BURUNDI-PARTI POLITIQUE.
LE DR JEAN MINANI ET MONSIEUR SYLVESTRE NTIBANTUNGANYA REJETTENT LE CONGRES DU FRODEBU
BUJUMBURA, LE 23 JUIN 1999 (NET PRESS). LE FRODEBU (AILE NZOJIBWAMI AUGUSTIN) COMPTE ORGANISER UN CONGRES POUR LE 26 JUIN 1999. L'ORGANISATION D'UN TEL CONGRES EST CONTROVERSEE EU EGARD AUX DIVISIONS INTERNES A CE PARTI. LA REDACTION A ESSAYE DE CONTACTER LES DIFFERENTES TENDANCES DU FRODEBU POUR RECUEILLIR LEURS COMMENTAIRES.
CONTACTE CET AVANT-MIDI AU TELEPHONE, LE PRESIDENT DU FRODEBU, DR JEAN MINANI (RESIDANT A DAR-ES-SALAAM), A DIT QUE M. NZOJIBWAMI AUGUSTIN NE PEUT PAS CONVOQUER LE CONGRES D'UN PARTI DONT IL A ETE EXCLU. LE PRESIDENT DU FRODEBU A INDIQUE QUE CONFORMEMENT AUX STATUTS, LE CONGRES SE TIENT UNE FOIS LES 3 ANS, LE DERNIER EN DATE AYANT ETE ORGANISE EN DECEMBRE 1997. MEME SE LES STATUTS PREVOIENT UN CONGRES EXTRAORDINAIRE, CELUI-CI EST CONVOQUE PAR LES ORGANES HABILITES EN L'OCCURRENCE LE COMITE DIRECTEUR NATIONAL A MAJORITE DES 2/3. LE DR JEAN MINANI CROIT QU'IL S'AGIT D'UN SABOTAGE DU FRODEBU ORGANISE PAR LE POUVOIR. A LA QUESTION DE SAVOIR CE QU'IL PREVOIT SI LE CONGRES ETAIT ORGANISE, IL A INDIQUE QUE CE NE SERA QU'UNE SIMPLE REUNION OU UN MEETING ET QUE CELA N'ENGAGERA QUE NZOJIBWAMI ET LE POUVOIR EN PLACE. ET DANS CES CONDITIONS, LE FRODEBU SE DEFENDRA CONTRE CETTE DESTABILISATION. DR JEAN MINANI A INDIQUE QUE LE FRODEBU N'EST PAS LE PREMIER PARTI QUI SUBI CETTE DESTABILISATION DU POUVOIR DANS LA PRESPECTIVE DE RECUEILLIR BEAUCOUP PLUS D'ADHERENTS MAIS QUE CELA NE FAIT QU'ENGENDRER DES CONSEQUENCES NEFASTES SUR LE PROCESSUS DE PAIX D'ARUSHA. IL A AJOUTE QU'IL A L'IMPRESSION QUE LE POUVOIR NEGOCIE POUR LUI-MEME ALORS QU'IL FAUT LE FAIRE POUR LE PEUPLE BURUNDAIS. LE POUVOIR VEUT IMPOSER SON PROJET DE SOCIETE ALORS QU'IL EST EN NEGOCIATION AVEC LES AUTRES PARTIES A- T-IL DIT: "IL DOIT SAVOIR DONNER ET RECEVOIR".
