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Bujumbura-Burundi.

BURUNDI - EMBARGO.

LES PAYS DE LA SOUS-REGION SE REUNISSENT PROCHAINEMENT A KAMPALA POUR EXAMINER LA SITUATION AU BURUNDI.

KAMPALA, LE 3 FEVRIER 1998 (NET PRESS). LA CAPITALE OUGANDAISE ABRITERA PROCHAINEMENT UN SOMMET SUR LES SANCTIONS IMPOSEES CONTRE LE BURUNDI. UNE REUNION DU COMITE DE SUIVI AURA LIEU LES 5 ET 6 FEVRIER 1998, CELLE DES MINISTRES LE 7 FEVRIER ET LE SOMMET LE 8 FEVRIER 1998. LE BURUNDI N’EST PAS ENCORE INVITE JUSQU’A PRESENT. SELON CERTAINES SOURCES, LES SANCTIONS ECONOMIQUES CONTRE LE BURUNDI POURRAIENT ETRE LEVEES CAR, IL S’EST AVERE QUE L’EMBARGO N’A EU AUCUN RESULTAT EN MATIERE DU PROCESSUS DE LA PAIX.

BURUNDI - JUSTICE.

LE PROCES DES POSEURS DES MINES SE POURSUIT.

BUJUMBURA, LE 3 FEVRIER 1998 (NET PRESS). LES PRESUMES POSEURS DES MINES ONT ENCORE UNE FOIS COMPARU AUJOURD’HUI AU PALAIS DE LA JUSTICE. ILS SONT ACCUSES D’AVOIR POSE DES MINES ANTI-CHAR DANS LES RUES DE LA VILLE DE BUJUMBURA ET AVOIR TUE BON NOMBRE DE GENS PAR CET ACTE. RAPPELONS QUE PARMI LES PRESUMES POSEURS DES MINES ANTI-CHAR, IL Y A UN PASTEUR PROTESTANT DU NOM DE JEAN PIERRE MANDENDE, MISSIONNAIRE. IL ANIMAIT UNE EMISSION HEBDOMADAIRE A LA RADIO NATIONALE.

BURUNDI - GENOCIDE.

L’A.C. GENOCIDE PORTE PLAINTE CONTRE LE FRODEBU POUR LES ACTES DE GENOCIDE COMMIS EN OCTOBRE 1993.

BUJUMBURA, LE 3 FEVRIER 1998 (NET PRESS).PAR UNE LETTRE SIGNEE PAR SON PRESIDENT, LE PROFESSEUR VENANT BAMBONEYEHO, CE LUNDI 2 FEVRIER 1998, L’ASSOCIATION POUR LA LUTTE CONTRE LE GENOCIDE ‘A. C. GENOCIDE’ A PORTE PLAINTE DEVANT LE PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE. LA LETTRE EST LIBELLEE COMME SUIT:

‘MONSIEUR LE PROCUREUR GENERAL, AU NOM DE L’ASSOCIATION A. C. GENOCIDE, J’AI L’HONNEUR DE M’ADRESSER A VOTRE HAUTE AUTORITE POUR VOUS DEMANDER DE POURSUIVRE ET FAIRE CONDAMNER POUR CRIME DE GENOCIDE LES MEMBRES DU COMITE DIRECTEUR DU PARTI SAHWANYA-FRODEBU.

