BURUNDI - JUSTICE.
JEAN PIERRE MAIDON, UN AGENT DU HCR INTERDIT DE QUITTER LE TERRITOIRE BURUNDAIS.
BUJUMBURA, LE 13 JANVIER 1998 (NET PRESS). JEAN PIERRE MAIDON, UN AGENT DU HCR BURUNDI ACCUSE DE TENTATIVE DE FRAUDE D’UNE LICENCE DE STATION RADIO-ELECTRIQUE PRIVEE SERAIT INTERDIT DE QUITTER LE TERRITOIRE BURUNDAIS PAR LA POLICE. IL AVAIT COMPARU, AVEC UN AUTRE AGENT DU HCR NOMME ALFREDO FIGERIERO, DERNIEREMENT POUR AVOIR FALSIFIE DES DOCUMENTS QUI PRESENTAIENT LE DIRECTEUR GENERAL DE L’ONATEL COMME DELIVREUR DE LA LICENCE (DEPECHE DU 8 JANVIER 1998.
BURUNDI - SECURITE.
LES COMBATS CONTINUENT DANS BUJUMBURA RURAL.
NYAMBUYE, LE 13 JANVIER 1998 (NET PRESS). CE MARDI 13 JANVIER 1998, L’ON CONTINUAIT A ENTENDRE DES TIRS A L’ARME LOURDE ET AUTOMATIQUE DU COTE DE NYAMBUYE DANS BUJUMBURA RURAL. L’ON NE CONNAIT PAS ENCORE LES DETAILS SUR CES COMBATS.
BURUNDI - GENOCIDE.
QUE LA HONTE SOIT A CEUX QUI L’ONT PERPETREE, AVEC LE NOM DE JESUS A LA BOUCHE ET LA BIBLE A LA MAIN...
GITEGA, LE 13 JANVIER 1998 (NET PRESS). C’EST LA MALEDICTION QUE LE COMITE PERMANENT DE LA CONFERENCE DES EVEQUES CATHOLIQUES DU BURUNDI RESERVE AU CNDD SUITE AUX MASSACRES DE RUKARAMU LE 1 JANVIER 1998.
POUR LE COMITE PERMANENT, LA VIOLENCE NE POURRA JAMAIS CONSTITUER UNE VOIX VERS LA PAIX. LE COMITE PERMANENT CONDAMNE CETTE VIOLENCE AVEC TOUTE SON ENERGIE D’OU QU’ELLE VIENNE PARMI LES BELLIGERANTS DU CONFLIT BURUNDAIS. LE COMITE DE LA CONFERENCE DES EVEQUES CATHOLIQUES DU BURUNDI EXPRIME SES CONDOLEANCES AUX FAMILLES DES VICTIMES ET IL LEUR PROMET SA PRIERE ET L’ASSISTANCE DE L’EGLISE.
IL SOLLICITE ENCORE UNE FOIS « LE BON SENS HUMAIN ECLAIRE PAR UN JUGEMENT RESPONSABLE CHRETIEN DES PROTAGONISTES DE CE CONFLIT ET LA BONNE VOLONTE DE TOUS LES BURUNDAIS, AINSI QUE L’APPUI DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE, AFIN QUE LES TUERIES CEDENT LE PAS A LA SAGESSE DU DIALOGUE. D’AILLEURS UN SEUL ACTE ELOIGNE DE BEAUCOUP, SI PAS EVIDEMMENT, DE LA TABLE DES NEGOCIATIONS ET DES CHANCES DE PAIX ».
D’APRES LE COMITE DE LA CONFERENCE DES EVEQUES CATHOLIQUES, LA POPULATION EST FATIGUEE DES RANCONNEMENTS, DES PILLAGES DE TOUT GENRE ET DES DEPLACEMENTS QUI LUI SONT INJUSTEMENT IMPOSES.
BURUNDI - SECURITE.
DES CENTAINES DE TERRORISTES-GENOCIDAIRES SE REGROUPENT A BUHURIKA....
MPANDA, LE 13 JANVIER 1998 (NET PRESS). APRES AVOIR ESSUYE UN ECHEC CUISANT A MUTIMBUZI FACE A L'ARMEE NATIONALE, LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES MIGRENT VERS LES HAUTEURS DE LA PLAINE. DU COTE DE LA PROVINCE BUBANZA, LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES DU CNDD RESACPES SE SERAIENT REGROUPES A BUHURIKA, EN COMMUNE MPANDA, INDIQUENT LES SOURCES DE L'ADMINISTRATION LOCALE ET DE LA POLICE.
A BUHURIKA, CES TERRORISTES-GENOCIDAIRES SONT ESTIMES A 500 DONT UNE CINQUANTAINE ARMES DE FUSILS. ILS S'Y TROUVENT DEPUIS LE WEEK END ET AURAIENT EU UN RENFORT D'AUTRES TERRORISTES-GENOCIDAIRES EN PROVENANCE DE LA COMMUNE MUSIGATI, TOUJOURS EN PROVINCE BUBANZA. CES TERRORISTES-GENOCIDAIRES DU CNDD ONT PRODUIT DES TRACTS QUI MENACAIENT D'ATTAQUER LE VILLAGE DE GIHANGA ET LE CENTRE PROVINCIAL DE BUBANZA DANS LA NUIT DU 12 AU 13 JANVIER 1998. DES INFORMATIONS EN PROVENANCE DE BUBANZA INDIQUENT QUE LA NUIT A ETE CALME.