CE COMMENTAIRE RIME AVEC CELUI DE L'ANCIEN PREIDENT NTIBANTUNGANYA SYLVESTRE QUI NIE QU'IL Y AIT UN CONGRES DU FRODEBU EN PERSPECTIVE. IL TROUVE QUE CELA DECOULE DE LA CRISE QUE CONNAIT LE FRODEBU, LAQUELLE A DES DIMENSIONS EXTERNES, SON, LE PARTI DISPOSE DES MECANISMES INTERNES DE TROUVER DES SOLUTIONS A TOUT PROBLEME. A CE SUJET, IL CROIT QUE NZOJIBWAMI ET BUKURU THOMAS SE SERAIENT CONVENU DES CHOSES AVEC D'AUTRES GENS EXTERIEURS AU PARTI DANS LE CADRE DU PROCESSUS DE PAIX EN COURS ET QUE LES DEUX AURAIENT EPROUVE DES DIFFICULTES A REALISER LA PROMESSE. NON CONTENTS DE LA POSITION DES ORGANES DU FRODEBU, CES GENS ESSAIENT D'ATTISER LA CRISE. IL S'AGIT DES GENS QUI ONT PEUR QUE LES NEGOCIATIONS D'ARUSHA RISQUENT DE TOURNER A LEUR DEFAVEUR.
RAPPELONS QUE L'ANCIEN PRESIDENT SYLVESTRE NTIBANTUNGANYA EST DANS LE CAMP DE MINANI JEAN. LA REDACTION A VAINEMENT ESSAYE DE CONTACTER LES DEPUTES BUKURU THOMAS ET AUGUSTIN NZOJIBWAMI.
BURUNDI-JUSTICE.
DETENTION ARBITRAIRE ET ILLEGALE DU DIRECTEUR DE NET PRESS: UN INTERROGATOIRE DE 3 HEURES; LES REPRESENTANTS DU CNC N'ONT PAS ETE RECUS...
BUJUMBURA, LE 23 JUIN 1999 (NET PRESS). LE DIRECTEUR DE L'AGENCE NET PRESS, M. JEAN CLAUDE KAVUMBAGU, DETENU ILLEGALEMENT A LA PRISON CENTRALE DE MPIMBA DEPUIS LE 17 JUIN 1999, A SUBI HIER 22 JUIN 1999 UN INTERROGATOIRE DU PROCUREUR GENERAL EN MAIRIE DE BUJUMBURA, M. FRANCOIS NDAYIRAGIJE, PENDANT 3 HEURES DE TEMPS, A SAVOIR DE 15 HEURES A 18 HEURES. PENDANT CE TEMPS, DEUX REPRESENTANTS DU CONSEIL NATIONAL DE LA COMMUNICATION QUI AVAIENT RENDEZ-VOUS AVEC LE PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE EN MAIRIE DE BUJUMBURA, M. FRANCOIS NDAYIRAGIJE, A 16 HEURES 30 ATTENDAIENT A L'EXTERIEUR MAIS N'ONT PAS ETE RECUS. LE PROCUREUR AVAIT FERME LES PORTES DE SON BUREAU ET NE RECEVAIT PAS DE TELEPHONE. CET AVANT-MIDI, IL A SUBI UN AUTRE LONG INTERROGATOIRE.
BURUNDI-JUSTICE.
REACTION DE L'ORDRE DES AVOCATS DU BURUNDI ET ASP-BURUNDI A LA DETENTION INJUSTE ET ILLEGALE DU DIRECTEUR DE NET PRESS;
BUJUMBURA, LE 23 JUIN 1999 (NET PRESS). L'ORDRE DES AVOCATS DU BURUNDI S'ADRESSE AU PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE POUR LUI DEMANDER LA RELAXATION DE M. JEAN CLAUDE KAVUMBAGU... L'ORDRE DES AVOCATS S'EST ADRESSE AU PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE POUR SOLLICITER L'INTERVENTION DE CELUI-CI EN VUE D'ELARGIR LE DIRECTEUR DE NET PRESS, M. JEAN CLAUDE KAVUMBAGU QUI EST A SON SEPTIÈME JOUR DE SA DETENTION A LA PRISON CENTRALE DE MPIMBA. L'ORDRE DES AVOCATS SE DIT PREOCCUPE PAR LE FAIT QUE LES AVOCATS DE JEAN CLAUDE KAVUMBAGU SE SOIENT VUS REFUSES LE DROIT D'AVOIR LES INFORMATIONS UTILES DE LA PART DU MAGISTRAT INSTRUCTEUR, "CE QUI EST CONTRAIRE AUX USAGES EN MATIERE DU DROIT DE LA DEFENSE", CONSTATE L'ORDRE DES AVOCATS.
