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BURUNDI - PARTI POLITIQUE.

MM. BARARUNYERETSE LIBERE ET NDITIJE CHARLES EXCLUS DE L’UPRONA...

BUJUMBURA, LE 12 MARS 1998 (NET PRESS). CE MERCREDI 11 MARS 1998, LE PARTI UPRONA A PRIS LES DECISIONS 002/98 ET 003/98 SIGNEES PAR SON PRESIDENT CHARLES MUKASI ET EXCLUANT RESPECTIVEMENT LIBERE BARARUNYERETSE ET NDITIJE CHARLES DE CE PARTI. CES DECISIONS ONT ETE PRISES EN SE BASANT SUR LES STATUTS DE L’UPRONA SPECIALEMENT EN SON ARTICLE 11 QUI DISPOSE QUE : « TOUT MEMBRE DU PARTI UPRONA A LE DEVOIR DE SE CONFORMER A LA LIGNE TRACEE PAR LES STATUTS ET DE RESPECTER LE CODE DE CONDUITE SUIVANT : ETRE UN FIDELE INTERPRETE DES IDEAUX DE L’UPRONA; LUTTER LOYALEMENT ET DEMOCRATIQUEMENT POUR LE TRIOMPHE DE CES IDEAUX; PARTICIPER ASSIDUMENT A LA VIE POLITIQUE EN PARTICULIER AUX ACTIVITES ET REUNIONS ORGANISEES PAR LE PARTI; RESPECTER ET APPLIQUER LES DECISIONS ARRETEES PAR LES ORGANES ET INSTANCES DIRIGEANTS DE CE PARTI ». LA MESURE INVOQUE EN OUTRE « LES DECISIONS DU COMITE CENTRAL EN SES SEANCES DU 15 OCTOBRE 1996 ET 13 AVRIL 1997 INTERDISANT FORMELLEMENT AU PARTI UPRONA D’ENTRETENIR UN QUELCONQUE PARTENARIAT AVEC LES ORGANISATIONS GENOCIDAIRES ».

EN OUTRE, CES EXCLUS SONT ACCUSES D’ABORD D’AVOIR AFFICHE « LE MEPRIS » AUX STATUTS ET DECISIONS ARRETEES PAR LES ORGANES DU PARTI; ENSUITE D’AVOIR DEVELOPPE UN « ACTIVISME » DANS LES MANOEUVRES DE DESTRUCTION DU PARTI UPRONA, « NOTAMMENT EN S’ERIGEANT EN UNE DIRECTION PARALLELE AUX ORGANES ET INSTANCES RECONNUS DE L’UPRONA » ET ENFIN D’AVOIR PARTICIPE ET QU’ILS CONTINUENT D’USURPER LE NOM DE L’UPRONA DANS SES FORUMS DESTINES A INSTITUTIONNALISER LE PARTENARIAT AVEC LES ORGANISATIONS GENOCIDAIRES.

RAPPELONS QUE LA MESURE D’EXCLUSION AU PARTI UPRONA AVAIT FRAPPE LE PREMIER MINISTRE BURUNDAIS ANATOLE KANYENKIKO.

BURUNDI - ECONOMIE.

LES HABITANTS DE BWIZA SE PLAIGNENT DE LA DISTRIBUTION DU SUCRE.

BUJUMBURA, LE 12 MARS 1998 (NET PRESS). LES VENDEURS DE SUCRE DE LA ZONE BWIZA EN MAIRIE DE BUJUMBURA SE PLAIGNENT DE LA FACON DONT LE SUCRE EST DISTRIBUE DANS CETTE MEME ZONE. SELON LES VENDEURS CONTACTES PAR NET PRESS, LE SUCRE QUI VIENT DE LA SOSUMO ARRIVE A LA ZONE BWIZA. DE LA, LE SUCRE SE REND DIRECTEMENT A LA 9E AVENUE N° 11 CHEZ UNE DAME NOMMEE LEOCADIE ALIAS MAYO. LES MEMES VENDEURS PRECISENT QUE LE KILO DU SUCRE COUTE 400 FBU AU MOMENT OU AILLEURS LE KILO COUTE 300 FBU. DANS TOUT CELA, ILS Y VOIENT LA COMPLICITE DU CHEF DE ZONE BWIZA QUI SERAIT A LA BASE DE CET ECOULEMENT DU SUCRE VERS CETTE DAME.

