BURUNDI - JUSTICE.
L’AFFAIRE SOCABU - CIC : « UN SCANDALE JURIDICO-FINANCIER », D’APRES LA SOCABU.
BUJUMBURA, LE 22 JANVIER 1998 (NET PRESS). LA SOCABU, QUI EST APPARUE COMME PARTIE PERDANTE DANS L’AFFAIRE SOCABU - CIC, TROUVE LE PROCES EST UN « VERITABLE SCANDALE JURIDICO - FINANCIER . »
ELLE ARGUMENTE SA POSITION EN 7 POINTS. POUR LA SOCABU, « CE PROCES EST TRES ETONNANT SI ON CONNAIT LES VRAIS ELEMENTS DE CE DOSSIER ».
TOUT D’ABORD, LE MARCHE INITIAL ETAIT DE 751 MILLIONS. LA SOCABU NE COMPREND PAS DONC COMMENT LE TRIBUNAL VIENT DE LA CONDAMNER A PAYER 1.079.287.021 FBU. LA SOCABU TROUVE QUE MÊME SI LA CIC AVAIT TERMINE CE MARCHE, ELLE N’AURAIT PAS PU AVOIR A UN BENEFICE DE PLUS DE 10 % DU MONTANT TOTAL, SOIT 75 MILLIONS DE FRANCS BURUNDAIS.
EN OUTRE,POURSUIT LA SOCABU, ELLE AVAIT RESILIE LE CONTRAT SUITE A L’ARRET UNILATERAL DU CHANTIER PAR LA CIC. ELLE NE COMPREND PAS COMMENT ELLE EST CONDAMNEE A L’EXECUTION FORCEE DU MARCHE POUR UN NOUVEAU COUT DE 1.796.864.853 FBU, CELA EN CONTRADICTION AVEC LES DISPOSITIONS LEGALES ET REGLEMENTAIRES DU CAHIER GENERAL DES CHARGES (...), SELON TOUJOURS CE DOCUMENT. LES DOMMAGES-INTERETS ET LE NOUVEAU COUT DE REPRISE DU CHANTIER TOTALISENT 2.876.151.874 FBU ALORS QUE LQ CIC N’A JAMAIS EXECUTE UN MARCHE QUI DEPASSE 300 MILLIONS DE FRANCS BURUNDAIS.
LA SOCABU EST D’AUTANT PLUS CHOQUEE QU’ELLE A PAYE A LA CIC LES FRAIS DE DEMARRAGE DE 225 MILLIONS QUI ONT ETE VITE DETOURNES. DANS L’ENTRE TEMPS, LA CIC A PASSE 8 MOIS DANS DES MANOEUVRES DILATOIRES. LA CIC A ALORS CONTRACTE UN EMPRUNT DE 200 MILLIONS POUR COUVRIR DES IMPORTATIONS DES MATERIAUX DE CONTRUCTION QUI ARRIVERONT LE 19 JUILLET 1994 ALORS QUE LE CHANTIER DEVAIT ETRE TERMINE LE 27 MAI 1993. LES DEUX SOMMES AVAIENT ETE CAUTIONNEES PAR LA CAMOFI ET LE TRIBUNAL DE COMMERCE AVAIT CONDAMNE LA CIC A PAYER A LA CAMOFI UNE SOMME DE 616 MILLIONS. LE MÊME DOCUMENT PRECISE QU’AVEC CERTAINS MATERIAUX DE CE CHANTIER, LE PATRON DE LA CIC A CONSTRUIT UNE VILLA AVEC PISCINE A KININDO.
LA SOCABU EST DONC ETONNEE DE VOIR QUE MALGRE TOUTES CES MALVERSATIONS DE LA CIC DANS CE DOSSIER, LE TRIBUNAL DE COMMERCE VIENT DE « RENDRE UN JUGEMENT EN SA FAVEUR, CE QUI CONSTITUE UN VERITABLE SCANDALE JURIDICO-FINANCIER ». ENFIN, LA SOCABU PRECISE QU’ELLE ENTEND POURSUIVRE L’AFFAIRE EN APPEL.
BURUNDI - ADMINISTRATION.
NOMINATIONS AU MINISTERE CHARGE DU PROCESSUS DE LA PAIX.
BUJUMBURA, LE 22 JANVIER 1998 (NET PRESS). LE MINISTERE CHARGE DU PROCESSUS DE LA PAIX VIENT D’AVOIR DEUX CADRES D’APPUI A CE PROCESSUS. IL S’AGIT DE MM. CYPRIEN MBONIMPA ET DOMITIEN NDAYIZIGIYE. LES DEUX HOMMES AVAIENT CONNU UN PARCOURS ASSEZ DIFFICILE DANS LEUR PASSE RECENT.