EN EFFET, NOTRE ASSOCIATION A ENTRE AUTRES OBJECTIFS LA LUTTE CONTRE L’IDEOLOGIE DU GENOCIDE ET LA DEFENSE DES VICTIMES DU GENOCIDE PAR TOUS LES MOYENS PACIFIQUES Y COMPRIS L’IDENTIFICATION ET LA POURSUITE JUSQU’A LA CONDAMNATION JUDICIAIRE DE TOUS LES AUTEURS, COMMANDITAIRES OU EXECUTEURS DU GENOCIDE. SI NOUS NOUS ADDRESSONS A VOUS EN CE MOMENT, C’EST QUE NOUS EPROUVONS UNE VERITABLE INQUIETUDE FACE A LA MANIERE DONT LES POUVOIRS PUBLICS GERENT ACTUELLEMENT LE DOSSIER ‘GENOCIDE’. IL EST EN EFFET FREQUENT DE CONSTATER QU’AU LIEU DE POSER DES ACTES VISIBLES EN VUE DE LA REPRESSION DU CRIME DE GENOCIDE, AU LIEU D’APPLIQUER AUX GENOCIDAIRES DE LA LOI PENALE DANS TOUTE SA RIGUEUR, LE GOUVERNEMENT NE S’EMBARRASSE PAS, LE CAS ECHEANT, DE METTRE SUR UN PIEDESTAL CES MEMES CRIMINELS.

NOUS GARDONS CEPENDANT LE FERME ESPOIR QUE NOTRE APPEL SERA ENTENDU, CAR ON NE REPETERA JAMAIS ASSEZ QUE LE GENOCIDE, QUI EST PAR EXCELLENCE UN CRIME CONTRE L’HUMANITE, DEMEURE UN CRIME INEXPLICABLE, INAMNISTIABLE ET IMPRESCRIPTIBLE... ». UNE PLAINTE A ETE ENVOYEE AU PROCUREUR EN ANNEXE A LA LETTRE ET COMPREND UNE LISTE NON EXHAUSTIVE DES PRINCIPAUX SUSPECTS.
BURUNDI - DIPLOMATIE.

LA DELEGATION OUGANDAISE EST RESTEE AU BURUNDI DEUX JOURS APRES LES FUNERAILLES DU MINISTRE DE LA DEFENSE.

BUJUMBURA, LE 3 FEVRIER 1998 (NET PRESS). LA DELEGATION OUGANDAISE FAITE DE 4 PERSONNES SOUS LA PRESIDENCE DE L’HONORABLE DAVID PULKOL EST ARRIVEE AU BURUNDI A L’OCCASION DES OBSEQUES DU MINISTRE DE LA DEFENSE NATIONALE, LE 31 JANVIER 1998. LA DELEGATION N’A PAS ETE BEAUCOUP REMARMQUEE PAR LE PUBLIC CAR ELLE EST ARRIVEE EN RETARD. TOUTES CES PERSONNES TRAVAILLENT A LA PRESIDENCE OUGANDAISE. CETTE DELEGATION EST RENTREE HIER 2 FEVRIER 1998.

D’AUCUNS COMMENTENT CETTE VISITE DES OUGANDAIS ET DONNENT TROIS RAISONS. D’UNE PART, C’EST UNE RECONNAISSANCE QUE L’ARMEE BURUNDAISE EST UN ELEMENT POSITIF DANS LE PROCESSUS DE LA PAIX AU BURUNDI. EN OUTRE, CETTE VISITE EST UNE RECONNAISSANCE IMPLICITE DU GOUVERNEMENT. EN TROISIEME POSITION, LA TANZANIE EST DE PLUS EN PLUS ISOLEE DANS LA SOUS-REGION. C’EST LE SEUL PAYS DE LA SOUS-REGION QUI N’A PAS ENVOYE DE DELEGATION AU BURUNDI. LES BURUNDAIS DEVAIENT APPRECIER CETTE SOLIDARITE DES PAYS DE LA SOUS-REGION. C’EST UN TEMOIGNAGE QUE LA CEPGL POURRAIT SE RELANCER LE PLUS TOT POSSIBLE. CONCERNANT L’OUGANDA, IL Y A ENCORE DES ATERMOIMENTS DU REGIME OUGANDAIS MAIS LE CONTACT N’EST PAS COUPE.

BURUNDI - SECURITE.

LA SECURITE N’EST PAS ENCORE RETABLIE EN COMMUNE DE MUTIMBUZI.

