MME SADAKO OGATA AU BURUNDI DEPUIS AUJOURD’HUI 12 FEVRIER 1998.
BUJUMBURA, LE 12 FEVRIER 1998 (NET PRESS). LE HAUT COMMISSAIRE DES NATIONS UNIES POUR LES REFUGIES, LA JAPONAISE SADAKO OGATA EST ARRIVEE A BUJUMBURA DANS LA MATINEE DE CE 12 FEVRIER 1998 POUR UNE VISITE DE TROIS JOURS. AU COURS DE SON SEJOUR, ELLE AURA A RENCONTRER LES PLUS HAUTES AUTORITES DE CE PAYS. DEMAIN 13 FEVRIER 1998, MME SADAKO OGATA SE RENDRA EN PROVINCE CIBITOKE. SIGNALONS QUE MME OGATA AVAIT ETE AU BURUNDI EN FEVRIER 1997.
BURUNDI - JUSTICE.
LA CHAMBRE CRIMINELLE VIENT DE SE PRONONCER SUR LES PRESUMES POSEURS DES MINES ANTI-CHARS.
BUJUMBURA, LE 12 FEVRIER 1998 (NET PRESS). LE VERDICT VIENT DE TOMBER SUR LES CAS DES PRESUMES POSEURS DES MINES A BUJUMBURA AU MOIS DE MARS 1997. 14 PERSONNES ETAIENT IMPLIQUEES DANS CETTE AFFAIRE. LES JUGEMENTS SONT LES SUIVANTS : 7 CONDAMNES A MORT : LEONIDAS HATUNGIMANA, JAMALI NSABIMANA, ISMAIL HUSSEIN (CONGOLAIS DEMOCRATIQUE), BOSCO NYANDWI, HAMADI ARUNA, SWEDI NSANZURWIMO ET PIERRE NKURUNZIZA. PRECISONS QUE LES DEUX DERNIERS ONT ETE CONDAMNES A MORT PAR DEFAUT PARCE QUE LA JUSTICE BURUNDAISE NE LES A PAS ENCORE APPREHENDES. UN CONDAMNE A PERPETUITE, M. CLAUDE NZIGIRABARYA, 20 ANS DE SERVITUDE PENALE, M. DOMITIEN NDABAVUKIYE, 6 MOIS DE SERVITUDE PENALE, M. JANABI NZEYIMANA, UNE ANNEE DE PRISON, MM. SAIDI VYANKANDONDERA ET SOSTHENE MKURUNZIZA. IL Y A EU DEUX ACQUITTES A SAVOIR MME AGNES NDAYIKEZA DE LA RADIO NATIONALE ET LE MISSIONNAIRE MANDENDE. DE SOURCES CONCORDANTES, UN CERTAIN JEAN MARIE HAKIZIMANA AVAIT ETE CONTACTE PAR LE MISSIONNAIRE JEAN PIERRE MANDENDE POUR ALLER TEMOIGNER QUE C’EST LE PARENA QUI EST A LA BASE DE LA POSE DES MINES ANTI-CHARS DANS LA VILLE DE BUJUMBURA. AUJOURD’HUI, M. JEAN MARIE HAKIZIMANA EST DECEDE. S’AGIT-IL D’UNE MORT NATURELLE OU D’UN ASSASSINAT COMME IL ETAIT TEMOIN GENANT ? AFFAIRE A SUIVRE. UNE AUTRE AFFAIRE NON PRONONCEE EST CELLE DE LEONARD NYANGOMA. COMME LA CHAMBRE CRIMINELLE N’A PAS D’ECLAIRCISSEMENTS SUFFISANTS SUR CE DOSSIER, ELLE A PREFERE REMETTRE L’AFFAIRE AU PARQUET GENERAL POUR COMPLEMENT D’INFORMATION. SIGNALONS QUE CETTE SENTENCE A ETE PRONONCEE AUJOURD’HUI 12 FEVRIER 1998 A 2 HEURES DU MATIN ALORS QUE LA DELIBERATION AVAIT COMMENCE HIER 11 FEVRIER 1998 A 14 HEURES 30. LA REDACTION A ESSAYE DE CONTACTER CERTAINS PARTIS POLITIQUES POUR RECUEILLIR LEUR COMMENTAIRE AU SUEJT DE CE JUGEMENT RENDU HIER LE 12 FEVRIER 1998.
