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Bujumbura - Burundi.
BURUNDI - ECONOMIE.
VERS L’EXPLOITATION DU NICKEL.
BUJUMBURA, LE 21 JANVIER 1999
(NET PRESS). CERTAINES LOCALITES DE L’EST DU PAYS RENFERMENT UN SOUS-SOL
RICHE EN NICKEL. ON Y TROUVE EGALEMENT UN PEU DE CUIVRE ET DE COBALT. SELON
LE MINISTRE DE L’ENERGIE ET DES MINES, M. BARANDEREKA BERNARD, DES COMPAGNIES
SUD-AFRICAINES, AUSTRALIENNES ET CANADIENNES ONT ETE DEJA APPROCHEES EN
VUE DE L’EXPLOITATION DE CES MINES. LES NEGOCIATIONS EN VUE DU CONTRAT
ENTRE ELLES ET L’ETAT DU BURUNDI SONT EN COURS DEPUIS DEUX ANS MAIS N’ONT
PAS ENCORE ABOUTI, SELON LE MINISTRE DE L’ENERGIE ET DES MINES. UNE USINE
POURRA ETRE IMPLANTEE A MUSONGATI, EN PROVINCE DE RUTANA.
SELON M. BARANDEREKA BERNARD,
LES BURUNDAIS TIRERONT PROFIT, A PLUS D’UN TITRE, DE L’IMPLANTATION DE
CES COMPAGNIES AU BURUNDI: L’ETAT BURUNDAIS ENCAISSERA DES DEVISES, PERCEVRA
DES IMPOTS ET TAXES SUR CES COMPAGNIES, IL Y AURA DES RENTREES DE DEVISES;
IL Y AURA UNE CREATION DE L’EMPLOI, UNE IMPLANTATION DES INFRASTRUCTURES
SOCIALES TELS QUE LES MAISONS, LES HOPITAUX, L’EAU POTABLE, LES CENTRALES
ELECTRIQUES, DES INFRASTRUCTURES ROUTIERES, ETC. SANS LESQUELLES CES COMPAGNIES
NE PEUVENT PAS FONCTIONNER. FINALEMENT, CE N’EST PAS SEULEMENT L’USINE
MINIERE QUI IMPORTE, C’EST EGALEMENT TOUT CE QU’IL FAUT POUR QU’ELLE PUISSE
FONCTIONNER ET QUI POURRA, DANS UNE CERTAINE MESURE, AMELIORER LE NIVEAU
DE VIE DE LA POPULATION, A INDIQUE LE MINISTRE BARANDEREKA BERNARD.
IL EST A NOTER QUE L’AFRIQUE
DU SUD EST DE PLUS EN PLUS INTERESSEE PAR NOTRE SOUS-REGION : UNE SOCIETE
SUD-AFRICAINE ASSURE LA GESTION DE L’HOPITAL FAYCAL DU RWANDA. LA CLINIQUE
PRINCE LOUIS RWAGASORE SERAIT EN VOIE D’ETRE GEREE EGALEMENT PAR LES SUD-AFRICAINS.
UNE SOCIETE SUD-AFRICAINE A DEJA ACHETE LA SOCIETE PETROLIERE FINA B.P.
BURUNDI - JUSTICE.
4E AUDIENCE DU MAJOR BUGEGENE
A LA COUR MILITAIRE.
BUJUMBURA, LE 21 JANVIER 1999
(NET PRESS). LE MAJOR BUGEGENE, POURSUIVI PAR LA JUSTICE POUR AVOIR DESERTE
LE 22 OCTOBRE 1993, A COMPARU HIER LE 21 JANVIER 1999 POUR LA 4E FOIS A
LA COUR MILITAIRE. LORS DE LA 3E SEANCE QUI AVAIT EU LIEU LE 27 NOVEMBRE
1998, LA MEME COUR AVAIT MOTIVE L’INOPPORTUNITE D’AUDITIONNER LES TEMOINS
QUE LA DEFENSE AVAIT DEMANDES. CETTE DERNIERE AVAIT ALORS DEMANDE A LA
COUR MILITAIRE DE LUI TRANSMETTRE CETTE DECISION PAR ECRIT.
