LE MINISTRE DE LA JUSTICE FAIT LE POINT SUR LES MASSACRES DE MUZYE AU MOIS D'OCTOBRE.
BUJUMBURA, LE 15 DECEMBRE 1999 (NET PRESS). LE MINISTRE DE LA JUSTICE ET GARDE DES SCEAUX, M. TERENCE SINUNGURUZA A FAIT LE POINT CE MATIN A LA MAISON DE LA PRESSE SUR LES ATTAQUES DE MUZYE, SURVENUES LE 12 OCTOBRE 1999. TROIS MOIS APRES LES FORFAITS, UN RAPPORT D'UNE COMMISSION NATIONALE D'ENQUETE JUDICIAIRE VIENT D'ETRE PRESENTE AUX AUTORITES COMPETENTES. AVANT D'EN DONNER LE CONTENU, LE MINISTRE SINUNGURUZA A D'ABORD DEMANDE A L'ASSISTANCE D'OBSERVER UNE MINUTE DE SILENCE EN MEMOIRE DES VICTIMES DE CES FORFAITS. IL A ENSUITE INDIQUE QUE D'APRES LES ENQUETES, 9 PERSONNES, DONT DEUX PERSONNALITES ONUSIENNES, LE DIRECTEUR GENERAL DE LA SOSUMO ET 6 DEPLACES ONT TROUVE LA MORT DANS CETTE ATTAQUE. AU FAIT, LA DELEGATION EST PARTIE DE BUJUMBURA PAR AVION JUSQU'À L'AEROPORT DE GIHOFI EN PROVINCE DE RUTANA. ELLE A ÉTÉ ACCEUILLIE PAR LE GOUVERNEUR DE CETTE PROVINCE QUI L'A CONDUITE AU SITE DE MUZYE. ELLE A ETE ACCUEILLIE PAR DES COUPS DE FEU. LES POPULATIONS ET QUELQUES MEMBRES DE LA DELEGATION ONT FUI DANS TOUS LES SENS. D'APRES LUI, LES REBELLES DU CNDD ONT EU ALORS LE TEMPS DE TIRER SUR DES PERSONNES BIEN IDENTIFIEES. SELON TOUJOURS LE MINISTRE SINUNGURUZA, LES TOUT PREMIERS TIRS SE SONT DIRIGES VERS DES MILITAIRES ET LA PREMIERE VICTIME A ÉTÉ LE CHAUFFEUR DU COMMANDANT DE DISTRICT. LA DEUXIEME VICTIME A ÉTÉ LE DIRECTEUR GENERAL DE LA SOSUMO, FEU ALEXIS RWAGATORE. LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES ONT ENSUITE TIRE SUR LES VEHICULES DES MEMBRES DES NATIONS UNIES ET L'UN D'ENTRE EUX A FROIDEMENT TIRE SUR LE REPRESENTANT DE L'UNICEF ET LA RESPONSABLE LOGISTIQUE DU PAM QUI ONT DIRECTEMENT TROUVE LA MORT. LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES ONT EGALEMENT TIRE ET BLESSE GRIEVEMENT MME LEOCADIE NIBIZI QUI ETAIT MEMBRE DE LA DELEGATION.
SELON LE MINISTRE SINUNGURUZA, LES REBELLES DU CNDD N'ETAIENT PAS AU COURANT DE LA VISITE DE CES PERSONNALITES MAIS D'APRES UN CARNET DE CAMPAGNE DE CES ASSAILLANTS RECUPERE PAR LES ENQUETEURS, IL Y AVAIT UN PROGRAMME D'ATTAQUE DE LA REGION DU 23 SEPTEMBRE AU 16 OCTOBRE 1999. POUR LE MINISTRE SINUNGURUZA, CES ATTAQUES ONT ETE PERPETREES PAR LE CNDD/FDD POUR TROIS RAISONS. TOUT D'ABORD, L'ACCOUTREMENT DES ATTAQUANTS (CULOTTES DE SPORT…), L'ATTAQUE SIMULTANEE DES POSITIONS MILITAIRES ET DU SITE DE MUZYE ET SURTOUT, LA RECONNAISSANCE DU FORFAIT PAR LE CNDD. LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES DU CNDD SE SONT FELICITES D'AVOIR TUE DE GRANDES PERSONNALITES COMME LES BLANCS ET LE GOUVERNEUR DE RUTANA (EN TUANT LE DIRECTEUR GENERAL DE LA SOSUMO, LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES CROYAIENT AVOIR ABATTU LE GOUVERNEUR DE RUTANA). LES REBELLES ETAIENT AU NOMBRE DE 11, AVEC 10 ARMES ET 900 CARTOUCHES. CELUI QUI A TUE CES PERSONNES, IDENTIFIE NSENGIYUMVA LEONARD, A ETE A SON TOUR BLESSE AU GENOU PAR UN HOMME DE SECURITE DU PNUD. IL A ETE EVACUE DEUX JOURS PLUS TARD SUR UN HOPITAL DE LA TANZANIE. ILS ONT VOLE 9 VACHES QU'ILS ONT VENDUES EN TANZANIE A 236.000 SHILLINGS ET 60.000 SHILLINGS ONT ÉTÉ DONNES A UN CERTAIN ERIC POUR L'ACHAT D'AUTRES CARTOUCHES.
