GREVE A L’ECOLE DES TRAVAUX PUBLICS DE GITEGA ...
GITEGA, LE 19 MARS 1998 (NET PRESS). DEPUIS LE 16 MARS 1998, LES ELEVES DE L’ECOLE DES TRAVAUX PUBLICS DE GITEGA SONT EN GREVE. ILS RECLAMENT LES RESULTATS DES EXAMENS QU’ILS VIENNENT DE TERMINER LA SEMAINE DERNIERE. IL EST A SOULIGNER QUE DANS TOUTES LES ECOLES DE GITEGA, SEULS LES ENSEIGNANTS DE L’ECOLE TECHNIQUE DES METIERS DE GIHETA ONT MONTRE LES POINTS AUX ELEVES. CETTE GREVE EST LA DEUXIEME ENREGISTREE DANS LA PAYS ET DONT L’OBJECTIF EST LA RECLAMATION DES RESULTATS PAR LES ELEVES (NET PRESS DU 18 MARS 1998).
BURUNDI - ENSEIGNEMENT.
LES SYNDICATS DES TRAVAILLEURS DE L’ENSEIGNEMENT GARDENT LE STATU QUO.
BUJUMBURA, LE 19 MARS 1998 (NET PRESS). CE 18 MARS 1998, LES SYNDICATS STEB (SYNDICATS DES TRAVAILLEURS DE L’ENSEIGNEMENT), LE SLEB (SYNDICAT LIBRE DES ENSEIGNANTS DU BURUNDI) ET LE CONAPES (CONSEIL NATIONAL DU PERSONNEL DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE) ONT RENDU PUBLIC LE MESSAGE No 10. IL EST SIGNE PAR MME NSABIMANA JEANNE D’ARC POUR LE STEB, FREDERIC MAKARAKIZA POUR LE SLEB ET KABAYABAYA JUSTIN POUR LE CONAPES. LE MESSAGE SOULIGNE QUE CES SYNDICATS REAGISSENT AUX DECLARATIONS DU PREMIER MINISTRE A NGOZI ET SUR LA VOIX DES ONDES EN DATES DU 9 ET 11 MARS 1998.
LESDITS SYNDICATS DECLARENT QUE LOIN DE CEDER AUX MENACES, LES ENSEIGNANTS GARDENT LA MESURE DE BLOQUER LES RESULTATS DES EVALUATIONS JUSQU’A CE QUE CETTE QUESTION DE STATUT DES ENSEIGNANTS SOIT DEFINITIVEMENT TRANCHEE. ILS RAPPELLENT QUE LE STATUT DES ENSEIGNANTS, TEL QUE RECOMMANDE PAR ‘LA TABLE RONDE SUR LE SYSTEME EDUCATIF BURUNDAIS ORGANISE PAR LE GOUVERNEMENT DU 26 AU 30 JANVIER 1998 REVET UN CARACTERE IMPERATIF POUR REVALORISER LA CARRIERE ENSEIGNANTE ET SAUVER LE SYSTEME EDUCATIF BURUNDAIS EN CRISE. LES MEMES SYNDICATS INFORMENT LE PUBLIC QUE D’AUTRES MESURES SONT PREVUES TANT QUE LE GOUVERNEMENT CONTINUERA A LEUR REFUSER LA PAROLE. ILS INDIQUENT QU’UNE FOIS DE PLUS, LES TRAVAUX DE NEGOCIATION AVAIENT REPRIS CE MARDI 17/3/1998 POUR ABOUTIR A UNE IMPASSE LE MÊME JOUR SUITE A UNE MISSION NON CLAIREMENT DEFINIE.
BURUNDI - ENSEIGNEMENT.
