LE PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE NE COMPARAITRA PAS AU TRIBUNAL, A DECIDE LE MINISTERE PUBLIC.
BUJUMBURA, LE 16 MARS 1998 (NET PRESS). LA NOUVELLE A SURPRIS BEAUCOUP DE GENS ET SURTOUT DANS LES MILIEUX DES VICTIMES DU GENOCIDE D’OCTOBRE 1993. LA NOUVELLE SE RACONTAIT DEJA TRES TOT CE MATIN MAIS PERSONNE NE VOULAIT Y CROIRE. APRES UNE REUNION TENUE PAR LE MINISTRE DE LA JUSTICE ET REGROUPANT SON STAFF LE PLUS EN VUE, LE MINISTERE DE LA JUSTICE A RENDU PUBLIC UN COMMUNIQUE INDIQUANT QUE LE PARQUET GENERAL DE LA REPUBLIQUE A TERMINE L’INSTRUCTION DU DOSSIER LEONCE NGENDAKUMANA ET QUE LES TEMOIGNAGES A SA CHARGE SE SONT REVELES ETRE FAUX.
POURTANT, LEONCE NGENDAKUMANA, ACTUEL PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE, EST ACCUSE PAR LES RESCAPES DU GENOCIDE D’OCTOBRE 1993 D’AVOIR ORGANISE ET EXECUTE LE GENOCIDE DES TUTSI. DES TEMOIGNAGES ACCABLANTS ONT ETE ENTENDUS ICI ET LA ET DANS DES FORUMS IMPORTANTS. CERTAINS DES TEMOINS GENANTS ONT MEME DISPARU.
LE CLASSEMENT SANS SUITE DU DOSSIER L. NGENDAKUMANA ENTAME DANGEREUSEMENT LE SYSTEME JUDICIAIRE QUI ETAIT JUSQU’ICI FORT CRITIQUE PAR UNE CERTAINE OPINION. CES DERNIERS TEMPS, PLUSIEURS DOSSIERS L’ONT DAVANTAGE DISCREDITE AU POINT QU’ON SE DEMANDE DANS L’OPINION PUBLIQUE SI LA JUSTICE EXISTE ENCORE AU BURUNDI, SELON UNE LARGE OPINION REPANDUE DANS LE PAYS AUSSI BIEN DANS LES MILIEUX HUTU QUE TUTSI. POUR SAUVER LA FACE, BEAUCOUP DE GENS DANS L’OPINION PENSENT QU’IL FALLAIT AU MOINS FIXER LE DOSSIER AFIN D’ACQUITTER LEONCE NGENDAKUMANA EN SEANCE PUBLIQUE.
LES DERNIERS CAS SCANDALEUX A SIGNALER SONT LES DOSSIERS NYANGOMA, SENDEGEYA ET CONSORTS. LEURS DOSSIERS DANS L’AFFAIRE DE POSE DES MINES ONT ETE REMIS A L’INSTRUCTION POUR COMPLEMENT. POURTANT, ESTIME-T-ON DANS L’OPINION PUBLIQUE, NYANGOMA ET SENDEGEYA ETAIENT LES PREMIERS RESPONSABLES DE CETTE OPERATION EN TANT QUE COMMANDITAIRES DE CETTE POSE. ON SE CONTENTA DE CONDAMNER A LA PEINE DE PRISON A PERPETUITE LES EXECUTANTS DES ORDRES DE NYANGOMA, S’INDIGNE-T-ON CHEZ LES FAMILLES DES VICTIMES DU GENOCIDE PERPETRE PAR LE CNDD ET LE FRODEBU. RAPPELONS QUE MÊME SOUS LE GOUVERNEMENT DE LA CONVENTION, DES MANDATS D’ARRET INTERNATIONAUX AVAIENT ETE LANCES CONTRE NYANGOMA ET DIVERSES PERSONNES DE SON ENTOURAGE.
