TROP DE SPECULATIONS SUR LES MORTS CIVILS DANS LA PROVINCE DE BUJUMBURA-RURAL.
BUJUMBURA, LE 19 AOUT 1999 (NET PRESS). AU COURS D'UN REPORTAGE AU SUD DE LA CAPITALE ET DANS BUJUMBURA RURAL, A BUSORO, KANYOSHA, NKENGA, RUZIBA, KABEZI, ETC., LA REDACTION A CONSTATE QUE LES CHIFFRES AVANCES PAR CERTAINS MEDIAS OCCIDENTAUX ET LES GROUPES TERRORISTES-GENOCIDAIRES SONT INEXACTS. A KANYOSHA, D'APRES DES RESCAPES DE BUSORO, DES TERRORISTES-GENOCIDAIRES ONT ATTAQUE MARDI DE LA SEMAINE DERNIERE LE MARCHE A 11 HEURES FAISANT 3 MORTS CIVILS. PLUS LOIN, UNE FEMME QUI A PERDU UN ENFANT A FAIT SAVOIR QUE LES MILITAIRES ONT POURSUIVI LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES ET QUE DES COMBATS SE SONT ENGAGES DANS LES QUARTIERS DE BUSORO ET NKENGA OU CES DERNIERS S'ETAIENT RETRANCHES.
DE SOURCES OFFICIELLES, IL Y A EU 31 MORTS PARMI LESQUELS FIGURENT BEAUCOUP DE TERRORISTES-GENOCIDAIRES. CONCERNANT LES DEGATS MATERIELS, TROIS PERSONNES RENCONTREES A KANYOSHA ALORS QU'ELLES VENAIENT DE RECUPERER LEURS BIENS RESTES DANS LE QUARTIER ONT INDIQUE QUE PRESQUE TOUTES LES MAISONS SONT INTACTES A PART QUELQUES MAISONS DEFONCEES. SUR PLACE, LA REDACTION N'A PU COMPTER QUE DEUX MAISONS PARTIELLEMENT BRULEES.
A LA PIERRE LIVINGSTONE (A UNE DIZAINE DE KILOMETRES DE BUJUMBURA), LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES AVAIENT ATTAQUE LE MARCHE ET PILLER QUELQUES MARCHANDISES. UN MILITAIRE A ETE BLESSE TANDIS QUE TROIS CIVILS ONT ETE TUES. DE SOURCES ADMINISTRATIVES, L'ON INDIQUE QUE 17 PERSONNES ONT ETE TUEES TANDIS QUE LES VILLAGEOIS EVOQUENT 14 MORTS ET PLUS D'UNE DIZAINE DE BLESSES. ON DEPLORE EGALEMENT L'ENLEVEMENT DE PLUSIEURS PERSONNES PAR LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES, D'APRES TOUJOURS LES VILLAGEOIS DE RUZIBA.
CES DERNIERS TEMPS, LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES EN UNIFROME MILITAIRE ENLEVENT LA POPULATION ET TUENT TOUS CEUX QUI REFUSENT DE LES SUIVRE OU QUI LES DENONCENT. PARFOIS, LA POPULATION EST VICTIME DE LA CONFUSION DE LA TENUE DES MILITAIRES OU DES TERRORSITES-GENOCIDAIRES MAIS CES DERNIERS SE FONT DECOUVRIR PAR UNE TENUE SOUVENT NON COMPLETE. TOUTES CES PERSONNES INTERROGEES ONT FAIT REMARQUER QUE LES CHIFFRES AVANCES PAR LES MEDIAS ETRANGERS SONT EXAGERES. UNE SOURCE HUMANITAIRE D'UNE ONG OPERANT DANS BUJUMBURA L'A AUSSI SOULIGNE.
BURUNDI - ADMINISTRATION.
DESCENTE DU GOUVERNEMENT DANS LES ZONES DE BUJUMBURA.