1109 CANDIDATS AU CONCOURS NATIONAL EDITION 1997-1998 POUR TOUTE LA PROVINCE KARUSI.
KARUSI, LE 19 MARS 1998 (NET PRESS). HIER 18 MARS 1998, UNE COMMISSION DU MINISTERE DE L’EDUCATION, DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE ET DE L’ALPHABETISATION DES ADULTES A EFFECTUE UNE DESCENTE EN PROVINCE DE KARUSI. LES MEMBRES DE LA COMMISSION ONT INDIQUE QUE LE CONCOURS EST PROJETE POUR FIN MAI OU DEBUT JUIN. LES AUTORITES CANTONALES ONT SOULIGNE QUE, POUR TOUTE LA PROVINCE, ELLES ATTENDENT UN EFFECTIF DE 1109 ECOLIERS REPARTIS EN 3 CANTONS A SAVOIR NYABIKERE (449), GIHOGAZI (227) ET KARUSI (433). CES ELEVES SERONT REPARTIS DANS 14 CENTRES DE CONCOURS. LES MEMES AUTORITES ONT INDIQUE QU’IL N’Y A PAS DE PROBLEMES SAUF POUR LE CAS DE L’ECOLE PRIMAIRE DE BUGENYUZI QUI A OUVERT SES PORTES AVEC UN RETARD D’UN TRIMESTRE. DES PROBLEMES ONT ETE SOUMIS A LA COMMISSION DANS LA PERSPECTIVE DE LES ACHEMINER AUX AUTORITES DE TUTELLE: LE MANQUE D’ENSEIGNANTS, LE RETARD DANS LE PAIEMENT DES ENSEIGNANTS, LES INFRASTRUCTURES D’ACCUEIL DES ECOLIERS, ETC. INTERROGE PAR LA REDACTION AU SUJET DES EFFECTIFS ON NE PEUT PLUS BAS DE CES CANDIDATS AU CONCOURS, UN RESSORTISSANT DE KARUSI A DONNE QUELQUES EXPLICATIONS : LES EFFETS DE LA CRISE, LA POPULATION LOCALE N’A PAS ENCORE REALISE L’IMPORTANCE DE L’ECOLE, ...
BURUNDI - PARTI POLITIQUE.
QUELQUES DIRIGEANTS DES PARTIS POLITIQUES S’INQUIETENT DE LA VISITE DU PRESIDENT BUYOYA EN FRANCE.
BUJUMBURA, LE 19 MARS 1998 (NET PRESS). NOTRE CONFRERE, L’AGENCE BURUNDAISE DE PRESSE (ABP), A PUBLIE DANS SA REDACTION D’HIER 18 MARS 1998 LA POSITION DE LA FRANCE SUR L’ARRET DE LA POURSUITE DE LEONCE NGENDAKUMANA PAR LA JUSTICE BURUNDAISE. EN EFFET, LA FRANCE SE REJOUIT DU CLASSEMENT SANS SUITE DU DOSSIER ET A INDIQUE QU’ELLE L’AVAIT DEMANDE A BUYOYA LORS DE SA VISITE DANS CE PAYS.
A CE PROPOS, LE PRESIDENT DE L’UPRONA, M. CHARLES MUKASI A INDIQUE QU’UNE PREUVE EST FAITE QUE LE PAYS EST VENDU. IL A AJOUTE QUE L’UPRONA AVAIT EXPRIME DEPUIS LONGTEMPS SON INQUIETUDE AU SUJET DE CETTE VISITE. BUYOYA A MONNAYE LE GENOCIDE MAIS IL RESTE A SAVOIR CE QUE LA FRANCE LUI A PROMIS EN RETOUR. LE PRESIDENT DE L’UPRONA A CONCLU EN DISANT QUE CELA N’EST QU’UNE FACE VISIBLE DE L’ICEBERG.
DE SON COTE, LE PARTI ABASA, DANS SON COMMUNIQUE DE PRESSE, SIGNE PAR SON SECRETAIRE GENERAL, JEAN-BAPTISTE MUKURI, RAPPELLE QU’IL AVAIT REGRETTE QUE CETTE VISITE COINCIDAIT AVEC LA MISE EN CAUSE DE LA RESPONSABILITE DE LA FRANCE QUANT A SON IMPLICATION DANS LE GENOCIDE DE LA SOUS-REGION ET QU’ELLE RISQUAIT PAR CONSEQUENT D’APPORTER UNE CAUTION MORALE A UNE FRANCE MOUILLEE PAR LE SANG DES INNOCENTS. L’ABASA REGRETTE QUE LA FRANCE ACTUELLE PERSISTE A COUVRIR LES AUTEURS DU GENOCIDE AU BURUNDI ET DANS LA SOUS-REGION ET L’INVITE A CHANGER DE CAP POUR SON HONNEUR ET SA DIGNITE. ‘S’IL ETAIT CONFIRME QUE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A POSE CE GESTE SUR INSTIGATION DE PARIS, IL S’AGIRAIT D’UNE TRAHISON INTOLERABLE AU PEUPLE BURUNDAIS QUI S’EST SOULEVE LE 25 JUILLET 1996 POUR JUSTEMENT METTRE HORS D’ETAT DE NUIRE LES GENOCIDAIRES ET ERADIQUER L’IDEOLOGIE DU GENOCIDE AU BURUNDI ET DANS TOUTE LA REGION’, POURSUIT L’ABASA. ENFIN, L’ABASA INVITE LE PEUPLE BURUNDAIS A RESTER VIGILANT POUR DEJOUER TOUTES LES MANOEUVRES DE RECOLONISATION ET DE REEDITION DU GENOCIDE.