CONCERNANT LES RESPONSABILITES, UN DOSSIER JUDICIAIRE A ETE OUVERT AU PARQUET GENERAL PRES LA COUR D'APPEL ET DES MANDATS D'ARRET ONT ÉTÉ DEJA LANCES. LE GOUVERNEMENT A DEMANDE A INTERPOL ET A LA TANZANIE DE L'AIDER POUR ARRETER LES 9 PERSONNES DEJA IDENTIFIEES. EN OUTRE, LE GOUVERNEUR DE LA PROVINCE DE RUTANA SAVAIT QUE LES COLLINES ENVIRONNANTES FAISAIENT OBJET DES ATTAQUES REPETEES. IL AURAIT DU PRENDRE DES DISPOSITIONS DE SECURITE NECESSAIRES AVANT D'INTRODUIRE LES VISITEURS. IL EST DONC ACCUSE DE NEGLIGENCE ET D'IMPRUDENCE ET UNE SANCTION A SON ENDROIT A ÉTÉ DEJA APPLIQUEE. IL A PERDU SON POSTE. DU COTE MILITAIRE, LA 5E REGION MILITAIRE N'A PAS DE RESPONSABILITE MAIS LE DISTRICT DE GIHOFI A ÉTÉ PLUTOT DEFAILLANT. IL AURAIT AU MOINS AVERTI LES POSITIONS MILITAIRES BASEES AU SITE DE MUZYE. BEAUCOUP DE QUESTIONS ONT ÉTÉ POSEES AU MINISTRE DE LA JUSTICE. CERTAINES ONT EU DES REPONSES ET D'AUTRES, POUR DES RAISONS DE POURSUITE DES ENQUETES, N'ONT PAS TROUVE DE REPONSES. RAPPELONS QUE CE N'EST PAS LA PREMIERE FOIS QUE LE CNDD REVENDIQUE LES FORFAITS DU GENRE. SON PORTE-PAROLE, M. JEROME NDIHO, AVAIT RECONNU LE FORFAIT DE BUGENDANA LE 19 JUILLET 1996 ET CELUI DE BUTA LE 30 AVRIL 1997.
BURUNDI - RWANDA.
DES USAGERS DE LA ROUTE BUJUMBURA - KIGALI ARRETES ET BATTUS EN COURS DE ROUTE PAR L'ADMINISTRATEUR COMMUNAL DE MATONGO A KAYANZA.
