BURUNDI - JUSTICE.
LA SOCABU CONDAMNEE A VERSER ENVIRON 1.796.000.000 DE FRANCS BURUNDAIS A LA SOCIETE CIC...
BUJUMBURA, LE 20 JANVIER 1998 (NET PRESS). DANS LA MATINEE DE CE 20 JANVIER 1998, LE TRIBUNAL DE COMMERCE A PRONONCE LE JUGEMENT DU PROCES OPPOSANT L’ENTREPRISE DE CONSTRUCTION CIC A LA SOCIETE D’ASSURANCE SOCABU. CE LITIGE VIEUX DE 6 ANS PORTAIT SUR LA NON EXECUTION PAR LA SOCABU DES CLAUSES CONTRACTUELLES LA LIANT A LA CIC. CE LITIGE CONCERNE LA CONSTRUCTION D’UN COMPLEXE A USAGE MIXTE SITUE AU QUARTIER ZEIMET. LE TRIBUNAL DE COMMERCE A CONDAMNE LA SOCABU A L’EXECUTION FORCEE DU CONTRAT, A LA REMISE DE TOUS LES DOCUMENTS CONTRACTUELS, OBLIGE LA SOCABU A VISER LES PLANS TELS QU’APPROUVES PAR LE CONTROLEUR TECHNIQUE ET A VERSER 1.796.000.000 FBU POUR LA REPRISE ET L’ACHEVEMENT DES TRAVAUX. NET PRESS A ESSAYE DE RECUEILLIR LES AVIS ET CONSIDERATIONS DE LA SOCABU CONCERNANT CE PROCES MAIS EN VAIN. ELLE LES DIFFUSERA DANS SA PROCHAINE EDITION.
NOTONS QUE LA CIC ETAIT REPRESENTEE PAR MAITRES BANZUBAZE SYLVESTRE ET AUDACE NGIYE DANS CETTE AFFAIRE. CETTE DERNIERE CONCERNAIT LA SOCABU, LA CIC ET LA CAMOFI, CETTE DERNIERE AYANT DONNE LA CAUTION A LA CIC. LA SOCABU ET LA CAMOFI ETANT MAJORITAIREMENT ETATIQUES, L’ETAT DEVRAIT PERDRE DANS CE PROCES, QUE LA CIC LE GAGNE OU LE PERDE.
BURUNDI - TANZANIE.
LA FONDATION DE NYERERE ORGANISE UN SEMINAIRE FORT SUSPECT POUR LE BURUNDI.
ARUSHA, LE 20 JANVIER 1998 (NET PRESS). CONVOQUE POUR LES 21, 22 ET 23 JANVIER 1998, LE SEMINAIRE SE TIENDRA A ARUSHA SUR L’INITIATIVE DE LA FONDATION DE L’EX-PRESIDENT TANZANIEN, JULIUS NYERERE. OFFICIELLEMENT, LE SEMINAIRE SERA CENTRE SUR LA RESOLUTION PACIFIQUE DES CONFLITS EN AFRIQUE. IL REGROUPERA LES DELEGUES DE 46 PAYS D’AFRIQUE, D’EUROPE ET D’AMERIQUE.
POUR NYERERE, C’EST LE LANCEMENT OFFICIEL DES ACTIVITES DE SA FONDATION. LE SEMINAIRE SERA OUVERT PAR LE PRESIDENT MKAPA. LE PRESIDENT OUGANDAIS YOWERI MUSEVENI PRENDRA PART AU SEMINAIRE ET FERA AVEC MKAPA DES EXPOSES A L’INTENTION DES SEMINARISTES. DE SOURCES DIPLOMATIQUES, LE SEMINAIRE VISE ESSENTIELLEMENT A REMONTER LE MORAL DE NYERERE BRAVE PAR LE GOUVERNEMENT DU BURUNDI QUI L’ACCUSE DE COMPLICITE AVEC LES BANDES TERRORISTES-GENOCIDAIRES DU CNDD ET DU FRODEBU. C’EST UNE OPERATION DE CHARME POUR NYERERE AFIN QU’IL RELANCE LES NEGOCIATIONS D’ARUSHA ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LES BANDES TERRORISTES-GENOCIDAIRES GRACE AU SOUTIEN QU’IL ESCOMPTE AVOIR AU SEMINAIRE.