IL POURSUIT EN MONTRANT QUE SON ARRESTATION EST ABUSIVE, IRREGULIERE ET INOPPORTUNE. POUR L'ORDRE DES AVOCATS, SON ARRESTATION N'A PAS RESPECTE L'ARTICLE 28 DU CODE DE PROCEDURE PENALE CAR LES CONDITIONS DE DETENTION N'ETAIENT PAS REMPLIES. EN OUTRE, L'ARRESTATION EST IRREGULIERE DU FAIT QUE LE PROCUREUR FRANCOIS NDAYIRAGIJE N'A PAS VOULU RECEVOIR L'UN DES AVOCATS DE M. JEAN CLAUDE KAVUMBAGU. SON ARRESTATION EST INOPPORTUNE PAR LE FAIT QUI LUI EST REPROCHE AVAIT ETE CLOTURE PAR UN DROIT DE REPONSE EXIGE PAR UNE AUTORITE HIERARCHIQUEMENT SUPERIEURE AU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE EN MAIRIE DE BUJUMBURA. L'ORDRE DES AVOCATS CONCLUT EN FAISANT REMARQUER QUE LE PROCUREUR AURAIT DU PREALABLEMENT RECOURIR AUX POUVOIRS DU CONSEIL NATIONAL DE LA COMMUNICATION. IL DEMANDE ALORS AU PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE D'ORDONNER LA RELAXATION IMMEDIATE DU DIRECTEUR DE NET PRESS.
ASP-BURUNDI RECLAME LA LIBERATION
IMMEDIATE DE JEAN CLAUDE KAVUMBAGU... DANS UN COMMUNIQUE DATE DU 22 JUIN
1999, L'ASP-BURUNDI RESIDANT EN BELGIQUE, PROTESTE CONTRE LA DETENTION
PREVENTIVE DE JEAN CLAUDE KAVUMBAGU EN RAPPELANT QUE LA DETENTION PREVENTIVE
DEVAIT RESTER "UNE MESURE EXEPTIONNELLE PRISE A L'ENCONTRE DES SEULS INCULPES
DANGEREUX POURSUIVIS POUR DES CRIMES GRAVES LORSQU'IL EXISTE DES INDICES
SERIEUX DE CULPABILITE". L'ASP REPELLE L'OPINION DU CELEBRE PENALISTE ADOLPHE
PRINS QUI DIT "AVEC LA DETENTION PREVENTIVE, ON ARRIVE A UNE CONSEQUENCE
REELLEMENT MONSTRUEUSE: IL N'Y A PAS DE COUPABLE; L'ON RECONNAIT QUE L'ON
A PAS ENCORE LE DROITS DE PUNIR, MAIS ON INVOQUE UN PRETENDU DANGER SOCIAL
ET L'ON FRAPPE UN CITOYEN DU PLUS TERRIBLE CHATIMENT QUE L'ON PUISSE IMMAGINER:
LA PRIVATION ABSOLUE DE LA LIBERTE, LA RUINE ET LE DESHONNEUR". ASP CONCLUT
EN COMPARANT L'ARRESTATION DE JEAN CLAUDE KAVUMBAGU PAR LE PROCUREUR FRANCOIS
NDAYIRAGIJE A LA FABLE DU LOUP ET DE L'AGNEAU. IL DEMANDE PAR CONSEQUENT
LA LIBERATION IMMEDIATE DE JEAN CLAUDE KAVUMMBAGU ET LANCE UN APPEL AU
CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE DE REDORER LE BLASON DE LA JUSTICE
BURUNDAISE.