CYPRIEN MBONIMPA, ANCIEN PATRON DE LA DIPLOMATIE BURUNDAISE SOUS BUYOYA, 1ERE EDITION, S’ETAIT RETROUVE SOUS LES VERROUX SOUS LE MÊME REGIME POUR QUESTION DE DESACCORD AVEC LE PREMIER MINISTRE DE L’EPOQUE, M. ADRIEN SIBOMANA. IL QUITTERA LA PRISON SOUS NDADAYE. DURANT TOUT LE REGIME FRODEBISTE ET MÊME SOUS LA PREMIERE ANNEE DU RETOUR DE BUYOYA AUX AFFAIRES, IL AVAIT TENTE DE SE LANCER DANS LE MONDE DES AFFAIRES.
DE SON COTE, M. DOMITIEN NDAYIZIGIYE, EST MEMBRE DU FRODEBU. IL EST ANCIEN DIRECTEUR GENERAL ADJOINT DE LA PAFE SOUS NDADAYE ET NTIBANTUNGANYA. IL ETAIT ACCUSE D,AVOIR ESSAYE EN VAIN D’ASSASSINER LE PRESIDENT DE LA SOJEDEM, DEO NIYONZIMA ET IL EN SERA EMPRISONNE. IL SERA LIBERE SOUS LES PRESSIONS DE NTIBANTUNGANYA.
BURUNDI-PARTI POLITIQUE.
LE MINISTERE DE L’INTERIEUR REFUSE A L’UPRONA LA TENUE D’UN FORUM LE 24 JANVIER 1998.
BUJUMBURA, LE 22 JANVIER 1998 (NET PRESS). EN DATE DU 19 DECEMBRE 1998, LE PRESIDENT DE L’UPRONA AVAIT ECRIT AU MINISTRE DE L’INTERIEUR POUR LUI DEMANDER L’AUTORISATION DE TENIR UN FORUM DANS LA PERSPECTIVE DE POUVOIR METTRE SUR PIED DE NOUVEAUX ORGANES DU PARTI. DANS L’ENTRE-TEMPS, UNE VINGTAINE DE MEMBRES DU COMITE CENTRAL DU MEME PARTI, PROCHES DU GOUVERNEMENT, ONT ECRIT AU MINISTRE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE, , EN DATE DU 19 JANVIER 1998, POUR LUI MONTRER QUE LA REQUETE DU PRESIDENT DE L’UPRONA EST ‘IRREGULIERE’ (DEPECHE DU 21 JANVIER 1998).
CE JEUDI 22 JANVIER 1998, LE MINISTRE DE L’INTERIEUR A ADRESSE UNE CORRESPONDANCE AU PRESIDENT DE L’UPRONA. IL DIT QU’IL PREND ACTE DE LA DEMANDE DE L’UPRONA D’ORGANISER UN FORUM NATIONAL DU PARTI UPRONA A LA DATE 24 JANVIER 1998. SELON LA LETTRE, ‘L’AUTORISATION DE TELLES ASSISES POUR TOUS LES PARTIS POLITIQUES SERA DONNEE APRES UNE EVALUATION GLOBALE DU FONCTIONNEMENT DES PARTIS PAR LE GOUVERNEMENT’. LE MINISTRE DE L’INTERIEUR AJOUTE QUE ‘EN ATTENDANT L’ABOUTISSEMENT DE CETTE DEMARCHE DU GOUVERNEMENT, LE FONCTIONNEMENT DE VOTRE PARTI RESTERA REGI PAR LES DISPOSITIONS LEGALES REGLEMENTAIRES EN VIGUEUR’.
BURUNDI - PARTI POLITIQUE.
LE PARTI ABASA S’INDIGNE DE ‘LHUMILIATION’ SUBIE PAR L’AMBASSADEUR NSANZE.