LE PRESIDENT DE L’UPRONA CHARLES MUKASI SE DECLARE INSATISFAIT PAR CE JUGEMENT CAR IL S’ATTENDAIT A CE QUE LA JUSTICE ETABLISSE LES VRAIS RESPONSABLES DE LA POSE DES MINES QUI ONT ENGENDRE BEAUCOUP DE PERTES EN VIES HUMAINES. IL TROUVE QUE SI LES EXECUTANTS DE CES ACTES IGNOBLES DE POSE DES MINES ONT ETE JUGES, LES VRAIS CERVEAUX QUI LES ONT COMMANDITES N’ONT PAS ETE REVELES. C’EST LE PHENOMENE QU’ON OBSERVE MEME POUR LES AUTRES JUGEMENTS A SAVOIR LES DOSSIERS DES GENOCIDAIRES ET CEUX DES PRESUMES PUTSHISTES D’OCTOBRE 1993, A-T-IL SOULIGNE. ‘ON JUGE LES EXECUTANTS MAIS LES VRAIS COMMANDITAIRES NE S’INQUIETENT DE RIEN. CE N’EST PAS LE PAYSANS DE LA COLLINE QUI A CONCU LE GENOCIDE PERPETRE CONTRE LES TUTSI ET LES HUTU NON ACQUIS A L’IDEOLOGIE DE GENOCIDE, CE N’EST PAS LE CAPORAL QUI A PLANIFIE L’ASSASSINAT DE NDADAYE. C’EST COMME SI L’ON FRAPPE LA MAIN SANS FRAPPER LA TETE. LA JUSTICE DEVRAIT NOUS AIDER A ETABLIR LES RESPONSABILITES’, A DECLARE MUKASI CHARLES. DE SON COTE, LE PRESIDENT DU PARTI RADDES, M. JOSEPH NZEYIMANA TROUVE QUE C’EST UN PAS CAR LA JUSTICE BURUNDAISE VIENT DE RENDRE UN JUGEMENT POUR DES ACTES AUSSI GRAVES. POUR LUI, L’ON AVAIT TENDANCE A ASSIMILER LE DOSSIER DES MINES A DES VENGEANCES POLITIQUES.
BURUNDI - PARTI POLITIQUE.
LE PARENA REAGIT AUX EMISSIONS
DE ‘LE SOIR’ ET ‘BBC’ SOIR KIRUNDI/KINYARWANDA.
BUJUMBURA, LE 12 FEVRIER
1998 (NET PRESS). DANS LE JOURNAL « LE SOIR » DU 11 FEVRIER 1998, L’ON
DIT QUE LE PRESIDENT BUYOYA A INDIQUE QU’IL NE PEUT PAS LAISSER L’EX-PRESIDENT
BAGAZA EN LIBERTE TANT QUE SON INNOCENCE N’EST PAS PROUVEE DANS L’ASSASSINAT
DU PRESIDENT MELCHIOR NDADAYE. CELA A ETE REPRIS PAR LA RADIO BBC SOIR
QUI EMET EN KIRUNDI DANS LA SOIREE D’HIER 11 FEVRIER 1998. LE PARTI PARENA
VIENT DE REAGIR A CES PROPOS PAR UN COMMUNIQUE DU COMITE DIRECTEUR DU PARTI
PARENA. IL EST AINSI LIBELLE :
« NOUS SOMMES EPOUSSOUFLES, ELEATIS, EVANOUIS, DE LIRE DANS LE JOURNAL LE SOIR DATE DU 11 FEVRIER 1998 QUE LE MAJOR PIERRE BUYOYA AURAIT AFFIRME QUE LE PRESIDENT JEAN BAPTISTE BAGAZA EST PLACE EN RESIDENCE SURVEILLEE PAR LA JUSTICE EN RAISON DE SON IMPLICATION DANS L’ASSASSINAT DU PRESIDENT MELCHIOR NDADAYE. LA RADIO BBC EMETTANT EN KIRUNDI - KINYARWANDA A REPERCUTE L’INFORMATION HIER SOIR. ET CEPENDANT, DANS LES SERVICES D’INFORMATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, C’EST LE « SILENCE RADIO ». ON LAISSE COURIR LA CALOMNIE. DECIDEMENT, ON AURA TOUT VU TOUT ENTENDU ! NON SATISFAIT D’AVOIR IMPUTE GRATUITEMENT AU PRESIDENT BAGAZA LES ACTES CRIMINELS DE POSE DES MINES ANTI-CHARS EN VILLE DE BUJUMBURA ET DE TENTATIVE D’ASSASSINER LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, LE POUVOIR EN PLACE FRANCHIT LES BORNES AVEC CETTE NOUVELLE ACCUSATION D’UNE EXTREME GRAVITE. NOUS PRENONS L’OPINION PUBLIQUE A TEMOIN POUR PRENDRE LA MESURE ET DECRIPTER LA SIGNIFICATION DE CET ACHARNEMENT CONTRE LE PRESIDENT BAGAZA QUI DEPASSE TOUT ENTENDEMENT! CE DONT NOUS SOMMES SURS, C’EST QUE L’HISTOIRE SANCTIONNERA SEVEREMENT CES ACTES D’UNE MALVEILLANCE INDISCIBLE! ». LE COMMUNIQUE EST SIGNE PAR CYRILLE BARANCIRA, SECRETAIRE GENERAL DU PARENA EN DATE DU 12 FEVRIER 1998.
