L'ASSOCIATION AC-GENOCIDE ORGANISE L'ECOUTE DES TEMOIGNAGES CE 21 NOVEMBRE 1999.
BUJUMBURA, LE 19 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). COMME D'HABITUDE, L'ASSOCIATION AC-GENOCIDE COMMEMORERA LE GENOCIDE D'OCTOBRE 1993. LES ACTIVITES SE DEROULERONT AU PALAIS DES ARTS ET DE LA CULTURE A PARTIR DE 11 HEURES, APRES LA MESSE A LA CATHEDRALE REGINA MUNDI. CONTACTE PAR LA REDACTION, LE PRESIDENT DE AC-GENOCIDE CIRIMOSO, LE PROFESSEUR VENANT BAMBONEYEHO A FAIT SAVOIR QUE LE 21 NOVEMBRE 1999 EST LE PROLONGEMENT DE LA SEMAINE D'INFORMATION ET DE REFLEXION SUR LE GENOCIDE QUI A EU LIEU DU 21 AU 27 OCTOBRE 1999. DES TEMOIGNAGES QUI N'AVAIENT PAS PU ETRE ENTENDUS LA FOIS PASSEE SERONT A L'ORDRE DU JOUR. SI LE TEMPS LE PERMET, SELON TOUJOURS LE PROFESSEUR BAMBONEYEHO, L'ON PROJETERA DES IMAGES DES ACTIVITES REALISEES AU MOIS D'OCTOBRE 1999.
BURUNDI - GENOCIDE
LE SEMINAIRE SUR LE GENOCIDE ET LES AUTRES CRIMES CONTRE L'HUMANITE ORGANISE PAR LE MINISTERE DES DROITS DE L'HOMME SE POURSUIT AU CPF.
BUJUMBURA, LE 19 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). APRES L'EXPOSE DU MINISTRE EUGENE NINDORERA SUR "LE GENOCIDE ET LES AUTRES CRIMES CONTRE L'HUMANITE: RACINES, PERCEPTION, QUALIFICATION ET RECONNAISSANCE, LES PARTICIPANTS ONT SUIVI HIER 18 NOVEMBRE 1999, RESPECTIVEMENT LES EXPOSES DU PERE LIBOIRE KAGABO ET DE L'HONORABLE PHILIPPE NZOBONARIBA SUR "LA PREVENTION ET LA REPRESSION DU CRIME DE GENOCIDE AU BURUNDI".
DANS SON EXPOSE, LE PERE LIBOIRE KAGABO A COMMENCE PAR DEPLORER QU'IL NE VOIT PAS DE PREVENTION NI DE REPRESSION DU CRIME DE GENOCIDE AU BURUNDI: LE CRIME DE GENOCIDE CONTINUE AU BURUNDI ET JUSQUE MAINTENANT, IL N Y A PAS DE LOI QUI REPRIME LE CRIME DE GENOCIDE AU BURUNDI. POUR LE PERE LIBOIRE KAGABO, L'IDEOLOGIE DU GENOCIDE EST UNE REALITE AU BURUNDI. ELLE SE MANIFESTE AUJOURD'HUI AU BURUNDI ET EN AFRIQUE CENTRALE. LE PERE KAGABO DEPLORE QU'IL EXISTE DES CONTROVERSES SUR LE GENOCIDE D'OCTOBRE 1993 ALORS QUE C'EST UNE REALITE: IL A DONNE L'EXEMPLE DE LA PROVINCE DE KARUSI OU 85% DES BATUTSI ONT ETE EXTERMINES EN OCTOBRE 1993. DES TUTSI SONT EGALEMENT MORTS ANTERIEUREMENT POUR CE QU'ILS SONT, EN 1965, 1972, 1988 ETC. ON POURRAIT MEME ALLONGER LA LISTE APRES 1993 PUISQU'IL Y A EU DES ATTAQUES DANS DES CAMPS DE DEPLACES, LES MORTS DE CAMPAZI, TEZA, BUGENDANA ETC SONT DE TRISTE MEMOIRE, A-T-IL INDIQUE.
