BURUNDI - MEDIA.
LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION ET PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT RENCONTRE LES RESPONSABLES DES MEDIAS PRIVES.
BUJUMBURA, LE 12 FEVRIER 1999 (NET PRESS). LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION ET PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT A TENU UNE REUNION CE 12 FEVRIER 1999 A L’ENDROIT DES RESPONSABLES DES MEDIAS PRIVES. L’OBJET DE LA REUNION ETAIT D’ECHANGER SUR LE PROCESSUS DE PAIX, LA REDYNAMISATION DE LA PRESSE PRIVEE, LA GESTION DE L’APRES EMBARGO, ETC. LE MINISTRE RUKINGAMA A DEVELOPPE TOUS CES POINTS AVANT QUE LES JOURNALISTES NE POSENT DES QUESTIONS. IL A DONNE DES DETAILS SUR LE PROCESSUS DE PAIX D’ARUSHA AINSI QUE DE LA RELANCE DE DIALOGUE INTERIEUR. A PROPOS DE LA RELANCE DES MEDIAS PRIVES, LE MINISTRE RUKINGAMA A DEMANDE AUX MEMES RESPONSABLES DE LUI PRESENTER DES PROJETS POUR VOIR DANS QUELLE MESURE IL PEUT INTERVENIR.
DE LEUR COTE, LES JOURNALISTES PRESENTS ONT D’ABORD INDIQUE AU MINISTRE QU’ILS SONT INDIGNES PAR LES PROCEDURES UTILISEES PAR LE POUVOIR POUR REPRIMER LA PRESSE. ILS ONT FAIT UN CAS DE FIGURE, LE REDACTEUR EN CHEF DE « LE PATRIOTE » QUI A ETE ARRETE MERCREDI 10 FEVRIER 1999 A SON DOMICILE. LES MEMES PARTICIPANTS ONT TOUTEFOIS FELICITE LE MINISTRE RUKINGAMA DU FAIT QU’IL EST LE TOUT PREMIER MINISTRE DE LA COMMUNICATION QUI ORGANISE DES RENCONTRES REGULIERES AVEC LA PRESSE.
BURUNDI - RAPATRIEMENT.
RUYIGI, LE 12 FEVRIER 1999 (NET PRESS). CE JEUDI 11 FEVRIER 1999, 153 BURUNDAIS QUI ETAIENT CONTRAINTS A L’EXIL A CAUSE DE LA CRISE SONT RENTRES EN PROVENANCE DES CAMPS DE REFUGIES DE NDUTA, MUKUGWA ET KANEMBWA DU DISTRICT DE KIBONDO, EN TANZANIE. ILS ONT ETE ACCUEILLIS A GISURU, SUR LA FRONTIERE TANZANO-BURUNDAISE PAR LE GOUVERNEUR DE LA PROVINCE, LE DELEGUE DU HCR AU BURUNDI, LE CHARGE D’AFFAIRES DE L’AMBASSADE DE BELGIQUE AU BURUNDI, LE REPRESENTANT DE L’AMBASSADE DES PAYS BAS A NAIROBI, LE REPRESENTANT DE L’ASSOCIATION SUEDOISE POUR LE DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL (A. S. D. I.), UNE ONG SUEDOISE ET LE REPRESENTANT DE L’USAID (UNITED STATES AGENCY FOR INTERNATIONAL DEVELOPPEMENT) AU BURUNDI. RAPPELONS QUE LE HCR, LES AUTORITES BURUNDAISES ET TANZANIENNES ORGANISENT TOUS LES JEUDI UN RAPATRIEMENT VOLONTAIRE DES REFUGIES BURUNDAIS EN TANZANIE. AU TERME DE L’ACCUEIL DES REFUGIES, LES PERSONNALITES QUI AVAIENT REHAUSSE DE LEUR PRESENCE LES CEREMONIES SE SONT ENTRETENUS AVEC LE GOUVERNEUR DE PROVINCE QUI A EXPRIME SA SATISFACTION POUR TOUTES LES ACTIONS ET PROJETS QU’ELLES FINANCENT.
BURUNDI-ADMINISTRATION.
LE MINISTRE DE L’INTERIEUR DECLARE ILLEGALE PA-AMASEKANYA.
BUJUMBURA, LE 12 FEVRIER 1999 (NET PRESS). DANS UNE LETTRE ADRESSEE LE 29 JANVIER 1999 A RUTAMUCERO DIOMEDE, PRESIDENT DE PA-AMASEKANYA, LE MINISTRE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE SIGNIFIE A CE DERNIER QUE CETTE ORGANISATION N’EST PAS AGREEE PAR LE MINISTERE DE TUTELLE. « EN CONSEQUENCE, JE VOUS INVITE A VOUS METTRE EN CONFORMITE AVEC LA LOI ET A CESSER TOUTES LES ACTVITES LIEES A L’ORGANISATION ILLEGALE ‘PA-AMASEKANYA’.