BUJUMBURA, LE 15 DECEMBRE 1999 (NET PRESS). EN DATE DU 8 DECEMBRE 1999, UN VEHICULE DE TRANSPORT BUJUMBURA KIGALI A CONNU UNE PANNE AU NIVEAU DE MATONGO. IL ETAIT EN PROVENANCE DE KIGALI ET SE DIRIGEAIT A BUJUMBURA AVEC A BORD 19 PERSONNES. LES OCCUPANTS L'ONT POUSSE JUSQU'AU NIVEAU DE BANGA OU ILS POUVAIENT TROUVER UN HEBERGEMENT. CEUX QUI AVAIENT UN PEU D'ARGENT ONT PRIS DES CHAMBRES A L'HOTEL DE BANGA ET D'AUTRES ONT PREFERE PASSER LA NUIT DANS LE VEHICULE. IL Y AVAIT A BORD 4 VIEILLES FEMMES ET UNE MAMAN AVEC UN ENFANT. L'ADMINISTRATEUR DE MATONGO, M. NYABENDA DAMIEN S'EST RENDU A BANGA ET LEUR A DEMANDE LEURS PASSEPORTS. TOUS LES LES ONT PRESENTES ET ILS ETAIENT DE NATIONALITE RWANDAISE. C'EST AINSI QU'IL A CHERCHE UN BATON ET A COMMENCE A LES FRAPPER PARCE QUE, DISENT LES VICTIMES, IL A DIT QU'IL VOUE UNE HAINE VISCERALE CONTRE LES RWANDAIS. IL AURAIT CONFIE A UNE DES DAMES "JE VAIS TE BATTRE A MORT. JE SAIS QU'AUCUN RWANDAIS NE VIENDRA ME RECLAMER TON CORPS". L'UNE DES DAMES BATTUE PAR CET ADMINISTRATEUR AVAIT ENCORE DES SEQUELLES AU NIVEAU DES EPAULES. LE DERNIER COUP L'A ATTEINTE A LA TETE ET LA DAME A COMMENCE A SAIGNER DU NEZ. L'UNE DES SŒURS RESPONSABLES DE L'HOTEL BANGA A PRIS SOIN D'ENREGISTRER LES NOMS DE TOUS LES PASSAGERS. CES DERNIERS SONT ALORS INQUIETS ET ESTIMENT QU'ILS SONT EN DANGER. ILS VIENNENT D'ECRIRE AU MINISTRE DE L'INTERIEUR AVEC COPIE POUR INFORMATION A L'AMBASSADE DU RWANDA AU BURUNDI ET ILS DEMANDENT UN DEDOMAGEMENT CAR DEPUIS, ILS NE TRAVAILLENT PLUS CAR ILS ONT TOUT LE TEMPS DES MAUX DE TETE. ILS DISENT DANS CETTE LETTRE QUE L'ADMINISTRATEUR BAT LES PASSAGERS DE CONNIVENCE AVEC LE GOUVERNEUR DE LA PROVINCE KAYANZA. CE DERNIER CONTACTE AU TÉLÉPHONE A ÉTÉ SURPRIS D'APPRENDRE QUE CES PERSONNES L'IMPLIQUENT DANS LE COUP. L'AMBASSADE DU RWANDA A CONFIRME LES FAITS. LE DOSSIER EST EN INSTRUCTION A LA DOCUMENTATION NATIONALE OU L'ADMINISTRATEUR, LE CHEF DE ZONE ET LA RELIGIEUSE ONT COMPARU.
BURUNDI - PUBLICATION.
L'ANCIEN AMBASSADEUR AMERICAIN ROBERT KRUEGER SOLLICITE POUR PUBLIER UN LIVRE SUR SON EXPERIENCE AU BURUNDI.
LONDRES, LE 15 DECEMBRE 1999 (NET PRESS). L'ANCIEN AMBASSADEUR AMERICAIN AU BURUNDI ROBERT KRUEGER A ÉTÉ SOLLICITE PAR L'UNIVERSITE BRITANNIQUE D'OXFORD POUR ECRIRE UN LIVRE AU SUJET DE SON EXPERIENCE AU BURUNDI COMME AMBASSADEUR DURANT LA PERIODE DU GENOCIDE, PERIODE QU'IL JUGE IGNOREE DU RESTE DU MONDE. L'AMBASSADEUR KRUEGER A ANNONCE SON ENGAGEMENT A ECRIRE "L'HISTOIRE DU BURUNDI LORS D'UNE CONFERENCE DE PRESSE QU'IL A DONNEE AU TERME DE SON MANDAT A GABORONE (BOTSWANA) OU IL ETAIT ACCREDITE DEPUIS TROIS ANS ET DEMI.
