LE PRESIDENT DU CONSEIL NATIONAL DE LA COMMUNICATION S'EXPRIME SUR DEUX CAS DE LA PRESSE.
BUJUMBURA, LE 14 JUIN 1999 (NET PRESS). DANS SA DEPECHE D'HIER 13 JUIN 1999, LA REDACTION AVAIT INFORME LE PUBLIC DE L'ARRESTATION DU DIRECTEUR DE L'AGENCE "AZANIA" ET DE LA PUBLICATION DE "L'AUBE DE LA DEMOCRATIE" SOUS DEUX NOMS DIFFERENTS DES DIRECTEURS DES PUBLICATIONS. LA REDACTION A CONTACTE AUJOURD'HUI LE PRESIDENT DU CONSEIL NATIONAL DE LA COMMUNICATION, M. APOLLINAIRE NCUTINAMAGARA, POUR CONNAITRE LA POSITION DU CONSEIL.
POUR LE CAS DE NTAKARAHERA DIEUDONNE ALIAS VANDROMME, LE PRESIDENT DU CNC A INDIQUE QU'IL N'A PAS ETE INFORME AUTANT QUE LA PERMANENCE. IL NE SAIT MEME PAS POURQUOI VANDROMME EST ARRETE CAR CA FAISAIT UN TEMPS SANS QUE CE DERNIER NE FASSE DE DEPOT. LE PRESIDENT DU CNC A TENTE DE L'APPELER POUR LUI RAPPELER QU'IL DOIT FAIRE UN DEPOT MAIS PERSONNE NE REPOND. LE PRESIDENT NCUTINAMAGARA A INDIQUE QUE LE CONSEIL DOIT SE SAISIR DU CAS POUR TROUVER UNE SOLUTION APPROPPRIEE.
QUANT A L'AUBE DE LA DEMOCRATIE, LE PRESIDENT DU CNC A INDIQUE QUE L'AFFAIRE DATE DE LUNDI DERNIER, LE 7 JUIN 1999. LE N° 62 EST SORTI SOUS LA DIRECTION DE M. CIMPAYE ET QUE C'ETAIT REGULIER CAR IL ETAIT CONNU PAR LE CONSEIL NATIONAL DE LA COMMUNICATION. PAR APRES, UNE LETTRE SIGNEE PAR M. AUGUSTIN NZOJIBWAMI A ETE ADRESSEE AU CONSEIL NATIONAL DE LA COMMUNICATION PRECISANT QUE LE NOUVEAU DIRECTEUR DES PUBLICATIONS DE L'AUBE DE LA DEMOCRATIE EST DESORMAIS M. CHRISTIAN NKURUNZIZA. POUR LE CONSEIL, C'ETAIT TOUT A FAIT NORMAL CAR CIMPAYE AVAIT ETE DESIGNE PAR M. NZOJIBWAMI ET QUE C'ETAIT LUI MEME QUI LE DEMETTAIT. POUR LE MOMENT, IL ATTEND LA REACTION DE L'AILE CIMPAYE POUR QUE LE CONSEIL NATIONAL DE LA COMMUNICATION TRANCHE SUR CETTE AFFAIRE.
BURUNDI - CONFERENCE.
BWEJERI JEAN ANIME UNE CONFERENCE.
LOUVAIN LA NEUVE, LE 14 JUIN 1999 (NET PRESS). IL S'APPELLE BWEJERI JEAN, UN BURUNDAIS QUI VIT A LOUVAIN LA NEUVE EN BELGIQUE. IL ANIMERA CE SAMEDI 19 JUIN 1999 UNE CONFERENCE INTITULEE "G7-G8 DEUX PEUPLES UNE NATION : FIN DU DEBUT OU DEBUT DE LA FIN" A L'HOTEL LAUZELLE DE LOUVAIN LA NEUVE A PARTIR DE 14 HEURES.
BURUNDI - POLITIQUE.
LE FRODEBU DESTABILISE LE POUVOIR EN PROVINCE GITEGA.