LE PERE KAGABO A DEPLORE AUSSI LES MANIFESTATIONS DE NEGATIONNISME DU GENOCIDE QUI A EU LIEU AU BURUNDI. IL A DONNE LE CAS DU REPRESENTANT DE L'UNION EUROPEENNE DANS L'AFRIQUE DES GRANDS LACS M. ALDO AJELLO QUI NIE L'EXISTENCE D'UN GENOCIDE AU BURUNDI. LORSQU'IL Y A GENOCIDE, IL Y A DES TENTATIVES DE DISSIMULATION DES FAITS, ON LES NIE. CES TECHNIQUES VISENT A OCCULTER LA PREPARATION DU GENOCIDE ET LES FAITS. LES VICTIMES DEMEURENT DANS LA PEUR, ILS SONT DANS L'IMPOSSIBILITE D'ENTERRER DIGNEMENT LEURS MORTS... LE PERE KAGABO A DEVELOPPE EN DETAIL LES TECHNIQUES DE DISSIMULATION ET DE NEGATION D'UN GENOCIDE DONT LE REVISIONNISME.
POUR LE PERE KAGABO, LA SITUATION DOIT CHANGER, IL FAUT REPRIMER LE GENOCIDE POUR RECONCILIER LES BARUNDI. IL FAUT LA MISE SUR PIED D'UNE LOI QUI REPRIME LE GENOCIDE. DES ENQUETES DEVRAIENT AVOIR LIEU POUR IDENTIFIER LES COUPABLES DU GENOCIDE ET LES POURSUIVRE EN JUSTICE. IL FAUT UNE EDUCATION ET LA DESINTOXICATION DES POPULATIONS, IL FAUT LE REJET DE L'IDEOLOGIE DU GENOCIDE ET PRESERVER LA MEMORE VIGILANTE CONTRE LE GENOCIDE. IL RECOMMANDE EGALEMENT UN FRONT ANTI-GENOCIDE DANS LE CADRE DE L'INTERETHNIQUE RESISTANTE. BAHUTU, BATUTSI ET BATWA DOIVENT SE METTRE ENSEMBLE POUR LUTTER CONTRE L'IDEOLOGIE DU GENOCIDE
QUANT A L'HONORABLE PHILIPPE NZOBONARIBA, IL A INTRODUIT SON EXPOSE PAR LA DEFINITION DU CRIME DE GENOCIDE D'APRES LA CONVENTION POUR LA PREVENTION ET LA REPRESSION DU CRIME DE GENOCIDE. IL DEPLORE L'ENTRETIEN DES POLEMIQUES AUTOUR DE DIFFERENTES TRAGEDIES QUI ONT SECOUE LE BURUNDI, LA NEGATION D'ACTES QUALIFIABLES "D'ACTES DE GENOCIDE ", L'INDIFFERENCE FACE AUX NOMBREUX RAPPORTS ETABLIS SUR LES DIFFERENTS EVENEMENTS QU'A CONNU NOTRE PAYS. POUR LUTTER CONTRE LE GENOCIDE, PHILIPPE NZOBONARIBA MET EN AVANT LE ROLE DE LA POPULATION QUI DOIT ETRE VIGILANTE ET PRENDRE DES DISTANCES VIS-A-VIS DE LA MANIPULATION. ELLE DOIT CULTIVER ET ENTRETENIR L'ESPRIT DE SOLIDARITE ENTRE VICTIMES DU GENOCIDE QUELQU'EN SOIT LEUR APPARTENANCE ETHNIQUE. PHILIPPE NZOBONARIBA MONTRE QUE L'ETAT DOIT EGALEMENT JOUER UN ROLE IMPORTANT NOTAMMENT PAR LA RESTAURATION DE LA BONNE GOUVERNANCE, LA LUTTE ET L'ERADICATION DE L'IMPUNITE, LA REPARATION DES FRUSTRATIONS ET LA REHABILITATION DES VICTIMES DU GENOCIDE: IL PROPOSE DES PISTES POUR ARRIVER A LA REPARATION DES FRUSTATIONS ET LA REHABILITATION DES VICTIMES DU GENOCIDE. A LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE, IL DEMANDE D'APPUYER LES EFFORTS QUE NOUS SOMMES EN TRAIN DE DEPLOYER EN METTANT SUR PIED UNE COMMISSION INTERNATIONALE D'ENQUETE AVEC MANDAT JUDICIAIRE ET LA MISE SUR PIED D'UN TRIBUNAL INTERNATIONAL POUR JUGER LES CRIMES QUE L'ACTUELLE JUSTICE BURUNDAISE NE PARVIENT PAS ENCORE A SE MONTRER EN MESURE D'ABORDER. LES PARTICIPANTS ONT DEBATTU DE CE THEME EN TROIS COMMISSIONS CONSTITUEES PAR LES ORGANISATEURS DU SEMINAIRE.
BURUNDI - JUSTICE.
