NET PRESS
TEL. (257)217080
B.P.2775
FAX.(257)217614
E-MAIL ADDRESS: net press@cbinf.com
Bujumbura-Burundi.
BURUNDI - JUSTICE.
LE LIEUTENANT COLONEL ZACHARIE
RWASA DEMANDE ENCORE UNE FOIS LA MAIN-LEVEE DE SA DETENTION.
BUJUMBURA, LE 10 MARS 1999 (NET
PRESS). LE LIEUTENANT COLONEL ZACHARIE RWASA A ADRESSE UNE LETTRE A L'AUDITEUR
GENERAL AU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE EN DATE DU 8 MARS 1999 POUR
LUI DEMANDER LA MAIN LEVEE DE SA DETENTION QU'IL JUGE "FLAGRAMMENT ILLEGALE".
EN EFFET, APRES SON INTERROGATOIRE AU PARQUET GENERAL, LE LIEUTENANT COLONEL
RWASA A APPRIS QUE SON DOSSIER A ETE TRANSFERE A L'AUDITORAT GENERAL AU
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE. SELON TOUJOURS LA LETTRE, LES ACCUSATEURS
DE M. RWASA SONT EUX AUSSI ECROUES LOIN DE LA OU IL SUBIT SES INTERROGATOIRES.
POURQUOI LE MINISTERE PUBLIQUE TRAINE-T-IL A LE CONFRONTER A SES ACCUSATEURS?,
SE POSE LA QUESTION LE LIEUTENANT COLONEL. IL ESTIME QU'EN L'ABSENCE DE
FLAGRANT DELIT, DE TOUTE CRAINTE DE RISQUE DE SA FUITE ET DU MOINDRE INTERROGATOIRE
PREALABLE EN VUE D'ETABLIR OU NON L'OPPORTUNITE DE L'ARRETER, LE PROCUREUR
GENERAL DE LA REPUBLIQUE A ORDONNE QU'IL SOIT CONDUIT IMMEDIATEMENT A LA
PRISON EN TENUE UNIFORME D'OFFICIER SUPERIEUR A PARTIR DE SON BUREAU. POUR
TOUTES CES RAISONS, IL DEMANDE D'ETRE EN LIBERTE CAR L'AUDITEUR GENERAL
A TOUTES LES GARANTIES LEGALES ET PRATIQUES QU'IL PEUT CONTINUER A SE PRESENTER
DEVANT LES AUTORITES JUDICIAIRES CHAQUE FOIS QUE DE BESOIN.
IL EST A SOULIGNER QUE SES ACCUSATEURS
SONT ECORUES A LA PRISON DE NGOZI. PARMI EUX, IL Y A UN ANCIEN DIRECTEUR
DU LYCEE DE MUKENKE, UN TECHNICIEN MEDICAL, UN ANCIEN DIRECTEUR DU COLLEGE
COMMUNAL DE BWAMBARANGWE ET UN ANCIEN POLICIER. CERTAINES SOURCES INDIQUENT
QU'ILS AURAIENT ETE TORTURES A LA BRIGADE DE MUKENKE DURANT LES PREMIERS
JOURS QUI ONT SUIVI LEUR ARRESTATION.
BURUNDI - GENOCIDE.
L'ASSOCIATION AC-GENOCIDE CIRIMOSO
REAGIT A LA CREATION D'UN GROUPE DE PARLEMENTAIRE CONTRE LE GENOCIDE ET
L'EXCLUSION.
BUJUMBURA, LE 9 MARS 1999 (NET
PRESS). PAR UN COMMUNIQUE RENDU PUBLIC LE 9 MARS 1999, L'ASSOCIATION AC-GENOCIDE
CIRIMOSO FELICITE ET ENCOURAGE LES 24 PARLEMENTAIRES QUI ONT DECIDE DE
SE REGROUPER POUR CONSTITUER UN FRONT DE PLUS CONTRE LE GENOCIDE. L'AC-GENOCIDE
CIRIMOSO ESTIME QUE LUTTER CONTRE LE GENOCIDE EST UN IMPERATIF CATEGORIQUE
QUI NE SOUFFRE D'AUCUNE AMBIGUITE CAR FACE AU GENOCIDE, AUCUN PARALLELISME
N'EST POSSIBLE AVEC QUELQUE CRIME QUE CE SOIT. IL FAUDRAIT DONC EVITER,
DES LE DEPART, QUE LA LUTTE CONTRE LE GENOCIDE ET L'EXCLUSION N'EMPRUNTE
LA FORMULE DE CETTE CATEGORIE D'EQUATIONS DONT LE RESULTAT EST EGAL A ZERO...,
POURSUIT LE COMMUNIQUE. ENFIN, CONSIDERANT QUE POUR COMBATTRE LE GENOCIDE,
TOUS LES GROUPEMENTS ET TOUTES LES COMBINAISONS D'ENERGIE ET DE FORCE DOIVENT
AGIR DE FACON COHERENTE ET SOLIDAIRE, L'ASSOCIATION AC-GENOCIDE-CIRIMOSO
SOUHAITE VIVEMENT QUE LE NOUVEAU GROUPE DE PARLEMENTAIRES CONTRE LE GENOCIDE
ET L'EXCLUSION PUISSE RAPIDEMENT CONVAINCRE LES DERNIERS SCEPTIQUES ET
MOBILISER LES EVENTUELS INDECIS, POUR QUE SOIT FRANCHIE, A L'OCCASION DE
LA PROCHAINE SESSION PARLEMENTAIRE, L'ETAPE DECISIVE DE LA PROMULGATION
DE CETTE INDISPENSABLE LOI SUR LES PROCEDURES ET POURSUITES EN MATIERE
DE GENOCIDE, EN RESPECT D'UNE PROMESSE FAITE A LA NATION PAR LES PLUS HAUTSES
AUTORITES DE L'ETAT, CONCLUT LE COMMUNIQUE.
