LA CONFERENCE DES EVEQUES DE L'AFRIQUE DES GRANDS LACS PREND FIN.
BUJUMBURA, LE 16 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). L'ASSOCIATION DES CONFERENCES DES EVEQUES DE L'AFRIQUE DES GRANDS LACS VIENT DE SE TENIR A NAIRBOI DU 9 AU 16 NOVEMBRE 1999. LA CONFERENCE REUNISSAIT LE BURUNDI, LE RWANDA ET LE CONGO. LES PARTICIPANTS ONT CONSTATE QUE LA VIE DES EGLISES DANS LA REGION DES GRANDS LACS EST COMPROMISE PAR LES GUERRES. ILS ONT CONSTATE EGALEMENT QUE LA VIE SOCIO-ECONOMIQUE S'EST DEGRADEE. ILS ONT ALORS DEMANDE AUX CHEFS D'ETATS DE LA SOUS-REGION ET AUX NOMBREUX GROUPES REBELLES DE CESSER LES HOSTILITES AFIN DE REDEMARRER LA VIE SOCIO-ECONOMIQUE.
A SON RETOUR A BUJUMBURA, AUJOURD'HUI A 11 HEURES 15', A L'AEROPORT INTERNATIONAL DE BUJUMBURA, MGR SIMON NTAMWANA, PRESIDENT DU CONSEIL DES EVEQUES A SOUHAITE QUE LES NEGOCIATIONS SE POURSUIVENT ET QUE LE BURUNDI TROUVE UN NOUVEAU MEDIATEUR LE PLUS TOT POSSIBLE. IL A EGALEMENT EMIS LE SOUHAIT QUE LES CONFESSIONS RELIGIEUSES SOIENT ASSOCIEES A CES NEGOCIATIONS. QUANT AU GENOCIDE, MGR NTAMWANA A INDIQUE QU'IL A COMMENCE LONGTEMPS AVANT AU BURUNDI ET QU'IL NE FAUDRAIT PAS PRENDRE COMME REFERENCE CELUI DE 1993. POUR LUI, LES DROITS DE L'HOMME AU BURUNDI SONT PITOYABLES ET CONCERNANT LE REGROUPEMENT, IL A INDIQUE QU'IL Y A EU REGROUPEMENTS EN 1995, EN 1996 ET EN 1999. ON A REGROUPE LES POPULATIONS SANS PREPARATION, SANS PREVISION, C'EST COMME SI ON A ARRACHE LES POPULATIONS DES MAINS DES REBELLES POUR LES PLACER DANS LES MAINS D'AUTRES REBELLES, A SOULIGNE LE GRAND PRELAT DU BURUNDI. POUR LUI, LES SITES DE REGROUPEMENTS SONT DE VERITABLES MOUROIRS. A PROPOS DE LA PROLIFERATION DES SECTES DANS LES GRANDS LACS, IL A ESTIME QUE CELA RELEVE DE LA FAIBLESSE DES PAYS DES GRANDS LACS.
RAPPELONS QUE L'EGLISE CATHOLIQUE EST FORTEMENT IMPLIQUEE DANS LES GENOCIDE QUI FRAPPENT LA REGION DES GRANDS LACS. AU RWANDA COMME AU BURUNDI, LA HIERARCHIE CATHOLIQUE EST FORTEMENT ACCUSEE D'AVOIR PARTICIPE DANS LES MASSACRES. LE CAS DE MGR MISAGO RESTE LE PLUS ECLATANT.
BURUNDI - PARTI POLITIQUE.
LE FRODEBU S'EN PREND AUX SITES DE PROTECTION DE LA POPULATION.
