BURUNDI-CONFERENCE DE PRESSE.
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A ANIME UNE CONFERENCE DE PRESSE.
BUJUMBURA, LE 11 JUIN 1999 (NET PRESS). DANS SA CONFERENCE DE PRESSE D'HIER 10 JUIN 1999, LE PRESIDENT A REPONDU AUX QUESTIONS DES JOURNALISTES. CES DERNIERES AVAIENT ESSENTIELLEMENT TRAIT A LA SECURITE, AU PROJET DE SOCIETE DU GOUVERNEMENT ET DE L'ASSEMBLEE NATIONALE, AU DOSSIER DES PUSTCHISTES DU 21 OCTOBRE 1993, ETC.
DES JOURNALISTES ONT RELEVE LA MAUVAISE GESTION DE L'INFORMATION QUI FAIT QUE CE QUI SE PASSE A ARUSHA N'EST PAS CONNU DES BURUNDAIS. IL A INDIQUE QUE LES JOURNALISTES SONT LIBRES D'ALLER A ARUSHA ET RAPPORTER TOUT CE QU'ILS CONSTATENT MAIS QUE POUR CE QUI EST DES MEDIAS PUBLICS, LES JOURNALISTES NE PEUVENT DIFFUSER N'IMPORTE QUOI, L'INFORMATION ETANT GEREE PAR LES AUTORITES HABILITEES. BEAUCOUP DE QUESTIONS ONT ETE POSEES CONCERNANT LE PROJET DE SOCIETE DU GOUVERNEMENT. CERTAINS SE DEMANDAIENT SI LE PROJET NE VIENT PAS ASSEZ TOT, D'AUTRES DOUTAIENT DE SA POPULARITE VIS-A-VIS D'AUTRES PROJETS, D'AUTRES ENCORE ONT EXPRIME LEUR DOUTE QUANT A LA PERIODE DITE DE STABILISATION. LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A INDIQUE QUE LE PROJET A ETE CONCU PARCE QUE LES NEGOCIATIONS NE FAISAIENT QUE TOURNER EN ROND. IL EST CONFIANT QUE LE PROJET SERA SOUTENU TANT A L'INTERIEUR QU'A ARUSHA. A LA QUESTION DE SAVOIR SI L'ACTUEL PRESIDENT LAISSERAIT LA PLACE A UN AUTRE SI ARUSHA DECIDAIT QUE LA TRANSITION DOIT ETRE ASSUREE PAR UN CANDIDAT D'ETHNIE DIFFERENTE DE LA SIENNE, LE MAJOR BUYOYA A INDIQUE QU'IL SE PLIERAIT A LA VOLONTE DES BURUNDAIS; AJOUTANT QUE SI LES CONCLUSIONS ABOUTISSAIENT AU CONSENSUS SELON LEQUEL IL DOIT CONTINUER A GOUVERNER, IL ACCEPTERAIT, POURVU QUE LE SYSTEME AIT UN PROJET DE SOCIETE VIABLE.
UNE INQUIETUDE A ETE EXPRIMEE QUANT A LA SEPARATION DE L'ARMEE ET DE LA GENDARMERIE QUAND ON SAIT LES DIVISIONS QUE LES DEUX CORPS ONT CONNUES AVANT LEUR UNIFICATION. A CET EGARD, IL A FAIT REMARQUER QUE LES DISSENSIONS AVAIENT COMME ORIGINE LES POLITICIENS QUI ONT VOULU UTILISER L'ARMEE ET LA GENDARMERIE POUR LEURS PROPRES INTERETS. CONCERNANT LE PROCES RENDU PAR LA COUR SUPREME SUR LE PUTSCH D'OCTOBRE 1993, LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A SOULIGNE QU'IL N'A PAS A S'IMMISCER DANS LES AFFAIRES DE LA JUSTICE. A LA QUESTION DE SAVOIR COMMENT IL A PASSE LA NUIT DU 21 OCTOBRE 1993, LE PRESIDENT A REPONDU QU'IL AVAIT L'IMPRESSION QUE CE JOURNALISTE AVAIT L'INTENTION DE L'ACCUSER ET QUE S'IL EN ETAIT AINSI, QU'IL SAISISSE LA JUSTICE. ET D'AJOUTER: "CE N'EST PAS LE CADRE APPROPRIE POUR DIRE CE QUE TEL A FAIT ET OU IL SE TROUVAIT PENDANT LA NUIT DU 21 OCTOBRE 1993". A LA QUESTION DE SAVOIR QUAND SERA PROMULGUEE LA LOI SUR LE GENOCIDE, LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A INDIQUE QUE CE PROJET ETAIT A L'AGENDA DU GOUVERNEMENT ISSU DU PARTENARIAT MAIS QU'ELLE N'A PAS PU ETRE VOTEE. IL PRECISE QUE CE PROJET EST INSCRIT AU PROGRAMME DU GOUVERNEMENT A VENIR.
