BURUNDI - NEGOCIATIONS.
L'HONORABLE THOMAS BUKURU SOUS LA SURVEILLANCE DE LA POLICE TANZANIENNE, SELON UN DEPUTE DU FRODEBU
ARUSHA, LE 13 MAI 1999 (NET PRESS). L'HONORABLE THOMAS BUKURU SERAIT ACTUELLEMENT EN MAUVAISE SITUATION A ARUSHA D'APRES LE DEPUTE CIMPAYE PANCRACE DU FRODEBU. D'APRES LUI, THOMAS BUKURU A PU SE RENDRE A ARUSHA AVEC LE CONCOURS DU GOUVERNEMENT MAIS SUR PLACE PERSONNE NE L'AVAIT RECONNU D'AUCUNE DELEGATION. ON LUI A PLACE PARMI LES VOYAGEURS TOURISTES MAIS IL N'A PAS PU PAYER L'HOTEL. IL A ETE OBLIGE D'ABANDONNER L'HOTEL POUR REGAGNER LES QUARTIERS. SELON TOUJOURS L'HONORABLE CIMPAYE PANCRACE, M. THOMAS BUKURU SERAIT ACTUELLEMENT SOUS LA SURVEILLANCE DE LA POLICE TANZANIENNE POUR NE PAS TORPILLER LES NEGOCIATIONS. LE MEDATEUR NYERERE AURAIT REFUSE DE LUI PAYER LES FRAIS DE VOYAGE ET DE SEJOUR. POUR LE MOMENT, IL NE PARTICIPE PAS AUX POURPARLERS D'ARUSHA ET NE FAIT QUE CIRCULER DANS LES RUES AU MOMENT OU LES AUTRES BURUNDAIS NEGOCIENT L'AVENIR DU BURUNDI.
BURUNDI - MISE AU POINT.
LE PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE FAIT UNE MISE AU POINT A L'ENDROIT DE NET PRESS.
BUJUMBURA, LE 13 MARS 1999 (NET PRESS°. LE DIRECTEUR DE L'AGENCE NET PRESS, MONSIEUR JEAN CLAUDE KAVUMBAGU A ETE CONVOQUE CE MERCREDI, 12 MAI 1999 PAR LE PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE, MONSIEUR GERARD NGENDABANKA, POUR S'EXPLIQUER SUR UNE DEPECHE DU 6 MAI DONT LE TITRE EST ( "NZOJIBWAMI S'EST MECONDUIT" SELON LE PREMIER VICE-PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, LE PARTENARIAT A L'EPREUVE").
DANS CETTE DEPECHE, NET PRESS AVAIT FAIT REMARQUER QUE "LE PARTENARIAT POLITIQUE REGISSANT LE BURUNDI RISQUE DE VOLER EN ECLAT PARCE QUE SES GRANDS TENORS N'Y CROIENT QUE DU BOUT DES LEVRES EN SE RENGEANT DERRIERE JEAN MINANI"; NET PRESS AVAIT TIRE CE CONSTAT DU FAIT QUE LE GROUPE MINANI QUI COMPRENAIT ENTRE AUTRES LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE ET L'EX-PRESIDENT NTIBANTINGANYA; LEQUEL GROUPE LE PREMIER VICE-PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE VENAIT DE SOUTENIR AU COURS DE LA CONFERENCE DE PRESSE DU 6 MAI 1999 ETAIT DE FACTO OPPOSE AU PARTENARIAT PUISQUE LE PRESIDENT DU FRODEBU JEAN MINANI S'EST TOUJOURS OPPOSE A CE PARTENARIAT POLITIQUE DANS DES DECLARATIONS PUBLIQUES. LE PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE, "EN TANT QUE GARANT DE LA PROTECTION DES INSTITUTIONS ET DES CITOYENS" A POSE DES QUESTIONS A PROPOS DE CETTE INTERPRETATION DE LA CRISE DU FRODEBU PAR NET PRESS ET A FAIT REMARQUER QUE NET PRESS ECRIT QUE "LE PARTENARIAT RISQUE DE VOLER EN ECLAT PARCE QUE SES GRANDS TENORS N'Y CROIENT QUE DU BOUT DES LEVRES EN SE RENGEANT DERRIERE JEAN MINANI" EST UNE FACON D'"INJURIER "LES INSTITUTIONS QUI REGISSENT LE PAYS. LE PROCUREUR GENERAL A FAIT ENTENDRE QUE" AU COURS DE LA CONFERENCE DE PRESSE, MONSIEUR FREDERIC BAMVUGINYUMVIRA N'A PAS DIT QU'IL EST CONTRE LE PARTENARIAT."
AINSI, IL A INTIME L'ORDRE AU DIRECTEUR DE NET PRESS DE DEMENTIR L'INFORMATION PUBLIEE DANS LA DEPECHE DU 6 MAI 1999 EN EXIGEANT QUE L'ARTICLE SOIT PRODUIT AVANT VENDREDI, 14 MAI 1999. C'EST A CE TITRE QUE LA REDACTION PUBLIE LA POSITION DU PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE SELON LAQUELLE "LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE ET LE PREMIER VICE-PRESIDENT CROIENT ENTIEREMENT AU PARTENARIAT POLITIQUE ET POUR PREUVE, ILS EXERCENT TOUJOURS LES MEMES HAUTES FONCTIONS DE LA REPUBLIQUE DANS LE MEME CADRE DU PARTENARIAT POLITIQUE."
