BEAUCOUP DE DESORDRES DANS LES NEGOCIATIONS INTERBURUNDAISES D'ARUSHA.
BUJUMBURA, LE 14 JUILLET 1999 (NET PRESS). DES DISSENSIONS S'OBSERVENT ENTRE DIFFERENTS GROUPES PRESENTS A ARUSHA, SELON DES SOURCES EN PROVENANCE DE L'HOTEL NOVOTEL A ARUSHA. LE G8 COMPTE ACTUELLEMENT 6 MEMBRES. L'INKINZO ET LE PSD ONT DEJA QUITTE LE GROUPE. POUR L'INKINZO, LE MODE DE SCRUTIN ET LA COMPOSITION DE L'ARMEE TEL QUE PROPOSE PAR LE G7 AMENERONT LE BURUNDI VERS UNE INSTITUTIONNALISATION DE L'ETHNISME. EN OUTRE, LE PARTI VEUT ETRE INDEPENDANT, SELON LE CHEF DE DELEGATION DE CE PARTI. QUANT AU PSD, LE G8 INDIQUE QU'IL L'A EXCLU DE SON GROUPE CAR IL LES TRAHIT EN VIOLANT LES SECRETS DE LEURS DELIBERATIONS. DE SON COTE, LE REPRESENTANT DIT QU'IL N'EST PAS D'ACCORD AVEC LA DECLARATION DU G8 QUI INDIQUE QUE LE GOUVERNEMENT EST AVEC JEAN BOSCO NDAYIKENGURUKIYE DANS LES DIFFERENTES VIOLENCES OBSERVEES AU BURUNDI.
DU COTE DU G7, LES RUMEURS CIRCULENT DEPUIS HIER QUE LE CNDD DE NYANGOMA A QUITTE CE GROUPE. MAIS CE MATIN, LEONARD NYANGOMA N'A PAS ENCORE REAGI. EN DATE DU 13 JUILLET 1999, LES DELEGUES DU GOUVERNEMENT ET DE L'ASSEMBLEE NATIONALE ONT REAGI A L'ACCUSATION DU G8 EN INDIQUANT QUE SA DECLARATION EST DENUEE DE TOUT FONDEMENT. EN OUTRE, LES DELEGUES DU GOUVERNEMENT FAISANT PARTIE DU G3 ONT INVOQUE L'ARTICLE 16 QUI STIPULE QUE L'ON DOIT FAIRE MONTRE DE DIGNITE, DE COURTOISIE ET DE RESPECT MUTUEL TOUT LE LONG DES NEGOCIATIONS.
DE LEUR COTE, L'ON APPREND QUE MM. THOMAS BUKURU ET SATURNIN COYIREMEYE N'ENTRENT PAS DANS LA SALLE DES NEGOCITIATONS CAR LE DR. JEAN MINANI MINANI, PRESIDENT DU FRODEBU, A FAIT ACCREDITER QU'ILS SONT VENUS FAIRE DU TOURISME. POUR LUI, ARUSHA EST UNE VILLE ALLECHANTE. L'ON SENT QUE LES DISSENSIONS AU SEIN DU FRODEBU RESURGISSENT A ARUSHA. LE PALIPEHUTU ET LE FROLINA MAINTIENNENT LEUR PROPOS : DANS UNE DECLARATION CONJOINTE DU 13 JUILLET 1999, ILS AFFIRMENT QUE LE GOUVERNEMENT DE BUJUMBURA EST RESPONSABLE DE TOUS LES MASSACRES QUI S'OBSERVENT AUTOUR DE BUJUMBURA ET ACTUELLEMENT L'INTERIEUR DU PAYS. AU NIVEAU DE LA PREMIERE COMMISSION, LES DELEGUES NE S'ENTENDENT PAS SUR LES DATES DU GENOCIDE AU BURUNDI. LES TRAVAUX DE LA DEUXIEME COMMISSION ONT PRESQUE ARRETE DU FAIT QUE LE PRESIDENT ET LE VICE-PRESIDENT SONT ABSENTS. LA TROISIEME COMMISSION N'A PAS TRAVAILLE AUJOURD'HUI. LES DELEGUES SONT DANS DES CONSULTATIONS.
A ARUSHA, LES PROBLEMES NE SONT PAS QUE "POLITIQUES" : M. GAETAN NIKOBAMYE, PRESIDENT DU PARTI LIBERAL, A ETE BATTU ET SON ARGENT VOLE PAR DES BANDITS A ARUSHA HIER 13 JUILLET 1999.
BURUNDI - JUSTICE.