BURUNDI - JUSTICE
COMPARUTION DES PRESUMES PUTSCHISTES DE CIBITOKE.
BUJUMBURA, LE 11 JUIN 1999 (NET PRESS). POUR LA DEUXIEME FOIS, LE GROUPE DE CIBITOKE SOUPCONNE D'AVOIR VOULU CHANGER LES INSTITUTIONS A COMPARU A LA CHAMBRE PENALE ORDINAIRE. D'APRES LE MINISTERE PUBLIC, ILS SONT POURSUIVIS POUR COMPLOT EN VUE DE CHANGER LES INSTITUTIONS ACTUELLES. ILS AURAIENT CHERCHER DES COMPLICES, DISTRIBUE DES ARMES. DES PREVENUS COMME HABIMANA, BUKURU ET AUTRES ETAIENT EN POSSESSION ILLEGALE D'ARMES AU MOMENT DE LEUR ARRESTATION. M. NIJIMBERE ET UN AUTRE QUI N'A PAS ETE APPREHENDE ONT PARTICIPE DANS LA DISTRIBUTION DES ARMES.
COMME POUR LA PREMIERE FOIS, IL S'EST POSE UNE QUESTION DE FORME DANS CE PROCES. TOUS LES AVOCATS DES DETENUS, TANT BURUNDAIS QU'ETRANGERS, ONT DEMANDE UNE LIBERTE PROVISOIRE DE LEURS CLIENTS ARGUANT QUE LA DETENTION PREVENTIVE NE DEPASSE JAMAIS 5 JOURS. OR, CES DETENUS VIENNENT DE FAIRE SIX MOIS EN PRISON, CE QUI N'EST PAS CONFORME A LA LOI. EN OUTRE, MEME L'EMPRISONNEMENT DOIT SUIVRE LA LOI. CE N'EST PAS LE MINISTERE PUBLIC QUI EMPRISONNE CAR C'EST UNE PARTIE AU PROCES. LE MINISTERE PUBLIC ARRETE UN HOMME, LE DELIVRE IMMEDIATEMENT AU JUGE COMPETENT QUI DOIT SE PRONONCER SUR LA DETENTION DE L'ARRETE. ILS ONT DEMANDE A LA COUR DE CONSTATER QUE LA DETENTION DES 16 PERSONNES EST ILLEGALE. EN SE CONFORMANT A LA LOI, ELLE FERA HONNEUR A LA JUSTICE BURUNDAISE. POUR D'AUTRES, C'EST UNE QUESTION DE DROITS DE L'HOMME. IL Y A AVANT TOUT UNE PRESOMPTION D'INNOCENCE POUR TOUTE PERSONNE. OR, DANS CETTE AFFAIRE, L'ON A MIS EN AVANT PLUTOT UNE PRESOMPTION DE CULPABILITE. LE MINISTERE PUBLIC A RETORQUE QUE LA LIBERTE PROVISOIRE N'EST PAS POSSIBLE POUR TOUTES CES PERSONNES AU REGARD DE LA COMPLEXITE DE L'AFFAIRE. EN OUTRE, LES DETENUS N'ONT PAS ETE ARRETES EN MEME TEMPS. IL Y A DONC RISQUE DE FUITE SI JAMAIS CETTE LIBERTE EST ACCORDEE. LES AVOCATS ONT INDIQUE QUE L'AFFAIRE EST COMME LES AUTRES ET QU'IL N'Y A PAS DE LOI SPECIALE POUR TELLE OU TELLE AUTRE AFFAIRE. POUR EUX, L'AFFAIRE N'EN EST PAS UNE. POURQUOI LES DETENUS FUIRAIENT-ILS ? LES UNS ONT PROPOSE DES CAUTIONS POUR QUE LEURS CLIENTS RETROUVENT LEUR LIBERTE. UN AUTRE A RASSURE LA COUR EN DISANT QUE SI SES CLIENTS PRENNENT LE LARGE, IL ACCEPTE DE COMPARAITRE A LEUR PLACE. L'AFFAIRE A ETE MISE EN DELIBERE. LA COUR DEVRA SE PRONONCER SI OUI OU NON LA LIBERTE PROVISOIRE PEUT ETRE ACCORDEE A CE GROUPE.
