BURUNDI - ASSOCIATION.
PA-AMASEKANYA « CONTRE L’OCCULTATION DU GENOCIDE COMMIS PAR LE FRODEBU-CNDD ».
BUJUMBURA, LE 23 MARS 1998 (NET PRESS). C’EST LE CONTENU D’UN DOCUMENT DE SIX PAGES RENDU PUBLIC LE 19 MARS 1998 ET SIGNE PAR LE PRESIDENT DE PA-AMASEKANYA, RUTAMUCERO DIOMEDE. CETTE ORGANISATION MONTRE SON INQUIETUDE QUANT A LA TENDANCE DU GOUVERNEMENT ACTUEL A OCCULTER LE GENOCIDE PERPETRE DEPUIS OCTOBRE 1993 CONTRE LES TUTSI ET LES HUTU NON ACQUIS A L’IDEOLOGIE DE GENOCIDE.
LE DOCUMENT SOULIGNE QU’AVEC LA CHUTE DE NTIBANTUNGANYA LE 25 JUILLET 1996, LE PEUPLE BURUNDAIS S’ETAIT SOULAGE ET AVAIT INVESTI SON ESPOIR DANS LES NOUVEAUX DIRIGEANTS DE CE PAYS. PA-AMASEKANYA TROUVE QU’HELAS, DESENCHANTEMENT ET MALAISE FURENT LES SENTIMENTS DES VICTIMES DU GENOCIDE CAR LE BLOCUS ECONOMIQUE A SERVI DE « PRETEXTE POUR RELEGUER LE PROBLEME DE GENOCIDE AU DERNIER RANG (BAKUBISE UWAGOMBA KURIRA) ». PA-AMASEKANYA REGRETTE QUE LE GOUVERNEMENT N’AIT RIEN FAIT DU RAPPORT DE LA COMMISSION D’ENQUETE DES NATIONS UNIES PUBLIE EN AOUT 1996 ET QUI CONSTATE L’EXISTENCE D’ACTES DE GENOCIDE EN OCTOBRE 1993 ET DONT LA RESPONSABLITE INCOMBE AU PARTI SAHWANYA-FRODEBU. PA-AMASEKANYA TROUVE QUE CE RAPPORT « DEVAIT NATURELLEMENT SERVIR DE CHEVAL DE BATAILLE A QUICONQUE VEUT BIEN COMBATTRE LE GENOCIDE ET LES TENANTS DE L’IDEOLOGIE QUI LE SOUS-TEND.
PA-AMASEKANYA RELEVE QUE LE PROCESSUS DE PAIX INITIE PAR LE GOUVERNEMENT, LEQUEL PROCESSUS INCLUE LES NEGOCIATIONS ET LE DEBAT INTERIEUR, N’EST QU’UNE NEGATION DU GENOCIDE ET N’EST DESTINE QU’A OCCULTER LE GENOCIDE. EN CE QUI SE RAPPORTE A LA REQUETE DU GOUVERNEMENT EN VUE DE LA CREATION D’UN TRIBUNAL PENAL INTERNATIONAL POUR LE BURUNDI, PA-AMASEKANYA TROUVE QUE LE CONSEIL DE SECURITE NE POUVAIT PAS ETRE « IDIOT » AU POINT DE SE « COMPROMETTRE EN PROCEDANT A L’INSTITUTION D’UN TRIBUNAL CHARGE DE JUGER DES INDIVIDUS ET DES ORGANISATIONS QUE LE GOUVERNEMENT BURUNDAIS DECLARE PARTENAIRES ET AVEC LESQUELS IL A DEJA ENGAGE DES NEGOCIATIONS. PA-AMASEKANYA TROUVE QUE LES JUGEMENTS RENDUS PAR LA JUSTICE BURUNDAISE NE SONT QU’UN AUTRE ASPECT DE NEGATION DU GENOCIDE. ELLE RELEVE QUE CETTE DERNIERE NE JUGE QUE « LES EXECUTANTS DU GENOCIDE ALORS QUE LES AUTEURS INTELLECTUELS, CEUX-LA MEME QUI CONSTITUENT L’AME DU GENOCIDE SE LA COULENT DOUCE, TRAITES PAR L’ACTUEL GOUVERNEMENT AVEC TOUS LES EGARDS ET TOUS LES HONNEURS ». A CE SUJET, PA-AMASEKANYA CITE NTIBANTUNGANYA SYLVESTRE, UN DES CERVAUX CONCEPTEURS DU GENOCIDE, QUI BENEFICIE D’UNE INTENDANCE ET D’UN RANG PROTOCOLAIRE QUASIMENT PRESIDENTIELS. PA-AMASEKANYA TROUVE QUE LE GOUVERNEMENT EN PLACE NE REUSSIRA JAMAIS A CACHER AU PEUPLE BURUNDAIS SES PROPRES ASSASSINS. EN CE QUI SE RAPPORTE AUX DOSSIERS DES POSEURS DES MINES, DANS LESQUELS ONT TROUVE LEONARD NYANGOMA ET « SES COMPERES », PA-AMASEKANYA RELEVE QU’EN REFUSANT DE LES JUGER, LE GOUVERNEMENT S’EST SENTI GENE DE CONTINUER A S’ASSEOIR ENSEMBLE AVEC SES PROPRES CONDAMNES. EN OUTRE, PA-AMASEKANYA TROUVE QUE LES DEBATS ET FORUMS ORGANISES A L’INTERIEUR DU PAYS NE SONT QU’UNE AUTRE FORME DE NEGATIONNISME CAR LES ECHANGES ET LEURS CONCLUSIONS PARLENT DE GENOCIDE « EN SE GARDANT D’EN PRECISER LES CONTOURS, D’EN DESIGNER NI LES AUTEURS ET LES COMPLICES, NI LES VICTIMES... ».