NYERERE COMPTE AVOIR DES PRESSIONS DES INVITES AFIN QU’IL REPRENNE LES NEGOCIATIONS. RAPPELONS QUE LE BURUNDI EST REPRESENTE A ARUSHA PAR LE MINISTRE DES RELATIONS EXTERIEURES ET DE LA COOPERATION, LE DR. LUC RUKINGAMA, L’AMBASSADEUR RWAMIBANGO ET L’AMBASSADEUR MIDONZI. LE GOUVERNEMENT DU BURUNDI AVAIT REFUSE LE ROUND DU 25 AOUT 1997 A ARUSHA POUR DES RAISONS DIVERSES DONT LES RELATIONS TUMULTUEUSES ENTRE LE BURUNDI ET LA TANZANIE. CETTE DERNIERE ABRITE ET ENTRAINE LES BANDES TERRORISTES-GENOCIDAIRES QUI ATTAQUENT LE BURUNDI.
BURUNDI - GENOCIDE.
LA JOURNEE COMMEMORATIVE DU 21 AURA LIEU A NYAKABIGA.
BUJUMBURA, LE 20 JANVIER
1998 (NET PRESS). LA JOURNEE COMMEMORATIVE DU GENOCIDE DU 21 OCTOBRE 1993
AURA LIEU DEMAIN DANS LE QUARTIER NYAKABIGA. LES CEREMONIES DEBUTERONT
A 14 HEURES. L’ON COMPTE PROJETER DES DOCUMENTAIRES SUR LE GENOCIDE ET
A 16 HEURES, IL Y AURA UN DISCOURS A L’INTENTION DES PARTICIPANTS. INTERROGE
SUR LE CHOIX DE CE LIEU, LE PRESIDENT DE L’AC GENOCIDE A INDIQUE QUE BEAUCOUP
DE GENS ONT DEJA EXPRIME LEUR INTENTION A PARTICIPER DANS DE TELLES ACTIVITES.
LE BUT DE CE CHOIX EST DONC D’APPROCHER LES GENS POUR QU’ILS S’EXPRIMENT
D’UNE PART ET POUR QU’ILS SOIENT SENSIBILISES D’AUTRE PART SUR LE DANGER
QUE CONSTITUE LE GENOCIDE.
BURUNDI - ARRESTATION.
LES MEMBRES DE LA PA PUISSANCE D’AUTO-DEFENSE AMASEKANYA ARRETES DIMANCHE...
BUJUMBURA, LE 20 JANVIER 1998 (NET PRESS). UN GROUPE FORT DE 52 PERSONNES DE LA PA PUISSANCE D’AUTO-DEFENSE AMASEKANYA A ETE ARRETE DIMANCHE ALORS QU’ILS SE RENDAIENT A GIHOSHA-GIKUNGU AIDER LES MILITAIRES ET LES ELEVES A DELOGER LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES CACHES DANS LES CHAMPS DE MAIS, SELON UNE VERSION QU’ILS ONT AVANCEE.
CONTACTE PAR TELEPHONE POUR SAVOIR LES RAISONS DE CETTE ARRESTATION, LE COMMANDANT DU GROUPEMENT D’INTERVENTION DE BUJUMBURA, COMMANDANT NIBIGIRA, A INDIQUE TOUT D’ABORD QU’ILS ETAIENT AU NOMBRE DE 52. ILS SE SONT REUNIS AU QUARTIER MUSAGA ET SE SONT RENDUS A GIHOSHA. DANS LA RUE, SELON TOUJOURS LE COMMANDANT NIBIGIRA, ILS DISAIENT QUE LES MILITAIRES ONT ECHOUE ET QU’ILS ALLAIENT VENGER LEURS FRERES QUI SONT MORTS A L’ETS.