CONTACTE AU TELEPHONE PAR NET PRESS CE MATIN, LE CHEF DE ZONE BWIZA A INDIQUE QUE CELA EST FAUX. EN EFFET, IL Y AVAIT AU DEPART 17 PERSONNES QUI FIGURAIENT SUR LA LISTE DES FOURNISSEURS DE SUCRE DANS LA ZONE BWIZA. APRES VERIFICATION, L'ON S'EST RENDU COMPTE QUE SEULES 4 PERSONNES RESIDAIENT EFFECTIVEMENT DANS LA ZONE DE BWIZA. D'AUTRES PROVENAIENT DES ZONES COMME ROHERO ET S'INSCRIVAIENT SUR LA LISTE COMME DES FOURNISSEURS DE SUCRE A BWIZA. LE CHEF DE ZONE ET LE MINISTERE DU COMMERCE SE SONT ENTENDUS POUR ABANDONNER LA LISTE FICTIVE ET ELABORER UNE NOUVELLE LISTE. CETTE DERNIERE A ETE ETABLIE ET L'ON Y A AJOUTE 3 AUTRES PERSONNES DONT MME LEOCADIE QUI HABITE A LA 9E AVENUE N° 10 ET NON N°11 COMME LE DISENT LES VENDEURS. CELA S'EST FAIT RECEMMENT DANS LA PREMIERE QUINZAINE DU MOIS DE FEVRIER. LE CHEF DE ZONE A PRECISE QUE LA DISTRIBUTION DU SUCRE SE FAIT SUR INSTRUCTION ET DE LA ZONE ET DU MINISTERE DU COMMERCE. LES VENDEURS RECOIVENT ALORS UN QUOTA DE 3 OU 4 SACS QU'ILS VENDENT DANS LEURS PROPRES BOUTIQUES. PAR CONTRE, IL Y A DES GENS QUI ONT BENEFICIE DU SUCRE ET QUI, POUR CREER UNE PENURIE, L'ONT ENFERME DANS LEURS MAISONS ET SONT MONTES A L'INTERIEUR DU PAYS. CEUX-LA SONT POURSUIVIS PAR LA ZONE.

LA REDACTION A EGALEMENT CONTACTE MME LEOCADIE GAHIMBARE POUR LUI DEMANDER LE PRIX DU KILO DU SUCRE DANS SA BOUTIQUE ET A INDIQUE QU'IL EST DE 300 FBU.

BURUNDI - RAPATRIEMENT.

RUYIGI: LES RAPATRIES SONT ACCUEILLIS PAR LEURS VOISINS DANS LES COLLINES.

KINYINYA, LE 12 MARS 1998 (NET PRESS). DANS LA COMMUNE DE KINYINYA, COLLINE NYAMUSASA, 8 FAMILLES QUI S’ETAIENT REFUGIEES EN TANZANIE VIENNENT D’ARRIVER ET LEURS VOISINS SONT EN TRAIN DE LES AIDER A SE REINSTALLER. SUR CETTE COLLINE, LES GENS SE METTENT ENSEMBLE POUR AIDER CES RAPATRIES ET 6 HECTARES DE CHAMPS COMMUNS A CES FAMILLES SONT DEJA CULTIVES. LEURS MAISONS SONT EN TRAIN D’ETRE CONSTRUITES ET LEURS PROPRIETES RESPECTIVES SONT ENTRETENUES PAR LES MEMES VOISINS. CES DERNIERS REGRETTENT D’AVOIR ETE INTOXIQUES PAR UN CERTAIN BIZINDAVYI ZACHARIE, ACTUELLEMENT REFUGIE EN TANZANIE, QUI LES INCITAIT A LA HAINE ETHNIQUE. CETTE AIDE S’OBSERVE EGALEMENT SUR LES COLLINES DE RUVERI, KABANGA ET KIGANGABUKO DE LA MEME COMMUNE.

BURUNDI - ECONOMIE.

LE PRIX DU SUCRE FAIT OBJET DE SPECULATIONS ACTUELLEMENT DANS LA PROVINCE DE GITEGA.