GITEGA, LE 14 JUIN 1999 (NET PRESS). SELON DES SOURCES ADMINISTRATIVES DE GITEGA, UNE RUMEUR A CIRCULE SELON LAQUELLE LES MILITAIRES PRENNENT DE FORCE LES ELEVES HUTU QUI RENTRENT DE L'ECOLE ET LES INJECTENT DES SERINGUES. SELON LES MEMES SOURCES, CETTE RUMEUR EST SANS FONDEMENT CAR TOUT D'ABORD, CE N'EST PAS N'IMPORTE QUI QUI SAIT INJECTER DES RUMEURS. EN OUTRE, DES ENQUETES ONT ETE MENEES ET RIEN N'A SIGNALE DES FAITS PAREILS. EN PLUS, LES ELEVES ONT TENDANCE A RENTRER EN GROUPE. EN CAS D'ATTAQUE, LE MINIMUM C'EST DE CRIER AU SECOURS. CELA EST DONC UNE RUMEUR QUI VA DANS LA DROITE LIGNE DE DIABOLISER L'ARMEE. DES REUNIONS ONT ETE TENUES SAMEDI 12 JUIN 1999 POUR TRANQUILISER LES PARENTS DES ELEVES. SELON TOUJOURS LES MEMES SOURCES, LE FRODEBU ORGANISE ACTUELLEMENT DES ACTIVITES INTENSES DE SABOTAGE JUSQUE DANS LES COLLINES. C'EST LE CAS DE LA DESOBEISSANCE CIVILE, DES RUMEURS SUR LA GESTION DE LA TRANSITION. IL Y A MEME DES COTISATIONS POUR LE COMPTE DU CNDD, SELON TOUJOURS LES MEMES SOURCES.
BURUNDI - ECONOMIE.
LES COMMERCANTS DU MARCHE CENTRAL EN GREVE.
BUJUMBURA, LE 14 JUIN 1999 (NET PRESS). DEPUIS LA MATINEE DE CE LUNDI 14 JUIN 1999, LES VENDEURS DU MARCHE CENTRAL ONT OBSERVE UN MOUVEMENT DE GREVE. LE MARCHE ETAIT OUVERT, LES BOUTIQUES ETAIENT FERMEES TANT CELLES DE L'INTERIEUR DU MARCHE QUE CELLES DONNANT A L'EXTERIEUR; PARTOUT, L'ON POUVAIT REMARQUER DES COMMERCANTS A COTE DE LEURS BOUTIQUES FERMEES. LES DETAILLANTS DES PRODUITS DE PREMIERE NECESSITE CONTINUAIENT LEURS ACTIVITES NORMALEMENT. LES ACHETEURS SILLONNAIENT LE MARCHE DANS L'ESPOIR DE TROUVER L'UNE OU L'AUTRE BOUTIQUE OUVERTE MAIS RETOURNAIENT BREDOULLES.
SELON DES VENDEURS EN GREVE, LE MOUVEMENT A ETE DECLENCHE POUR PROTESTER CONTRE LA "DETENTION ARBITRAIRE" DE TROIS DE COMMERCANTS QUI SE TROUVENT AU BSR (BUREAU SPECIAL DE RECHERCHE). IL S'AGIT DE MM. NDIKUMANA JOACHIN, NSABIYABANDI EMILE ET BIKIRE. EN EFFET, C'ETAIT LE 31 MAI 1999 LORSQUE DES AGENTS DES DOUANES SE SONT INTRODUITS AU MARCHE CENTRAL ET ONT RAFFLE UNE CERTAINE QUANTITE DE BOUTEILLES DE BOISSONS IMPORTEES (LIQUEURS) "SOUS PRETEXTE QUE C'ETAIT DES PRODUITS FRAUDES". LES COMMERCANTS SUS-METIONNES ONT ETE EGALEMENT ARRETES ET CONDUITS AU BSR. LES GREVISTES TROUVENT QUE LES TROIS COMMERCANTS ONT ETE ARRETES INJUSTEMENT EN CE SENS QUE MEME SI CES PRODUITS ETAIENT FRAUDES, ILS N'EN SONT PAS RESPONSABLES. ILS ESTIMENT QUE LES AUTEURS DE CETTE FRAUDE DEVRAIENT ETRE DECELES PAR CEUX QUI GARDENT LES FRONTIERES DU PAYS ET TOUS LES AXES ROUTIERS; CELUI QUI ETALE SON PRODUIT AU MARCHE CENTRAL N'ETANT QU'UN SIMPLE ACHETEUR. AINSI, LES SERVICES DES DOUANES NE DEVRAIENT PAS S'INTRODUIRE DANS LES BOUTIQUES POUR RAFFLER UN PRODUIT SUPPOSE Y ETRE ARRIVE AVEC LEUR AVAL.
