LA TANZANIE DEMENT ETRE IMPLIQUEE DANS LE MEURTRE DE DEUX MEMBRES DE L'ONU.

BUJUMBURA, LE 23 DECEMBRE 1999 (NET PRESS). DANS UN COMMUNIQUE RENDU PUBLIC PAR LE MINISTERE TANZANIEN DES AFFAIRES ETRANGERES, CE PAYS DEMENT ETRE IMPLIQUE DANS L'ASSASSINAT DE DEUX MEMBRES DE L'ONU LE 12 OCTOBRE DERNIER AU BURUNDI. LE COMMUNIQUE PRECISE QUE LA TANZANIE N'ABRITE AUCUN MEMBRE DE LA REBELLION HUTU QUI AFFRONTE LE GOUVERNEMENT SUR LE TERRITOIRE VOISIN DU BURUNDI. EN OUTRE, SELON TOUJOURS LE COMMUNIQUE, LE GOUVERNEMENT DU BURUNDI N'EST PAS PARVENU A ETABLIR LA PREUVE DE L'IMPLICATION DE LA TANZANIE DANS CE MEURTRE. LE MEME GOUVERNEMENT TANZANIEN AFFIRME QU'IL N'A JAMAIS RECU DE DEMANDE OFFICIELLE D'ARRESTATION DES "SOI-DISANT" REBELLES.

LA REDACTION A CONTACTE LE MINISTRE DE LA JUSTICE, M. TERENCE SINGURUZA A CE SUJET. IL A INDIQUE QUE L'ASSASSINAT DES MEMBRES DE L'ONU EST L'ŒUVRE DES 11 PERSONNES CITEES. APRES CE FORFAIT, CES PERSONNES SE SONT REFUGIEES EN TANZANIE. LE TUEUR NSENGIYUMVA, APRES AVOIR ETE BLESSE, A ETE SOIGNE DANS UN HOPITAL DE TANZANIE, IL Y A DES PREUVES IRREFUTABLES. DES RESPONSABLES LOCAUX DE LA TANZANIE COLLABORENT AVEC CES TUEURS, LA PREUVE EST QU'ILS ONT RECU DES CADEAUX DE VACHES VOLEES AU BURUNDI. LE MINISTRE SINUNGURUZA A PRECISE CEPENDANT QUE LE BURUNDI N'ACCUSE EN RIEN LE GOUVERNEMENT CENTRAL DE DAR-ES-SALAAM. IL ESTIME QU'IL S'AGIT D'UNE REACTION DIPLOMATIQUE ET C'EST NORMAL. EN REALITE, L'AMBASSADEUR DE TANZANIE AUX NATIONS UNIES A ETE CONVOQUE PAR LE SECRETAIRE GENERAL ADJOINT KINDERPLAST ET LUI A FAIT PART DU RAPPORT. C'EST CE QUI IRRITE LES AUTORITES TANZANIENNES.

SIGNALONS EGALEMENT QUE LE POUVOIR ACTUEL EN TANZANIE SE PREPARE A DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES. LE PRESIDENT MKAPA VOUDRAIT QUE LA QUESTION DES REFUGIES NE L'EMBETE PAS DANS SA CAMPAGNE. IL LES A DERNIEREMENT RENCONTRES A KIGOMA POUR LEUR DIRE QU'ILS DOIVENT QUITTER LES CAMPS DES REFUGIES. CERTAINS DES TERRORISTES-GENOCIDAIRES SE SERAIENT DEJA INSTALLES EN ZAMBIE ET AU MALAWI.

BURUNDI - JUSTICE.

LE MINISTRE DE LA JUSTICE FUSTIGE LES EXPLOITATIONS DE TOUTE NATURE DE LA MORT DU PARLEMENTAIRE GISABWAMANA.

BUJUMBURA, LE 23 DECEMBRE 1999 (NET PRESS). LE MINISTRE SINUNGURUZA VIENT DE RENDRE PUBLIQUE UNE DECLARATION DANS LAQUELLE IL FUSTIGE LES EXPLOITATIONS DE TOUTE NATURE QUI SE FONT AUTOUR DE LA MORT DU PARLEMENTAIRE GABRIEL GISABWAMANA. IL A MIS SUR PIED UNE COMMISSION D'ENQUETE JUDICIAIRE COMPOSEE DE 7 PERSONNES ET QUI DEVRAIT RENDRE PUBLICS SES RESULTATS DANS UNE SEMAINE.

LE MINISTRE S'EST EGALEMENT EXPRIME SUR L'APPLICATION DU NOUVEAU CODE PENAL. LE MINISTRE SINUNGURUZA A INDIQUE QUE LES OPJ SURTOUT ET LES MAGISTRATS SE PLAIGNENT A JUSTE TITRE CAR LE CODE PENAL NECESSITE DES MOYENS. LE MINISTRE SINUNGURUZA AVAIT DEMANDE AU GOUVERNEMENT DE LUI TROUVER DES VEHICULES POUR LES PROCUREURS ET LE GOUVERNEMENT N'A PAS PU LES TROUVER. IL A DEMANDE A TOUS LES CONCERNES DE TRAVAILLER, DE FAIRE CE QUI EST POSSIBLE ET QU'IL VA LUI-MEME SUIVRE DE PRES LE DOSSIER. APRES TOUT, IL Y A CE QUI SE FAISAIT AVANT, ET QUI ETAIT MAL FAIT . A TITRE D'EXEMPLE, LE MINISTERE DE LA JUSTICE VIENT D'ENVOYER DES MAGISTRATS A NGOZI POUR UNE PERIODE DE TROIS MOIS POUR EPAULER L'EQUIPE QUI SE TROUVE SUR PLACE. LE MEME MINISTERE ENTEND TOUT FAIRE POUR RENDRE FACILE LE TRAVAIL DE SES AGENTS.