BUJUMBURA, LE 19 AOUT 1999 (NET PRESS). LE GOUVERRNEMENT A ORGANISE DES REUNIONS CE 18 AOUT 1999 DANS TOUTES LES ZONES DE LA CAPITALE BUJUMBURA. LA REDACTION A PU COUVRIR LES DEBATS EN ZONE ROHERO ET UNE PARTIE DES DEBATS EN ZONE NGAGARA. DANS TOUTES CES DEUX ZONES, LES DISCUSSIONS SE FOCALISAIENT SUR LA SECURITE ET LES NEGOCIATIONS D'ARUSHA. IL Y AVAIT AUSSI DES SPECIFICITES DE CHAQUE ZONE.
CONCERNANT LES SPECIFICITES DANS LA ZONE ROHERO, ON POUVAIT NOTER LES PROPOS DU DEPUTE THOMAS BUKURU (DU PARTI FRODEBU) A L'ENDROIT DU PREMIER VICE-PRESIDENT, M. FREDERIC BAMVUGINYUMVIRA ISSU LUI AUSSI DU FRODEBU. IL S'EST ATTAQUE AU DISCOURS QUE CE DERNIER A PRONONCE A GIHANGA DANS LA PREMIERE REGION MILITAIRE. POUR LE DEPUTE BUKURU, LE PREMIER VICE-PRESIDENT M. FREDERIC BAMVUGINYUMVIRA A INSULTE DES BASHINGANTAHE QUAND IL A DIT QU'A ARUSHA, LES GENS Y VONT POUR DES PERDIEMS. IL A INDIQUE QUE LES HAUTES AUTORITES, LES MINISTRES, LES PARLEMENTAIRES ET AUTRES QUI SE RENDENT A ARUSHA NE LE FONT PAS POUR CELA.
REVENANT SUR LA SITUATION DANS BUJUMBURA RURAL, LE DEPUTE BUKURU A INDIQUE A L'ASSISTANCE QUE LE MINISTRE TUNGAMWESE ET LEONCE NGENDAKUMANA, PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE, DEVRAIENT D'ABORD LAISSER LEURS CHAISES POUR ALLER SENSIBILISER LA POPULATION A LA PAIX ET RAMENER LA PAIX ET LA SECURITE. UN AUTRE INTERVENANT S'EST PLAINT DU FAIT QUE LE MAIRE DE LA VILLE DE BUJUMBURA A REFUSE AUX MEMBRES DU GROUPE G8 D'ORGANISER UNE CONFERENCE DE PRESSE A LA MAISON DE LA PRESSE.SELON LUI, QUAND LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE S'EST RENDU A MUSAGA, IL A DIT QU'IL RECOIT REGULIEREMENT DES RAPPORTS DE LA PART DES ENVOYES DU GOUVERNEMENT. LE GROUPE G8 VOULAIT AUSSI DONNER UNE SORTE DE RAPPORT PAR LE BIAIS DE CETTE CONFERENCE DE PRESSE MAIS LE MAIRE DE LA VILLE LEUR EN A REFUSE LA TENUE. UN AUTRE INTERVENANT A POSE LA QUESTION DE SAVOIR CE QUE DEVIENDRA LA SIGNATURE DES ACCORDS D'ARUSHA AU MOMENT OU IL Y A DES PROBLEMES DANS TOUS LES PARTIS QUI SONT EN NEGOCIATIONS A ARUSHA.
DANS LA ZONE DE NGAGARA, LES HABITANTS ONT POSE DES QUESTIONS AUX MINISTRES DE L'ENERGIE, M. BERNARD BARANDAGIYE ET DE LA DEFENSE, LE COLONEL ALFRED NKURUNZIZA. CONCERNANT LES NEGOCIATIONS, LES HABITANTS DE CETTE ZONE ONT EXPRIME DES INQUIETUDES DU FAIT QU'IL Y AURAIT DES NEGOCIATIONS CLANDESTINES EN AFRIQUE DU SUD ENTRE LE GOUVERNEMENT (REPRESENTE PAR QUATRE OFFICIERS ET UN CIVIL) ET LA REBELLION DE JEAN BOSCO NDAYIKENGURUKIYE. LE MINISTRE BERNARD BARANDEREKA A INDIQUE QU'A SA CONNAISSANCE, CES NEGOCIATIONS N'EXISTENT PAS.