BURUNDI - VISITE.
LE PREMIER VICE-PRESIDENT VISITE LA SOSUMO.
BUJUMBURA, LE 11 JUIN 1999 (NET PRESS). LE PREMIER VICE-PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, M. FREDERIC BAMVUGINYUMVIRA, SE RENDRA CE SAMEDI 12 JUIN 1999 A RUTANA OU IL VISITERA LA COMMUNE BUKEMBA ET LA SOSUMO (SOCIETE SUCRIERE DU MOSO), SITUEE DANS LA MEME COMMUNE. IL EST A RAPPELER QUE CETTE COMMUNE BUKEMBA A ETE L'OBJET D'ATTAQUES DES TERRORISTES-GENOCIDAIES QUI ONT TUE 11 PERSONNES ET BRULE PLUS DE 122 MAISONS DANS LA NUIT DU 27 AU 28 MAI 1999.
BURUNDI - PARTI POLITIQUE.
L'UPRONA DENONCE LA RENCONTRE DE MOSHI.
BUJUMBURA, LE 11 JUIN 1999 (NET PRESS). C'EST CE QUI RESSORT D'UN COMMUNIQUE DE PRESSE EMANANT DE LA PERMANENCE DE L'UPRONA (PORTANT UN CACHET MAIS NON SIGNE) RENDU PUBLIC LE 8 JUIN 1999. LE COMMUNIQUE INIQUE QUE L'UPRONA FUSTIGE LA RENCONTRE DE MOSHI "QUI INCARNE UN MOMENT DE DERAPAGE ETHNIQUE". LE COMMUNIQUE CONSIDERE QUE "LA PROMOTION DE TELLES RENCONTRES EST DE NATURE A ENTRAVER DANGEREUSEMENT LE PROCESSUS DE PAIX D'ARUSHA" CAR "ELLE PRIVILEGIE LA CONFRONTATION DE GROUPES ETHNIQUES". LE COMMUNIQUE INDIQUE QUE "L'UPRONA REAFFIRME SON ENGAGEMENT TOTAL ET SANS FAILLE AUX PROCESSUS INTERNE ET EXTERNE".
BURUNDI - ECONOMIE.
RUYIGI: LES AUTORITES ADMINISTRATIVES SERAIENT IMPLIQUEES DANS LA FUITE DU SUCRE VERS LA TANZANIE.
RUYIGI, LE 11 JUIN 1999 (NET
PRESS). LA SOSUMO FOURNIT CHAQUE MOIS 20 TONNES DE SUCRE A LA PROVINCE
DE RUYIGI. SELON DES SOURCES EN PROVENANCE DE LA PROVINCE, SEULES 12 TONNES
PARVIENNENT AUX DETAILLANTS. L'ON SIGNALE QU'IL Y A TROIS GROSSISTES QUI
APPROVISIONNENT LA PROVINCE A SAVOIR NDEREGO ANTOINE, KAZOBAGENDA GAETAN
ET MME MASABO. CETTE DERNIERE FOURNIRAIT LE PRODUIT A D'AUTRES COINS DU
PAYS, PROBABLEMENT BUJUMBURA, VERS OU ELLE VIENT DE DEMENAGER, SELON LES
MEMES SOURCES. DES SOURCES EN PROVENANCE DE LA FRONTIERE ET DES COMMERCANTS
TANZANIENS, 5 TONNES EN MOYENNE FRANCHISSENT LA FRONTIERE VERS LA TANZANIE.
LA POLICE DE L'AIR, DES FRONTIERES ET DES ETRANGERS QUI ASSURE EGALEMENT
LE SERVICE DES DOUANES ASSISTE IMPUISSANTE A CETTE FRAUDE DANS LAQUELLE
UNE CERTAINE OPINION IMPLIQUE DES AUTORITES ADMINISTRATIVES. ALORS QUE
50 KG COUTENT 14.201 FBU A L'USINE SOSUMO, LA MEME QUANTITE S'ACHETE A
17.500 FBU A RUYIGI. DES GROSSISTES VONT AU DELA DE CE PRIX POUR AVOIR
LE PRETEXTE D'ECOULER LE SUCRE AILLEURS. D'AUCUNS SE DEMANDENT SI CETTE
FUITE DE PRODUITS VERS LA TANZANIE NE TOUCHERA PAS LE CAFE.