILLET 1996. C’EST CE QU’A DECLARE CE MARDI 22 DECEMBRE 1998 LE MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES DE L’EMPIRE DU SOLEIL LEVANT, M. MASAHIKO KOWNURA. CELUI-CI A INDIQUE QUE SON GOUVERNEMENT AVAIT ENVOYE UNE NOTE DE RECONNAISSANCE AU REGIME DE PIERRE BUYOYA. LE JAPON NE RECONNAISSAIT PAS EFFECTIVEMENT LE GOUVERNEMENT BURUNDAIS ISSU DU CHANGEMENT DU 25 JUILLET 1996. SA RECONNAISSANCE RESULTE DE LA STABILISATION DE LA SITUATION AU BURUNDI SELON LE MÊME RESPONSABLE JAPONAIS. LE JAPON EST UN PAYS QUI AVAIT AUTREFOIS DE TRES BONNES RELATIONS AVEC LE BURUNDI. CELUI-CI BENEFICIAIT BEAUCOUP DE LA COOPERATION AVEC CE PAYS. MAIS LE BURUNDI AVAIT FERME SON AMBASSADE A TOKYO DU TEMPS DE LA CONVENTION. LE MOTIF ETAIT D’ORDRE BUDGETAIRE. VA-T-IL AUJOURD’HUI ROUVRIR? LA PERIODE RESTE CEPENDANT DE VACHE MAIGRE.
BURUNDI - SECURITE.
BUJUMBURA : DESCENTES SUR TERRAIN DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT.
BUJUMBURA, LE 22 DECEMBRE 1998 (NET PRESS). CE LUNDI 21 DECEMBRE 1998, LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT ONT EFFECTUE DES DESCENTES DANS TOUTES LES ZONES DE LA MAIRIE DE BUJUMBURA POUR EXPLIQUER L’EVOLUTION DE LA POLITIQUE GOUVERNEMENTALE ET APAISER LES APPREHENSIONS DES CITADINS DUES AUX RUMEURS SELON LESQUELLES LA VILLE DE BUJUMBURA PEUT ETRE ATTAQUEE. POUR LA ZONE ROHERO, OU S’ETAIENT RENDUS LES MINISTRES DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE ET CELUI DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE, LES PARTICIPANTS SE SONT RENCONTRES AU CENTRE CULTUREL ISLAMIQUE. A VOIR LES MILLIERS DE PARTICIPANTS DONT CERTAINS N’ONT PAS PU AVOIR DE PLACES ASSISES ET EU EGARD AUX QUESTIONS POSEES, LES HABITANTS DE LA CAPITALE AVAIENT ACCORDE UNE GRANDE IMPORTANCE A CETTE RENCONTRE.
DANS LA PERSPECTIVE DE SAUVEGARDER LA SECURITE, LE MINISTRE DE L’INTERIEUR A DEMANDE A LA POPULATION URBAINE DE REPONDRE REGULIEREMENT AUX REUNIONS QUI SERONT ORGANISEES DANS LES QUARTIERS, D’APPUYER LES FORCES DE SECURITE EN LES INFORMANT DES IRREGULARITES ENREGISTREES ICI ET LA. AU SUJET DES RUMEURS D’ATTAQUES, IL A TRANQUILISE LES PARTICIPANTS EN LEUR DISANT QUE LES FORCES DE L’ORDRE SONT EN NOMBRE SUFFISANT DANS TOUS LES QUARTIERS ET QUE PAR AILLEURS, LES ASSAILLANTS QUI NE FONT QUE TUER LES POPULATIONS CIVILES N’ONT PAS LA FORCE QU’IL FAUT POUR PRENDRE LA VILLE ET QUE, S’ILS EN ETAIENT CAPABLES, ILS AURAIENT DEJA OCCUPE D’AUTRES VILLES TELLES RUMONGE OU NYANZA LAC. DE SON COTE, LE CHEF DE ZONE ROHERO A INSISTE SUR L’IMPORTANCE DE LA VIGILANCE DANS LES QUARTIERS CAR LES INFILTRES SE DEGUISENT SOUVENT EN DOMESTIQUES, EN VENDEURS DE CIGARETTES, EN COLPORTEURS D’HABITS, EN CHAUFFEURS DE TAXIS-VELO, ETC. EN GENERAL, LES TROIS AUTORITES ONT RECONNU QU’IL Y A DES RUMEURS ET DES CAS D’INFILTRATION QU’IL NE FAUT PAS NEGLIGER MAIS QUI NE DOIVENT PAS ENGENDRER DE LA PANIQUE CAR L’ENNEMI EST TRES FAIBLE FACE AUX FORCES DE SECURITE.