BURUNDI - SECURITE.
LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES ATTAQUENT UNE POSITION MILITAIRE DE MUTANGA SUD.
BUJUMBURA, LE 19 JUILLET 1999 (NET PRESS). LA NUIT DERNIERE VERS 23 HEURES, LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES ONT ATTAQUE UNE POSITION MILITAIRE QUI SE TROUVE A MUTANGA SUD. LA POSITION MILITAIRE A VITE RIPOSTE ET IL Y A EU ECHANGES DE COUPS DE FEU ENTRE LES FORCES DE L'ORDRE ET LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES. D'AUTRES SOURCES INDIQUENT QUE LE FEU A ETE OUVERT A MINUIT MOINS LE QUART. L'ON SIGNALE UN MILITAIRE BLESSE AU COURS DE CES AFFRONTEMENTS. DU COTE DES TERRORISTES-GENOCIDAIRES, IL Y AURAIT EU DES MORTS QUE L'ON N'A PAS PU DENOMBRER. LE PORTE-PAROLE DE L'ARMEE A INDIQUE QUE LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES VISAIENT LE TROUPEAU DE BETAIL.
BURUNDI - JUSTICE.
L'EPOUSE DU PRESIDENT DE P.A-AMASEKANYA, MME TIKK ELENA S'ADDRESSE AU MINISTRE DE LA JUSTICE EN TANT QUE PERE DE FAMILLE POUR QU'IL LIBERE SON MARI.
BUJUMBURA, LE 19 AOUT 1999 (NET PRESS). DANS UNE LETTRE ADDRESSEE LE 18 AOUT 1999 AU MINISTRE DE LA JUSTICE, L' EPOUSE DU PRESIDENT DE PA-AMASEKANYA, MME TIKK ELENA LUI A DEMANDE D' ORDONNER LA LIBERATION DE SON MARI, M. DIOMEDE RUTAMUCERO,"ARBITREMENT INCARCERE A LA PRISON DE MPIMBA DEPUIS LE 27 JUILLET 1999. "LES MEMBRES DE MA FAMILLE ET NOS AMIS QUI SE TROUVENT UN PEU PARTOUT DANS LE MONDE ( ESTONIE, RUSSIE, ETATS-UNIS, ALLEMAGNE, ETC ) TIENNENT A CONNAITRE LES RAISONS D' EMPRISONNEMENT DE MON MARI", A INDIQUE MME TIKK ELENA.
ELLE A PRECISE A L' INTENTION DU MINISTRE QUE LE MAGISTRAT INSTRUCTEUR DU DOSSIER DE SON MARI, M.EMMANUEL GATERETSE L'A RECUE ET LUI A REVELE, A SA GRANDE STUPECATION - ETRANGERE QU'ELLE - QU'AU BURUNDI UN OPJ PUISSE SIGNER UN MANDAT D'ARRET. UN POUVOIR QU' ELLE TROUVE EXHORBITANT. MAIS LE MAGITRAT A REFUSE DE LUI MONTRER LE FAMEUX MANDAT D'ARRET. MME TIKK AFFIRME QUE LE MAGISTRAT LUI A SIGNIFIE QUE SON MARI EST ECROUE POUR DES RAISONS D'ATTEINTE A LA SECURITE INTERIEURE DE L' ETAT.
ELLE DECLARE S'ETRE RENDUE COMPTE, AU COURS DE CET ENTRENTIEN, QUE LE DOSSIER D' INSTRUCTION A LA CHARGE DE SON MARI EST VIDE ET NON-FONDE. LE MAGISTRAT SEMBLAIT LUI-MEME GENE, CONFIE-T-ELLE. ELLE CONCLUT EN DEMANDANT AU MINISTRE, EN TANT QUE PERE DE FAMILLE, D' ORDONNER LA LIBERATION DE SON MARI POUR QU''IL PUISSE SECURISER SA FAMILLE "SURTOUT DANS UNE PERIODE AUSSI TROUBLEE QUE CELLE QUE NOUS VIVONS ACTUELLEMENT AU BURUNDI".