BURUNDI - TELECOMMUNICATION.

"JE N'AI PAS MAL DEFENDU LE RAPPORT DE LA SOUS-COMMISSION FINANCIERE", REVELE SON PRESIDENT.

BUJUMBURA, LE 23 DECEMBRE 1999 (NET PRESS). LES MEMBRES DE LA SOUS-COMMISSION TECHNIQUE D'ANALYSE DES OFFRES A L'ONATEL ONT ECRIT AU DIRECTEUR GENERAL DES MARCHES PUBLICS POUR LUI DEMONTRER QUE LEUR RAPPORT A ETE MAL DEFENDU. LA REDACTION A CONTACTE LE PRESIDENT DE CETTE SOUS-COMMISSION, M. MATHIAS MANDEVU A CE SUJET.

IL A INDIQUE QU'IL N'AVAIT PAS DU TOUT MAL PRESENTE LE RAPPORT. IL L'A LU DEVANT LES 8 DECIDEURS QUI DEVAIENT ATTRIBUER LE MARCHE, Y COMPRIS LE DIRECTEUR GENERAL DE L'ONATEL ET CHACUN AVAIT SA COPIE DANS LA SALLE. "JE NE POUVAIS RIEN MODIFIER", A -T-IL REVELE. EN OUTRE, AU MOMENT DES DELIBERATIONS, LES MEMBRES DE LA SOUS-COMMISSION DEVAIENT SORTIR DE LA SALLE. IL N'Y A PAS MOYEN D'INFLUENCER QUI QUE CE SOIT, A-T-IL POURSUIVI. LE PRESIDENT DE LA SOUS-COMMISSION TECHNIQUE CHARGEE D'ANALYSER LES OFFRES A FAIT REMARQUER QU'IL FAUT LAISSER LES DECIDEURS ATTRIBUER LE MARCHE SUIVANT LA PROCEDURE EN VIGUEUR. EN CONCLUANT, IL A SIGNALE TROIS PROBLEMES DONT ON DOIT TENIR EN COMPTE A SAVOIR LE PROBLEME DE LA SATURATION DU CENTRAL, CELUI DE LA MODERNISATION DU SERVICE (CONSEIL DES MINISTRES DU 19 JANVIER 1999) ET L'INTRODUCTION DES NOUVELLES FONCTIONNALITES QUE NECESSITE LA VALEUR AJOUTEE ET DONT LA POPULATION A GRANDEMENT BESOIN.

RAPPELONS QUE LA COMMISSION CENTRALE DES MARCHES PUBLICS A ACCORDE LE MARCHE A LA SOCIETE DES TELECOMMUNICATIONS GALINT-TELRAD ALORS QUE LA SOUS-COMMISSION AVAIT PROPOSE ALCATEL COMME GAGNANTE DU MARCHE EN SE BASANT SUR L'ARTICLE 11 DU CAHIER GENERAL DES CHARGES. DANS L'OFFRE D'ALCATEL, 11 POINTS N'AURAIENT PAS ETE COTES, D'APRES LA COMMISSION CENTRALE ET CE SONT LES MEMBRES DE LA SOUS-COMMISSION QUI AURAIENT APPLIQUE LES OFFRES DE GALINT-TELRAD A ALCATEL, RELEVANT AINSI L'OFFRE DE CETTE DERNIERE DE 2.000.000 DE DOLLARDS A 5.159.617 USD. LA SOUS-COMMISSION TECHNIQUE A CONTESTE CETTE DECISION DANS SA LETTRE ADRESSEE LE 21 DECEMBRE 1999 AU DIRECTEUR GENERAL DES MARCHES PUBLICS.

BURUNDI - DROITS DE L'HOMME.

LA LIGUE DES DROITS DE L'HOMME ITEKA ORGANISE LA FETE DE NOEL POUR LES ENFANTS DE LA PRISON CENTRALE DE MPIMBA.

BUJUMBURA, LE 23 DECEMBRE 1999 (NET PRESS). LA LIGUE BURUNDAISE DES DROITS DE L'HOMME ITEKA ENTEND ORGANISER LA FETE DE NOEL CE SAMEDI 25 DECEMBRE 1999 POUR LES ENFANTS (NOURRISSONS ET MINEURS) QUI SONT INCARCERES A LA PRISON CENTRALE DE MPIMBA. CONTACTE PAR LA REDACTION, LE SECRETAIRE EXECUTIF DE LA LIGUE ITEKA, M. LOUIS MARIE NINDORERA, A INDIQUE QUE LA LIGUE ITEKA EST EN TRAIN DE COLLECTER DES FONDS, DES DONS ET QU'ELLE A DEJA OBTENU TOUTES LES AUTORISATIONS NECESSAIRES POUR ORGANISER CETTE FETE. CELA SE FERA A L'INTENTION DES ENFANTS INCARCERES ET DES ENFANTS NES EN PRISON DE MPIMBA. LE MESSAGE DU JOUR SERA DESTINE A TOUS LES ENFANTS EN GENERAL INCARCERES DANS LES PRISONS, A CONCLU LE SECRETAIRE EXECUTIF DE LA LIGUE ITEKA.