ENFIN, PA-AMASEKANYA CONCLUT : « L’ISOLEMENT, LE JUGEMENT, LA CONDAMNATION ET LE CHATIMENT DES GENOCIDAIRES, VOILA L’ALPHA ET L’OMEGA DE LA PAIX AU BURUNDI ».
BURUNDI - GENOCIDE.
L'ASSOCIATION AC-GENOCIDE, SECTION NYAKABIGA DENONCE L'AFFAIRE LEONCE NGENDAKUMANA.
BUJUMBURA, LE 23 MARS 1998 (NET PRESS). LORS D'UNE REUNION TENUE LE 18 MARS 1998 PAR L'ASSOCIATION AC-GENOCIDE, SECTION NYAKABIGA, ET DONT LA PLUPART DES PARTICIPANTS ETAIENT DES RESCAPES DU GENOCIDE D'OCTOBRE 1993, DES OBSERVATIONS ONT ETE FAITES SUR LE CLASSEMENT SANS SUITE DU DOSSIER LEONCE NGENDAKUMANA. CES DIFFERENTES OBSERVATIONS ONT ETE RESUMEES PAR LE PRESIDENT DE CETTE SECTION, M. TERENCE MUSHANO.
EN EFFET, LEONCE NGENDAKUMANA EST ACCUSE DE CRIME DE GENOCIDE MAIS IL VIENT D'ETRE ACQUITTE ET DE LA, IL VIENT D'ETRE ENCOURAGE DANS LA POURSUITE DU GENOCIDE. LES PARTICIPANTS A LA REUNION ONT DEMANDE A TOUS LES DEPLACES DE TOUT FAIRE POUR LUTTER CONTRE LE GENOCIDE. LES FEMMES AUTANT QUE LES HOMMES SONT INTERPELLES DANS CETTE LUTTE. ILS ONT DEMANDE EGALEMENT AUX RESPONSABLES DE L'ASSOCIATION AG-GENOCIDE AU NIVEAU NATIONAL DE LES SOUTENIR DANS CETTE LUTTE CONTRE LE GENOCIDE. SELON TOUJOURS LES PARTICIPANTS A CETTE REUNION, LE PARTI FRODEBU DEVRAIT AUSSI ETRE COMBATTU CAR IL EST LA SOURCE DU CRIME DE GENOCIDE. LES PARTICIPANTS ONT DEMANDE AU GOUVERNEMENT DE TOUT FAIRE POUR CONSTRUIRE DES MAISONS POUR LES DEPLACES A COTE DES CENTRES URBAINS OU DANS D'AUTRES ENDROITS BEAUCOUP PLUS SURS CAR ILS SE TROUVENT DANS DE TRES MAUVAISES CONDITIONS. LA JUSTICE DOIT EGALEMENT ETRE SACREE ET LE PETIT TOUT COMME LE GRAND DOIVENT ETRE EGAUX DEVANT LA JUSTICE.
LA NOUVELLE DE LEONCE NGENDAKUMANA QUI VIENT D'ETRE ACQUITTE EST DECOURAGEANTE. LES DEPLACES ONT DEMANDE A CE QUE CE PROCES SOIT RETRANSMIS AUX MAINS DE LA JUSTICE POUR LE BIEN DE LA JUSTICE ET POUR LE BIEN DES RESCAPES DU GENOCIDE AFIN QU'IL SOIT PUNI. ILS ONT TERMINE LEUR REUNION EN DAMANDANT A L'ETAT D'AIDER LES ACCUSATEURS DE LEONCE NGENDAKUMANA POUR QUE LEURS ACCUSATIONS PARVIENNENT A LA JUSTICE SANS PROBLEME ET SANS INTIMIDATION.