LORS DE LA 4E AUDIENCE, LA DEFENSE
S’EST RENDUE COMPTE QUE LA COUR AVAIT CHANGE D’AVIS. ELLE A CONVOQUE UN
TEMOIN SUR TROIS QUE LE MAJOR BUGEGENE AVAIT TOUJOURS DEMANDES. LA DEFENSE
A DEMANDE LES RAISONS DU REVIREMENT DE LA COUR MILITAIRE ET SUR QUELLE
BASE JURIDIQUE PEUT-ELLE SELECTIONNER LES TEMOINS QU’ELLE VEUT. IL N’Y
A PAS EU DE REPONSE. FINALEMENT, LE TEMOIN A ETE ENTENDU. C’ETAIT LE CHEF
D’ETAT MAJOR GENERAL A L’EPOQUE, LIEUTENANT COLONEL (AU MOMENT DES FAITS)
JEAN BIKOMAGU. LA DEFENSE AVAIT PREPARE 4 QUESTIONS PRELIMINAIRES MAIS
DEUX QUESTIONS ONT ETE INTERDITES PAR LA MEME COUR.
L’AUTORITE MILITAIRE QUI ETAIT
EN PLACE LORS DE LA « DESERTION » DU MAJOR BUGEGENE, L’ANCIEN CHEF D’ETAT
MAJOR GENERAL A RECONNU QU’IL Y AVAIT DEUX GROUPES DE MILITAIRES JUSQU’AU
22 OCTOBRE 1993. UN GROUPE DE MILITAIRES FIDELES A L’AUTORITE LEGALE ET
UN AUTRE REBELLE. IL A MEME RECONNU QUE LE GROUPE REBELLE ETAIT ENCORE
PRESENT A L’ETAT MAJOR GENERAL LE 22 OCTOBRE A 10 HEURES, L’HEURE A LAQUELLE
LE MAJOR BUGEGENE S’EST EXILE AU ZAIRE. L’ANCIEN CHEF D’ETAT MAJOR GENERAL
N’A PAS CEPENDANT VOULU REPONDRE A LA QUESTION DE SAVOIR LEQUEL DES DEUX
GROUPES AVAIT PLUS D’AUTORITE. IL A DIT QU’IL AVAIT DEJA REPONDU A CETTE
QUESTION AU COURS D’UN AUTRE PROCES. LE PROCES DU MAJOR BUGEGENE A ETE
MIS EN DELIBERE MALGRE LES RESERVES EMISES PAR LA DEFENSE A LAQUELLE ON
A REFUSE DE POSER TOUTES SES QUESTIONS AU TEMOIN AINSI QUE L’AUDITION DE
DEUX AUTRES, A SAVOIR LE COLONEL NTAKIJE (ANCIEN MINISTRE DE LA DEFENSE)
ET LAZARE GAKORYO (EX-SECRETAIRE D’ETAT A LA DEFENSE). A LA FIN DE L’AUDIENCE,
LE MAJOR BUGEGENE A DISTRIBUE UN DOCUMENT INTITULE « CONDENSE DU DOSSIER
DU MAJOR BUGEGENE. QUEL CRIME A COMMIS LE MAJOR BUGEGENE POUR MERITER UN
ACHARNEMENT AUSSI SELECTIF DEPUIS LE 21 OCTOBRE 1993 ? ».
BURUNDI - SECURITE.
MAKAMBA : LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES
TALONNES PAR LES FORCES DE L’ORDRE.
MAKAMBA, LE 21 JANVIER 1999
(NET PRESS). APRES LES COMMUNES DE MABANDA ET KIBAGO QUI ONT ETE ATTAQUEES
DEPUIS LE JEUDI 14 JANVIER 1999, LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES ONT ATTEINT
DEPUIS LE LUNDI 18 JANVIER 1999 LA COMMUNE DE KAYOGORO. TRAQUES PAR LES
FORCES DE L’ORDRE, ILS SONT ACTUELLEMENT EN DEBANDADE. DANS L’APRES-MIDI
DE MARDI LE 19 JANVIER 1999, DES AFFRONTEMENTS ONT EU LIEU ENTRE LES FORCES
DE L’ORDRE ET UNE BANDE DE TERRORISTES-GENOCIDAIRES SUR LA COLLINE DE NYANGE,
EN COMMUNE DE MAKAMBA. LE BILAN DES DEGATS N’EST PAS ENCORE CONNU. SELON
DES SOURCES EN PROVENANCE DU CHEF-LIEU DE LA PROVINCE, DES BANDES ISOLEES
SONT SIGNALEES SUR DES COLLINES DE LA COMMUNE DE MAKAMBA ET PRENNENT LA
DIRECTION DE LA COMMUNE VUGIZO DE LA MEME PROVINCE. CE MATIN, LE 21 JANVIER
1999, DES AFFRONTEMENTS ENTRE LES FORCES DE L’ORDRE ET UNE BANDE DE TERRORISTES-GENOCIDAIRES
ONT EU LIEU SUR LA COLLINE MURESI SITUEE A UNE DIZAINE DE KM DU CHEF-LIEU
DE LA PROVINCE. DES POPULATIONS DES ENVIRONS CONTINUAIENT A FUIR VERS LE
CHEF-LIEU DE LA PROVINCE.