BUJUMBURA, LE 22 JANVIER 1998 (NET PRESS). DANS UN COMMUNIQUE RENDU PUBLIC LE 19 JANVIER 1998, LE PARTI ABASA S’INDIGNE DES TRAITEMENTS INDIGNES A L’ENCONTRE DE L’AMBASSADEUR NSANZE TERENCE. CE PARTI TROUVE QU’IL Y A DES ELEMENTS DETERMINES A DETRUIRE LE BURUNDI TANT DE L’INTERIEUR QUE DE L’EXTERIEUR. LE COMMUNIQUE DENONCE LA CONFERENCE DE PRESSE TENUE PAR LE MINISTRE DES RELATIONS EXTERIEURES ET DE LA COOPERATION CE 16 JANVIER 1998 DONT ‘L’OBEJT ETAIT DE CALMOMIER ET D’ECLABOUSSER L’HONNUER DE L’AMABASSADEUR NSANZE’. LE COMMUNIQUE TROUVE QUE L’AMBASSADEUR NSANZE N’A RIEN FAIT DE MAL ET QUE LE PARTI ABASA A DEMANDE AU MINISTRE DES RELATIONS EXTERIEURES DE DEPECHER UNE MISSION A GENEVE EN VUE DE PRODUIRE UN RAPPORT SUR LA GESTION DE L’AMBASSADE PAR NSANZE TERENCE.
BURUNDI-ECONOMIE.
UNE FUITE DES PRODUITS VIVRIERS VERS LE RWANDA.
CIBITOKE, LE 22 JANVIER 1998 (NET PRESS). ALORS QUE LES PRODUITS AGRICOLES DEVIENNENT RARES ET PARTANT CHERS DANS PRESQUE TOUT LE PAYS, ON ENREGISTRE UNE FUITE DE CES BIENS VERS LE RWANDA. L’ON APPREND DE SOURCE DE SOURCE DIGNE DE FOI QUE L’EXPORTATION DU MANIOC ATTEINT DES PROPORTIONS INQUIETANTES. DEUX A CINQ VEHUCULES DE TRANSPORT PAR JOUR FONT DES NAVETTES ENTRE RUGOMBO ET BUGARAMA POUR LA VENTE DE CETTE DENREE. DERNIEREMENT, UN CAMION REMORQUE A ETE ARRETE PAR L’ADMINISTRATION COMMUNALE DE RUGOMBO, ALORS QU’IL TENTAIT D’ACHEMINER DE LA FARINE DE MANIOC VERS LA REPUBLIQUE RWANDAISE. LE DOSSIER EST ENTRE LES MAINS DES FORCES DE L’ORDRE DE CIBITOKE. IL EST A SIGNALER QUE CE PRODUIT COUTE ACTUELLEMENT CHER DU FAIT DE SA CARENCE SUR LE MARCHE. AU RWANDA, UN KILO DE FARINE DE MANIOC COUTE L’EQUIVALENT DE 400 FBU TANDIS QUE LA MÊME QUANTITE VAUT 100 FBU AU MARCHE DE BUGARAMA. DE SOURCES EN PROVENANCE DE CETTE REGION INDIQUENT QUE BIEN D’AUTRES PRODUITS TEL LE HARICOT CONTINUENT A ETRE EXPORTES CLENDESTINEMENT AU RWANDA ALORS QU’AU BURUNDI, LE PRIX DES DENHRES ALIMENTAIRES EST DE PLUS EN PLUS INABORDABLES.
NET PRESS
Tel.(257)217080
B.p.2775
Fax.(257)217614
E-mail address: netpress@cbinf.com
Bujumbura-burundi.
BURUNDI - JUSTICE.
L’AFFAIRE SOCABU - CIC : « UN SCANDALE JURIDICO-FINANCIER », D’APRES LA SOCABU.
BUJUMBURA, LE 22 JANVIER 1998 (NET PRESS). LA SOCABU, QUI EST APPARUE COMME PARTIE PERDANTE DANS L’AFFAIRE SOCABU - CIC, TROUVE LE PROCES EST UN « VERITABLE SCANDALE JURIDICO - FINANCIER . »
ELLE ARGUMENTE SA POSITION EN 7 POINTS. POUR LA SOCABU, « CE PROCES EST TRES ETONNANT SI ON CONNAIT LES VRAIS ELEMENTS DE CE DOSSIER ».
TOUT D’ABORD, LE MARCHE INITIAL ETAIT DE 751 MILLIONS. LA SOCABU NE COMPREND PAS DONC COMMENT LE TRIBUNAL VIENT DE LA CONDAMNER A PAYER 1.079.287.021 FBU. LA SOCABU TROUVE QUE MÊME SI LA CIC AVAIT TERMINE CE MARCHE, ELLE N’AURAIT PAS PU AVOIR A UN BENEFICE DE PLUS DE 10 % DU MONTANT TOTAL, SOIT 75 MILLIONS DE FRANCS BURUNDAIS.
