LA PENURIE DU CARBURANT PERSISTE...
BUJUMBURA, LE 26 JUILLET 1999 (NET PRESS). IL Y A QUELQUES TEMPS, LE MINISTERE DU COMMERCE DISAIT QUE LE CARBURANT EST DISPONIBLE. MAIS L'ON CONSTATE QUE DANS LES DIFFERENTES STATIONS DE LA CAPITALE, IL N' Y A PRESQUE PAS D'ESSENCE. CE MATIN, LES VEHICULES FAISAIENT LA QUEUE A LA STATION DE MUTANGA SUD ET A UNE STATION DU QUARTIER ASIATIQUE. AU NIVEAU DES AUTRE STATIONS, LE CARBURANT N Y ETAIT PAS. A L'INTERIEUR DU PAYS, LA PENURIE DU CARBURANT SERAIT BEAUCOUP PLUS SENSIBLE. UN RESIDANT DE NGOZI A CONFIE A LA REDACTION QUE LE MANQUE DE CARBURANT DANS LES PROVINCES DU NORD DU PAYS RAPPELLE LES MOMENTS FORTS DE L'EMBARGO QUE LES PAYS DE LA SOUS REGION AVAIENT DECIDE CONTRE LE BURUNDI LE 31 JUILLET 1996.
BURUNDI - ECONOMIE.
LES CONSOMMATEURS SE PLAIGNENT DE LA HAUSSE DU PRIX DU CIMENT.
BUJUMBURA, LE 26 JUILLET 1999 (NET PRESS). CES DERNIERS TEMPS, LE PRIX DU CIMENT A ATTEINT CES DERNIERS TEMPS LA BARRE DE 10.000 FBU LE SAC. LA REDACTION A APPROCHE QUELQUES ACHETEURS DU CIMENT. ILS ONT INDIQUE QU'ILS NE COMPRENNENT PAS CE PHENOMENE. CHEZ LE FOURNISSEUR ZAMBIEN, AVANCENT-ILS, LE CIMENT COUTE 142 DOLLARS PAR TONNE (20 SACS). CE PRIX EST PRESQUE CONSTANT. LE TRANSPORT MPULUNGU - BUJUMBURA EST DE 14.000 FBU PAR TONNE (20 SACS). THEORIQUEMENT, SELON TOUJOURS DES ACHETEURS, AVEC LES 6% DES TAXES DE TRANSACTION, LE PRIX DU CIMENT A BUJUMBURA NE DEVRAIT PAS DEPASSER DANS LE PIRE DES CAS 5.000 FBU.
DERNIEREMENT, LA BANQUE CENTRALE A ACCORDE DES LICENCES D'IMPORTATION DU CIMENT ET A MIS A LA DISPOSITION DES OPERATEURS ECONOMIQUES UN MONTANT IMPORTANT DE DEVISES. CHAQUE OPERATEUR ECONOMIQUE AVAIT DROIT A 50 TONNES DE CIMENT ET UNE QUANTITE SUFFISANTE EST ARRIVEE AU BURUNDI. LE PUBLIC SE POSE ALORS LA QUESTION: POURQUOI LES PRIX CONTINUENT A AUGMENTER AU MOMENT OU L'ETAT A ACCORDE DES FACILITES AUX OPERATEURS ECONOMIQUES?OU EST L'AUTORITE? LES SPECULATIONS OBSERVEES SONT DUES A UNE FORTE DEMANDE DU CIMENT ET EST AGGRAVEE PAR LES ONG QUI SE SONT LANCEES DANS LA RECONSTRUCTION, SINON LE PHENOMENE EST INSASISSABLE.