BURUNDI - ORGANISME INTERNATIONAL.
LE CICR A ARRETE SES ACTVITES AU BURUNDI DEPUIS LE MOIS DE JUIN 1996.
BUJUMBURA, LE 13 JANVIER 1998 (NET PRESS). DEPUIS LE MOIS DE JUIN 1996, LE CICR EST EN PERIODE DE ‘STAND BY’ QUANT A SES ACTIVITES AU BURUNDI. SI LE CICR EST INTERVENU EN FAVEUR DES SINISTRES DE RUKARAMU, C’ETAIT D’UNE FACON PONCTUELLE, SELON LES RESPONSABLES DU CICR. LE CHEF DE DELEGATION A PERMIS A LA REDACTION DE DONNER UN PEU PLUS DE DETAILS QUANT AUX RAISONS QUI ONT POUSSE LE CICR A SUSPENDRE SES ACTIVITES AU BURUNDI.
BURUNDI - MAIRIE DE BUJUMBURA.
UN ASSAILLANT ARRETE PAR DES POPULATIONS EN VOYAGE A MIRANGO.
BUJUMBURA, LE 13 JANVIER 1998 (NET PRESS). UN MINIBUS FAISANT LE VOYAGE NGOZI - BUJUMBURA A PRIS A SON BORD UN TERRORISTE-GENOCIDAIRE A BUKEYE EN DIRECTION DE BUJUMBURA MERCREDI 7 JANVIER 1998. ARRIVE AU NIVEAU DE MIRANGO (KAMENGE), IL A SORTI DE L'ARGENT POUR PAYER MAIS IL NE TOTALISAIT PAS LE NECESSAIRE. AU MOMENT OU IL A VOULU SORTIR DU MINIBUS, LES PASSAGERS ONT REFUSE ET LUI ONT DEMANDE D'ABORD SA CARTE D'IDENTITE. IL N'AVAIT RIEN SUR LUI. LES PASSAGERS ONT ALORS DECIDE DE LE CONFIER A UNE POSITION MILITAIRE QUI ETAIT TOUT PRES. SELON DES SOURCES CONCORDANTES, LE TERRORISTE-GENOCIDAIRE SE RENDAIT A BUJUMBURA POUR QUESTION DE RECONNAISSANCE.
BURUNDI - SECURITE.
UN TECHNICIEN MEDICAL A TUE DES PERSONNES POUR LEUR APPARTENANCE ETHNIQUE.
BURAZA, LE 13 JANVIER 1998 (NET PRESS). C'EST UN ANCIEN MILITAIRE QUI SE PRENOMME SYLVERE. QUAND IL A QUITTE LE SERVICE MILITAIRE, IL A ETE TECHNICIEN MEDICAL ET TITULAIRE DU CENTRE DE SANTE DE BURAZA, EN PROVINCE GITEGA. IL A UNE CICATRICE OU IL AVAIT ATTRAPE EN 1994, AU NIVEAU DE LA POITRINE, UNE BALLE DES TERRORISTES-GENOCIDAIRES ET IL A DECIDE DE SE VENGER. DIMANCHE LE 4 JANVIER 1998, IL A PRIS UNE MASSUE ET UNE MACHETTE ET S'EST RENDU AU MARCHE. EN ROUTE, IL A TUE TOUT HUTU RENCONTRE ET LAISSE TRANQUILLE LES TUTSI. QUAND LES MILITAIRES SONT ARRIVES POUR L'ARRETER, IL AVAIT DEJA ABATTU TROIS PERSONNES, SELON DES SOURCES EN PROVENANCE DE CETTE CONTREE. IL EST ACTUELLEMENT DANS LES MAINS DES FORCES DE L'ORDRE A GITEGA.
BURUNDI -MAIRIE.
LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES SE DEGUISENT POUR INFILTRER LES QUARTIERS.
BUJUMBURA, LE 13 JANVIER 1998 (NET PRESS). CE DIMANCHE 11 JANVIER 1998, UN GARCON DE 13 ANS A REVELE SA MISSION ALORS QU'IL S'ETAIT FAIT PASSER POUR UNE BONNE PENDANT DEUX MOIS.
EN EFFET, LE GARCON FAISAIT LE TRAVAIL DE BONNE A NYAKABIGA III, 13 EME AVENUE DEPUIS DEUX MOIS. IL METTAIT TOUJOURS DES HABITS FEMININS ET L'ON CROYAIT QUE C'ETAIT UNE FILLE. DIMANCHE LE 11 JANVIER 1998, LE GARCON A VOLE UNE SOMME DE 9.000 FBU. PAR HASARD, EN LE FOUILLANT DANS SES HABITS, ON S'EST RENDU COMPTE QU'EN REALITE, CE N'ETAIT PAS UNE FILLE CAR IL AVAIT DES ORGANES GENITAUX MASCULINS. IL A REVELE QU'IL FAISAIT PARTIE NAGUERE DES BANDES DE TERRORISTES-GENOCIDAIRES ET QUE SA MISSION ETAIT D'INFILTRER LE QUARTIER. IL A DENONCE UN AUTRE QUI OEUVRAIT DANS LE MEME QUARTIER. LES DEUX ONT ETE CONDUITS AU BSR POUR INTERROGATOIRE.