EN OUTRE,POURSUIT LA SOCABU, ELLE AVAIT RESILIE LE CONTRAT SUITE A L’ARRET UNILATERAL DU CHANTIER PAR LA CIC. ELLE NE COMPREND PAS COMMENT ELLE EST CONDAMNEE A L’EXECUTION FORCEE DU MARCHE POUR UN NOUVEAU COUT DE 1.796.864.853 FBU, CELA EN CONTRADICTION AVEC LES DISPOSITIONS LEGALES ET REGLEMENTAIRES DU CAHIER GENERAL DES CHARGES (...), SELON TOUJOURS CE DOCUMENT. LES DOMMAGES-INTERETS ET LE NOUVEAU COUT DE REPRISE DU CHANTIER TOTALISENT 2.876.151.874 FBU ALORS QUE LQ CIC N’A JAMAIS EXECUTE UN MARCHE QUI DEPASSE 300 MILLIONS DE FRANCS BURUNDAIS.
LA SOCABU EST D’AUTANT PLUS CHOQUEE QU’ELLE A PAYE A LA CIC LES FRAIS DE DEMARRAGE DE 225 MILLIONS QUI ONT ETE VITE DETOURNES. DANS L’ENTRE TEMPS, LA CIC A PASSE 8 MOIS DANS DES MANOEUVRES DILATOIRES. LA CIC A ALORS CONTRACTE UN EMPRUNT DE 200 MILLIONS POUR COUVRIR DES IMPORTATIONS DES MATERIAUX DE CONTRUCTION QUI ARRIVERONT LE 19 JUILLET 1994 ALORS QUE LE CHANTIER DEVAIT ETRE TERMINE LE 27 MAI 1993. LES DEUX SOMMES AVAIENT ETE CAUTIONNEES PAR LA CAMOFI ET LE TRIBUNAL DE COMMERCE AVAIT CONDAMNE LA CIC A PAYER A LA CAMOFI UNE SOMME DE 616 MILLIONS. LE MÊME DOCUMENT PRECISE QU’AVEC CERTAINS MATERIAUX DE CE CHANTIER, LE PATRON DE LA CIC A CONSTRUIT UNE VILLA AVEC PISCINE A KININDO.
LA SOCABU EST DONC ETONNEE DE VOIR QUE MALGRE TOUTES CES MALVERSATIONS DE LA CIC DANS CE DOSSIER, LE TRIBUNAL DE COMMERCE VIENT DE « RENDRE UN JUGEMENT EN SA FAVEUR, CE QUI CONSTITUE UN VERITABLE SCANDALE JURIDICO-FINANCIER ». ENFIN, LA SOCABU PRECISE QU’ELLE ENTEND POURSUIVRE L’AFFAIRE EN APPEL.
BURUNDI - ADMINISTRATION.
NOMINATIONS AU MINISTERE CHARGE DU PROCESSUS DE LA PAIX.
BUJUMBURA, LE 22 JANVIER 1998 (NET PRESS). LE MINISTERE CHARGE DU PROCESSUS DE LA PAIX VIENT D’AVOIR DEUX CADRES D’APPUI A CE PROCESSUS. IL S’AGIT DE MM. CYPRIEN MBONIMPA ET DOMITIEN NDAYIZIGIYE. LES DEUX HOMMES AVAIENT CONNU UN PARCOURS ASSEZ DIFFICILE DANS LEUR PASSE RECENT.
CYPRIEN MBONIMPA, ANCIEN PATRON DE LA DIPLOMATIE BURUNDAISE SOUS BUYOYA, 1ERE EDITION, S’ETAIT RETROUVE SOUS LES VERROUX SOUS LE MÊME REGIME POUR QUESTION DE DESACCORD AVEC LE PREMIER MINISTRE DE L’EPOQUE, M. ADRIEN SIBOMANA. IL QUITTERA LA PRISON SOUS NDADAYE. DURANT TOUT LE REGIME FRODEBISTE ET MÊME SOUS LA PREMIERE ANNEE DU RETOUR DE BUYOYA AUX AFFAIRES, IL AVAIT TENTE DE SE LANCER DANS LE MONDE DES AFFAIRES.
DE SON COTE, M. DOMITIEN NDAYIZIGIYE, EST MEMBRE DU FRODEBU. IL EST ANCIEN DIRECTEUR GENERAL ADJOINT DE LA PAFE SOUS NDADAYE ET NTIBANTUNGANYA. IL ETAIT ACCUSE D,AVOIR ESSAYE EN VAIN D’ASSASSINER LE PRESIDENT DE LA SOJEDEM, DEO NIYONZIMA ET IL EN SERA EMPRISONNE. IL SERA LIBERE SOUS LES PRESSIONS DE NTIBANTUNGANYA.