LA REDACTION A CONTACTE AUSSI UN OPERATEUR ECONOMIQUE POUR EN SAVOIR PLUS. IL A INDIQUE QUE DEUX RAISONS POUSSENT LE PRIX A MONTER. LES OPERATEURS IMPORTENT LE CIMENT A PARTIR DES DEVISES TROUVEES AU MARCHE NOIR. LES PRODUITS IMPORTES DEVIENNENT PAR CONSEQUENT CHERS. EN OUTRE, IL N'Y A PAS DE VALIDATION DE LICENCES D'IMPORTATION. LA BANQUE CENTRALE VALIDE DES LICENCES POUR 50 TONNES ALORS QU'AVANT CETTE MESURE, LES GENS POUVAIENT IMPORTER MEME 1.000 TONNES DE CIMENT. IL Y A DONC TROP DE DEMANDES ET TRES PEU D'OFFRES. AUX NOUVEAUX CHANTIERS, LES GENS MELANGENT DE LA TERRE A DU CIMENT POUR CONSTRUIRE PAR MANQUE DE CIMENT QUI COUTE CHER. LE MEME OPERATEUR A REGRETTE LE FAIT QUE LE BURUNDI N'A PAS UNE CIMENTERIE PROPRE A LUI. LE PROJET EXISTE DEPUIS PLUS DE 20 ANS MAIS IL N'A JAMAIS ETE MIS EN APPLICATION.
BURUNDI-NEGOCIATIONS
LE MWALIMU JULIUS NYERERE RENCONTRE SEPAREMENT LES LEADERS AVANT LE DERNIER ROUND DES NEGOCIATIONS
DAR-ES-SALAM, LE 26 JUILLET 1999 (NET PRESS). SELON UNE INFORMATION PUBLIEE UN JOURNAL TANZANIEN, CITE, VENDREDI 23 JUILLET 1999 PAR UN DEPARTEMENT D'INFORMATIONS HUMANITAIRES DES NATIONS UNIES VIA IRIN SUR INTERNET, LE MEDIATEUR DANS LE CONFLIT BURUNDAIS, LE MWALIMU JULIUS NYERERE S'ENTRETIENDRA AU COUS DU MOIS D'AOUT 1999 AVEC LES LEADERS BURUNDAIS, Y COMPRIS LE PRESIDENT PIERRE BUYOYA. LE JOURNAL A RAPPORTE LES PROPOS DU LEADER DU FRODEBU EN EXIL, JEAN MINANI, SELON LESQUELS CES CONSULTATIONS VISENT A ACCELERER LE PROCESSUS D'ARUSHA AVANT LA REPRISE EN SEPTEMBRE 1999 DES NEGOCIATIONS QUI DEVRAIENT CULMINER EN OCTOBRE AVEC LA CONCLUSION DES ACCORDS DE PAIX.
BURUNDI - POLITIQUE.
LE COMITE CENTRAL DE LA JRR PLAIDE POUR LE CHANGEMENT DE L'IMAGE DU PAYS PAR LE REMPLACEMENT DE LA CLASSE POLITIQUE ACTUELLE.
BUJUMBURA, LE 26 JUIN 1999 (NET PRESS). LE COMITE CENTRAL DE LA JRR (JEUNESSE REVOLUTIONNAIRE RWAGASORE) ELARGI AUX AUTRES MEMBRES DES COMITES A ORGANISE UNE REUNION CE DIMANCHE 25 JUILLET 1999 AU COURS DE LAQUELLE IL A FAIT LE CONSTAT DE LA SITUATION ACTUELLE DE SON MOUVEMENT ET DU PAYS. IL A FAIT LE CONSTAT SELON LEQUEL LE PAYS "CONNAIT UNE DESCENTE EFFREINEE AUX ENFERS" DEPUIS DIX ANS. IL MET EN CAUSE LA CLASSE POLITIQUE QU'IL QUALIFIE DE "SCLEROSEE" ET SOULIGNE QU'IL FAUT DONC UN CHANGEMENT, SELON UNE DECLARATION QUI A SANCTIONNE LA REUNION ET QUI EST SIGNEE PAR L'ANCIEN MINISTRE BONAVENTURE GASUTWA, SECRETAIRE GENERAL DE LA JRR.
FACE A CELA, LA JRR ESTIME QUE SANS UN SURSAUT PATRIOTIQUE NATIONAL, LE PAYS EST ENGAGE SUR LA VOIE DE LA DECHEANCE NATIONALE. ELLE A ALORS PRIS DES ENGAGEMENTS FERMES POUR ARRETER CETTE SITUATION ET PRENDRE EN MAIN "LE DEVENIR DE LA NATION PAR LA MOBILISATION DE TOUTE LA JEUNESSE EN VUE DE BARRER LA ROUTE AUX IDEOLOGIES GENOCIDAIRES EN VOGUE AU BURUNDI ET CONSACREES A ARUSHA". LA JRR A AUSSI LANCE UN APPEL AUX BARUNDI AFIN QU'ILS SE LEVENT POUR "SAUVER LA PATRIE EN DANGER" ET "RENONCER A TOUT CE QUI DIVISE POUR PENSER D'ABORD A LA NATION BURUNDAISE".