D’APRES TOUJOURS LE PATRON DU GROUPEMENT D’INTERVENTION DE BUJUMBURA, CETTE INFORMATION EST FAUSSE CAR IL N’Y A PAS EU DE MORTS A CET ENDROIT. PARMI CES GENS, IL Y AVAIT UN JEUNE DE 11 ANS QUI A ETE AUSSITOT RELACHE. LES AUTRES ONT ETE EMMENES AU BSR. ILS LEUR ONT DEMANDE DE PAYER L’AMENDE. CERTAINS D’ENTRE EUX ONT ACCEPTE DE PAYER ET LES AUTRES N’ONT PAS VOULU. CEUX QUI ONT PAYE ONT ETE RELACHES ET POUR LES AUTRES, L’ON PREPARE LEURS DOSSIERS. IL RESTE ACTUELLEMENT 45 PERSONNES AU BSR.
BURUNDI - JUSTICE.
LE PROCES DES PRESUMES PUTSCHISTES CONTINUE...
BUJUMBURA, LE 20 JANVIER 1998 (NET PRESS). HIER, LE 19 JANVIER 1998, A 9 HEURES, AU PALAIS DE LA JUSTICE, LES JUGES DE LA COUR SUPREME ONT PROCEDE A L’AUDITION DES PRESUMES PUTSCHISTES. BEAUCOUP DE MILITAIRES A MAJORITE DES CAPORAUX ET SOUS-OFFICIERS, LES COLONELS BIKOMAGU JEAN, NTAKIJE CHARLES, ISAIE NIBIZI ET L’HONORABLE NGEZE FRANCOIS DEVAIENT ETRE ECOUTES
PRESQUE TOUS LES MILITAIRES DETENUS DONT LE SERGENT NIBARUTA, LES CAPORAUX NIYONKURU DIDACE, NAHIGOMBEYE, ... PLAIDAIENT NON COUPABLES CAR ILS AFFIRMENT AVOIR OBEI AUX ORDRES DE LEURS SUPERIEURS, DONT LE LIEUTENANT KAMANA. SELON LEUR VERSION, LE COUP D’ETAT AVAIT ETE PREPARE AU PLUS HAUT NIVEAU DU COMMANDEMENT DE L’ARMEE. LE CAPORAL NDAYIZEYE EST ACCUSE D’AVOIR PARTICIPE DIRECTEMENT A L’ASSASSINAT DE NDADAYE MAIS IL LE REFUTE EN DISANT QU’A CE MOMENT, IL ASSURAIT LA GARDE A L’EXTERIEUR DU CAMP. LE SERGENT NIBARUTA RECONNAIT AVOIR EXECUTE LES ORDRES DE KAMANA EN ALLANT LIBERER FEU LIEUTENANT-COLONEL NINGABA QUI ETAIT EN PRISON A RUMONGE ET DONT LE DIRECTEUR ETAIT AU COURANT, SELON NIBARUTA. IL EST A NOTER QUE LE MINISTERE PUBLIC DISPOSE D’UN RAPPORT QUI A ETE PRODUIT PAR LE COMMANDANT DU BATAILLON PARA DE L’EPOQUE.
LE LIEUTENANT NGOMIRAKIZA PLAIDE NON COUPABLE POUR AVOIR ETE CONTRAINT PAR DES MILITAIRES INSURGES A MONTER DANS UN VEHICULE ALORS QU’IL ETAIT AVEC LES AUTRES OFFICIERS AU QUARTIER KIGWATI. INTERROGE A PROPOS DES REUNIONS QUI SE SERAIENT TENUES A L’ETAT-MAJOR ET CEUX QUI LES PRESIDAIENT, NGEZE FRANCOIS AFFIRME QU’IL NE CONNAIT PERSONNE. IL DIT QU’IL A ETE CONTRAINT DE S’Y RENDRE ET QU’IL Y AVAIT DES GENS A L’ETAT MAJOR MAIS QU’IL NE SAVAIT PAS POURQUOI ILS ETAIENT LA. INTERROGE A CE SUJET, LE COLONEL BIKOMAGU DIT QU’IL N’Y A PAS EU DE REUNIONS A L’ETAT MAJOR MAIS QU’IL A VOYAIT DES GENS ALLER ET VENIR. LE COLONEL NTAKIJE N’A PAS PLAIDE, LE TEMOIN N’ETANT PAS VENU. UNE AUTRE AUDIENCE EST PREVUE LE 20 MARS 1998.