CONTACTE PAR LA REDACTION, LE PRESIDENT DE PA-AMASEKANYA A DECLARE QU’IL N’A PAS ENCORE EU CETTE LETTRE. DES LA RECEPTION DE CETTE LETTRE, LE DEVOIR PATRIOTIQUE ET LA POLITESSE DES MEMBRES DE PA-AMASEKANYA LES OBLIGERONT A Y REPONDRE PAR ECRIT. D’ORES ET DEJA, IL A INDIQUE QUE L’EXISTENCE DE L’ORGANISATION PA-AMASEKANYA A ETE MOTIVEE PAR LE GENOCIDE DES TUTSI PREPARE ET EN COURS D’EXECUTION PAR LE FRODEBU-CNDD-PALIPEHUTU-FROLINA-FNL-INTERAHAMWE ET AUTRES. DES GENOCIDAIRES QUI SONT RECONNUS PAR LE GOUVERNEMENT EN PLACE. AU LIEU D’EMPECHER LES RESCAPES DU GENOCIDE DE RESISTER A CES GENOCIDAIRES, IL SERAIT D’ABORD SAGE ET SALVATEUR DE CONDAMNER CES ORGANISATIONS GENOCIDAIRES ET LEUR IDEOLOGIE. C’EST LA VOIE LA PLUS SIMPLE POUR ARRETER LES ACTVITES DE PA-AMASEKANYA, A-T-IL INDIQUE. IL A TERMINE EN RAPPELANT QUE PA-AMASEKANYA A TOUJOURS REFUSE DE S’ASSEOIR ENSEMBLE AVEC CES GENOCIDAIRES QUE CE SOIT AU GOUVERNEMENT, AU PARLEMENT OU A ARUSHA.
BURUNDI-BANDITISME.
GITEGA: 6 BANDITS ARMES QUI PERTURBAIENT LA ZONE RWEZA SE TROUVENT ENTRE LES MAINS DE LA POLICE.
GITEGA, LE 12 FEVRIER 1999 (NET PRESS). CES DERNIERS TEMPS, LA ZONE DE RWEZA, EN COMMUNE GITEGA, PROVINCE GITEGA, A FAIT L’OBJET D’ATTAQUES DES BANDITS ARMES. CES DENIERS CIBLAIENT DES MENAGES PENDANT LA NUIT ET SE DEGUISAIENT EN MILITAIRES. EN EFFET, EN DATE DU 6 DECEMBRE 1998, SUR LA MÊME COLLINE DE RWEZA, DES BANDITS ARMES DE FUSILS ET PORTANT DES TENUES MILITAIRES ONT ATTAQUE UNE FAMILLE OU ILS ONT TUE DEUX PERSONNES (ABRAHAM ET EVARISTE) ET PILLE LEURS BIENS. LE 15 JANVIER 1999, CES ASSAILLANTS ONT TUE M. NDABAGENDERAKO JEAN MARIE ET ONT PILLE SES BIENS. LE 17 JANVIER 1999, UN CERTAIN RYANINO LAURENT A ETE TUE ET TOUS SES BIENS ONT ETE PILLES. UNE DIZAINE DE MENAGES VOISINS ONT SUBI CES ACTES DE PILLAGE.
APRES LEURS ENQUETES LE DISTRICT DE GITEGA ET LA PSP ONT APPREHENDE LES NOMMES BARAKAMFITIYE METHODE ALIAS MBUZI, BIZIMANA PROSPER, ALIAS MEDAR ET NTAKIRUTIMANA GERARD ALIAS BODYGUARD. ILS ETAIENT EN POSSESSION DES HABITS DE LA FEMME DE FEU NDABAGENDERAKO JEAN MARIE, TUE LE 15 JANVIER 1999. AU COURS DE L’INTERROGATOIRE, ILS ONT REVELE QUE LES HABITS APPARTENAIENT A NDIKUMANA ERNEST ALIAS KIGESE QUI A ETE APPREHENDE A SON TOUR. CE DERNIER A AFFIRME QU’IL FAISAIT PARTIE DE LA BANDE QUI A TUE NDABAGENDERAKO J. M. IL A REVELE LES NOMS DE 9 AUTRES BANDITS ARMES A SAVOIR BUKURU, BUTOYI ET CELESTIN, APPARTENANT TOUS A UNE MÊME FAMILLE, NZOHABONAYO, NDABAHAGAMYE PROTAIS DANIEL, MADREDE (SURNOM) ET ZEPHYRIN. CE DERNIER EST DE LA COLLINE DE RWEZA ET IL ETAIT CHARGE DE LES ORIENTER. LES AUTRES RESIDAIENT A NYABIHANGA, UNE COMMUNE DE MURAMVYA LIMITROPHE DE GITEGA MAIS SONT ORIGINAIRES D’AUTRES REGIONS TELLE BUBANZA. SIX DE CES ASSAILLANTS SE TROUVENT ENTRE LES MAINS DE LA POLICE ET SUBISSENT UN INTERROGATOIRE POUR DE PLUS AMPLES INFORMATIONS. ILS ONT ETE SURPRIS AVEC DES ARMES A FEU (KALASHNIKOV ET DES MUNITIONS) ET D’AUTRES EFFETS MILITAIRES.
AU DEBUT DES ENQUETES, L’ADMINISTRATION
LOCALE, EN L’OCCURRENCE LE CHEF DE ZONE, N’ETAIT PAS COOPERATIF ET AVERTISSAIT
LES ASSAILLANTS DE LA VENUE DES FORCES DE L’ORDRE. CES FAITS REFUTENT LES
RUMEURS QUI CIRCULAIENT A GITEGA SELON LESQUELLES CES ACTES DE PILLAGE
SERAIENT DES BAVURES DES MILITAIRES SE TROUVANT EN ZONE MUNGWA, COMMUNE
GITEGA.