BURUNDI - PARTI POLITIQUE.
AFFAIRE LEONCE NGENDAKUMANA : L’UPRONA ‘CONDAMNE LA COUVERTURE SYSTEMATIQUE DES CERVEAUX DU GENOCIDE’...
BUJUMBURA, LE 19 MARS 1998 (NET PRESS). DANS SON COMMUNIQUE DE PRESSE N0 008/98 RENDU PUBLIC LE 18 MARS 1998 ET SIGNE PAR SON PRESIDENT, M. CHARLES MUKASI, L’UPRONA DECLARE AVOIR ACCUEILLI ‘SANS SURPRISE’ LA DECISION DE CLASSER SANS SUITE LE DOSSIER DE LEONCE NGENDAKUMANA, PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE POURSUIVI POUR ‘AVOIR PARTICIPE DANS L’EXECUTION DU GENOCIDE DE 1993 EN PROVINCE DE BUJUMBURA RURAL’. L’UPRONA INDIQUE EN EFFET QUE, DES LE MOIS DE NOVEMBRE 1997, DES INFORMATIONS DIGNES DE FOI AVAIENT FAIT ETAT DES PRESSIONS ORCHESTREES SUR LES TEMOINS POUR LES OBLIGER A BLANCHIR LE PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE TANDIS QUE D’AUTRES TEMOINS AVAIENT MYSTERIEUSEMENT DISPARUS DE LA CIRCULATION, TUES OU MENACES DE L’ETRE. L’UPRONA CONDAMNE LA COUVERTURE SYSTEMATIQUE DES CERVEAUX DU GENOCIDE ET D’AUTRES CRIMES QUE LE POUVOIR CONTINUE DE PRESENTER COMME DES PILIERS INCONTOURNABLES DE LA PAIX.
‘L’ENTRETIEN DES CRIMINELS GENOCIDAIRES COMME NTIBANTUNGANYA, L’ENGAGEMENT INSISTANT A IMPOSER AU PEUPLE BURUNDAIS LE PARTENARIAT AVEC LES ORGANISATIONS GENOCIDAIRES, LES DECISIONS ANACHRONIQUES DESTINEES A COUVRIR L’IMPUNITE DU FRODEBU ET SES MILICES, LE CYNISME ET L’ARROGANCE AFFICHES PAR LE POUVOIR EN PLACE QUI FONT QU’AUJOURD’HUI LES AUTEURS ET LES COMPLICES DU GENOCIDE SONT DEVENUS LES ORGANISATEURS DU ‘DEBAT NATIONAL’, DES SEMINAIRES D’IDENTIFICATION, REPRESSSION ET ERADICATION DU CRIME DE GENOCIDE ET AUTRES FORUMS D’AUTO-AMNISTIE NE FONT QUE CONDUIRE LE PAYS VERS L’IMPLOSION’, POURSUIT LE COMMUNIQUE. L’UPRONA RELEVE QUE LE GOUVERNEMENT EN PLACE VIOLE LA CONVENTION INTERNATIONALE POUR LA PREVENTION ET LA REPRESSION DU CRIME DE GENOCIDE TEL QU’ADOPTE PAR LE RUANDA-URUNDI LE 13 MARS 1952 ET AUQUEL LE BURUNDI A ADHERE LE 26 JUIN 1964. SELON L’UPRONA, LE GOUVERNEMENT A EGALEMENT VIOLE L’ARTICLE 2 DU DECRET-LOI N0 1/001/96 DU 13 SEPTEMBRE 1996 PORTANT ORGANISATION DU SYSTEME INSTITUTIONNEL DE TRANSITION. POUR TOUTES CES RAISONS, L’UPRONA TROUVE QUE LE GOUVERNEMENT RENONCE DELIBEREMENT AUX NORMES ET VALEURS UNIVERSELLES QUI FONDENT SA PROPRE LEGITIMITE ET CELLE DE TOUT ETAT MODERNE ET DEMOCRATIQUE : LE PLUS JAMAIS CA. L’UPRONA RAPPELLE QUE ‘LES CRIMES DE GENOCIDE NE SONT NI PRESCRIPTIBLES, NI AMNISTIABLES ET QUE LE PEUPLE BURUNDAIS N’EST PAS PRET A CONSACRER L’IMPUNITE ET L’INSTITUTIONNALISATION DU RACISME ETHNIQUE ET DU GENOCIDE’.