BURUNDI - PARTI POLITIQUE.
LES UPRONISTES DE LA COMMUNE KIRUNDO SOUTIENNENT LE PRESIDENT DE CE PARTI.
KIRUNDO, LE 23 MARS 1998 (NET PRESS). DANS LEUR COMMUNIQUE RENDU PUBLIC LE 15 MARS 1998, SIGNE PAR M. PASTEUR RYAHAMA, PREMIER SECRETAIRE, LES MEMBRES DE L'UPRONA DE LA COMMUNE DE KIRUNDO DECLARENT AVOIR "APPRIS AVEC SATISFACTION LES DECISIONS N° 002/98 ET N° 003/98 DU PRESIDENT DU PARTI UPRONA PORTANT EXCLUSION DE MM. LIBERE BARARUNYERETSE ET CHARLES NDITIJE" DE CE PARTI. LE PARTI UPRONA EN COMMUNE DE KIRUNDO MANIFESTE SON SOUTIEN AU PRESIDENT DE L'UPRONA, CHARLES MUKASI ET L'ENCOURAGE A OEUVRER TOUJOURS POUR L'INTERET DE TOUS LES BURUNDAIS EN GENERAL ET DE TOUS LES BADASIGANA EN PARTICULIER. LES UPRONISTES DE LA COMMUNE KIRUNDO PRIENT LE MEME PRESIDENT DE PRENDRE D'AUTRES DECISIONS A L'ENCONTRE DE TOUS LES BADASIGANA QUI CONTINUENT A SEMER LE DESORDRE DANS LE PARTI ET A CAUTIONNER L'ACTE DE GENOCIDE AU BURUNDI. ILS ENCOURAGENT LE PRESIDENT DE L'UPRONA DANS SES EFFORTS INLASSABLES DEPLOYES CONTRE LES IDEOLOGIES GENOCIDAIRES ET CEUX QUI S'EN INSPIRENT. "TOUS LES BADASIGANA ANIMES DE TRAHISON DEPUIS UN CERTAIN TEMPS EN VOULANT NEGOCIER AVEC LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES POUR LEURS INTERETS EGOISTES SONT PRIES D'ABANDONNER CETTE ATTITUDE OU OEUVRER DANS UN AUTRE PARTI QUI N'EST PAS CELUI LEGUE PAR LE PRINCE LOUIS RWAGASORE", TERMINE LE COMMUNIQUE.
BURUNDI - ONGS.
PROBLEME DE LOGEMENT DANS LES PROVINCES DE BURURI, MAKAMBA ET RUTANA SUITE A LA PROLIFERATION DES ONGS.
MAKAMBA, LE 23 MARS 1998 (NET PRESS). A MAKAMBA, LES FONCTIONNAIRES DU CHEF-LIEU DE LA PROVINCE CONNAISSENT DES PROBLEMES DE LOGEMENT CAR LES COUTS DEVIENNENT DE PLUS EN PLUS ELEVES SUITE A LA PROLIFERATION DES ONGS. CES DERNIERES FONT MONTER LES COUTS DU LOYER ET UNE MAISON QUI ETAIT LOUEE A 10.000 FBU PAR MOIS PASSE FACILEMENT A 50.000 FU, CELLE DE 15.000 FBU A 80.000 FBU ET MEME PLUS. AUSSI DES FONCTIONNAIRES SE VOIENT-ILS CHASSES DES MAISONS QU’ILS OCCUPAIENT POUR LES CEDER A DES AGENTS DES ONGS. CE PROBLEME SE POSE EGALEMENT AUX CHEFS-LIEUX DES PROVINCES DE RUTANA, BURURI ET GITEGA. LES FONCTIONNAIRES SE POSENT LA QUESTION DE SAVOIR SI LES SERVICES DE CES ONGS SONT PLUS IMPORTANTS QUE CEUX RENDUS PAR LES FONCTIONNAIRES AU SERVICE DE L’ETAT. FAUDRA-T-IL PASSER LA NUIT DANS LES COLLINES POUR SE PRESENTER AU SERVICE LE MATIN? S’INDIGNE UN FONCTIONNAIRE QUI S’EST VU CHASSER PAR LE BAILLEUR POUR FAIRE ENTRER UN AGENT D’UNE ONG. LES FONCTIONNAIRES DEMANDENT L’INTERVENTION DES AUTORITES HABILITEES POUR GERER CETTE SITUATION. IL CONVIENT DE RAPPELER QUE DE TELS PROBLEMES ONT ETE DEJA SIGNALES DANS LES PROVINCES DE RUYIGI ET BUBANZA.