LA REUNION DU COMITE CENTRAL ELARGI DE LA JRR A MIS EN CAUSE LE REGIME ACTUEL, SPECIALEMENT EN CE QUI CONCERNE LA QUESTION DE GENOCIDE. LA REUNION A COINCIDE AVEC LE 3E ANNIVERSAIRE DU REGIME BUYOYA II. CELUI-CI CELEBRAIT SON TROISIEME ANNIVERSAIRE HIER A MUSAGA (MAIRIE DE BUJUMBURA). DANS SON DISCOURS, IL N'A PAS MENAGE "SES OPPOSANTS" QUI VONT A L'ENCONTRE DU PROCESSUS DE PAIX D'ARUSHA. IL N'A PAS MANQUE DE DRESSER UN BILAN POSITIF EN MATIERE DE SECURITE.
RAPPELONS QUE LE REGIME BUYOYA II EST INTERVENU LE 25 JUILLET 1996 APRES AVOIR CHASSE LE REGIME DE LA CONVENTION QUE DIRIGEAIT M. NTIBANTUNGANYA. L'INSECURITE ETAIT ARRIVE A SON POINT CULMINANT, SURTOUT AVEC LE GENOCIDE DES TUTSI DE BUGENDANA, LE 20 JUILLET 1996.
BURUNDI - JUSTICE.
REACTION DE L'ADJUDANT-CHEF SAHABO CONCERNANT LE CAS EDDY CLAUDE...
BUJUMBURA, LE 26 JUILLET 1999 (NET PRESS). DANS SA DEPECHE DU 20 JUILLET 1999, LA REDACTION AVAIT FAIT ETAT D'UN CAS D'UN CERTAIN EDDY CLAUDE NDAKUNZE QUI AVAIT ETE ARRETE A LA PSP KIGOBE ET QUI A ETE TORTURE. M. SAHABO SALVATOR, ADJUDANT-CHEF EN POSTE A L'ISCAM, A CONTACTE LA REDACTION POUR DONNER BEAUCOUP PLUS DE PRECISIONS. EDDY CLAUDE ETAIT DANS UN CABARET A KIRUNDO EN AVRIL 1998 ET SOUS L'EFFET DE L'ALCOOL, IL A BATTU LA FEMME DE SAHABO, QUI TENAIT LE CABARET. LE LENDEMAIN, ON LUI A FAIT UN MANDAT D'ARRET QUI DATAIT DU 12 AVRIL 1999. MAIS DANS L'ENTRE-TEMPS, IL AVAIT DISPARU. AU MOIS DE JANVIER 1999, M. SAHABO A EU UNE MUTATION DE KIRUNDO VERS L'ISCAM OU IL EST BASE JUSQU'A PRESENT. DE L'ISCAM, IL A POURSUIVI SES ENQUETES ET A PU FINALEMENT TROUVER QUI ETAIT EDY-CLAUDE NDAKUNZE. IL A AVERTI LES AUTORITES POLICIERES QUI ONT ETABLI UN DEUXIEME MANDAT D'ARRET (15 JUIN 1999) AVEC LEQUEL IL A ETE ARRETE. IL A ETE ARRETE PAR LE BRIGADIER CHEF DE POLICE A BWIZA AVANT D'ETRE TRANSFERE A KIGOBE. SELON L'ADJUDENT-CHEF SAHABO, EDY CLAUDE A AVOUE LUI-MEME QU'IL A COMMIS CE FORFAIT ET QU'IL SAVAIT QUE L'AFFAIRE ETAIT CLOTUREE M. SAHABO ESTIME QU'IL DOIT ETRE INDEMNISE PAR CETTE DAME CAR ELLE PROPAGE DES MENSONGES.