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Bujumbura - Burundi.
BURUNDI - PARTI POLITIQUE.
REUNION DES BADASIGANA DE LA ZONE ROHERO DIMANCHE 10 JANVIER 1999: REACTION DE LA NOUVELLE DIRECTION DE L’UPRONA.
BUJUMBURA, LE 12 JANVIER 1999 (NET PRESS). LA REACTION EMANE DE M. FREDERIC NZABAMPEMA AU NOM DU PRESIDENT DE L’UPRONA LUC RUKINGAMA EN MISSION AU GUATEMALA, SUITE A LA PUBLICATION DE LA DEPECHE « LES PARTIS S’ACTIVENT : LE FRODEBU TOUJOURS EN AVANCE » DU 10 JANVIER 1999..
D’APRES M. NZABAMPEMA, IL S’EST TENU CE DIMANCHE 10 JANVIER 1999 A LA PERMANENCE DU PARTI UPRONA, A KUMUGUMYA UNE REUNION A L’INTENTION D’UN GROUPE DE BADASIGANA DANS LA ZONE ROHERO. A L’ORDRE DU JOUR FIGURAIT L’ECHANGE D’INFORMATIONS SUR LES NEGOCIATIONS DE PAIX D’ARUSHA. IL S’AGISSAIT EGALEMENT DE RECUEILLIR LES POSITIONS ET LES PROPOSITIONS DES BADASIGANA SUR LES QUESTIONS QUI SERONT DEBATTUES A ARUSHA PAR LES COMMISSIONS. CES DERNIERES PORTENT SUR LA NATURE DU CONFLIT BURUNDAIS, LES PROBLEMES DE GENOCIDE ET D’EXCLUSION D’ABORD, LA DEMOCRATIE ET LA BONNE GOUVERNANCE ENSUITE ET ENFIN LA PAIX ET LA SECURITE.
AU TOTAL 33 PERSONNALITES ONT PRIS PART A CETTE REUNION. APRES AVOIR PRIS CONNAISSANCE DE L’ETAT D’AVANCEMENT DE CES NEGOCIATIONS, LES PARTICIPANTS ONT APPRECIE LE TRAVAIL ACCOMPLI PAR LA DELEGATION DE L’UPONA A CES ASSISES. LES MILITANTS DE L’UPRONA EN ZONE ROHERO ESTIMENT QU’A L’AVENIR, LE PROCESSUS DE PAIX DEVRAIT ACCORDER UNE PRIORITE PLUS IMPORTANTE AU DEBAT INTERIEUR QUI, A TOUT CONSIDERER, CONDITIONNERA LE RETOUR A LA PAIX DE MANIERE DETERMINANTE. LES PARTICIPANTS ONT FORMULE UN CERTAIN NOMBRE DE RECOMMANDATIONS. ILS SE SONT EN OUTRE REPARTIS EN 4 COMMISSIONS POUR POURSUIVRE ET APPROFONDIR LE DEBAT.
D’APRES F. NZABAMPEMA, LA REUNION S’EST PARFAITEMENT BIEN DEROULEE « SI CE N’EST QUE, DE BONNE HEURE, QUELQUES PERSONNES FORT AGITEES AVAIENT TENTE DE FAIRE IRRUPTION DANS LES ENCEINTES DE KUMUGUMYA POUR PERTURBER LA RENCONTRE. AUSSITOT DEPECHEE SUR PLACE, LA POLICE A PU LES ELOIGNER DU LIEU, SANS GRAND INCIDENT ». ILS POURSUIVENT EN PRECISANT QUE CETTE PERTURBATION EST LE « FAIT DES INDIVIDUS QUI, AU COMITE CENTRAL DE L’UPRONA, SE REFUSENT TOUJOURS AU PROCESSUS DE PAIX ».