LA LIBERATION ELLE-MEME DE BAGAZA, PLACE SOUS SURVEILLANCE SANS AUCUN PAPIER JUDICIAIRE PENDANT ONZE MOIS NE S’EST PAS ETENDUE A SES PRESUMES COMPLICES. EUX-MEMES CROUPISSENT TOUJOURS DANS LES GEOLES DES PRISONS DU BURUNDI. «QUELLE JUSTICE », S’EST EXCLAME UN PROCHE DESDITS PRISONNIERS DE L’AFFAIRE « TENTATIVE D’ASSASSINAT DU CHEF DE L’ETAT ».
LE CLASSEMENT SANS SUITE DU DOSSIER LEONCE NGENDAKUMANA ALLONGE LA LISTE DES FAITS ET GESTES QUI DISCREDITENT LE REGIME ACTUEL, A REVELE A LA REDACTION UN MILITANT D’UN PARTI DE L’OPPOSITION. IL NE LUI RESTE QU’A LAISSER BAGAZA, NTIBANTUNGANYA ET NGENDAKUMANA VOYAGER POUR SATISFAIRE LES CONDITIONS IMPOSEES POUR LEVER L’EMBARGO. L’EMBARGO LEVE, ET LES VICTIMES DU GENOCIDE DONT LE FRODEBU ET LE CNDD SONT RESPONSABLES?
BURUNDI - COMMUNICATION.
SEMINAIRE SUR LE DEVELOPPEMENT HUMAIN DURABLE AU CENTRE COMMUNAUTAIRE PROTESTANT.
BUUJUMBURA, LE 16 MARS 1998 (NET PRESS). LEDIT SEMINAIRE A ETE OFFICIELLEMENT OUVERT PAR LE CHEF DE CABINET AU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, M. THADDEE SIRYUYUMUNSI. ILS ONT POURSUIVI PAR DEUX EXPOSES PRESENTES RESPECTIVEMENT PAR MME GAUDENCE RWAMAHEKE ET LE PROFESSEUR DEREDGE DE L’UNIVERSITE BURUNDI PORTANT SUR LES PROCESSUS DHD AU BURUNDI ET LA PRESENTATION DU CONCEPT DHD. LE DHD VISE LE DEVELOPPEMENT INTEGRAL DE L’HOMME A SAVOIR LE BIEN ETRE MATERIEL, L’ENVIRONNEMENT SAIN, L’EMANCIPATION DE LA FEMME, ETC.
DANS SON DEVELOPPEMENT, MME GAUDENCE RWAMAHEKE A PARLE DE L’HISTORIQUE DU DHD AU BURUNDI. IL A CONNU PLUSIEURS PHASES AVANT D’ETRE LA OU IL EST ACTUELLEMENT. IL A CONNU EGALEMENT PLUSIEURS ETAPES DONT NOTAMMENT LA SENSIBILISATION, LA FORMATION, LA CONSTITUTION D’UNE BANQUE DE DONNEES, ETC.
DE SON COTE, LE PROFESSEUR DEREDGE A D’ABORD DONNE LA CONCEPTION DU DHD SELON L’APPROCHE UNIVERSITAIRE. IL EST DES CRITERES QUE CE MILIEUX CONSIDERE A SAVOIR LA CREATION DES RICHESSES MATERIELLES, LA COUVERTURE DU COUT DE L’HOMME ET L’EMANCIPATION CULTURELLE, IDEOLOGIQUE ET POLITIQUE DE L’HOMME. IL A EN OUTRE PRECISE QUE LE DHD A POUR OBJET LE DEVELOPPEMENT SUR UNE LONGUE DUREE, DONC EXPRIME EN TERMES DE GENERATIONS. IL A EN OUTRE INDIQUE QUE VERS 1950, L’ON PARLAIT D’INDICATEURS PLAUSIBLES POUR DETERMINER LE DEVELOPPEMENT DE L’HOMME. VERS 1960, LE CONCEPT D’INDICATEURS A ETE REMPLACE PAR CELUI DE PRODUIT NATIONAL BRUT, CE QUI ETAIT UNE FACON RESTRICTIVE DE DETERMINATION DU DEVELOPPEMENT. VERS 1970/80, LES GENS ONT ETE AMENES A PARTICIPER A LA PRISE DES DECISIONS QUI LES CONCERNENT. L’ON PARLAIT ALORS DE PROGRAMME D’AJUSTEMENT STRUCTUREL ET EN 1990, L’ON A PENSE ALORS AU DEVELOPPEMENT HUMAIN DURABLE QUI INCLUT, EN PLUS DU PIB, L’ENVIRONNEMENT ET L’EMANCIPATION DE LA FEMME. APRES CES DEUX EXPOSES, LES PARTICIPANTS SONT PASSES A DES DISCUSSIONS.