DAR-ES-SALAAM, LE 16 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). LE FRODEBU DE MINANI NE CESSE DE DECRIER LE PROGRAMME GOUVERNEMENTAL DE CREATION DE SITES DE PROTECTION DE LA POPULATION DANS LA PROVINCE DE BUJUMBURA RURAL. M. MINANI, PRESIDENT CONTESTE PAR UNE AILE DU FRODEBU S'EST LONGUEMENT ATTAQUE A CE PROGRAMME DANS DES DOCUMENTS DE 34 PAGES ADRESSES AU SECRETAIRE GENERAL DE L'ONU. POUR LUI, ON ASSISTE AUJOURD'HUI "AVEC AMERTUME ET GRANDE INQUIETUDE A L'EFFONDREMENT DE L'ETAT-NATION DU BURUNDI". IL EVOQUE LA VIOLATION DE LA LOI, LA JUSTICE ESTIMEE COMME "UNE JUSTICE DE COMPTE", L'ADMINISTRATION QUI EST SELON LUI PARALYSEE, ETC…
ET DE MONTRER DANS UN AUTRE DOCUMENT EN ANNEXE QUE LE BURUNDI EST A LA PORTE D'UN GENOCIDE A LA RWANDAISE. IL PARLE D'UN GENOCIDE A COMPTE-GOUTTES ET RAPPELLE UNE LISTE DE HAUTS CADRES HUTU DU PARTI FRODEBU TUES ET QUI DATE DE 1995. SELON LES MILIEUX DE BATUTSI, DEPUIS JUILLET 1996, IL N'Y A PLUS DE CADRES HUTU TUES DANS LES VILLES OU SUR LES ROUTES. PAR CONTRE, UNE LISTE DE HAUTS CADRES TUTSI S'ALLONGE DEPUIS CETTE MEME DATE SPECIALEMENT DEPUIS LA MORT TRAGIQUE DU GOUVERNEUR DE CIBITOKE, LE COLONEL MARCEL SINARINZI, DE MGR JOACHIM RUHUNA (ARCHEVEQUE DE GITEGA), DU DOCTEUR BAREKAYO, DE MAITRE JEAN KAGAYO JUSQU'AU RECENT CARNAGE DE MUZYE QUI A EMPORTE LE DIRECTEUR GENERAL DE LA SOSUMO, M. ALEXIS RWAGATORE.
LE FRODEBU DE MINANI FAIT UN CONSTAT SUR LES PLANS POLITIQUE, ECONOMIQUE, SECURITAIRE, SOCIAL, ETC POUR MONTRER QUE LE PAYS EST A BORD DU GENOCIDE A LA RWANDAISE. IL TERMINE PAR UNE COMPARAISON DE LA SITUATION RWANDAISE D'AVANT 1994 ET CELLE DU BURUNDI DE 1999 ET RELEVE 13 POINTS DE RESSEMBLANCE.
DANS UN AUTRE DOCUMENT ANNEXE A LA LETTRE, LE FRODEBU DE MINANI DENONCE L'AGENDA CACHE DANS LES SITES DE PROTECTION. TOUT EST PRESENTE SOUS SON JOUR NOIR EN CE QUI EST DE LA POLITIQUE DE CREATION DES SITES DE PROTECTION. CES SITES QUI ANIMENT LA POLEMIQUE DANS BUJUMBURA RURAL ONT ETE CONNUS A KARUSI, CIBITOKE ET BUBANZA ET GRACE A EUX, CES PROVINCES ONT RETROUVE LA PAIX ET LES SITES ONT ETE DEMENTELES, REMARQUE-T-ON QUAND ON SE PROMENE DANS CES REGIONS. LA POLITIQUE DE REGROUPEMENT EST FORTEMENT COMBATTUE PAR LES ULTRA-HUTU DU G7 DONT FAIT PARTIE LE FRODEBU, PARTI RESPONDABLE DU GENOCIDE D'OCTOBRE 1993 CONTRE LES BATUTSI ET LES BAHUTU ASSIMILES AUX TUTSI, SELON UNE COMMISSION DE L'ONU ET AC-GENOCIDE CIRIMOSO.
BURUNDI - JUSTICE.
LES PREVENUS POURSUIVIIS POUR "COMPLOT CONTRE LA VIE DU CHEF DE L'ETAT" RAPPELLENT LA RECLAMATION DE LEUR MISE EN LIBERTE.