BURUNDI - SECURITE.
DES TERRORISTES-GENOCIDAIRES SE RENDENT EN COMMUNE DE MATANA.
MATANA, LE 12 FAVFRIER 1998 (NET PRESS). LA SEMAINE PASSEE, DEUX TERRORISTES-GENOCIDAIRES SE SONT RENDUS AVEC LEURS ARMES EN COMMUNE DE MATANA, PROVINCE BURURI. LE PREMIER A REMIS SON ARME AUX FORCES DE L’ORDRE EN ZONE NYAGIHOTORA, COMMUNE DE MATANA. DANS CETTE ZONE DE NYAGIHOTORA, DES TRACTS DES TERRORISTES-GENOCIDAIRES MENACANT D’ATTAQUER LE COLLEGE COMMUNAL DE NYAGIHOTORA CIRCULENT DEPUIS QUELQUES JOURS. LE DEUXIEME A REMIS SON ARME A UN CHEF DE COLLULE (NYUMBA KUMI) A KINYINYA, ZONE GASIBE, COMMUNE DE MATANA. IL EST ARRIVE PENDANT LA NUIT ET DISAIT QU’IL VENAIT DE LA COMMUNE BURAMBI, DANS LA MEME PROVINCE, OU IL ETAIT DANS UNE BANDE DE TERRORISTES-GENOCIDAIRES. ARRIVE A LA MAISON, IL A LAISSE SON FUSIL A LA MAISON ET S’EST RENDU AU CHEF DE CELLULE POUR LUI DIRE DE VENIR RECUPERER CETTE ARME. A SON DEPART, SON GRAND FRERE A CACHE LE FUSIL MAIS A SON RETOUR AVEC LE CHEF DE COLLINE, SON PETIT FRERE A PU TROUVER L’ARME QU’IL A DONNEE A CE DERNIER. CE TERRORISTE-GENOCIDAIRE A DIT QU’IL AVAIT ETE RECRUTE DE FORCE L’ANNEE DERNIERE ALORS QU’IL ETAIT ALLE RENDRE VISITE A SES CONNAISSANCES EN COMMUNE NYANZA-LAC, PROVINCE MAKAMBA.
BURUNDI-MISE AU POINT.
LE DIRECTEUR GENERAL DE LA SODECO DONNE DES PRECISIONS AU SUJET DES INTERVENANTS DANS LA FILIERE CAFE.
BUJUMBURA, LE 12 FEVRIER 1998 (NET PRESS). SUITE A DES PLAINTES DES EXPORTATEURS DU CAFE, LA REDACTION AVAIT APPROCHE HIER 11 FEVRIER 1998 LE DIRECTEUR GENERAL DE LA SOCIETE DE DEPARCHAGE ET DE CONDITIONNEMENT (SODECO) POUR RECUEILLIR SA REACTION. AUJOURD’HUI 11 FEVRIER 1998. LA MEME AUTORITE A DONNE CERTAINES PRECISIONS: LES PLANTEURS VENDENT DU CAFE CERISE AUX SOGESTAL’S ET NON DU CAFE PARCHE. SEUL L’OCIBU, DANS LA FILIERE CAFE, DISPOSE DES LABORATOIRES, CEUX OPERANT AUX SITES DANS USINES DE BUTERERE (SONGA) ET SONGA (GITEGA), ET A UN MANDAT NATIONAL DE VENTE DU CAFE MARCHAND. CELLES-CI SE FONT PAR ENCHERES PUBLIQUES. LES EXPORTATEURS DISPOSENT D’UN DELAI DE 8 JOURS, EXEMPTES DU PAIEMENT DES FRAIS D’ENTREPOSAGE, POUR PRENDRE POSSESSION DES LOTS ACHETES ET LES EXPORTER. LA RESPONSABILITE DU MANDATAIRE DES VENTES (OCIBU) ET DE L’ENTREPOSEUR (SODECO) NE PEUT ETRE QUE LIMITEE AU MOMENT ET A L’ENDROIT DE LA PRISE EN POSSESSION DES LOTS ACHETES PAR L’EXPORTATEUR. AU-DELA, LA RESPONSABILITE INCOMBEA L’ACHETEUR, SON TRANSITAIRE ET SON USINIER. LA QUESTION A ETE SOUMISE A L’ORGANE COORDONATEUR DE LA FILIERE CAFE (OCIBU), QUI Y APPORTERA SUREMENT UNE REPONSE A TRAVERS LES ORGANES HABILITES A TRAITER CE GENRE DE PROBLEMES.