L'AUDIENCE D'HIER DES PUTSCHISTES DE CIBITOKE S'EST POURSUIVIE…AUJOURD'HUI
BUJUMBURA, LE 19 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). L'AUDIENCE DE CE MATIN LE 19 NOVEMBRE 1999 A LA COUR D'APPEL DE BUJUMBURA CONSISTAIT ESSENTIELLEMENT EN UNE CONFRONTATION ENTRE LES PREVENUS (DE BUJUMBURA ET DE MURAMVYA), UN TEMOIN A CHARGE ET LE MINISTERE PUBLIC. AU COURS DE CE DEBAT, QUELQUES CONTRADICTIONS POUVAIENT ETRE DECELEES SUR LES PROPOS D'UN TEMOIN A CHARGE QUI TANTOT AFFIRMAIT QU'IL ETAIT EN CONTACT AVEC LE LIEUTENANT BAYISABE OU TANTOT DISAIT QU'IL SE SERAIT TROMPE EN INVOQUANT LE NOM DU LIEUTENANT AU COURS DE L'INTERROGATOIRE. CONCERNANT LES ADRESSES DE CONTACT (NUMERO DE TELEPHONE), LE LIEUTENANT BAYISABE A DIT QU'IL IGNORAIT TOTALEMENT LES PERSONNES INSCRITES SUR UN BOUT DE PAPIER D'UN PORTE-MONNAIE D'UNE PERSONNE SUSPECTE QUI A ETE FOUILLEE A CIBITOKE. SUR CE BOUT DE PAPIER, ON RETROUVAIT LES PRENOMS DE PACELLI, VIVIANE, DIOMEDE ET D'UNE DAME. LE DEBAT S'EST POURSUIVI DANS L'APRES-MIDI. LES DETAILS DANS NOS EDITIONS ULTERIEURES. NOTONS QUE DEPUIS HIER, UN IMPORTANT DETACHEMENT DE FORCES DE L'ORDRE ETAIT OBSERVABLE AUTOUR DU PALAIS DE LA JUSTICE.
BURUNDI - INTERPELLATION.
LE PATRON DE LA SOGEAR ARRETE A LA DOCUMENTATION NATIONALE.
BUJUMBURA, LE 19 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). LE PRESIDENT DIRECTEUR GENERAL DE LA SOGEAR, IR. BENOIT NDORIMANA A ETE INTERPELLE PAR LA DOCUMENTATION NATIONALE CE 18 NOVEMBRE 1999.
SELON DES SOURCES PROCHES DE SA FAMILLE, M. NDORIMANA EST EMPRISONNE POUR DES RAISONS EN RAPPORT AVEC LE PROCES DES PUTSCHISTES DE CIBITOKE. EN EFFET, EN DATE DU 17 NOVEMBRE 1999, M. NDORIMANA ETAIT AVEC UN TEMOIN A DECHARGE DES PRESUMES PUTSCHISTES DE CIBITOKE QUI ETAIT GENANT POUR LA DOCUMENTATION NATIONALE. CETTE DERNIERE A INTERPELLE CETTE PERSONNE MAIS M. NDORIMANA A REFUSE. IL A RETORQUE QUE LE MEME TEMOIN AVAIT ETE ARRETE PAR LA MEME DOCUMENTATION NATIONALE ET QU'ELLE L'AVAIT RELACHEE. DONC POUR LUI, C'ETAIT UN CITOYEN LIBRE ET LA DOCUMENTATION NATIONALE N'AVAIT AUCUNE RAISON DE LE LUI ARRACHER. LE LENDEMAIN, M. NDORIMANA A EU UNE CONVOCATION DE LA DOCUMENTATION ET IL S'EST PRESENTE. C'EST ALORS QU'IL A ETE ARRETE. LES MEMES SOURCES PRECISENT QUE LA DOCUMENTATION A VOULU RECUPERER CE TEMOIN POUR QU'IL NE FASSE PAS DE DECLARATIONS A LA COUR EN PLEINE AUDIENCE SUR L'AFFAIRE PUTSCH DE CIBITOKE.
LES SOURCES CONCORDANTES ET AUTORISEES ONT CONFIRME LA DETENTION DE M. BENOIT NDORIMANA A LA DOCUMENTATION NATIONALE DEPUIS LE 18 NOVEMBRE 1999. QUANT AU TEMOIN, IL EST POURSUIVI POUR UNE AUTRE AFFAIRE QUI N'A RIEN A VOIR AVEC L'AFFAIRE DE CIBITOKE. POUR PREUVE, CE TEMOIN S'EST RENDU A L'AUDIENCE DE CE MATIN POUR TEMOIGNER MAIS SA POURSUITE CONTINUE ET POUR UNE AUTRE AFFAIRE.