MUTIMBUZI, LE 3 JANVIER 1998 (NET PRESS). APRES L’ATTAQUE DE L’AEROPORT ET DU VILLAGE DE RUKARAMU EN COMMUNE MUTIMBUZI LE 1 ER JANVIER 1998, LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES SE SERAIENT NOTAMMENT CACHES DANS LES RESERVES DE RUKOKO, UNE FORET SITUEE LE LONG DE LA RIVIERE RUSIZI. D’AUTRES ZONES ROUGES SONT BUSHAKA, KABABAZA, TENGA EN COMMUNE DE MUTIMBUZI PUIS NGONGO, GIKOMA, MUZAZI EN COMMUNE MUBIMBI. C’EST A PARTIR DE LA QUE DES ATTAQUES SONT LANCEES CONTRE LES CITOYENS PAYSANS. CES BANDES DE TERRORISTES-GENOCIDAIRES ESTIMEES A PLUS OU MOINS 60 ET QUI VIENNENT DE TUER 5 PERSONNES ET BLESSER 6 LE WEEK EN DERNIER EN ZONE GATUMBA SONT VENUES DE RUKOKO ET KAGARAGARA, SELON LES TEMOIGNAGES DE LA POPULATION.

LA ZONE DE GATUMBA, QUI DEVIENT DE PLUS EN PLUS LA CIBLE PRIVILEGIEE DES ATTAQUES, EST CONSIDEREE PAR BEAUCOUP DE GENS COMME UNE BOMBE A RETARDEMENT. LA SOLUTION SERAIT DE RAPATRIER TOUS LES DEPLACES ET RAPATRIES VENUS DU CONGO DEMOCRATIQUE DANS LEURS ZONES ET COMMUNES D’ORIGINE, ESTIMENT BEAUCOUP D’OBSERVATEURS.

BURUNDI - SECURITE.

DEBROUSSAILLAGE DES ENVIRONS DE L’AEROPORT POUR LE SECURISER...

BUJUMBURA, LE 3 JANVIER 1998 (NET PRESS). DEPUIS QUELQUES JOURS, LES POPULATIONS DE RUKARAMU, MARAMVYA ET KINYINYA PROCEDENT AU DEBROUSSAILLAGE A LA MACHETTE DE TOUS LES ELENTOURS DE L’AEROPORT DE BUJUMBURA AFIN DE SECURISER CE LIEU STRATEGIQUE DU PAYS QUI A CONNU UNE ATTAQUE DES TERRORISTES-GENOCIDAIRES LE 1 JANVIER 1998. LES TRAVAUX APPELES COMMUNAUTAIRES SONT ORGANISES DEUX FOIS PAR SEMAINE ET PAR ZONE ET SONT DIRIGES PAR LES AUTORITES MILITAIRES. L’INITIATIVE AURAIT ETE PRISE EN VUE DE PARER A TOUTE EVENTUALITE D’ATTAQUE.

BURUNDI - ENVIRONNEMENT.

LES HABITANTS DES ENVIRONS DE GITEGA CREUSENT LES RACINES DES ARBRES DEJA ABATTUS POUR AVOIR DU BOIS DE CHAUFFAGE.

GITEGA, LE 3 JANVIER 1998 (NET PRESS). SELON DES SOURCES EN PROVENANCE DE GITEGA, LES HABITANTS DE LA ZONE RURALE DE LA COMMUNE DE GITEGA MANQUENT CRUELLEMENT DE BOIS DE CHAUFFAGE SUITE A LA DEFORESTATION CONSECUTIVE A LA CRISE D’OCTOBRE 1993. POUR POUVOIR PALLIER CE PROBLEME, LES POPULATIONS DE LA REGION, SURTOUT DES FEMMES, SE METTENT A CREUSER DES RACINES DES ARBRES ABBATTUS DEPUIS LONTEMPS. C’EST UN TRAVAIL FATIGANT DANS LA MESURE OU IL FAUT DE LA PATIENCE POUR PARVENIR A ARRACHER CES RACINES.
 

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