LORS DE SA CONFERENCE DU 6 DECEMBRE 1999, IL A INDIQUE A LA PRESSE QUE "LE BURUNDI EST UN PAYS DE L'HORREUR, UNE HISTOIRE CONTRAIGNANTE, UNE HISTOIRE TRAGIQUE QUE LE MONDE NE COMPREND PAS. IL A INDIQUE QUE DURANT SON SEJOUR AU BURUNDI, "IL N'Y AVAIT PAS UN SEUL JOURNALISTE INTERNATIONAL BASE EN PERMANENCE AU BURUNDI". POUR LUI, "LE MONDE NE SAVAIT RIEN DE CE QUI SE PASSAIT" ET D'AJOUTER QU'IL PENSE QUE "PARFOIS, LE MONDE NE VOULAIT PAS SAVOIR…SINON, IL AURAIT ÉTÉ FORCE D'AGIR. M. KRUEGER A DIT QU'IL N'Y A JAMAIS EU DE TEMPS DANS SA VIE QUAND IL AVAIT ÉTÉ TRES CERTAIN DE CE QU'IL ETAIT EN TRAIN DE FAIRE. "VOUS PARLIEZ A HAUTE VOIX OU VOUS GARDIEZ LE SILENCE, ET SI VOUS RESTIEZ SILENCIEUX, VOUS PERDIEZ VOTRE RESPECT", DISAIT-IL. CE QU'IL POUVAIT FAIRE POUR SAUVER LES VIES AVAIT ÉTÉ PREDOMINANT DANS SES PRECOCCUPATIONS. "QUAND VOUS VOYEZ DES ENFANTS QUI SONT COUPES EN MORCEAUX, DES GRENADES LANCEES DANS LES SALLES DE CLASSES, QUAND VOUS AVEZ A FAIRE AVEC L'ABATTAGE DES ETRES HUMAINS, VOUS NE VOUS RENDEZ PAS COMPTE DES DETAILS DES DIFFERENCES INTELLECTUELLES, VOUS VOUS OCCUPEZ SEULEMENT DE LA VIE DES ETRES HUMAINS." COMME SA FEMME KATHLEEN ETAIT TEMOIN OCCULAIRE DES HORREURS QUI SE COMMETAIENT, ELLE A DECIDE D'AIDER SON MARI A CONFECTIONNER LE LIVRE. ELLE POUVAIT TRAVERSER LES ROUTES BLOQUEES PENDANT LA NUIT VERS L'ENDROIT DU PERSONNEL DE LA MAISON DE L'AMBASSADE. "PLUS D'UNE FOIS, ELLE TOMBAIT SUR UN SOLDAT BURUNDAIS QUI POINTAIT SUR ELLE SON AK 47 S. UNE MENAGERE DE TEXAS LUI A DEMANDE SI ELLE AURA DE QUOI FAIRE AVEC CE GENRE DE CHOSES…LE MONDE A BESOIN DE SAVOIR CE QUI S'EST PASSE…ELLE ET MOI ALLONS ECRIRE SUR CE SUJET".
L'AMBASSADEUR KRUEGER A ETE L'AMBASSADEUR ACCREDITE AU BURUNDI LE PLUS CONTROVERSE ET DONT LES PRISES DE POSITIONS PUBLIQUES ONT RENFORCE LES ORGANISATIONS GENOCIDAIRES AU BURUNDI DONT LE CNDD QUI VENAIT D'ETRE CREE PAR LE FRODEBU AU POUVOIR. DANS L'OPINION PUBLIQUE BURUNDAISE, IL ETAIT CONSIDERE COMME LE PARTISAN DES BANDES ARMEES POUR LESQUELLES IL NE CESSAIT DE PLAIDER. A TITRE D'EXEMPLE, M. KRUEGER DIT DANS CE REPORTAGE QUE LES TROUPES GOUVERNEMENTALES ONT TIRE SUR SA VOITURE, TUANT DEUX MEMBRES DE SON CONVOI ET BLESSANT 8 AUTRES. POURTANT, TOUT LE MONDE SAIT QUE L'AMBASSADEUR KRUEGER DE RETOUR DE LA PROVINCE CIBITOKE, SON CONVOI A ÉTÉ PIEGE PAR LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES ET QU'IL A ÉTÉ SAUVE PAR LES FORCES DE L'ORDRE. LE MINISTRE DES RELATIONS EXTERIEURES DE L'EPOQUE, M. JEAN MARIE NGENDAHAYO EN AVAIT FAIT SON ALLIE INCONDITIONNEL DANS LA DIABOLISATION DE L'ARMEE, ESTIME-T-ON A BUJUMBURA. SON "HISTOIRE DU BURUNDI" RISQUE DE SEMER PLUS DE POLEMIQUES ET DE CONFUSIONS, SPECIALEMENT EN CE QUI CONCERNE LE GENOCIDE CAR L'UNIVERSITE D'OXFORD CROIT QU'IL EST LE MIEUX PLACE POUR EN PARLER. POUR CERTAINS OCCIDENTAUX ANGLO-SAXONS, IL ETAIT "EVENTUELLEMENT DEVENU LA SEULE SOURCE DES NOUVELLES" EN RAPPORT AVEC LE BURUNDI. M. KRUEGER A SEJOURNE AU BURUNDI DE JUIN 1994 A JUILLET 1995.