BURUNDI-PARTI POLITIQUE.
LE MINISTERE DE L’INTERIEUR REFUSE A L’UPRONA LA TENUE D’UN FORUM LE 24 JANVIER 1998.
BUJUMBURA, LE 22 JANVIER 1998 (NET PRESS). EN DATE DU 19 DECEMBRE 1998, LE PRESIDENT DE L’UPRONA AVAIT ECRIT AU MINISTRE DE L’INTERIEUR POUR LUI DEMANDER L’AUTORISATION DE TENIR UN FORUM DANS LA PERSPECTIVE DE POUVOIR METTRE SUR PIED DE NOUVEAUX ORGANES DU PARTI. DANS L’ENTRE-TEMPS, UNE VINGTAINE DE MEMBRES DU COMITE CENTRAL DU MEME PARTI, PROCHES DU GOUVERNEMENT, ONT ECRIT AU MINISTRE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE, , EN DATE DU 19 JANVIER 1998, POUR LUI MONTRER QUE LA REQUETE DU PRESIDENT DE L’UPRONA EST ‘IRREGULIERE’ (DEPECHE DU 21 JANVIER 1998).
CE JEUDI 22 JANVIER 1998, LE MINISTRE DE L’INTERIEUR A ADRESSE UNE CORRESPONDANCE AU PRESIDENT DE L’UPRONA. IL DIT QU’IL PREND ACTE DE LA DEMANDE DE L’UPRONA D’ORGANISER UN FORUM NATIONAL DU PARTI UPRONA A LA DATE 24 JANVIER 1998. SELON LA LETTRE, ‘L’AUTORISATION DE TELLES ASSISES POUR TOUS LES PARTIS POLITIQUES SERA DONNEE APRES UNE EVALUATION GLOBALE DU FONCTIONNEMENT DES PARTIS PAR LE GOUVERNEMENT’. LE MINISTRE DE L’INTERIEUR AJOUTE QUE ‘EN ATTENDANT L’ABOUTISSEMENT DE CETTE DEMARCHE DU GOUVERNEMENT, LE FONCTIONNEMENT DE VOTRE PARTI RESTERA REGI PAR LES DISPOSITIONS LEGALES REGLEMENTAIRES EN VIGUEUR’.
BURUNDI - PARTI POLITIQUE.
LE PARTI ABASA S’INDIGNE DE ‘LHUMILIATION’ SUBIE PAR L’AMBASSADEUR NSANZE.
BUJUMBURA, LE 22 JANVIER 1998 (NET PRESS). DANS UN COMMUNIQUE RENDU PUBLIC LE 19 JANVIER 1998, LE PARTI ABASA S’INDIGNE DES TRAITEMENTS INDIGNES A L’ENCONTRE DE L’AMBASSADEUR NSANZE TERENCE. CE PARTI TROUVE QU’IL Y A DES ELEMENTS DETERMINES A DETRUIRE LE BURUNDI TANT DE L’INTERIEUR QUE DE L’EXTERIEUR. LE COMMUNIQUE DENONCE LA CONFERENCE DE PRESSE TENUE PAR LE MINISTRE DES RELATIONS EXTERIEURES ET DE LA COOPERATION CE 16 JANVIER 1998 DONT ‘L’OBEJT ETAIT DE CALMOMIER ET D’ECLABOUSSER L’HONNUER DE L’AMABASSADEUR NSANZE’. LE COMMUNIQUE TROUVE QUE L’AMBASSADEUR NSANZE N’A RIEN FAIT DE MAL ET QUE LE PARTI ABASA A DEMANDE AU MINISTRE DES RELATIONS EXTERIEURES DE DEPECHER UNE MISSION A GENEVE EN VUE DE PRODUIRE UN RAPPORT SUR LA GESTION DE L’AMBASSADE PAR NSANZE TERENCE.
BURUNDI-ECONOMIE.
UNE FUITE DES PRODUITS VIVRIERS VERS LE RWANDA.
