BURUNDI - PARTI POLITIQUE.
L’UPRONA DEMENT LES INFORMATIONS DIFFUSEES CE MATIN PAR LA RADIO NATIONALE.
BUJUMBURA, LE 11 MARS 1998 (NET PRESS). LE PRESIDENT DE L’UPRONA, M. CHARLES MUKASI A ECRIT CE MERCREDI 11 MARS 1998 AU DIRECTEUR DE LA RADIO NATIONALE POUR LUI SIGNIFIER QUE CONTRAIREMENT A CE QUE LA RADIO A RAPPORTE PAR LE BIAIS D’UNE JOURNALISTE SUR PLACE, JEANNE KANTUNGANE, L’UPRONA N’A PAS ENVOYE DE DELEGATION A FRIBOURG EN SUISSE. CONTACTE AU TELEPHONE, LE PRESIDENT DE L’UPRONA A PRECISE QUE LES GENS QUI SONT A FRIBOURG LE SONT A LEURS NOMS PROPRES ET NON AU NOM DE L’UPRONA. IL A MÊME SOULIGNE QUE MME SABINE NSABIMANA N’EST INSCRITE DANS AUCUNE CELLULE DU PARTI UPRONA.
CONCERNANT LA REUNION, IL A REVELE QUE LES BURUNDAIS FINALEMENT NE SAVENT PAS LE MAL DONT SOUFFRE LE PAYS. QUANT A LA REPRESENTATIVITE, 6 PARTIS SUR 14 MONTRENT BIEN QUE CE N’EST PAS VRAIMENT LE BURUNDI QUI EST REPRESENTE. A PROPOS DE LA VISITE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE EN FRANCE ET EN ITALIE, LE PRESIDENT DE L’UPRONA A INDIQUE QUE LA FRANCE ET L’ITALIE NE SONT PAS DETERMINANTS DANS LA MESURE OU LES PAYS DE L’EMBARGO, ESSENTIELLEMENT ANTI-FRANCAIS, SONT NOS VOISINS DIRECTS. IL TROUVE QUE CELA EST UNE ALLIANCE ANORMALE ET QUI RISQUE D’ETRE DANGEREUSE POUR LE BURUNDI. POUR LE PRESIDENT MUKASI, LA FRANCE ET L’ITALIE CONSTITUENT UNE MAUVAISE REFERENCE CAR ELLES NE LUTTENT PAS CONTRE LE GENOCIDE ET CONTRE L’IMMORALITE.
BURUNDI - PARTI POLITIQUE.
LE PARTI ABASA REAGIT SUR LA VISITE DU PRESIDENT BUYOYA A PARIS.
BUJUMBURA, LE 11 MARS 1998 (NET PRESS). LE SECRETAIRE GENERAL DE L’ABASA, M. JEAN BAPTISTE MUKURI INDIQUE QU’IL EST GENE QUE LE DEPLACEMENT DU CHEF DE L’ETAT A PARIS AIT LIEU AU MOMENT OU LA RESPONSABILITE DE LA FRANCE DANS LE GENOCIDE AU RWANDA EST EN TRAIN D’ETRE MISE EN CAUSE. OR, SELON TOUJOURS M. MUKURI, LE GENOCIDE RWANDAIS NE DIFFERE EN RIEN DU GENOCIDE BURUNDAIS QUAND ON SAIT QUE CE DERNIER A ETE ANIME PAR FEU HABYALIMANA JUVENAL DU RWANDA PAR LA RADIO NATIONALE DU RWANDA ET LA TRISTEMENT CELEBRE RADIO TELEVISION DES MILLES COLLINES. OR, LE GENOCIDE AU BURUNDI SE PASSAIT ALORS QUE LE PARTI FRODEBU « SE MURAIT A L’AMBASSADE DE FRANCE A BUJUMBURA, SE REFUSANT TOUT APPEL AU CALME, LANCANT PLUTOT DES MESSAGES INCENDIAIRES INVITANT LA POPULATION HUTU A MASSACRER LA POPULATION INNOCENTE TUTSI ». SELON TOUJOURS JEAN BAPTISTE MUKURI, « S’IL EST VRAI QUE LE GOUVERNEMENT DU BURUNDI DEVAIT ROMPRE SON ISOLEMENT POLITIQUE ET DIPLOMATIQUE DANS LEQUEL IL ETAIT PLONGE DEPUIS 18 MOIS, IL L’A FAIT A UN PRIX EXTREMEMENT ELEVE. RESTE A SAVOIR SI LA FRANCE SAURA APPRECIER A SA JUSTE VALEUR LE GESTE POSE PAR LE GOUVERNEMENT BURUNDAIS ».