A TRAVERS LES QUESTIONS POSEES, L’ON DECELE UNE INQUIETUDE DE LA POPULATION URBAINE QUI SE SOUVIENT DES ATTAQUES OBSERVEES DANS LE PASSE LORS DES FETES DE FIN D’ANNEE TELLE CELLE PERPETREE LE 31 DECEMBRE 1997 PAR LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES CONTRE L’AEROPORT DE BUJUMBURA. LASSE PROBABLEMENT PAR LA GUERRE QUI NE FAIT QUE DURER, UN INTERVENANT DISAIT: « DEPUIS CINQ ANS, NOUS ADOPTONS TOUJOURS DES STRATEGIES POUR NOUS DEFENDRE CONTRE L’ENNEMI. POURQUOI NE PAS PASSER A L’OFFENSIVE? » ET LE MINISTRE DE L’INTERIEUR DE REPLIQUER QUE RIEN N’A ETE MENAGE POUR COMBATTRE L’ENNEMI ET QUE LA GUERRE N’EST PAS QUE MILITAIRE.
LES HABITANTS DE LA ZONE ROHERO SE SONT INTERESSES A DES PROBLEMES AUTRES QUE LA SECURITE. LORS DE CETTE MÊME RENCONTRE, DEUX PARTICIPANTS ONT DEMANDE QU’IL SOIT CREEE UNE ZONE DE KININDO. LES RAISONS DE SECURITE, C’EST-A-DIRE S’APPROCHER DE L’ADMINISTRATION ET DES FORCES DE SECURITE ONT ETE EVOQUEES. DE SON COTE, LE MINISTRE DE L’INTERIEUR A REPONDU QU’IL Y A DES CRITERES, DONT LA POPULATION, POUR CREER UNE ZONE ET QUE CE QUARTIER PEUT ETRE DOTE D’UNE ZONE SI JAMAIS ELLE REMPLIT CES CRITERES. CERTES, LE QUARTIER KININDO EST VASTE MAIS LES HABITANTS ONT DE GRANDES PARCELLES, CE QUI FAIT QU’IL NE SERAIT PAS TRES PEUPLE, SELON LE MINISTRE.
BURUNDI - SECURITE.
LE VEHICULE DE L’ADMINSITRATEUR COMMUNAL DE MUTAMBU ATTAQUE PAR LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES.
BUJUMBURA, LE 22 DECEMBRE 1998 (NET PRESS). LE VEHICULE DE L’ADMINISTRATEUR COMMUNAL DE MUTAMBU A ETE ATTAQUE HIER 21 DECEMBRE 1998 A LA LIMITE DE LA ZONE MUBONE ET CELLE DE LA COLLINE RUGEMBE EN COMMUNE DE KABEZI. DEUX CIVILS ET UN MILITAIRE AURAIENT ETE BLESSES. LA COMMUNE DE MUTAMBU REGORGE ACTUELLEMENT DE BEAUCOUP DE TERRORISTES-GENOCIDAIRES, UNE SITUATION QUI FAIT PEUR AUX POPULATIONS DES COMMUNES LIMITROPHES NOTAMMENT CELLES DE MUKIKE QUI NE LOGENT PLUS DANS LEURS MAISONS LE SOIR.
BURUNDI - ECONOMIE.
DES IRREGULARITES DANS LE COMMERCE DU CARBURANT.
BUJUMBURA, LE 22 DECEMBRE 1998 (NET PRESS). DEPUIS QUELQUES TEMPS, L’ON OBSERVE DES IRREGULARITES DANS LA COMMERCIALISATION DU CARBURANT. SUR BEAUCOUP DE STATIONS, UN LITTRE D’ESSENCE COUTE 400 FBU, CELUI DE MAZOUT 350 OU 380 FBU, ALORS QUE LES PRIX OFFICIELS SONT RESPECTIVEMENT DE 350 FBU ET 320 FBU LE LITTRE. LES CONSOMMATEURS SE POSENT LA QUESTION DE SAVOIR OU SE TROUVE L’ETAT QUI DEVRAIT REGULER LES PRIX OU SI LE CARBURANT EST EN QUANTITE INSUFFISANTE. A CE SUJET, A LA QUESTION DE SAVOIR POURQUOI LES PRIX DU CARBURANT N’ONT PAS ENCORE BAISSE ALORS QUE SUR LE MARCHE MONDIAL LE COUT DU BARIL A CHUTE SUITE A LA SURPRODUCTION DE L’OR NOIR, LE MINISTRE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE TROUVE QU’IL Y A POSSIBILITE DE REVOIR LA STRUCTURE DES PRIX EN FONCTION DE CETTE NOUVELLE DONNE INTERNATIONALE.
TOUTEFOIS, LE MINISTRE DU COMMERCE TIENT A RAPPELER QUE MEME SI LES PRIX CHANGEAIENT AU NIVEAU MONDIAL, L’ETAT AVAIT CONSENTI DES EFFORTS EN ACCEPTANT DE NE PERCEVOIR QUE 4 FBU PAR LITTRE D’ESSENCE ALORS QU’IL AVAIT 34 FBU PAR LITTRE AVANT L’EMBARGO. L’AUTRE FACTEUR QUI HANDICAPERAIT LA REVISION DE LA STRUCTURE DES PRIX DU CARBURANT EST LA DEVALUATION DU FRANC BURUNDAIS PAR RAPPORT AU DOLLAR. CETTE SITUATION S’AMELIORERAIT SI L’EMBARGO ETAIT LEVE, TOUJOURS SELON LE MINISTRE DU COMMERCE.