SELON LUI, CETTE QUESTION A ETE DEFINITIVEMENT TRAITEE AU COURS DE LA REUNION DU 7 OCTOBRE 1998. LE COMITE CENTRAL A ASSIGNE LA NOUVELLE DIRECTION LA MISSION NOTAMMENT DE « DEFINIR LES STRATEGIES ADEQUATES POUR POURSUIVRE LA CONTRIBUTION DE L’UPRONA AU RPOCESSUS DE PAIX, EN PARTICULIER AU NIVEAU DU DEBAT NATIONAL, DU DIALOGUE EXTERIEUR ET DE LA REHABILITATION DES SINISTRES ». LE FAIT QU’IL Y EN AIT EU QUI PENSENT AUTREMENT RELEVE DE LA LIBERTE D’OPINION ET DU PLURALISME D’IDEES. LES PARTICIPANTS ONT AINSI DEMANDE A LA DIRECTION DU PARTI DE FAIRE DES EFFORTS EN VUE D’UN RAPPROCHEMENT AVEC CEUX QUI « PRECONISENT LA POLITIQUE DE LA CHAISE VIDE A L’ENCONTRE DE LA VOLONTE DES BADASIGANA ET DU PARTI ».
BURUNDI - JUSTICE.
LES ETUDIANTS DE L’UNIVERSITE PROTESTENT CONTRE LA LIBERATION PROVISOIRE DU « GENOCIDAIRE BIGIRIMANA FELIX ».
BUJUMBURA, LE 12 JANVIER 1999 (NET PRESS). DANS UNE LETTRE ADRESSEE AU PROCUREUR GENERAL DE REPUBLIQUE CE LUNDI 11 JANVIER 1999, SIGNEE PAR LE PRESIDENT DU COMITE EXECUTIF DE L’ASSOCIATION DES ETUDIANTS DE RUMURI (ASSER), LES ETUDIANTS DECLARENT LEUR « INDIGNATION SUR LA PROCEDURE DE MISE EN LIBERTE PROVISOIRE DU GENOCIDAIRE BIGIRIMANA FELIX ». LA MÊME CORRESPONDANCE RAPPELLE QU’EN DATE DU 21 JUIN 1995, LE CAMPUS KIRIRI A ETE ATTAQUE PAR LES ASSAILLANTS DONT LE CHEF DE BANDE ETAIT BIGIRIMANA FELIX QUI ETUDIAIT A L’EPOQUE A L’UNIVERSITE DU BURUNDI, A L’INSTITUT D’EDUCATION PHYSIQUE ET SPORT (IEPS). LES ETUDIANTS INDIQUENT QU’AVANT LA MISE LIBERTE PROVISOIRE DE FELIX BIGIRIMANA, ILS AVAIENT ECRIT AU PRESIDENT DE LA COUR SUPPREME EN DATE DU 23 DECEMBRE 1998. « CURIEUSEMENT, NOUS VENONS D’APPRENDRE QUE SOUS VOTRE AVAL, LEDIT GENOCIDAIRE A BENEFICIE CETTE LIBERTE PROVISOIRE AVANT QU’ON NE FASSE LA LECTURE PUBLIQUE DE SON PROCES ALORS QU’UN PRESUME GENOCIDAIRE NE PEUT EN AUCUN CAS BENEFICIER UNE TELLE LIBERTE », POURSUIT LA LETTRE. LES ETUDIANTS DEMANDENT AU PROCUREUR DE REMETTRE ENTRE LES MAINS DE LA JUSTICE CE « GENOCIDAIRE » DANS LES MEILLEURS DELAIS ET « DE NE PAS USER DE SA FONCTION POUR TRANSGRESSER LA LOI ». LES ETUDIANTS DECLINENT TOUTE RESPONSABILITE QUANT A LA SUITE DE LA DECISION DU PROCUREUR GENERAL SI LEUR DEMANDE N’EST PAS EXHAUSSEE. « NOTRE INSTITUTION A ETE MARQUEE PAR LES ACTIONS MACABRES DE CE CRIMINEL, C’EST POURQUOI NOUS VOUDRIONS QU’IL SOIT JUGE CONFORMEMENT A LA LOI », SOULIGNE LA LETTRE. CELLE-CI TERMINE EN INTERPELLANT TOUT PATRIOTE EPRIS DE PAIX ET DE JUSTICE DE BANIR TOUTE ACTION FAVORISANT L’IMPUNITE.
BURUNDI - ECONOMIE.
VERS L’INSTAURATION DES BUREAUX DE CHANGE.