CIBITOKE, LE 22 JANVIER 1998 (NET PRESS). ALORS QUE LES PRODUITS AGRICOLES DEVIENNENT RARES ET PARTANT CHERS DANS PRESQUE TOUT LE PAYS, ON ENREGISTRE UNE FUITE DE CES BIENS VERS LE RWANDA. L’ON APPREND DE SOURCE DE SOURCE DIGNE DE FOI QUE L’EXPORTATION DU MANIOC ATTEINT DES PROPORTIONS INQUIETANTES. DEUX A CINQ VEHUCULES DE TRANSPORT PAR JOUR FONT DES NAVETTES ENTRE RUGOMBO ET BUGARAMA POUR LA VENTE DE CETTE DENREE. DERNIEREMENT, UN CAMION REMORQUE A ETE ARRETE PAR L’ADMINISTRATION COMMUNALE DE RUGOMBO, ALORS QU’IL TENTAIT D’ACHEMINER DE LA FARINE DE MANIOC VERS LA REPUBLIQUE RWANDAISE. LE DOSSIER EST ENTRE LES MAINS DES FORCES DE L’ORDRE DE CIBITOKE. IL EST A SIGNALER QUE CE PRODUIT COUTE ACTUELLEMENT CHER DU FAIT DE SA CARENCE SUR LE MARCHE. AU RWANDA, UN KILO DE FARINE DE MANIOC COUTE L’EQUIVALENT DE 400 FBU TANDIS QUE LA MÊME QUANTITE VAUT 100 FBU AU MARCHE DE BUGARAMA. DE SOURCES EN PROVENANCE DE CETTE REGION INDIQUENT QUE BIEN D’AUTRES PRODUITS TEL LE HARICOT CONTINUENT A ETRE EXPORTES CLENDESTINEMENT AU RWANDA ALORS QU’AU BURUNDI, LE PRIX DES DENHRES ALIMENTAIRES EST DE PLUS EN PLUS INABORDABLES.
NET PRESS
Tel.(257)217080
B.p.2775
Fax.(257)217614
E-mail address: netpress@cbinf.com
Bujumbura-burundi.
BURUNDI - JUSTICE.
L’AFFAIRE SOCABU - CIC : « UN SCANDALE JURIDICO-FINANCIER », D’APRES LA SOCABU.
BUJUMBURA, LE 22 JANVIER 1998 (NET PRESS). LA SOCABU, QUI EST APPARUE COMME PARTIE PERDANTE DANS L’AFFAIRE SOCABU - CIC, TROUVE LE PROCES EST UN « VERITABLE SCANDALE JURIDICO - FINANCIER . »
ELLE ARGUMENTE SA POSITION EN 7 POINTS. POUR LA SOCABU, « CE PROCES EST TRES ETONNANT SI ON CONNAIT LES VRAIS ELEMENTS DE CE DOSSIER ».
TOUT D’ABORD, LE MARCHE INITIAL ETAIT DE 751 MILLIONS. LA SOCABU NE COMPREND PAS DONC COMMENT LE TRIBUNAL VIENT DE LA CONDAMNER A PAYER 1.079.287.021 FBU. LA SOCABU TROUVE QUE MÊME SI LA CIC AVAIT TERMINE CE MARCHE, ELLE N’AURAIT PAS PU AVOIR A UN BENEFICE DE PLUS DE 10 % DU MONTANT TOTAL, SOIT 75 MILLIONS DE FRANCS BURUNDAIS.
EN OUTRE,POURSUIT LA SOCABU, ELLE AVAIT RESILIE LE CONTRAT SUITE A L’ARRET UNILATERAL DU CHANTIER PAR LA CIC. ELLE NE COMPREND PAS COMMENT ELLE EST CONDAMNEE A L’EXECUTION FORCEE DU MARCHE POUR UN NOUVEAU COUT DE 1.796.864.853 FBU, CELA EN CONTRADICTION AVEC LES DISPOSITIONS LEGALES ET REGLEMENTAIRES DU CAHIER GENERAL DES CHARGES (...), SELON TOUJOURS CE DOCUMENT. LES DOMMAGES-INTERETS ET LE NOUVEAU COUT DE REPRISE DU CHANTIER TOTALISENT 2.876.151.874 FBU ALORS QUE LQ CIC N’A JAMAIS EXECUTE UN MARCHE QUI DEPASSE 300 MILLIONS DE FRANCS BURUNDAIS.