BURUNDI - SECURITE.
LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES TROUBLENT LA PAIX EN COMMUNE DE MUTIMBUZI.
MUTIMBUZI, LE 11 MARS 1998 (NET PRESS). LES POPULATIONS DE MUTIMBUZI EN BUJUMBURA RURAL ONT ENTENDU DES COUPS DE FEU HIER SOIR VERS 20 HEURES 30 MINUTES DANS LA LOCALITE DE KINYAMPONGE. LES FORCES DE L’ORDRE QUI ETAIENT SUR UNE POSITION A L’ECOLE PRIMAIRE DE LA REGION ONT RIPOSTE ET LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES ONT PRIS FUITE. ILS ONT PRIS LA DIRECTION DE KINAMA EN MAIRIE DE BUJUMBURA. VERS 2 HEURES 30 MINUTES DU MATIN, D’AUTRES COUPS DE FEU ONT ETE ENTENDUS A RUKARAMU. L’ON NE CONNAIT PAS ENCORE LE BILAN DE TOUTES CES ATTAQUES.
TOUJOURS EN BUJUMBURA RURAL, BEAUCOUP DE TERRORISTES-GENOCIDAIRES ONT ATTAQUE LA POSITION MILITAIRE DE ISALE, TOUT PRES DE LA BRIGADE. A LA VUE DES FORCES DE L’ORDRE, LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES ONT TIRE PELE MELE A PARTIR DES COLLINES KIBUYE ET KARONKE ET ILS ONT DEMANDE AUX POPULATIONS DE CET ENDROIT DE VIDER LES LIEUX POUR QU’ILS COMBATTENT L’ARMEE. POUR LE MOMENT, AUCUN MOUVEMENT DE LA POPULATION N’EST SIGNALE ENTRE ISALE ET LE MARCHE CENTRAL DE BUJUMBURA. LES PERSONNES QUI ECOULAIENT LEURS BANANES HIER VERS BUJUMBURA ONT ETE ARRETES ET LES BANANES SPOLIEES. LES POPULATIONS QUITTENT LES LIEUX DES AFFRONTEMENTS EN MASSE VERS LES COLLINES DE MUSUMBA, MUYIRA, ETC.. OU ELLES PENSENT QUE LA SECURITE EST ENCORE RELATIVEMENT CALME.
BURUNDI - ENSEIGNEMENT.
UNIVERSITE DU BURUNDI : MALAISE DANS LES MILEUX ESTUDIANTINS.
BUJUMBURA, LE 11 MARS 1998 (NET PRESS). UNE ASSEMBLEE GENERALE DES ETUDIANTS DE RUMURI (ASSER) S’EST TENUE AU CAMPUS MUTANGA CE MERCREDI 11 MARS 1998, 9 HEURES 30. IL EST A SIGNALER QU’APRES AVOIR PRIS CONNAISSANCE DE LA CONVOCATION DE LADITE ASSEMBLEE GENERALE PAR UN COMMUNIQUE SIGNE PAR LE PRESIDENT DE L’ASSER M. NATHAL NDAYONGEJE EN DATE DU 9 MARS 1998, LES AUTORITES DE L’UNIVERSITE ONT RENDU PUBLIC UN COMMUNIQUE LE 10 MARS 1998 INTERDISANT CETTE RENCONTRE. LA RAISON AVANCEE PAR CES AUTORITES EST QU’ ’IL EST INTERDIT DE TENIR DES ASSEMBLEES GENERALES DURANT LES HEURES DE COURS SANS AUTORISATION PREALABLE SPECIALE DES AUTORITES ACADEMIQUES’. IL LEUR EST LOISIBLE DE SE REUNIR LES WEK END OU LES MERCREDI APRES-MIDI, SELON LE MEME COMMUNIQUE.