GITEGA, LE 12 MARS 1998 (NET PRESS). LES CONSOMMATEURS DE GITEGA SE PLAIGNENT DU COMPORTEMENT DES VENDEURS DE SUCRE DANS CETTE PROVINCE. EN EFFET, DES PENURIES ARTIFICIELLES AUGMENTEES DE SPECULATIONS FONT QUE LE PRIX DU KILO MONTE. LES GROSSISTES TROUVENT LE SUCRE AU SIEGE DE LA SOSUMO A RUTANA ET LE SAC DE 50 KG COUTE 12.500 FBU. ARRIVES A GITEGA, ILS VENDENT LE MÊME SAC A 19.000 FBU VOIRE PLUS. LES DETAILLANTS ARRIVENT A DONNER DU SUCRE A 420 FBU VOIRE A 500 FBU LE KILO. L’ON OBSERVE EGALEMENT UNE TRICHERIE AU NIVEAU DU PESAGE DU SUCRE ET LES DETAILLANTS DONNENT 700 GRAMMES AU LIEU D’1KG. AU MOIS DE FEVRIER, LA PROVINCE GITEGA A ELLE SEULE A OBTENU DE LA SOSUMO UNE QUANTITE DE 99 TONNES DE SUCRE MAIS LE PRIX DE CE PRODUIT RESTE TRES ELEVE. LES CONSOMMATEURS SE PLAIGNENT ET S’EN PRENNENT AUX RESPONSABLES LOCAUX QUI NE CONTROLENT PAS SUFFISAMMENT LES PRIX. ILS SOUHAITENT QU’ON PUNISSE SEVEREMENT LES RESPONSABLES DE CES PENURIES ARTIFICIELLES ET LES SPECULATEURS.

LE GOUVERNEUR DE LA PROVINCE GITEGA COMMENCE A S’Y METTRE CAR IL A ADRESSE UNE LISTE DES COMMERCANTS HONNETES POUR QU’ILS BENEFICIENT DE CE PRIVILEGE D’ETRE FOURNIS EN SUCRE PAR LA SOSUMO. MAIS SELON DES SOURCES EN PROVENANCE DE GITEGA, LA SOSUMO NE RESPECTE PAS CETTE LISTE DRESSEE PAR LE GOUVERNEUR ET DISTRIBUE LE SUCRE A TOUTE PERSONNE QUI EN EXPRIME LA DEMANDE; D’OU LE DESORDRE SUR LE MARCHE DE GITEGA.

BURUNDI - RECONSTRUCTION.

KARUZI : LES ONGS APPELEES A PARTICIPER A LA RECONSTRUCTION.

KARUZI, LE 12 MARS 1998 (NET PRESS). LES AUTORITES PROVINCIALES DE KARUZI VIENNENT DE REUNIR LES ONGS OEUVRANT DANS CETTE PROVINCE DANS LA PERSPECTIVE DE LES INCITER A PASSER DE L’AIDE D’URGENCE A L’AIDE DE DEVELOPPEMENT. AVAIENT PARTICIPE A CETTE RENCONTRE LE BUREAU DE DEVELOPPEMENT DE L’ARCHIDIOCESE DE GITEGA (BDAG), L’UNICEF, MSF BELGIQUE, LE PAM, LE WORLD VISION, L’INTERNATIONAL RESCUE COMMITEE, LA FAO, LA CHRISTIAN AID, LA CROIX ROUGE ET LE HCR. IL LEUR A ETE INDIQUE QUE LA PROVINCE A ETE SERIEUSEMENT TOUCHEE, AVEC BEAUCOUP DE DESTRUCTION D’INFRASTRUCTURES. IL FAUT ALORS RECONSTRUIRE OU REHABILITER CES INFRASTRUCTURES. LES MEMES AUTORITES ONT BROSSE UN TABLEAU RECAPITULATIF DES BESOINS DE TOUTE LA PROVINCE : IL FAUT 135.850.000 FBU POUR RECONSTRUIRE LES ECOLES PRIMAIRES; 172.000.000 FBU POUR LES LYCEES ET COLLEGES COMMUNAUX; 18.000.000 FBU POUR LES INFRASTRUCTURES ADMINISTRATIVES (BUREAUX DES COMMUNES); 84.600.000 FBU POUR LES CENTRES DE SANTE; 107.500.000 FBU POUR L’EAU ET ASSAINISSEMENT ET 1.396.220.600 FBU POUR LA CONSTRUCTION DE L’HABITAT POUR LES REGROUPES ET LES DEPLACES. APRES CETTE ESTIMATION SOMMAIRE, IL FAUT AU TOTAL 1.914.170.600 FBU.

CERTAINES ONGS SE SONT PRONONCEES SUR LES DOMAINES DANS LESQUELS ELLES INTERVIENDRONT : L’UNICEF A PRIS L’EAU ET L’ASSAINISSEMENT DANS LES COMMUNES DE BUHIGA, GITARAMUKA ET KARUZI; LE BDAG A ACCEPTE D’AIDER LA PAROISSE DE BUGENYUZI DANS LA RECONSTRUCTION DES MAISONS POUR CEUX QUI ETAIENT DANS LES CAMPS DE REGROUPES. LES AUTRES ONGS ONT PROMIS D’ETUDIER CE RAPPORT DES BESOINS QUITTE A SE PRONONCER PLUS TARD.

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