BURUNDI-SECURITE.
LES FORCES DE L'ORDRE SURPRENNENT DES TERRORISTES-GENOCIDAIRES A RUKUBA
KANYOSHA, LE 23 AVRIL 1999 (NET PRESS). DANS LA NUIT DU 20 AU 21 AVRIL 1999 LES FORCES DE L'ORDRE SONT ENTREES DANS LA LOCALITE DE RUKUBA, EN COMMUNE KANYOSHA VERS DEUX HEURES DU MATIN. ILS ONT SURPRIS DES DIZAINES DE TERRORISTES-GENOCIDAIRES QUI DORMAIENT ET ILS EN ONT TUE QUELQUES UNS. LE NOMBRE DE VICTIMES N'EST PAS ENCORE CONNU. CERTAINES INFORMATIONS INDIQUENT QUE DES POPULATIONS CIVILES SERAIENT TUEES AU COURS DE L'ASSAUT. IL SEMBLE QUE LES MILITAIRES N'AVAIENT PAS ENCORE OPERE DANS CETTE LOCALITE.
D'APRES UNE SOURCE PROCHE DES FORCES ARMEES, CETTE LOCALITE DE RUKUBA EST DECLAREE ZONE DE COMBAT ET LA POPULATION Y A ETE EVACUEE DEPUIS LONGTEMPS. LORSQUE LES FORCES DE L'ORDRE Y MENENT DES OPERATIONS, ELLES CONSIDERENT QUE TOUS CEUX QUI S'Y TROUVENT SONT DES TERRORISTES- GENOCIDAIRES OU LEURS COMPLICES. LES PERSONNES QUI MEURENT DANS CES CONDITIONS SONT EN PARTIE RESPONSABLES DE LEUR SORT, SIGNALE LA SOURCE.
EN CONSEQUENCE, LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES ONT MENACE A LEUR TOUR LES POPULATIONS PROCHES DE CETTE LOCALITE D'EXPEDITION PUNITIVE CAR ILS CONSIDERENT QUE CE SONT CES POPULATIONS COMPLICES "IVYITSO" QUI ONT GUIDE LES FORCES DE L'ORDRE JUSQU'A L'ENDROIT OU ILS DORMAIENT.
BURUNDI - ZEP.
LA ZEP : UNE LIGNE DE CREDIT DE 20 MILLIONS DE DOLLARS AMERICAINS.
BEIJING, LE 23 AVRIL 1999 (NET PRESS). LA BANQUE DE LA ZEP QUI REGROUPE LES PAYS DE L'AFRIQUE DE L'EST ET AUSTRALE VIENT D'OBTENIR UNE LIGNE DE CREDIT DE 20 MILLIONS DE DOLLARS AMERICAINS AUPRES DE LA BANQUE EXIM BANK. L'ACCORD DE LIGNE DE CREDIT A ETE SIGNE A BEIJING EN CHINE LE 20 AVRIL 1999 PAR LES PRESIDENTS DES DEUX INSTITUTIONS FINANCIERES, MM. MARTIN ONGANGA ET YANG ZILIN (EXIM BANK) EN PRESENCE DU PRESIDENT ZAMBIEN FREDERIC CHILUBA (PRESIDENT EN EXERCICE DE LA ZEP) ET DU SECRETAIRE GENERAL DE LA COMESA.
CETTE LIGNE DE CREDIT, LA PREMIERE DU GENRE ENTRE EXIM BANK ET UNE INSTITUTION MULTILATERALE EST DESTINEE AUX EXPORTATIONS DES MACHINES ET DES EQUIPEMENTS A DESTINATION DE LA SOUS-REGION DE LA COMESA. SIGNALONS QUE LA COMESA EST LE PLUS VASTE BLOC ECONOMIQUE EN AFRIQUE REGROUPANT 21 ETATS MEMBRES, DONT 15 PAYS SONT DES ACTIONNAIRES DE LA BANQUE DE LA ZEP. CES PAYS SONT AFDB, BURUNDI, COMORES, DJIBOUTI, ERYTHREE, ETHIOPIE, KENYA, MALAWI, ILE MAURICE, RWANDA, SOMALIE, SOUDAN, TANZANIE, UGANDA, ZAMBIE ET ZIMBABWE.
LA BANQUE DE LA ZEP AVAIT SON SIEGE A BUJUMBURA. PENDANT LA CRISE SOCIO-POLITIQUE ACTUELLE, ELLE A ETE TRANSFEREE A NAIROBI DANS DES CONDITIONS OBSCURES. ACTUELLEMENT, ELLE POURRAIT SE REINSTALLER A BUJUMBURA APRES LA CONSTRUCTION DE SON IMMEUBLE DONT LES TRAVAUX TENDENT ACTUELLEMENT VERS LA FIN.
BURUNDI-ADMINISTRATION.
LE MINISTERE DE LA COMMUNICATION REAGIT A LA LETTRE DE LA JRR.