AMNESTY INTERNATIONAL MENE UNE CAMPAGNE EN FAVEUR DES CONDAMNÉS À MORT IMPLIQUÉ DANS LA POSE DES MINES À BUJUMBURA.
LONDRES, LE 14 JUILLET 1999 (NET PRESS). L'ORGANISATION DE DEFENSE DES DROITS DE L'HOMME; AMNESTY INTERNATIONAL A ENTREPRIS AU DÉBUT DU MOIS DE JUILLET UNE CAMPAGNE INTERNATIONALE EN FAVEUR DE LEONIDAS HATUNGIMANA, DJAMALI NSABIMANA, ISMAIL HUSSEIN, HARUNA HAMADI, BOSCO NYANDWI, SAIDI NSANZURWIMO ET PIERRE NKURUNZIZA CONDAMNÉS À MORT PAR LA CHAMBRE CRIMINELLE DE BUJUMBURA EN FÉVRIER 1998 POUR AVOIR POSE DES MINES ANTI-CHAR À BUJUMBURA QUI AVAIENT FAIT BEAUCOUP DE VICTIMES. SELON AMNESTY INTERNATIONAL, CES PERSONNES ONT ÉTÉ RECONNUES COUPABLES DE LA POSE DES MINES ANTI-CHAR EN 1997 ET ONT ÉTÉ CONDAMNEES A MORT. MEME S'ILS AVAIENT EU DES AVOCATS ET QU'ILS AVAIENT MONTRE LES TRACES VISIBLES DE TORTURES, L'ARGUMENT QUE LES AVEUX ONT ÉTÉ ARRACHES SOUS TORTURE N'A PAS ETE PRISE EN CONDIDERATION. ILS ONT FAIT UN RECOURS A LA CHAMBRE DE CASSATION DE LA COUR SUPREME MAIS LA PEINE A ÉTÉ MAINTENUE. MAINTANANT LE SEUL RECOURS QUI LEUR RESTE EST LA GRACE PRESIDENTIELLE. AMNESTY INTERNATIONAL S'INQUIETE QUE CES CONDAMNES SONT DETENUS A LA PRISON CENTRALE MPIMBA OU D'AUTRES PRISONNERS CONDAMNES A MORT SONT DETENUS DANS DES CONDITIONS CRUELLES, INHUMAINES ET DEGRADANTES. ILS SONT DANS DES CELLULES RESERVEES NORMALEMENT POUR LA PUNITION D'AUTRES PRISONNIERS SELON AMNESTY INTERNATIONAL. AMNESTY INTERNATIONAL RAPPELLE QUE 12 AUTRES PERSONNES VIVANT EN EXIL , DONT LE PRESIDENT DU CNDD, AILE POLITIQUE DES "GROUPES D'OPPOSITION ARMÉS AU BURUNDI" SONT POURSUIVIES ET ACCUSÉES D'IMPLICATION DANS LES EXPLOSIONS. LORS DU VERDICT DE FEVRIER 1998, LEUR CAS ONT ÉTÉ SOUMIS À LA COUR SUPREME POUR APPROFONDIR LES INVESTIGATIONS. AMNESTY INTERNATIONAL CONSIDERE QUE CES INVESTIGATIONS N'ONT JAMAIS EU LIEU.
AMNESTY INTERNATIONAL RECOMMANDE A SES MEMBRES ET SYMPATHISANS DANS LE MONDE D'ENVOYER DES TELEGRAMMES, TELEX, FAX , LETTRES, E-MAIL AUX AUTORITES BURUNDAISES POUR EXPRIMER LES ERREURS DE PROCEDURES DANS LES JUGEMENTS, POUR DEMANDER AU CHEF DE L'ETAT D'ACCORDER LA GRACE PRESIDENTIELLE SI LES CONDAMNÉS RECOURENT À LUI, DEMANDER QUE LES PRISONNIERS SOIENT BIEN TRAITES ET QUE LES "TRAITEMENTS INHUMAINS ET DEGRADANTS CESSENT .... CETTE ACTION EST MENEE AUPRES DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE , DU MINISTRE DE LA JUSTICE, DU PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE, DU MINISTRE DES DROITS DE LA PERSONNE HUMAINE ET DU PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE.
BURUNDI - SECURITE.
BUJUMBURA RURAL: LES NATIFS "DEMANDENT DE DOTER AUX FORCES DE L'ORDRE DES MOYENS MATERIELS ET HUMAINS SUFFISANTS" POUR JUGULER L'INSECURITE...