BUJUMBURA, LE 16 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). IL S'AGIT DES PREVENUS BIMENYUMUREMYI LAURENT, MANZI EMMANUEL, NITEREKA ISAAC, NIZIGIYIMANA DEO, NTAKAYE LEONIDAS, NZEYIMANA PROTAIS ET SIMBAVIMBERE ALEXIS. DANS UNE CORRESPONDANCE QU'ILS ONT ADRESSEE LE 15 NOVEMBRE 1999 AU PRESIDENT DE LA COUR SUPREME A BUJUMBURA LUI DEMANDANT LEUR MISE EN LIBERTE, ILS RAPPELLENT QUE C'EST A PARTIR DU 8 MARS 1997 QUE "DES ARRESTATIONS ARBITRAIRES ONT COMMENCE EN VISANT LES DIRIGEANTS, LES MEMBRES ET SYMPATHISANTS DU PARTI PARENA…DANS UNE AFFAIRE MONTEE DE TOUTES PIECES PAR LA DOCUMENTATION NATIONALE…"
LES PREVENUS CONTINUENT EN SIGNALANT QUE LES AUTORITES DE L'ETAT ONT DISSIMULE PAR APRES L'ARBITRAIRE ET L'ILLEGALITE DE LEUR ARRESTATION ET DETENTION EN MEDIATISANT FORTEMENT L'AFFAIRE ET QUE LA POPULATION A ETE MOBILISEE DANS TOUT LE PAYS POUR LES CONDAMNER SANS RESERVE. AINSI, PRECISENT-ILS, LA POSE DES MINES ANTI-CHARS QUI ONT ECLATE DANS LA VILLE DE BUJUMBURA LEUR ETAIT ENDOSSEE SANS AUCUNE ENQUETE PREALABLE. LA VERITE N'A PAS TARDE D'ECLATER AU GRAND JOUR CAR LES VRAIS POSEURS ONT ETE IDENTIFIES ET MEME CONDAMNES DEPUIS LE MOIS DE FEVRIER 98. POUR EUX, LE MONTAGE N'A PAS PU ABOUTIR, LEUR DOSSIER EST VIDE D'ELEMENTS INSURRECTIONNELS. MALHEUREUSEMENT, SE PLAIGNENT-ILS, ILS CROUPISSENT EN PRISON "POUR ATTENDRE UNE MORT EVENTUELLE FAUTE DE LA PROVOQUER DIRECTEMENT, COMME CELA FUT LE CAS DU COLONEL NTAKO PASCAL, DANS LA PRISON DE MUYINGA".
CONCERNANT LA DERNIERE AUDIENCE PUBLIQUE DEVANT LA HAUTE COUR DU 24 SEPTEMBRE 1999, LES PREVENUS AUTEURS DE LA CORRESPONDANCE FONT REMARQUER QUE L'OFFICIER DU MINISTERE PUBLIC AVAIT ABORDE DANS LE MEME SENS QU'EUX POUR DIRE QUE LES PLAIDOIRIES RECLAMANT LA MISE EN LIBERTE "SONT TOTALEMENT FONDEES". D'APRES LES PREVENUS, "TOUT LE MONDE S'ATTENDAIT A CE QU'IL Y AIT UN JUGEMENT SUR BANCS PUISQUE DEUX PARTIES (DEMANDERESSE ET DEFENDERESSE) EN PRESENCE CONVERGEAIENT PARFAITEMENT SUR L'ORDRE DU JOUR, C'EST-A-DIRE, CELLE DE LA LIBERTE. MALGRE CELA, L'AFFAIRE A ETE PRISE EN DELIBERE". LES PREVENUS RAPPELLENT A CE SUJET QUE L'ARTICLE 80 DU CODE DE PROCEDURE PENALE STIPULE QUE "LES JUGEMENTS SONT PRONONCES AU PLUS TARD 8 JOURS QUI SUIVENT LA CLOTURE DES DEBATS".
ILS SERONT DESAGREABLEMENT SURPRIS D'APPRENDRE QUE LE SIEGE VENAIT DE CHANGER PAR UN DECRET PRESIDENTIEL ET QUE LA PROCHAINE SEANCE EST FIXEE AU 19 NOVEMBRE 1999 "SOIT EXACTEMENT 56 JOURS PLUS TARD", TIENNENT-ILS A PRECISER. POUR LES PREVENUS, LES MANŒUVRES DILATOIRES DE LES GARDER LE PLUS LONGTEMPS POSSIBLE EN PRISON RESTENT LES MEMES. ILS NE S'ATTENDENT A RIEN DE POSITIF A L'AUDIENCE DU 19 NOVEMBRE 1999. ILS FONT REMARQUER QUE DEUX POUVOIRS RIVALISENT DANS LEUR AFFAIRE : LE POUVOIR JUDICIAIRE, UNE VOIE "LA PLUS LOGIQUE ET LA MOINS ATTENDUE MALHEUREUSEMENT". L'AUTRE POUVOIR, C'EST L'EXECUTIF, LA VOIE "LA MOINS LOGIQUE ET LA PLUS ATTENDUE… QUI DOIT ENCORE CHERCHER D'AUTRES PRETEXTES POUR RESTER LE PLUS LONGTEMPS EN PRISON". ILS EXPRIMENT LE SOUHAIT QUE LA HAUTE COUR NE CEDE PAS A L'INTERVENTIONNISME DU POUVOIR EXECUTIF. ILS TERMINENT LA CORRESPONDANCE EN RECLAMANT LEUR DEMANDE DE MISE EN LIBERTE CAR, PENSENT-ILS, ILS ONT ENCORE LA FOI EN L'INTAHE ET EN L'ESPRIT D'UBUSHINGANTAHE DU PRESIDENT DE LA COUR SUPREME.