DANS LES COMMUNES MABANDA, KIBAGO
ET KAYOGORO QUI ONT ETE LES PREMIERES A ETRE ATTAQUEES, LA PAIX REVIENT
PROGRESSIVEMENT GRACE A L’ACTION DES FORCES DE L’ORDRE. LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES
AURAIENT SUBI BEAUCOUP DE PERTES SELON DES SOURCES EN PROVENANCE DE MAKAMBA.
TOUTEFOIS, LES POPULATIONS DE CES CONTREES, SURTOUT A KIBAGO, SONT A MAJORITE
DES DEPLACES. ILS SE TROUVENT SUR LES SITES SUIVANTS: LE CHEF-LIEU DE LA
COMMUNE MABANDA, A GITARA ET A L’ECOLE PRIMAIRE DE MUSHARA EN COMMUNE MABANDA,
AU CHEF-LIEU DE LA COMMUNE DE KIBAGO, A MBIZI ET A MARA EN COMMUNE KIBAGO.
LES AUTORITES ADMINISTRATIVES INDIQUENT QUE CES POPULATIONS ONT BESOIN
DE L’AIDE CAR ILS SONT DANS UN TOTAL DENUEMENT.
BURUNDI - DIPLOMATIE.
DEMENTI DE L’AMBASSADEUR DU
BURUNDI A NAIROBI.
NAIROBI LE 21 JANVIER 1999 (NET
PRESS). DANS SA DEPECHE DU 14 JANVIER 1999, NET PRESS AVAIT INDIQUE QUE
LE PREMIER VICE-PRESIDENT M. FREDERIC BAMVUGINYUMVIRA A EFFECTUE UNE VISITE
A NAIROBI ET QU’EN MARGE DE CETTE VISITE, IL AVAIT RENCONTRE LE CNDD ET
LE FRODEBU POUR HARMONISER LEURS POINTS DE VUE EN VUE DU 4E ROUND DES NEGOCIATIONS
D’ARUSHA. L’AMBASSADEUR DU BURUNDI A NAIROBI, M. STANISLAS NAKAHA VIENT
DE REAGIR A CETTE DEPECHE EN DATE DU 21 JANVIER 1999 PAR COURRIER ELECTRONIQUE.
LA REDACTION PROPOSE L’INTEGRALITE DE SON DEMENTI.
«MESSIEURS, JE VIENS DE LIRE
AVEC UN LEGER RETARD (LES COMMUNICATIONS ENTRE NAIROBI ET BUJUMBURA SONT
ASSEZ DIFFICILES POUR LE MOMENT) VOTRE DEPECHE DU 14 JANVIER 1999 PORTANT
SUR LA VISITE DU PREMIER VICE-PRESIDENT AU KENYA. JE NE SAIS PAS D'OU VOUS
TIREZ VOS INFORMATIONS MAIS EN TANT QUE CHEF DE LA MISSION DIPLOMATIQUE
DU BURUNDI A NAIROBI, ET DONC SON PORTE-PAROLE AUTORISE, JE PEUX VOUS CERTIFIER
QUE CE QUE VOUS RAPPORTEZ AU CONDITIONNEL (CE QUI SIGNIFIE QUE VOUS N'ETES
PAS SURS DU SERIEUX DE VOTRE SOURCE), N'A ABSOLUMMENT AUCUN FONDEMENT.
LA VISITE S'EST EFFECTUEE DANS D'EXCELLENTES CONDITIONS ET, A AUCUN MOMENT,
L'AMBASSADE N'A ETE EMBARRASSEE. JE VOUS PRIERAIS DE PUBLIER CE DEMENTI
POUR DETROMPER VOS LECTEURS ».
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