BURUNDI - JUSTICE.
AFFAIRE PUTSCH DU 21 OCTOBRE 1993: LE VERDICT EST TOMBE CE 14 MAI 1993 A 9H30'
BUJUMBURA, LE 14 MAI 1999 (NET PRESS). LA COUR SUPREME DE BUJUMBURA A RENDU A 9 HEURES SON ARRET CONCERNANT L'AFFAIRE KAMANA ET CONSORTS RELATIF AU COUP D'ETAT DU 21 OCTOBRE 1993 QUI A EMPORTE LE PRESIDENT NDADAYE. AINSI MESSIEURS HILAIRE NTAKIYICA, FRANCOIS NGEZE, JEAN BIKOMAGU, ISAIE NIBIZI, CHARLES NTAKIJE ET KAMANGAZA ONT ETE ACQUITTES. LES PREVENUS KAMANA JEAN PAUL, NDUWUMUKAMA, NDAYIZEYE ET NZEYIMANA SONT CONDAMNES A MORT. D'AUTRES PREVENUS DONT NDIHOKUBWAYO, NITUNGA, NIYONGABO SONT CONDAMNES A 20 ANS DE SERVITUDE PENALE. LE LIEUTENANT NGOMIRAKIZA ET DIDACE NIYONGABO SONT CONDAMNES CHACUN A 10 ANS DE SERVITUDE PENALE. M. NIYUHIRE HENRI EST CONDAMNE A 13 ANS DE SERVITUDE PENALE. D'AUTRES DOSSIERS ONT ETE RENVOYES AU MINISTERE PUBLIC TANDIS QUE PARMI LES CONDAMNES A MORT, SEUL LE LIEUTENANT PAUL KAMANA EST UN OFFICIER. LE RESTE ETANT COMPOSE DE SOUS-OFFICIERS.
LE JUGEMENT INTERVIENT EN PLEINES NEGOCIATIONS INTERBURUNDAISES A ARUSHA. LE JUGEMENT POURRAIT SUSCITER DES COMMENTAIRES PASSIONNES AU SEIN DES PARTICIPANTS AUX NEGOCIATIONS D'ARUSHA, SPECIALEMENT DANS LES MILIEUX PROCHES DU FRODEBU ET DU CNDD.
LE VERDICT EST TOMBE EGALEMENT APRES QUE LE LIEUTENANT JEAN NGOMIRAKIZA AIT ADRESSE LE 4 MAI 1999 UNE LETTRE DE SIX PAGES AU MINISTRE "AYANT LA DEFENSE DES DROITS DE L'HOMME " DANS LAQUELLE IL REVIENT "SUR CERTAINS POINTS NEVRALGIQUES MONTRANT REELEMENT QUE LE COUP D'ETAT N'ETAIT PAS ISSU D'UN SIMPLE HASARD MAIS PLUTOT QU'IL S'AGISSAIT D'UN PLAN MUREMENT ETUDIE ET EXECUTE PAR DES POLITICIENS TRES FINS".
BURUNDI - JUSTICE.
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UN MILITAIRE CONDAMNE A
LA SERVITUDE PENALE A PERPETUITE.