BURUNDI - SECURITE.
LA COMMUNE BUKEYE A NOUVEAU CIBLE DES TERRORISTES-GENOCIDAIRES.
MURAMVYA, LE 16 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES EN PROVENANCE DE LA KIBIRA A NOUVEAU ONT ATTAQUE LES COLLINES KIVOGERO ET RWETETO EN COMMUNE BUKEYE. L'ATTAQUE A EU LIEU AUX ENVIRONS DE 22 HEURES ET ELLE A DURE JUSQU'A 1 HEURE DU MATIN. SELON UNE SOURCE OFFICIELLE, ILS ONT TUE UNE PERSONNE SUR LA COLLINE KIVOGERO ET UNE AUTRE SUR LA COLLINE RWETETO. LA MEME SOURCE INDIQUE QUE L'INTERVENTION DES FORCES DE L'ORDRE A ETE TRES RAPIDE ET LES DEGATS ONT PU ETRE LIMITES. LES OPERATIONS DE POURSUITE CONTINUAIENT TRES TOT CE MATIN. LA COMMUNE BUKEYE FAIT FACE A UNE GRANDE INSECURITE DEPUIS QUELQUES MOIS ET ON SE PLAINT DU GOUVERNEUR DE CETTE PROVINCE QUE RECUSE UNE PARTIE DE LA POPULATION (LES TUTSI) QUI EST VICTIME DE CES ATTAQUES.
BURUNDI - SECURITE.
LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES ATTAQUENT LA ZONE GITAZA.
BUJUMBURA, LE 16 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). UN TERRORISTE-GENOCIDAIRE A ETE ABATTU ET SON ARME RECUPEREE DANS LA NUIT DE DIMANCHE 14 NOVEMBRE 1999 A GITAZA, EN COMMUNE MUHUTA. DES POULES, DES CHEVRES, DES VIVRES ET DES OBJETS DE MENAGE ONT ETE VOLES PAR DES TERRORISTES-GENOCIDAIRES QUI SE SONT VITE REPLIES DANS LES MONTAGNES QUI SURPLOMBENT LA ZONE DE GITAZA. SIGNALONS QUE LA COMMUNE MUHUTA CONNAISSAIT DEPUIS QUELQUES MOIS UNE RELATIVE ACCALMIE A L'EXCEPTION DU SECTEUR DE BUSENGE SUR LA FRONTIERE AVEC KABEZI ET MUTAMBU OU ON SIGNALE DE TEMPS EN TEMPS LE PASSAGE DES TERRORISTES-GENOCIDAIRES.
BURUNDI - RECTIFICATIF.
LE MILITAIRE QUI S'EST SUICIDE APRES AVOIR TUE SON EPOUSE N'EST PAS UN GENDARME.
BUJUMBURA, LE 16 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). NOUS APPRENONS DE LA GENDARMERIE QUE LE MILITAIRE QUI S'EST TUE APRES AVOIR FUSILLE SON EPOUSE N'EST PAS UN GENDARME. IL ETAIT DU 14E BATAILLON COMMANDO ET VIVAIT AU CAMP MUHA. MAIS ACTUELLEMENT POUR DES RAISONS DE SERVICES, IL ETAIT AU QUARTIER SOCARTI DE KAMENGE. EN OUTRE, IL NE S'APPELAIT PAS HURURU JEAN CLAUDE MAIS NDAYIRAGIJE JEAN CLAUDE. LA REDACTION PRESENTE SES EXCUSES AUPRES DES SERVICES DE LA GENDARMERIE.