BURUNDI - PARTI POLITIQUE.
LE REPRESENTANT DE L'INKINZO
A BURURI ARRETE DANS LE CAMP DE GATETE.
BURURI, LE 10 MARS 1999 (NET
PRESS). IL S'APPELLE LEONARD HAJAYANDI, IL EST BASE A RUMONGE ET REPRESENTE
LE PARTI INKINZO DANS LA PROVINCE DE BURURI. EN DATE DU 8 MARS 1999, IL
A ETE ARRETE A RUMONGE ET DIRECTEMENT CONDUIT A LA POSITION MILITAIRE DE
KIGWENA. LE LENDEMAIN, IL A ETE TRANSFERE AU CAMP MILITAIRE DE GATETE ET
IL AURAIT ETE TORTURE.
LE PRESIDENT DE CE PARTI, DR.
ALPHONSE RUGAMBARARA, CONTACTE PAR NET PRESS, A INDIQUE QU'IL EST ETONNE
PAR CETTE PERSECUTION CAR IL A ETE ARRETE AU NOM DU PARTI INKINZO. IL A
POURSUIVI EN DISANT QU'IL A DEJA ECRIT UNE LETTRE A L'ADMINISTRATEUR COMMUNAL
DE RUMONGE POUR QU'IL SUIVE L'EVOLUTION DE CETTE AFFAIRE.
BURUNDI - SECURITE.
LA FERME DE L'HONORABLE ELIE
BARANYIKWA ENCORE UNE FOIS LA CIBLE D'ATTAQUE PAR DES TERRORISTES-GENOCIDAIRES.
BUJUMBURA, LE 10 MARS 1999 (NET
PRESS). DANS LA NUIT DE VENDREDI A SAMEDI LE 6 COURANT, UNE HORDE DE TERRORISTES-GENOCIDAIRES
ARMES DE FUSILS, DE GRENADES ET MACHETTES ONT ATTAQUE UNE FERME DE LA COLLINE
KIBIRA EN COMMUNE MUGONGO-MANGA, ZONE KANKIMA APPARTENANT A L'HONORABLE
ELIE BARANYIKWA. LE BILAN DE CETTE ATTAQUE EST DE TROIS TERRORISTES TUES
ET PLUSIEURS D'ENTRE EUX BLESSES ET DU PETIT BETAIL (CHEVRES) TUES.
LES FORCES DE L'ORDRE OPERANT
DANS CETTE LOCALITE LES ONT REPOUSSES ET CES MEMES TERRORISTES-GENOCIDAIRES
SE SONT REPLIES VERS LA ZONE NYABIBONDO EN COMMUNE KANYOSHA, COLLINES GASARARA,
MBARE ET RUBIZI, LEURS FIEFS. DANS LA NUIT DE LUNDI A MARDI LE 9 MARS 1999,
LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES ONT ENCORE UNE FOIS ANCE UNE ATTAQUE CONTRE
LA MEME FERME SANS FAIRE DE DEGATS. IL EST A SIGNALER QUE L'ATTAQUE DE
MARDI 9 MARS 1999 EST LA 4E DEPUIS LE MOIS DE FEVRIER DERNIER.
BURUNDI - SECURITE.
LA POPULATION MET LA MAIN SUR
UN REDOUTABLE TERRORISTE-GENOCIDAIRE A RUZIBA.
BUJUMBURA, LE 10 MARS 1999 (NET
PRESS). IL S'APPELLE BONAVENTURE BANGIRINAMA, UN TERRORISTE-GENOCIDAIRE
TRES RECHERCHE. LA POPULATION HUTU DE LA ZONE RUZIBA , TRES VIGILANTE CES
DERNIERS JOURS, A MIS LA MAIN SUR CE DERNIER DIMANCHE LE 7 MARS 1999 A
11 HEURES AU PETIT CENTRE DE NEGOCE DE GAKUNGWE EN ZONE RUZIBA, COMMUNE
DE KABEZI, NON LOIN DU POINT DE LA RENCONTRE LIVINGSTONE-STANLEY EN 1871.
DANS SES AVEUX, IL AFFIRME AVOIR PARTICIPE DANS PLUSIEURS FORFAITS (VOLS
A MAIN ARMEE, ASSASSINATS PENDANT LA NUIT) DANS LA ZONE DE RUZIBA. PAR
COUP REUSSI, IL AFFIRME AVOIR ENCAISSE DE LA PART DE SES CHEFS UNE ENVELOPPE
DE 50.000 FBU. MEME S'IL RECONNAIT LES DIFFERENTS FORFAITS COMMIS, IL S'EN
DEFEND DISANT QU'IL A ETE ARRETE PAR LA POPULATION POUR LE SIMPLE FAIT
D'AVOIR COUCHE AVEC UNE FEMME TUTSI. LA POPULATION DE RUZIBA SE DIT SOULAGEE
ET ENCOURAGEE PAR CETTE OPERATION. APRES SON ARRESTATION PAR LA POPULATION,
IL A ETE CONDUIT DIRECTEMENT A LA COMMUNE POUR INTERROGATOIRE.
Précédent