BURUNDI - PARTI POLITIQUE.
L'UPRONA - AILE MUKASI DENONCE LES "MENSONGES GROSSIERS" DU PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT.
BUJUMBURA, LE 15 DECEMBRE (NET PRESS). C'EST CE QUI RESSORT D'UN COMMUNIQUE DE PRESSE RENDU PUBLIC LE 14 DECEMBRE 1999 PAR M. CHARLES MUKASI. DANS CE COMMUNIQUE, M. MUKASI ECRIT : "UN CERTAIN PROFESSEUR DENOMME LUC RUKINGAMA VIENT DE SIGNER PAR ORDRE CE 13/12/1999 UN DOCUMENT INTITULE "RECTIFICATIF A NET PRESS" POUR LE COMPTE DU PRESIDENT ET REPRESENTANT LEGAL DU PARTI UPRONA". LE COMMUNIQUE POURSUIT EN INDIQUANT QUE LE PARTI UPRONA N'A MANDATE PERSONNE PORTANT CE NOM POUR L'ENGAGER, MEME "PAR ORDRE". ET D'AJOUTER QUE "LA PERSONNE QUI PORTE CE NOM EST PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT EN PLACE CONTRÔLE PAR LES ORGANISATIONS RACISTES ET GENOCIDAIRES. UNE TELLE PERSONNE AU SERVICE DE TELLES CAUSES NE PEUT ET NE POURRAIT ETRE MANDATEE PAR LE PARTI DE L'UNITE POUR LE PROGRES NATIONAL (UPRONA)". RAPPELONS QUE LE RECTIFICATIF EN QUESTION (PUBLIE EN INTEGRALITE PAR NET PRESS D'HIER 14 DECEMBRE) REAGISSAIT AU COMMUNIQUE N°02/99 SIGNE PAR M. ANGELO HAJAYANDI AU NOM DU COMITE PROVINCIAL DU PARTI UPRONA A KIRUNDO. M. HAJAYANDI S'EN PRENAIT, DANS CE COMMUNIQUE, A M. JEAN BAPTISTE MANWANGARI POUR AVOIR RENCONTRE LES ADMINISTRATEURS COMMUNAUX DE CETTE PROVINCE EN "LEUR DEMANDANT DE TOUT ENTREPRENDRE AFIN DE METTRE EN PLACE DES COMITES PARALLELES". LE COMMUNIQUE DE CHARLES MUKASI DENONCE, AUJOURD'HUI, "UNE INGERENCE INADMISSIBLE" SURTOUT DE LA PART DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE, DANS LES AFFAIRES INTERIEURES DU PARTI UPRONA. LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE EST ACCUSEE PAR L'AILE MUKASI DE L'UPRONA, D'ETRE DERRIERE MM. MANWANGARI ET RUKINGAMA. ENFIN, L'UPRONA DE MUKASI RECOMMANDE AU PORTE - PAROLE DU GOUVERNEMENT DE "S'INTERDIRE DE PROLIFERER DES MENSONGES GROSSIERS EN DECLARANT QUE LE PEUPLE BURUNDAIS, LE GOUVERNEMENT, LE PARLEMENT, LA TOTALITE DES PARTIS POLITIQUES ET LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE SONT RANGES DERRIERE LE FAMEUX PROCESSUS DE PAIX QUI INSTITUTIONNALISE LE GENOCIDE". CAR, EXPLIQUE M. MUKASI, "SI LE GOUVERNEMENT EST OBLIGE DE RECOURIR AUX MENSONGES EHONTES, AUX PERSECUTIONS DE TOUTE NATURE, AU TERRORISME, LA VIOLATION DU DROIT ET DE LA MORALE POUR IMPOSER SON PROCESSUS, C'EST QU'IL EST CONSCIENT QU'IL N'EST NULLEMENT SOUTENU DANS SES ERREMENTS".