CONTACTE PAR LA REDACTION, LE DIRECTEUR GENERAL DE LA SOGEMAC (SOCIETE DE GESTION DU MARCHE CENTRAL), A INDIQUE QU'EN CE QUI LA CONCERNE, CETTE DERNIERE N'A AUCUN PROBLEME AVEC LES VENDEURS. "LE MARCHE EST OUVERT DEPUIS LE MATIN MAIS LES VENDEURS N'ONT PAS ETALE LEURS PRODUITS. ALLEZ LEUR DEMANDER CE QUI NE VA PAS, IL PARAITRAIT QU'ILS ONT DES PROBLEMES AVEC LES SERVICES DES DOUANES", A-T-IL SOULIGNE. IL A POURSUIVI EN DISANT QU'IL N'A PAS ETE INFORME PAR LES SERVICES DES DOUANES AVANT D'ENVOYER LEURS AGENTS. IL A AJOUTE QUE D'AUTRES SERVICES TELS QUE LE MINISTERE DU COMMERCE OU LA PJP FONT PARFOIS DES PERQUISISITIONS MAIS ILS INFORMENT PREALABLEMENT LES AUTORITES DE LA SOGEMAC AFIN D'EVITER DES HEURTS EVENTUELS.
BURUNDI - SECURITE.
LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES TENDENT UNE EMBUSCADE CONTRE DES VEHICULES.
MATARA, LE 14 JUIN 1999 (NET PRESS). LE SAMEDI 12 JUIN 1999, LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES ONT TENDU UNE EMBUSCADE CONTRE UN CONVOI DE VEHICULES A NYABIRABA, TOUT PRES DE MATARA, SUR LA RN 7 (BUJUMBURA-JENDA), QUI DESCENDAIENT VERS LA CAPITALE. EN EFFET, DES GENS QUI VENAIENT DE L'INTERIEUR SONT ARRIVES SUR LA POSITION DE MATARA QUE L'ON NE DEPASSE PAS NORMALEMENT APRES 17 HEURES. ILS ONT INSISTE AUPRES DES MILITAIRES QUI GARDAIENT LA BARRIERE MAIS CEUX-CI ONT REFUSE EN DISANT QU'ILS NE FONT QUE RESPECTER LES ORDRES RECUS. LE NOMBRE DES RETARDATAIRES, PARMI LESQUELS SE TROUVAIENT DE HAUTES AUTORITES ET DES OFFICIERS DE L'ARMEE, A AUGMENTE. LES MILITAIRES ONT CEDE A LA PRESSION DES VOYAGEURS VERS 18 HEURES. AINSI, UN CONVOI D'UNE TRENTAINE DE VEHICULES A DEPASSE LA BARRIERE. APRES AVOIR FAIT UNE PETITE DISTANCE, LE CONVOI A SUBI DES TIRS NOURRIS A L'ARME AUTOMATIQUE EMANANT DES TERRORISTES-GENOCIDAIRES QUI S'ETAIENT CACHES DANS UNE PLANTATION D'ARBRES. HEUREUSEMENT, IL N'Y A PAS EU DE DEGATS.
RECTIFICATIF.
DANS SA PUBLICATION DU 11
JUIN 1999, LA REDACTION AVAIT INDIQUE QUE LE PREMIER VICE-PRESIDENT SE
RENDRAIT A BUKEMBA ET A LA SOSUMO LE 12 JUIN 1999. C'EST PLUTOT LE DEUXIEME
VICE-PRESIENT, MATHIAS SINAMENYE, QUI S'Y EST RENDU. LA REDACTION PRESENTE
SES EXCUSES A CES HAUTES AUTORITES.