BUJUMBURA, LE 12 JANVIER 1999 (NET PRESS). DEPUIS LONGTEMPS, L’ON OBSERVE UN FONCTIONNEMENT DU MARCHE DES DEVISES A BUJUMBURA. CEUX QUI FONT LE COMMERCE DES DEVISES TRAVAILLENT DANS L’ILLEGALITE, NE PAIENT PAS D’IMPOT, NE SUBISSENT AUCUN CONTROLE DES INSTITUTIONS ETATIQUES HABILITEES EN L’OCCURRENCE L’AUTORITE MONETAIRE. DANS D’AUTRES PAYS, IL EXISTE DES BUREAUX DE CHANGE QUI FONT LE COMMERCE DES DEVISES DE FACON LEGALE. NET PRESS A CONTACTE LE GOUVERNEUR DE LA BANQUE DE LA REPUBLIQUE DU BURUNDI ET L’INTERBANK BURUNDI, UNE BANQUE COMMERCIALE.
SELON LE GOUVERNEUR DE LA BRB, LE GOUVERNEMENT EST POUR LE PRINCIPE D’INSTITUER DES BUREAUX DE CHANGE ET, JUSQU’IL Y A PEU, LE DOSSIER ETAIT DEJA AVANCE. L’ON N’ATTEND QUE LA REPRISE DE LA COOPERATION ENTRE LE BURUNDI ET LES AUTRES PAYS ET LA LEVEE DE L’EMBARGO. ACTUELLEMENT, L’ETAT BURUNDAIS NE PEUT PAS INSTITUER CES BUREAUX AU RISQUE D’ASSISTER A LA « DOLLARISATION », C’EST-A-DIRE LA DISPARITION DE LA MONNAIE BURUNDAISE. SI CES BUREAUX ETAIENT CREES DANS LA SITUATION ECONOMIQUE ACTUELLE, LE RISQUE EST GRAND D’ASSISTER A UNE SITUATION OU LES ECHANGES SE FONT EN DOLLARS COMME EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, LA MONNAIE LOCALE N’AYANT PLUS DE VALEUR. IL FAUT QUE L’ETAT AIT DES MOYENS SUFFISANTS D’INTERVENIR EN CAS DE DETERIORATION DES TAUX DE CHANGE, NOTAMMENT EN FOURNISSANT DES DEVISES AUX PROPRIETAIRES DE CES BUREAUX DE CHANGE SI JAMAIS ELLES TARISSENT; CE QUI NE PEUT PAS SE FAIRE ACTUELLEMENT; L’ETAT N’AYANT PAS DE STOCKS SUFFISANTS.
DE SON COTE, LE DIRECTEUR COMMERCIAL DE L’INTERBANK BURUNDI, M. EUGENE RUTAZIBWA, SE DECLARE SATISFAIT DE CE PROJET QUI VIENDRAIT A POINT NOMME CAR ET L’ETAT BURUNDAIS, ET LES PARTICULIERS ET LES BANQUES COMMERCIALES Y TROUVERONT LEUR COMPTE. IL DEPLORE QUE LE MARCHE NOIR EXISTE CAR IL S’AGIT DES OPERATIONS QUI ECHAPPENT AUX CANAUX LEGAUX. TOUT EN INDIQUANT QUE LE BURUNDI ETAIT RESTE EN ARRIERE PAR RAPPORT AUX AUTRES PAYS, IL A RECONNU QU’IL SERAIT DIFFICILE DE METTRE SUR PIED CES BUREAUX DANS LES CONDITIONS ECONOMIQUES ACTUELLES. UNE FOIS LE PROJET REALISE, LES BANQUES COMMERCIALES GAGNERONT BEUCOUP AU NIVEAU DE LA TRESORERIE CAR, A TITRE D’EXEMPLE, DES NATIONAUX QUI SE TROUVENT A L’ETRANGER POURRONT OUVRIR LEURS COMPTES EN DEVISES DANS CES BANQUES, A-T-IL INDIQUE. CONCERNANT L’ETAT, M. EUGENE RUTAZIBWA TROUVE QU’IL POURRA EGALEMENT GAGNER CAR CES BUREAUX POURRONT PAYER DES TAXES, DES IMPOTS SUR LES REVENUS DANS LA MESURE OU ILS TRAVAILLERONT ASTREINTS A UNE CERTAINE REGLEMENTATION.


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