BUJUMBURA, LE 23 AVRIL 1999 (NET PRESS). DANS SA DEPECHE DU 22 AVRIL 1999, LA REDACTION A PUBLIE EN QUELQUES LIGNES LA TENEUR D'UNE LETTRE QUE LA JRR, PAR LE BIAIS DE SON SECRETAIRE GENERAL-ADJOINT, RAPHAEL HORUMPENDE, A ADRESSEE A SES MILITANTS. SELON UN COMMUNIQUE DE PRESSE RENDU PUBLIC CE 23 AVRIL 1999, LE CABINET DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION SOULIGNE QUE M. RAPHAEL HORUMPENDE "S'EN PREND, UNE FOIS DE PLUS A TORT AU GOUVERNEMENT". ET DE PRECISER QUE:
" MONSIEUR RAPHAEL HORUMPENDE N'EST PAS LE REPRESENTANT LEGAL DE LA JRR; TOUTES LES ALLEGATIONS DEVELOPPEES DANS LA LETTRE CITEE N'ONT AUCUN FONDEMENT. CES PROPOS AUSSI LEGERS QUE DIFFAMATOIRES VIS-A-VIS DES INSTITUTIONS DE LA REPUBLIQUE N'ONT ABSOLUMENT RIEN A VOIR AVEC LE SERIEUX DES ECHANGES ON NE PEUT PLUS LIBRES ET DEMOCRATIQUES DE LA REUNION REGULIERE DES CADRES DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION TENUE LE 14 AVRIL 1999. LA LUTTE CONTRE LE GENOCIDE INTERPELLE TOUS LES CITOYENS BURUNDAIS, LES PARTENAIRES DE LA SOUS-REGION ET DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE. IL FAUT RENFORCER LES ACTIONS NECESSAIRES A L'ERADICATION DE L'IDEOLOGIE DU GENOCIDE. NEANMOINS, EN USANT DE CETTE TRAGEDIE INNOMMABLE QU'EST LE GENOCIDE POUR PROPAGANDE POPULISTE ET EGOCENTRIQUE, M. HORUMPENDE, MEME EN INSULTANT TOUS CEUX QUI LUTTENT POUR LA PAIX COMME IL LE FAIT DANS SA LETTRE, S'ADONNE A UN CYNISME PERNICIEUX ET STERILE. MEME EN PHASE DE MATURATION, LA PRESSE NATIONALE JOUIT DE SA PLEINE LIBERTE ET DEVELOPPE UN SENS DE LA RESPONSABILITE PORTEUR D'AVENIR. VOILA POURQUOI ELLE DOIT ETRE TRAITEE AVEC RESPECT ET EN DEHORS DE TOUTE LOGOMACHIE. IL FAUT CESSER D'EN FAIRE L'OBJET D'UNE MANIPULATION POLITICIENNE".
RAPPELONS QUE LA LETTRE A LAQUELLE REAGIT LE CABINET DU MINISTRE LUC RUKINGAMA AVAIT ETE SIGNEE PAR RAPHAEL HORUMPENDE, EN QUALITE DE SECRETAIRE GENERAL-ADJOINT DE LA JRR. IL DENONCAIT L'ORDRE QUI A ETE INTIME AUX "MEDIAS PUBLICS DE NE JAMAIS EVOQUER LA QUESTION SUR LE GENOCIDE ET D'AUTRES ASPECTS CONCERNANT LE RWANDA COMME SON INTERVENTION A L'EST DE LA RDC" LORS DE LA VISITE DU PRESIDENT RWANDAIS AU BURUNDI.
BURUNDI-JUSTICE.
AFFAIRE UPRONA CONTRE LA MAIRIE DE BUJUMBURA
BUJUMBURA, LE 23 AVRIL 1999 (NET PRESS). LE 21 AVRIL 1999 A EU LIEU A LA COUR ADMINISTRATIVE LA DEUXIEME AUDIENCE PUBLIQUE SUR L'AFFAIRE UPRONA CONTRE LA MAIRIE DE BUJUMBURA. L'UPRONA ACCUSE LA MAIRIE D'AVOIR NOTAMMENT "ORGANISE ET SUPERVISE L'OUVERTURE FORCEE DES PORTES DE LA PERMANENCE DE L'UPRONA LE 21 OCTOBRE 1998".
DANS SA REPLIQUE A LA REQUETE INTRODUITE PAR ME SINARINZI GABRIEL, AVOCAT DE L'UPRONA, ME AUGUSTIN MABUSHI, AVOCAT DE LA MAIRIE DE BUJUMBURA A PRECISE QUE "LE LITIGE TIRE SA SOURCE DANS L'EXISTENCE DE DEUX ORGANES QUI SE DISPUTENT LA DIRECTION DU PARTI UPRONA: LE COMITE DE M. CHARLES MUKASI ET CELUI DE M. LUC RUKINGAMA. ET CELA S'ENTEND, LA GESTION DU PATRIMOINE DU PARTI NE PEUT ECHOIR QU'A LA DIRECTION RECONNUE LEGALE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. IL A SOULIGNE QU'EN CE QUI LE CONCERNE, LE MINISTERE DE L'INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE NE RECONNAIT COMME LEGALE QUE LA DIRECTION DE M. LUC RUKINGAMA. IL CONCLUT EN DISANT QU'ELLE DOIT D'ABORD SE PRONONCER SUR L'AFFAIRE OPPOSANT L'UPRONA AU MINISTERE DE L'INTERIEUR AFIN DE VIDER LA QUESTION SE RAPPORTANT A CELUI QUI REPRESENTE L'UPRONA ET QUI DOIT GERER PAR CONSEQUENT SON PATRIMOINE.
DE SON COTE, LE REPRESENTANT DE L'UPRONA, ME SINARINZI GABRIEL A SOULIGNE QU'IL S'AGIT DE DEUX DOSSIERS DIFFERENTS ET QUE PAR AILLEURS, LA DECISION DU MINISTERE DE L'INTERIEUR DE RECONNAITRE LA NOUVELLE DIRECTION (22 OCTOBRE 1998) EST POSTERIEURE A CELLE DE LA MAIRIE DE BUJUMBURA (21 OCTOBRE 1998). AUSSI, LA MAIRIE A-T-ELLE AGI SANS INSTRUCTION FORMELLE DES AUTORITES HIERARCHIQUEMENT SUPERIEURES, FAIT-IL REMARQUER. L'AFFAIRE A ETE REMISE AU 26 MAI 1999.