BURUNDI - SECURITE.
DES COUPS DE FEU AU PALAIS DU 28 NOVEMBRE.
BUJUMBURA, LE 16 MARS 1998 (NET PRESS). CET AVANT MIDI, AUX ENVIRONS DE 10 HEURES 30, DES COUPS DE FEU ONT ETE ENTENDUS A L’INTERIEUR DU PALAIS DU 28 NOVEMBRE. LES SOURCES MILITAIRES INDIQUENT QU’IL S’AGIT DES BALLES QUI ONT ECHAPPE A UN MILITAIRE PAR MEGARDE.
BURUNDI - SECURITE.
MUTIMBUZI : DEUX TERRORISTES-GENOCIDAIRES TUES, UN AGENT DE LA POLICE TUE.
MUTIMBUZI,LE 16 MARS 1998 (NET PRESS). HIER MATIN, LE 15 MARS 1998, UNE BANDE DE TERRORISTES-GENOCIDAIRES A ATTAQUE A MUBONE, EN COMMUNE MUTIMBUZI, DANS BUJUMBURA-RURAL. UNE POSITION D’AGENTS DE LA POLICE DE SECURITE PUBLIQUE A RIPOSTE. DEUX TERRORISTES-GENOCIDAIRES ONT ETE TUES ET DEUX ARMES SAISIES PAR LA POLICE. UN AGENT DE LA POLICE A ETE TUE LORS DES AFFRONTEMENTS.
BURUNDI - ONGS.
BUBANZA : LE PROBLEME DE LOGEMENT EST DEVENU UN CASSE-TETE SUITE A LA PROLIFERATION DES ONGS.
BUBANZA, LE 16 MARS 1998 (NET PRESS). LES SOURCES EN PROVENANCE DE BUBANZA INDIQUENT QU’IL Y A UNE PROLIFERATION D’ONGS DANS CETTE PROVINCE. DANS LA RECHERCHE DES MAISONS A LOUER, CES ONGS OFFRENT DES MONTANTS EXORBITANTS. A TITRE D’EXEMPLE, UNE MAISON QUI ETAIT LOUEE A 15.000 FBU EST PASSE A 100.000 FBU. LES CAS SONT NOMBREUX ET LA SITUATION INQUIETE LES FONCTIONNAIRES RESIDANT AU CHEF-LIEU DE LA PROVINCE DE BUBANZA CAR LEURS REVENUS NE PERMETTENT PAS DE SUIVRE CES COUTS LEUR IMPOSES PAR LES ONGS. TENTES PAR CES SOMMES EXORBITANTES, LES PROPRIETAIRES DES MAISONS N’HESITENT PAS A CHASSER LE PREMIER LOCATAIRE POUR FAIRE ENTRER UN BLANC D’UNE ONG PARCE QUE BON PAYEUR. UN CONFLIT OUVERT EST VISIBLE ENTRE LES FONCTIONNAIRES LES LOCATAIRES ET LEURS BAILLEURS D’UNE PART MAIS AUSSI ENTRE LES MEMES FONCTIONNAIRES LOCATAIRES ET CES ONGS QUI LES CONCURRENCENT.
IL EST A SOULIGNER QUE LES MAISONS DU CENTRE PROVINCIAL NE SUFFISAIENT MEME PAS POUR LES FONCTIONNAIRES. DE PLUS, DEPUIS LA CRISE D’OCTOBRE 1993, IL N’Y A PLUS DE NOUVELLES CONSTRUCTIONS CAR MÊME CEUX QUI EN SONT CAPABLES ONT PEUR QUE LEURS MAISONS NE SOIENT PAS DETRUITES. SAMEDI PASSE, IL ETAIT PREVU UNE REUNION ENTRE LES AUTORITES PROVINCIALES ET LES FONCTIONNAIRES.