LA SOCABU EST D’AUTANT PLUS CHOQUEE QU’ELLE A PAYE A LA CIC LES FRAIS DE DEMARRAGE DE 225 MILLIONS QUI ONT ETE VITE DETOURNES. DANS L’ENTRE TEMPS, LA CIC A PASSE 8 MOIS DANS DES MANOEUVRES DILATOIRES. LA CIC A ALORS CONTRACTE UN EMPRUNT DE 200 MILLIONS POUR COUVRIR DES IMPORTATIONS DES MATERIAUX DE CONTRUCTION QUI ARRIVERONT LE 19 JUILLET 1994 ALORS QUE LE CHANTIER DEVAIT ETRE TERMINE LE 27 MAI 1993. LES DEUX SOMMES AVAIENT ETE CAUTIONNEES PAR LA CAMOFI ET LE TRIBUNAL DE COMMERCE AVAIT CONDAMNE LA CIC A PAYER A LA CAMOFI UNE SOMME DE 616 MILLIONS. LE MÊME DOCUMENT PRECISE QU’AVEC CERTAINS MATERIAUX DE CE CHANTIER, LE PATRON DE LA CIC A CONSTRUIT UNE VILLA AVEC PISCINE A KININDO.
LA SOCABU EST DONC ETONNEE DE VOIR QUE MALGRE TOUTES CES MALVERSATIONS DE LA CIC DANS CE DOSSIER, LE TRIBUNAL DE COMMERCE VIENT DE « RENDRE UN JUGEMENT EN SA FAVEUR, CE QUI CONSTITUE UN VERITABLE SCANDALE JURIDICO-FINANCIER ». ENFIN, LA SOCABU PRECISE QU’ELLE ENTEND POURSUIVRE L’AFFAIRE EN APPEL.
BURUNDI - ADMINISTRATION.
NOMINATIONS AU MINISTERE CHARGE DU PROCESSUS DE LA PAIX.
BUJUMBURA, LE 22 JANVIER 1998 (NET PRESS). LE MINISTERE CHARGE DU PROCESSUS DE LA PAIX VIENT D’AVOIR DEUX CADRES D’APPUI A CE PROCESSUS. IL S’AGIT DE MM. CYPRIEN MBONIMPA ET DOMITIEN NDAYIZIGIYE. LES DEUX HOMMES AVAIENT CONNU UN PARCOURS ASSEZ DIFFICILE DANS LEUR PASSE RECENT.
CYPRIEN MBONIMPA, ANCIEN PATRON DE LA DIPLOMATIE BURUNDAISE SOUS BUYOYA, 1ERE EDITION, S’ETAIT RETROUVE SOUS LES VERROUX SOUS LE MÊME REGIME POUR QUESTION DE DESACCORD AVEC LE PREMIER MINISTRE DE L’EPOQUE, M. ADRIEN SIBOMANA. IL QUITTERA LA PRISON SOUS NDADAYE. DURANT TOUT LE REGIME FRODEBISTE ET MÊME SOUS LA PREMIERE ANNEE DU RETOUR DE BUYOYA AUX AFFAIRES, IL AVAIT TENTE DE SE LANCER DANS LE MONDE DES AFFAIRES.
DE SON COTE, M. DOMITIEN NDAYIZIGIYE, EST MEMBRE DU FRODEBU. IL EST ANCIEN DIRECTEUR GENERAL ADJOINT DE LA PAFE SOUS NDADAYE ET NTIBANTUNGANYA. IL ETAIT ACCUSE D,AVOIR ESSAYE EN VAIN D’ASSASSINER LE PRESIDENT DE LA SOJEDEM, DEO NIYONZIMA ET IL EN SERA EMPRISONNE. IL SERA LIBERE SOUS LES PRESSIONS DE NTIBANTUNGANYA.
BURUNDI-PARTI POLITIQUE.
LE MINISTERE DE L’INTERIEUR REFUSE A L’UPRONA LA TENUE D’UN FORUM LE 24 JANVIER 1998.
BUJUMBURA, LE 22 JANVIER 1998 (NET PRESS). EN DATE DU 19 DECEMBRE 1998, LE PRESIDENT DE L’UPRONA AVAIT ECRIT AU MINISTRE DE L’INTERIEUR POUR LUI DEMANDER L’AUTORISATION DE TENIR UN FORUM DANS LA PERSPECTIVE DE POUVOIR METTRE SUR PIED DE NOUVEAUX ORGANES DU PARTI. DANS L’ENTRE-TEMPS, UNE VINGTAINE DE MEMBRES DU COMITE CENTRAL DU MEME PARTI, PROCHES DU GOUVERNEMENT, ONT ECRIT AU MINISTRE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE, , EN DATE DU 19 JANVIER 1998, POUR LUI MONTRER QUE LA REQUETE DU PRESIDENT DE L’UPRONA EST ‘IRREGULIERE’ (DEPECHE DU 21 JANVIER 1998).