BUJUMBURA, LE 14 MARS 1999 (NET PRESS). IL S'APPELLE IGNACE SENTORE, CANDIDAT SERGENT AGE DE 20 ANS AVEC UNE CARRIERE MILITAIRE QUI N'AURA DURE QU'UNE ANNEE ET DEMI. IL VIENT D'ETRE CONDAMNE A LA SERVITUDE PENALE A PERPETUITE PAR LA COUR MILITAIRE DE GITEGA POUR AVOIR TUE LE 6 MAI 1999 MONSIEUR JOSEPH KAMINA, PROFESSEUR A L'ECOLE DES TRAVAUX PUBLICS DE GITEGA. L'AFFAIRE REMONTE AU SOIR DU 6 MAI 1999 A 22 HEURES LORSQUE SENTORE, CHEF DE POSITION MILITAIRE QUI GARDE L'ECOLE DES TRAVAUX PUBLICS DE GITEGA RENTRAIT A LA POSITION APRES AVOIR PASSE QUELQUES HEURES A BOIRE A LA CANTINE DE L'ETP. IL S'ETAIT CHAMAILLE AVEC UN EMPLOYE DE LA CANTINE ET GRACE A L'INTERVENTION DU DIRECTEUR ET DU GERANT DE LA CANTINE, LE MILITAIRE AVAIT FINI PAR RENTRER. C'EST EN RENTRANT QU'IL A APERCU A 50 METRES ENVIRON DERRIERE LUI, MONSIEUR KAMINA QU'IL A PRIS POUR UN ENNEMI. IL LUI A FAIT UNE SOMMATION ET KAMINA A TENTE DE FUIR. LE MILITAIRE A ALORS TIRE SUR LUI ET L'A APPROCHE POUR L'A ACHEVER. ARRETE SUR LE CHAMP, LE MILITAIRE A AVOUE AVOIR TIRE EN TOUTE LUCIDITE SUR MONSIEUR KAMINA CAR, A-T-IL DIT A L'AUDITORAT MILITAIRE, IL CROYAIT QUE C'ETAIT UN ENNEMI QUI LE POURSUIVAIT. A L'AUDITORAT MILITAIRE, ON LUI A OPPOSE L'ARGUMENT SELON LEQUEL IL N'AVAIT PAS A TIRER SUR QUELQU'UN SANS LUI AVOIR FAIT UNE SOMMATION. ENSUITE, LE FAIT QUE LA VICTIME A TENTE DE FUIR SANS SUCCES EST UNE PREUVE QU'IL NE REPRESENTAIT AUCUN DANGER POUR L'AUTEUR DU FORFAIT. CELUI-CI N'AVAIT QU'A LE POURSUIVRE ET LE NEUTRALISER, A-T-ON FAIT REMARQUER A L'AUDITORAT MILITAIRE. LE MILITAIRE S'EN DEFENDAIT EN ARGUANT QU'IL AVAIT FAIT UNE SOMMATION A LA VICTIME. LA COUR MILITAIRE A PRONONCE CONTRE SENTORE UNE PEINE DE SERVITUDE PENALE A PERPETUITE. TOUS LES TEMOINS AVAIENT SOULIGNE QU'IL N Y AVAIT AUCUN DIFFEREND ENTRE SENTORE ET KAMINA.
ILS ETAIENT DES AMIS. L'AFFAIRE
AURA DONC DURE 7 JOURS. IL EST A REMARQUER QUE LE MILITAIRE N'ETAIT PAS
ASSISTE PAR UN AVOCAT. PLUSIEURS CENTAINES DE MILITAIRES ATTENDENT LEUR
JUGEMENT DANS DIFFERENTES PRISONS DU PAYS DEPUIS QUELQUES ANNEES.
BURUNDI - AGRICULTURE.
LE TORCHON BRULE ENTRE LES RIZICULTEURS ET LA SRDI.
BUBANZA, LE 14 MAI 1999 (NET PRESS). IL S'EST TENUE 13 MAI 1999 A LA COMMUNE GIHANGA UNE REUNION DONT L'ORDRE DU JOUR ETAIT LA SECURITE, LA FAMINE QUI MENACE LA REGION SUITE A LA SECHERESSE ET LA QUESTION DU COMMERCE DU RIZ QUI POSE PROBLEME ACTUELLEMENT A GIHANGA ET LES DIVERS. ETAIENT PRESENTS DANS LA SALLE TOUS LES ADMINISTRATIFS DE GIHANGA, LES NATIFS DE CETTE COMMUNE ET UN PARLEMENTAIRE.