BURUNDI - ASSOCIATION.
L'ASSOCIATION POUR LA SAUVAGARDE DE LA PAIX (ASP) LANCE UN CRI D'ALARME SUR LA FUITE DES CERVAUX.
BRUXELLES, LE 13 MARS 1999 (NET PRESS).DANS UNE DECLARATION SIGNEE LE 12 AVRIL 1999, L'ASSOCIATION POUR LA SAUVEGARDE DE LA PAIX, BASEE EN BELGIQUE, A LANCE UN APPEL AUX AUTORITES BURUNDAISES POUR LEUR DEMANDER DE PRENDRE DES MESURES APPROPRIEES EN VUE DE RESOUDRE LA CRISE QUE TRAVERSE I'UNIVERSITE DU BURUNDI. L'ASP S'EST PENCHEE UNIQUEMENT SUR LE PROBLEME DE FUITE DE CERVEAUX QUI SE MANIFESTE DE DIVERSES FACONS: IL Y A D'ABORD DE NOMBREUX ETUDIANTS QUI ONT TERMINE LEURS ETUDES EN EUROPE ET EN AMERIQUE QUI DEPUIS DES ANNEES NE RENTRENT PAS. IL Y A D'UN AUTRE COTE LE DEPART DE NOMBREUX PROFESSEURS EN FONCTION VERS D'AUTRES UNIVERSITES ETRANGERES, VERS L'ADMINISTRATION OU LE SECTEUR PRIVE OU ENCORE QUI ONT FAIT DU TRAVAIL A L'UNIVERSITE UNE OCCUPATION SECONDAIRE ET QUI PASSENT LE GROS DE LEUR TEMPS AUX TRAVAUX DE CONSULTANCE.
POUR L'ASP, CEUX QUI FUIENT L'UNIVERSITE DANS CES CIRCONSTANCES NE SONT PAS A CONSIDERER COMME "DES AMES DEPOURVUES DE SENS PATRIOTIQUE. LA TACHE DE LES MAINTENIR AU SEIN DE L'UNIVERSITE INCOMBE PRINCIPALEMENT AUX AUTORITES DE L'ETAT. "CETTE FUITE HEMORRAGIQUE DE CERVEAUX EST UNE MANIFESTATION PROFONDE D'INSATISFACTION DU CORPS ENSEIGNANT CAR LES CONDITIONS MATERIELLES ET ACADEMIQUES DE TRAVAIL A L'UNIVERSITE DU BURUNDI SONT TRES LAMENTABLES." L'ASP INDIQUE QU'ELLE N'IGNORE PAS POUR AUTANT LES PROBLEMES ECONOMIQUES QUE CONNAIT NOTRE PAYS MAIS S'INTERROGE CEPENDANT SUR LE CAS DU RWANDA QUI CONNAIT LES MEMES REALITES ECONOMIQUES QUE LE BURUNDI MAIS OU LES PROFESSEURS D'UNIVERSITE SONT CINQ FOIS MIEUX REMUNERES QUE LEURS COLLEGUES BURUNDAIS: "CELA DEVRAIT FAIRE REFLECHIR NOS AUTORITES" QUI DEVRAIENT "ADOPTER DES SOLUTIONS ADEQUATES ET DURABLES PLUTOT QUE DES MESURES REPRESSIVES ET POLICIERES".
CE QUI EST PLUS TRAGIQUE POUR L'UNIVERSITE, SELON ASP, C'EST QUE LES ANCIENS PROFESSEURS QUI ONT QUITTE NOTRE INSTITUTION POUR OCCUPER DES FONCTIONS IMPORTANTES AU NIVEAU POLITIQUE, N'ONT JUSQU'AUJOURD'HUI RIEN FAIT POUR AMELIORER LES CONDITIONS DE TRAVAIL DE LEURS ANCIENS COLLEGUES: "APRES EUX, LE DELUGE! ET TANT PIS POUR CES BRAVES RESTANNTS QUI NE SONT PAS ASSEZ MALIN POUR QUITTER L'UNIVERSITE!"
L'ASP RECOMMANDE UNE POLITIQUE VISANT A INCITER CEUX QUI ONT ETE FORMES A RENTRER ET A CONCEVOIR UN SYSTEME DE BOURSES QUI PERMET AUX ASSISTANTS EN FORMATION A GARDER UN CONTACT AVEC LE PAYS ET UN STATUT A L'UNIVERSITE. LES AVANTAGES SOCIAUX TELS QUE LA COTISATION A L'INSS, ET L'ACCES AU CREDIT LOGEMENT DEVRAIENT ETRE MAINTENUS PENDANT LA DUREE DE LA FORMATION. L'ETAT DEVRAIT DEMOCRATISER LA VIE UNIVERSITAIRE. LE RECTEUR ET LE VICE-RECTEUR DEVRAIENT ETRE ELU CAR LE SYSTEME ACTUEL EST ABERRANT. ASP SALUE LA PROCHAINE OUVERTURE DE L'UNIVERSITE DE NGOZI, L'AUTORITE POLITIQUE DEVRAIT NON SEULEMENT LA SOUTENIR, MAIS AUSSI ELLE DEVRAIT VEILLER A LA QUALITE DES FORMATEURS ET DE L'ENSEIGNEMENT DISPENSEE.