CE JEUDI 22 JANVIER 1998, LE MINISTRE DE L’INTERIEUR A ADRESSE UNE CORRESPONDANCE AU PRESIDENT DE L’UPRONA. IL DIT QU’IL PREND ACTE DE LA DEMANDE DE L’UPRONA D’ORGANISER UN FORUM NATIONAL DU PARTI UPRONA A LA DATE 24 JANVIER 1998. SELON LA LETTRE, ‘L’AUTORISATION DE TELLES ASSISES POUR TOUS LES PARTIS POLITIQUES SERA DONNEE APRES UNE EVALUATION GLOBALE DU FONCTIONNEMENT DES PARTIS PAR LE GOUVERNEMENT’. LE MINISTRE DE L’INTERIEUR AJOUTE QUE ‘EN ATTENDANT L’ABOUTISSEMENT DE CETTE DEMARCHE DU GOUVERNEMENT, LE FONCTIONNEMENT DE VOTRE PARTI RESTERA REGI PAR LES DISPOSITIONS LEGALES REGLEMENTAIRES EN VIGUEUR’.
BURUNDI - PARTI POLITIQUE.
LE PARTI ABASA S’INDIGNE DE ‘LHUMILIATION’ SUBIE PAR L’AMBASSADEUR NSANZE.
BUJUMBURA, LE 22 JANVIER 1998 (NET PRESS). DANS UN COMMUNIQUE RENDU PUBLIC LE 19 JANVIER 1998, LE PARTI ABASA S’INDIGNE DES TRAITEMENTS INDIGNES A L’ENCONTRE DE L’AMBASSADEUR NSANZE TERENCE. CE PARTI TROUVE QU’IL Y A DES ELEMENTS DETERMINES A DETRUIRE LE BURUNDI TANT DE L’INTERIEUR QUE DE L’EXTERIEUR. LE COMMUNIQUE DENONCE LA CONFERENCE DE PRESSE TENUE PAR LE MINISTRE DES RELATIONS EXTERIEURES ET DE LA COOPERATION CE 16 JANVIER 1998 DONT ‘L’OBEJT ETAIT DE CALMOMIER ET D’ECLABOUSSER L’HONNUER DE L’AMABASSADEUR NSANZE’. LE COMMUNIQUE TROUVE QUE L’AMBASSADEUR NSANZE N’A RIEN FAIT DE MAL ET QUE LE PARTI ABASA A DEMANDE AU MINISTRE DES RELATIONS EXTERIEURES DE DEPECHER UNE MISSION A GENEVE EN VUE DE PRODUIRE UN RAPPORT SUR LA GESTION DE L’AMBASSADE PAR NSANZE TERENCE.
BURUNDI-ECONOMIE.
UNE FUITE DES PRODUITS VIVRIERS VERS LE RWANDA.
CIBITOKE, LE 22 JANVIER 1998 (NET PRESS). ALORS QUE LES PRODUITS AGRICOLES DEVIENNENT RARES ET PARTANT CHERS DANS PRESQUE TOUT LE PAYS, ON ENREGISTRE UNE FUITE DE CES BIENS VERS LE RWANDA. L’ON APPREND DE SOURCE DE SOURCE DIGNE DE FOI QUE L’EXPORTATION DU MANIOC ATTEINT DES PROPORTIONS INQUIETANTES. DEUX A CINQ VEHUCULES DE TRANSPORT PAR JOUR FONT DES NAVETTES ENTRE RUGOMBO ET BUGARAMA POUR LA VENTE DE CETTE DENREE. DERNIEREMENT, UN CAMION REMORQUE A ETE ARRETE PAR L’ADMINISTRATION COMMUNALE DE RUGOMBO, ALORS QU’IL TENTAIT D’ACHEMINER DE LA FARINE DE MANIOC VERS LA REPUBLIQUE RWANDAISE. LE DOSSIER EST ENTRE LES MAINS DES FORCES DE L’ORDRE DE CIBITOKE. IL EST A SIGNALER QUE CE PRODUIT COUTE ACTUELLEMENT CHER DU FAIT DE SA CARENCE SUR LE MARCHE. AU RWANDA, UN KILO DE FARINE DE MANIOC COUTE L’EQUIVALENT DE 400 FBU TANDIS QUE LA MÊME QUANTITE VAUT 100 FBU AU MARCHE DE BUGARAMA. DE SOURCES EN PROVENANCE DE CETTE REGION INDIQUENT QUE BIEN D’AUTRES PRODUITS TEL LE HARICOT CONTINUENT A ETRE EXPORTES CLENDESTINEMENT AU RWANDA ALORS QU’AU BURUNDI, LE PRIX DES DENHRES ALIMENTAIRES EST DE PLUS EN PLUS INABORDABLES.