MALGRE CELA, LA REUNION A EU LIEU ET BEAUCOUP D’ETUDIANTS Y AVAIENT PARTICIPE. A L’ORDRE DU JOUR FIGURAIENT TROIS POINTS A SAVOIR : LA QUESTION DU DEPLACEMENT DES ETUDIANTS, L’ATTITUDE A RESERVER AUX TENTATIVES DE PRIVATISATION DE LA REGIE DES OEUVRES UNIVERSITAIRES ET LA QUESTION DES LOCAUX DE L’INSTITUT DE PEDAGOGIE APPLIQUEE (I. P. A.). LES ETUDIANTS TROUVENT QUE LA SUPPRESSION DU TRANSPORT DES ETUDIANTS RISQUE DE COMPROMETTRE LES ACTIVITES ACADEMIQUES ETANT DONNE QU’IL Y A DES ETUDIANTS QUI AURAIENT A PARCOURIR DES KM PAR JOUR COMME CEUX DE L’IPA ET DE LA FACULTE DE MEDECINE. CE QUI S’AJOUTERAIT AUX AUTRES PROBLEMES COMME CELUI DE LA RESTAURATION CAR IL FAUT FAIRE LA FILE DES HEURES DURANT DEVANT LES GUICHETS POUR AVOIR LE REPAS. SI LA MESURE EST APPLIQUEE, LES PARTICIPANTS A LA REUNION TROUVENT QUE MEME LE SERVICE DU TRANSPORT DU PERSONNEL DEVRA S’ARRETER. QUANT AU SECOND POINT, LES ETUDIANTS TROUVENT QUE LA SUPPRESSION DU TRANSPORT EST UNE DES ETAPES VISANT A PRIVATISER LA REGIE DES OEUVRES UNIVERSITAIRES ET SE SONT PRONONCES CONTRE CETTE POLITIQUE QUI RISQUE DE PORTER ATTEINTE A L’AVENIR DE L’ENSEIGNEMENT. ENFIN, LES PARTICIPANTS ONT RECOMMANDE A LEURS REPRESENTANTS D’ECRIRE AUX AUTORITES DE L’UNIVERSITE AFIN DE LES POUSSER A RECLAMER LA RETROCESSION PAR LE MINISTERE DE LA DEFENSE DES LOCAUX DE L’IPA AFIN DE DESENGORGER LE CAMPUS MUTANGA. IL EST A SOULIGNER QUE CES LOCAUX SERVENT ACTUELLEMENT AU SERVICE MILITAIRE OBLIGATOIRE.
DE LEUR COTE, LES AUTORITES RECTORALES ONT SOULIGNE QUE LA PRIVATISATION DE LA REGIE DES OEUVRES UNIVERSITAIRES N’EST QU’UNE RUMEUR. ELLES ONT INDIQUE QU’EN CE QUI CONCERNE LE TRANSPORT DES ETUDIANTS, L’UNIVERSITE N’EST PLUS EN MESURE D’ASSURER CE SERVICE; LE BUDGET DE CETTE INSTITUTION ETANT RESTE LE MEME QUE LES ANNEES ANTERIEURES ALORS QUE LES EFFECTIFS DES ETUDIANTS NE CESSENT D’AUGMENTER.
BURUNDI - PROVINCE RUTANA.
BREVES NOUVELLES DE LA PROVINCE RUTANA.
RUTANA, LE 11 MARS 1998 (NET PRESS). LES PRIX DES PRODUITS ALIMENTAIRES DEVIENNENT INSUPPORTABLES DANS LA PROVINCE DE RUTANA. 1 KG DE HARICOT COUTE ACTUELLEMENT 250 FBU, 120 FBU LE KILO DE LA POMME DE TERRE, 420 FBU LE KILO DE PETIT POIS, 250 FBU LE KILO DU SEL, 300 FBU LE KILO DU SUCRE ET 100 FBU UN KILOGRAMME DE PATATE DOUCE. LA FARINE DE MANIOC DONT LE PRIX ETAIT DE 25 A 30 FBU LA CASSEROLE AU MOIS DE SEPTEMBRE 1997 COUTE ACTUELLEMENT DE 60 A 80 FBU.
LE PONT DE MUYOVOZI QUI SEPARE LA COMMUNE MUZYE ET LA SOCIETE SUCRIERE DU MOSO (SOSUMO) A ETE DETRUIT PAR LES TRAVAILLEURS DE LA SOSUMO CAR LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES POUVAIENT EMPRUNTER CETTE VOIE ET PASSER PAR UN SENTIER QUI DONNE DANS LES PLANTATIONS DE CANNE A SUCRE.