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Bujumbura-Burundi.

SUPPLEMENT D'INFORMATION.

BURUNDI - JUSTICE.

LES PREVENUS DANS L'AFFAIRE CIBITOKE COMPARAISSENT...

BUJUMBURA, LE 29 JUILLET 1999 (NET PRESS). LES PREVENUS IMPLIQUES DANS L'AFFAIRE CIBITOKE SONT DETENUS DANS DEUX PRISONS DIFFERENTES. LES UNS SONT A BUJUMBURA, D'AUTRES SONT A MURAMVYA. LA COUR A ENTENDU LES DETENUS DE MURAMVYA. ILS ETAIENT AU NOMBRE DE 7. DEUX D'ENTRE SONT POURSUIVIS POUR DETENTION ILLEGALE D'ARMES. LES CINQ AUTRES SONT POURSUIVIS POUR COMPLICITE DANS CETTE MEME AFFAIRE.

CES DERNIERS ONT CONFIRME QUE LA TENTATIVE DE CHANGER LES INSTITUTIONS A BEL ET BIEN EU LIEU. SELON LES DIFFERENTS TEMOIGNAGES, CES DETENUS DE MURAMVYA DISENT QU'ILS ONT ETE INDUIS EN ERREUR. ILS JETTENT LA RESPONSABILITE SUR LE LIEUTENANT BAYISABE, ALORS COMMANDANT DE DISTRICT A CIBITOKE, MAITRE PACELLI NDIKUMANA, JEAN PIERRE KAGISYE, VIVIANE NIJIMBERE ET DIOMEDE NZOBAMBONA, TOUS DETENUS A LA PRISON CENTRALE MPIMBA SAUF VIVIANE NIJIMBERE QUI EST EN LIBERTE. TOUS LES DETENUS SONT REVENUS SUR LES NOMS DE MOISE (QUI N'ETAIT PAS DANS LA SALLE) ET MUHIMBARE BOSCO COMME AYANT JOUE LE ROLE D'INTERMEDIAIRE ENTRE EUX ET LES DETENUS DE BUJUMBURA.

CEPENDANT, CERTAINS PARMI EUX ONT AFFIRME NE PAS CONNAITRE L'UN OU L'AUTRE AVANT LES ARRESTATIONS. ILS ONT AVOUE QU'ILS AVAIENT DES NUMEROS DE TELEPHONE DE PACELLI, DE JEAN PIERRE ET DE VIVIANE. ILS ONT AFFIRME QU'ON LEUR DISAIT QUE TOUS LES MILITAIRES DE CIBITOKE SOUTENAIENT LE COMPLOT. UN DES PREVENUS A DIT AVOIR DEMANDE A MOISE SI LE LIEUTENANT BAYISABE ETAIT AU COURANT DE L'ATTAQUE EN PREPARATION. IL A DIT QU'ON LUI AVAIT REPONDU PAR LA NEGATIVE. LES DETENUS ONT EVOQUE LEUR ITINERAIRE. SOUVENT C'ETAIT KIGALI, CYANGUGU, BUGARAMA, CIBITOKE, PUIS BUJUMBURA ET ENFIN A KININDO CHEZ JEAN PIERRE KAGISYE. CE DERNIER ETAIT CHARGE DE LEUR TROUVER UN LOGEMENT SOIT CHEZ PACELLI, SOIT CHEZ DIOMEDE, SOIT CHEZ LUI.

COMME LE MAQUIS DEVAIT COMMENCER A PARTIR DE CIBITOKE, C'EST JEAN PIERRE QUI LES A CONDUITS VERS CETTE PROVINCE DANS UNE JEEP MERCEDES. ILS AFFIRMENT EN PLUS QU'ON LEUR A DIT AU DEPART QUE C'ETAIT UN RECRUTEMENT POUR LE COMPTE DES BANYAMULENGE ET QUE PAR APRES, ON LEUR DISAIT : "NTAWUZIMYA INZU Y'UMUBANYI RWIWE IRIKO IRASHA" (LITTERALEMENT, L'ON N'ETEINT PAS UNE MAISON D'UN VOISIN LORSQUE LA SIENNE EST EN TRAIN DE BRULER) POUR DIRE QU'ILS DEVAIENT D'ABORD S'OCCUPER DES AFFAIRES DU BURUNDI AVANT DE SE LANCER DANS CELLES DU CONGO VOISIN. ILS AFFIRMENT AVOIR EU PEUR A CE MOMENT-LA. LE PREVENU BERNARDIN A INDIQUE QUI'IL AVAIT AVERTI LE CHEF DE CABINET MILITAIRE DE LA PRESIDENCE DE CE QUI SE PASSAIT. COMME CE DERNIER S'APPRETAIT A SE RENDRE A ARUSHA, IL LUI A DIT QU'IL ALLAIT S'OCCUPER DU DOSSIER A SON RETOUR ET QUE S'IL N'ETAIT PAS DE RETOUR, IL DEVAIT TOUT FAIRE POUR QUE LEUR DERNIERE REUNION SOIT CONNUE DES AUTORITES. UN AUTRE PREVENU A MENTIONNE QU'IL AVAIT TRAITE LA QUESTION AVEC CHRISTOPHE SAHABO, CONSEILLER A LA PRESIDENCE POUR DEJOUER LE COMPLOT. LA PLAIDOIRIE COMMENCEE A 10 HEURES 30 A PRIS FIN A 14 HEURES. LíAFFAIRE A ETE REMISE AU 2 SEPTEMBRE 1999 POUR ECOUTER L'AUTRE PARTIE.

BURUNDI - JUSTICE.

UN MILITAIRE CONDAMNE A MORT LE 28 JUILLET ET EXECUTE LE 29 JUILLET 1999.

BUJUMBURA, LE 29 JUILLET 1999 (NET PRESS). UN CAPORAL CHEF DU NOM DE BONAVENTURE NDIKUMANA A TUE A L'ARME SON COMPAGNON EN DATE DU 21 JUILLET 1999. IL A ETE DIRECTEMENT EMPRISONNE. EN DATE DU 28 JUILLET 1999, IL A ETE JUGE AU CONSEIL DE GUERRE ET ON L'A CONDAMNE A MORT. IL A ETE EXECUTE CE MATIN.

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