L'ATTENTION DES PARTICIPANTS A ETE VITE DETOURNEE VERS UN SEUL POINT A SAVOIR LE PRIX DU RIZ. POUR LES RIZICULTEURS, LA SRDI A FIXE UNILATERALEMENT LES PRIX ALORS QU'AVANT, IL Y AVAIT CONCERTATION DANS LA FIXATION DU PRIX AU KILO. POUR CETTE ANNEE, LE PRIX DU RIZ A ETE MAINTENU A 130 FRANCS BURUNDAIS LE KILO ALORS QUE LA SEMENCE S'ACHETE A 150 FBU LE KILO. POUR LES MEMES RIZICULTEURS, LES REDEVANCES AUGMENTENT TOUT COMME LE PRIX DE L'ENGRAIS MAIS LE PRIX DE VENTE DU RIZ RESTE LE MEME. ILS ONT EXPRIME LEUR DECEPTION PAR LE FAIT QU'ILS ONT ENTENDU LE PRIX A LA RADIO AU MOMENT OU ILS S'ATTENDAIENT A UNE CONCERTATION SUR LE PRIX A FIXER. LES MEMES PERSONNES ESTIMENT QU'AU DEBUT, LA SRDI TRAVAILLAIT BIEN MAIS QU'ACTUELLEMENT, LES CHOSES VONT DE MAL EN PIS. CE QUI LES GENE ENCORE, C'EST LE CARACTERE MONOPOLISTIQUE DU MARCHE DU RIZ. TOUT LE RIZ PRODUIT DANS LE PERIMETRE SRDI EST VENDU A LA MEME SOCIETE.
A SON TOUR, LE REPRESENTANT DE LA SRDI A INDIQUE QUE LE PRIX A ETE FIXE DE COMMUN ACCORD AVEC LES PRESIDENTS DES ASSOCIATIONS DE GIHANGA. EN OUTRE, LA DECISION EST VENUE DU CONSEIL DES MINISTRES. IL A POURSUIVI EN DISANT QUE LA DECISION TIENT COMPTE DE BEAUCOUP DE PARAMETRES QUI SONT ENTRÉS EN JEUX A SAVOIR LA CONSIDERATION DES DETTES DE LA SRDI ENVERS LES BANQUES, L'IMPOT, ETC. IL A MIS EN EXERGUE TOUTES LES DEPENSES DE LA SOCIETE DE LA SEMENCE A LA PRODUCTION DU RIZ. ET DE DIRE ENFIN QUE LES PRESIDENTS DES ASSOCIATIONS CONNAISSENT BIEN CES DIFFICULTES ET LEUR A DEMANDE DE S'EXPRIMER DEVANT LA FOULE DES GENS. IL EST A SOULIGNER QUE CHAQUE FOIS QUE LE REPRESENTANT DE LA SRDI PRENAIT LA PAROLE, IL ETAIT CHAHUTE PAR LES RIZICULTEURS QUI ETAIENT PRESENTS DANS LA SALLE DES REUNIONS. (A SUIVRE).
BURUNDI - JUSTICE.
L'AFFAIRE RUKANKAMA : AUDITION DES TEMOINS A LA COUR SUPREME.
BUJUMBURA, LE 14 MAI 1999 (NET PRESS). L'AFFAIRE RUKANKAMA S'EST POURSUIVIE CE MATIN A LA COUR SUPREME DE BUJUMBURA. IL ETAIT QUESTION D'ENTENDRE DES TEMOINS A DECHARGE DU PREVENU. AU TOTAL, 7 TEMOINS DEVRAIENT SE PRESENTER MAIS 4 SEULEMENT ETAIENT PRESENTS A LA COUR . LES 4 TEMOINS ONT EXPOSE SUR LA MANIERE DONT ILS ONT ACQUIS LES TOLES AU MINISTERE DES DEPLACES. UN DES TEMOIN A CONSTATE QU'IL EXISTE DES DOCUMENTS SIGNES EN SON NOM AKORS QU'IL NE LES A PAS SIGNES. CES DOCUMENTS ONT ETE PRODUIT APRES LE LIMOGEAGE ET LE DEPART DE RUKANKAMA JEAN DU MINSTERE CONCERNE. M. RUKANKAMA A INDIQUE QUE LES ACCUSATIONS DU MINISTERE PUBLIC NE SONT PAS FONDEES D'AUTANT PLUS QUE LE MINISTERE PUBLIC LE POURSUIT SUR BASE DES FAUX DOCUMENTS. LE REPRESENTANT DU MINISTERE PUBLIC N'EST PAS DE CET AVIS. LE MINSTERE PUBLIC A TRAVAILLE SUR DES ARCHIVES TIRE DE MINISTERE. S'IL S'AVERE QUE LE DOCUMENT N'EST PAS AUTHENTIQUE, C'EST A LA JUSTICE DE SE PRONONCER, A-T-IL SOULIGNE.