BUJUMBURA, LE 14 JUILLET 1999 (NET PRESS). C'EST CE QU'INDIQUE UN COMMUNIQUE DE PRESSE SIGNE LE 7 JUILLET 1999 PAR UNE TRENTAINE DE RESSORTISSANTS DE CETTE PROVINCE. CE COMMUNIQUE A ETE SIGNE APRES UNE REUNION DES NATIFS DE LA PROVINCE AVEC LE GOUVERNEUR TENUE LE MEME JOUR ET A LAQUELLE PARTICIPAIENT LES REPRESENTANTS DES ASSOCIATIONS COMMUNALES, LES PARLEMENTAIRES DE CETTE CIRCONSCRIPTION ET LES MINISTRES NATIFS DE BUJUMBURA RURAL. L'OBJET DE LA REUNION ETAIT LA SITUATION SECURITAIRE PREVALANT DANS CETTE PROVINCE.
LES SIGNATAIRES DU COMMUNIQUE ADRESSENT LEURS PROFONDES CONDOLEANCES AUX FAMILLES DES VICTIMES AYANT PERDU LA VIE EN TRAVERSANT LA PROVINCE DE BUJUMBURA. ILS CONDAMNENT LES MASSACRES PERPETRES PAR LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES SUR DE PAISIBLES USAGERS DES ROUTES TRAVERSANT LA PROVINCE BUJUMBURA. ILS DESAPPROUVENT AMEREMENT UNE SITUATION DE FAIT QUI SEMBLE FAIRE DES RESIDENTS DE LA PROVINCE BUJUMBURA DES SACRIFICES VIVANTS SERVANT DE VICTIMES PROPIATOIRES POLITIQUES ET DES CHAIRS A CANONS DES TERRORISTES-GENOCIDAIRES. ILS DEMANDENT AU GOUVERNEMENT DE DOTER AUX FORCES DE L'ORDRE DES MOYENS MATERIELS ET HUMAINS SUFFISANTS ET ADAPTES A LA CIRCONSTANCE AFIN D'EXTIRPER CES AIGUILLONS DE LA MORT DONT LES POCHES SONT BIEN CONNUES DEPUIS LONGTEMPS. ILS DEPLORENT LES VAINES PROMMESSES QUI NE SONT PRESQUE JAMAIS TRADUITES EN REALITES EFFICACES ET DEMANDENT QU'UN EFFORT PARTICULIER SOIT FAIT POUR LIBERER LA POPULATION PRISE EN OTAGE ET PROTEGER LES INNOCENTS APRES AVOIR SEPARE LE BIEN DU MAL. ILS DEMANDENT A LA POPULATION DE SE DESOLIDARISER DE CES MEURTRIERS DONT LA PREOCCUPATION EST DE SE SERVIR D'EUX A LA FOIS COMME BOUCLIERS HUMAINS ET ESCLAVES.
BURUNDI - CONFERENCE.
LA CONFERENCE DE BRUXELLES NE VISE PAS A LESER LE TUTSI.SELON UN PARLEMENTAIRE
BUJUMBURA, LE 14 JUILLET
1999 (NET PRESS). DANS SA DEPECHE D'HIER 13 JUILLET, LA REDACTION AVAIT
FAIT ETAT DES INQUIETUDES DES BURUNDAIS DE L'ETRANGER QUANT AUX CRITERES
D'INVITATION POUR LA CONFERENCE DE BRUXELLES DU 26 AU 28 JUILLET 1999.
UN PARLEMENTAIRE DU FRODEBU A INDIQUE A LA REDACTION QUE LEs TUTSI N'AVAIENT
PAS A S'INQUIETER. TOUT D'ABORD, POUR LES BURUNDAIS DE L'INTERIEUR, LE
CHEF DE DELEGATION SERA LE DEUXIEME VICE-PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE,
L'HONORABLE FREDERIC NGENZEBUHORO. 13 PARLEMENTAIRES VONT PARTICIPER A
CETTE REUNION A SAVOIR 7 HUTU DONT MUKEZABIRORI JOSEPHINE, TOYI GABRIEL,
OSCAR NIBOGORA, AUGUSTIN NZOJIBWAMI, PIERRE BARUSASIYEKO, FIRMAT NAHAYO
ET HENRI TUZAGI ET 6 TUTSI DONT COLONEL THARCISSE MINANI, MARTIN SINDABIZERA,
PATRICIE RWIMO, ELIE BARANYIKWA, JOSEPH NTIDENDEREZA ET GERARD NDAYISENGA.
POUR LES BURUNDAIS DE LA DIASPORA, LA MISSION DE RECRUTEMENT A ETE CONFIEE
AUX MISSIONS DIPLOMATIQUES ET A PART PARIS, TOUTES LES AUTRES MISSIONS
SONT D'OBEDIENCE TUTSI.