NET PRESS
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Bujumbura-Burundi.

Eclaircissements sur l'affaire Net Press
 
 
 

(Une justice de deux poids; deux mesures: sommes nous vraiment égaux devant la loi ?
 
 
 

La rédaction vous présente un tableau comparatif des opinions exprimées dans les média privés sur le Partenariat: Seul le Directeur de l'agence Net Press doit en répondre devant la loi. Et pourtant, d'autres média ont exprimé plus ce que Net Press a diffusé. Le Directeur de l'agence croupit toujours en Prison à Mpimba.
 
 

1 Dans Net Press du 6 mai 1999, il est écrit sous le titre " BURUNDI-CONFERENCE DE PRESSE : "NZOJIBWAMI S'EST MECONDUIT" SELON LE PREMIER VICE-PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE: LE PARTENARIAT A L'EPREUVE." "OFFICIELLEMENT, LE GROUPE MINANI-NTIBANTUNGANYA COMPREND AUJOURD'HUI LE PREMIER VICE-PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, FREDERIC BAMVUGINYUMVIRA EN PLUS DU PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE. C'EST LE PARTENARIAT POLITIQUE REGISSANT LE BURUNDI QUI RISQUE DE VOLER EN ECLAT PARCE QUE SES GRANDS TENORS N'Y CROIENT QUE DU BOUT DES LLVRES EN SE RANGEANT DERRIERE JEAN MINANI. LE CAMP NZOJIBWAMI , MINORITAIRE RESTE ACCOLE AU PARTENARIAT"

N.B (D'apres le Procureur François Ndayiragije, cet extrait justifie la détention du Directeur de Net Press avec comme chef d'accusation "Délit de Presse, art. 43 et 44" ou "Atteinte aux institutions" d'après le Procureur Ndayiragije à AFP (22/06/99)

- Quant à l'amende pour dépôt légal exigée pour Net Press seulement parmi les autres agences et radio, le Procureur en Mairie de Bujumbura a dit à AFP que le non paiement de cette amende ne peut pas entraîner une mise en détention.
 
 
 

2 Dans le journal L'Aube de la Démocratie N° 63 du 1er au 15 juin 1999, l'éditorial "De la crise du FRODEBU mentionne ceci: "... Ce qui est paradoxal, c'est de constater que l'honorable Président de l'Assemblée Nationale accepte de s'adjoindre à l'ex-Président NTIBANTUNGANYA dans l'entreprise de sape du partenariat intérieur, système dont il est lui-même un des signataires. En effet, si le Président de l'Assemblée Nationale participe, comme il le fait à l'éclatement du FRODEBU, pense-t-il un jour qu'une telle situation sera sans effet néfaste sur le fonctionnement du Partenariat, du parlement et du Gouvernement ?" (Voir page 5)
 

2 Dans le journal L'Aube de la Démocratie N° 63 du 1er au 15 juin 1999, sous le titre "Groupement de Moshi: un désastre pour la nation" l'honorable Augustin Nzojibwami s'exprime sur la crise au FRODEBU en disant: "Cette logique du tandem MINANI-NTIBANTUNGANYA est une dérive dangereuse. En tentant d'engager les militants du parti dans les groupes de la rébellion armée dit "groupes de MOSHI" il va en contradiction avec l'idéologie du parti SAHWANYA -FRODEBU...Mais ce qui est dangereux, c'est que ces "Partis dit de MOSHI" sont globalement contre le Partenariat intérieur...Ce qui est encore plus inquiétant, c'est que le FRODEBU est la pièce maîtresse du Partenariat pour la Paix, une bonne démarche intégrative et réconciliatrice pour résoudre le conflit burundais. Ce qui est paradoxal, c'est que certaines hautes personnalités issues du FRODEBU, piliers du Partenariat politique pour la paix se retrouvent dans le groupe dit de MOSHI. Nous ne le dirons jamais assez: "L'INTERSECTION ENTRE LE PARTENARIAT INTERIEUR POUR LA PAIX ET LA COALITION POLITIQUE ETHNIQUE DE MOSHI EST UN ENSEMBLE VIDE"

"Les Parlementaires et les autres dignitaires doivent avoir le courage de se prononcer clairement et définitivement soit pour MOSHI ou pour le Partenariat" (voir pages 3 et 4)

3 Dans le journal L'Aube de la Démocratie N° 63 du 1er au 15 juin 1999; sous le titre pourquoi la crise perdure au FRODEBU nous lisons:

"...Pourquoi certains ténors du FRODEBU veulent-ils se détacher aujourd'hui du Partenariat Intérieur dont ils sont avaliseurs et bénéficiaires depuis juin 1998? Ne sont-ils pas en train de favoriser un jeu des G (G7 et G8) pour justement renforcer ceux qui se sont toujours inscrits en faux contre le Partenariat Intérieur qui est le socle de de tout Accord politique de paix qui devrait s'appliquer au Burundi?" (voir page 12)
 

4 Dans le journal L'Avenir N° 37 du 14 juin 1999, sous le titre "Moshi préconise une confrontation ethnique" l'Honorable s'exprime ainsi devant le micro du journaliste Donatien Nyambirigi

" Depuis quelques temps, il y a des problèmes au sein du parti SAHWANYA-FRODEBU. Malheureusement, dans ces problèmes, il y a le Premier Vice-Président de la République, le Président de l'Assemblée Nationale qui n'ont pas pu être à la hauteur pour dépasser les divisions, qui se sont inscrits pratiquement dans le camp de Moshi où se trouve également le Président du FRODEBU, Jean MINANI ainsi que NTIBANTUNGANYA Sylvestre, ancien Président de la République. C'est dommage que ces hautes personnallités qui étaient de grands acteurs du Partenariat tels que le Vice-Président de la République aillent dans ce camp MOSHI parce que justement le groupement de MOSHI a été conçu et organisé pour mettre à bas le partenariat politique pour la paix" (voir page 7)
 

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