COMMEMORATION DU GENOCIDE D'OCTOBRE 1993: DES TEMOIGNAGES DES VICTIMES...
BUJUMBURA, LE 21 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). L'ASSOCIATION AC GENOCIDE-CIRIMOSO A ORGANISE CE DIMANCHE 21 NOVEMBRE 1999 UNE JOURNEE COMMEMORATIVE DU GENOCIDE D'OCTOBRE 1993 COMME CELA SE FAIT HABITUELLEMENT CHAQUE 21 DU MOIS. IL ETAIT PREVU DES TEMOIGNAGES DES RESCAPES DU GENOCIDE ET AUTRES TEMOINS DE CELUI-CI QUI N'AVAIENT PAS ETE ENTENDUS LORS DE LA SEMAINE D'INFORMATION ET DE REFLEXION SUR LE GENOCIDE ORGANISE PAR LA MEME ASSICIATION AU COURS DU MOIS D'OCTOBRE DERNIER.
LES PARTICIPANTS ONT SUIVI TROIS TEMOIGNAGES: CELUI D'UN RESSORTISSANT DE KARUSI, M. EMMANUEL KAJAMBERE, D'UN REPRESENTANT DES PARENTS QUI ONT PERDU LEURS ENFANTS A KIBIMBA, M. SIMON SUGURU ET D'UN RESSORTISSANT DE BUSIMBA M. DAMAS GIHUGU QUI A VECU LE GENOCIDE DE 1965.
DANS SON TEMOIGNAGE, M. KAJAMBERE A D'ABORD PARLE DES EVENEMENTS SANGLANTS DE NTEGA ET MARANGARA. IL ETAIT ADMINISTRATEUR DE LA COMMUNE MARANGARA LORS DES ATTAQUES PERPETREES PAR LE PALIPEHUTU CONTRE LES POPULATIONS TUTSI DE LA REGION LE 15 AOUT 1988. IL A INDIQUE QU'IL A ETE TEMOIN DE LA PREPARATION DE CES ATTAQUES QU'IL QUALIFIE DE VERITABLE GENOCIDE DES TUTSI. LES REUNIONS PREPARATOIRES DE CES ATTAQUES ETAIENT PRESIDEES PAR DES FONCTIONNAIRES HUTU DONT LES DIRECTIVES VENAIENT DU RWANDA ENCORE SOUS LE REGIME DE HABYALIMANA.
EN OCTOBRE 1993, M KAJAMBERE ETAIT CHEZ LUI A KARUSI, A BUHIGA PRECISEMMENT. APRES LA VICTOIRE DU FRODEBU EN JUIN 1993, KAJAMBERE A INDIQUE QUE LES TUTSI N'AVAIENT PLUS AUCUNE AUDIENCE DANS LES STRUCTURES ADMINISTRATIVES. LES 19,20,21 OCTOBRE 1993, DES REUNIONS ONT ETE ORGANISEES PAR LES RESPONSABLES LOCAUX DU FRODEBU, DANS DES SALONS, BUREAUX, ECOLES POUR PREPARER LE GENOCIDE.
APRES L'ASSASSINAT DU PRESIDENT NDADAYE PAR UN GROUPE DE MILITAIRES, LE 21 OCTOBRE 1993, LE GOUVERNEUR DE LA PROVINCE, SENTAMO ENGLEBERT A FAIT UNE TOURNEE DANS LA PROVINCE POUR DONNER LE COUP D'ENVOI DES TUERIES. KAJAMBERE DIT QU'IL ETAIT TEMOIN DE CERTAINS CAS DE TUERIES A BUHIGA. LES PAYSANS ENRAGES ONT ATTAQUE A JETS DE PIERRE UNE MAISON APPARTENANT A UN CERTAIN NDIKUMWAMI OU UNE SOIXANTAINE DE PERSONNE AVAIENT PRIS REFUGE. ILS AVAIENT TUE TOUS LES HOMMES UN A UN. LES FEMMES ET LES ENFANTS QUI Y RESTAIENT ONT ETE BRULES VIFS.
CONCERNANT LES POURSUITES JUDICIAIRES, KAJAMBERE A RELATE L'EXPERIENCE DES PARENTS DES VICTIMES DU GENOCIDE DE KARUSI SUR LA MANIERE DONT ILS ONT FAIT ARRETER CERTAINS GENOCIDAIRES NOTAMMENT LE DR CASIMIR NTANDIKIYE ALIAS GAPANGA (PETITE MACHETTE) QUI FUT D'ABORD MEDECIN PROVINCIAL A CIBITOKE PUIS A BUJUMBURA RURAL OU IL A ETE ARRETE LE 12 SEPTEMBRE 1997. JEROME KWIZERA, UN ENSEIGNANT ARRETE AU MARCHE CENTRAL DE BUJUMBURA LE 25 SEPTEMBRE 1996, ANDRE MINANI, PROFESSEUR A L'ETM DE BUHIGA ET PERMANENT DU FRODEBU A L'EPOQUE, HASSAN NTANCUTI, ALIAS GAFUTU, BOUCHER A BUHIGA. IL A ETE ARRETE A MUYINGA OU IL S'ETAIT REFUGIE.
IL A MONTRE COMMENT LES VICTIMES DE KARUSI ONT SUIVI ASSIDUMENT LE PROCES. ILS PRENAIENT EN CHARGE LES TEMOINS MALGRE LES DIFFERENTES REMISES QUI POUVAIENT LES DECOURAGER CAR LE PROCES A DURE TROIS ANS. LA CHAMBRE CRIMINELLE A FINALEMENT CONDAMNE LES QUATRE PREVENUS A MORT. LE VERDICT EST TOMBE LE 23 OCTOBRE 1999 A 21 HEURES.
M. SUGURU A QUANT A LUI FAIT UN TEMOIGNAGE SUR LA MANIERE DONT LE PROTOCOLE D'ETAT L'A EMPECHE DE REPRESENTER LES PARENTS QUI ONT PERDU LEURS ENFANTS A KIBIMBA. DEPUIS CINQ ANS, A-T-IL DIT, IL REPRESENTE LES PARENTS QUI ONT PERDU LEURS ENFANTS DANS LES CEREMONIES DE COMMEMORATION DE CE GENOCIDE A KIBIMBA. IL S'EST RENDU A KIBIMBA LE 22 OCTOBRE 1999 COMME IL LE FAISAIT LES ANNEES ANTERIEURES. IL AVAIT MEME PREPARE UN DISCOURS CIRCONSTANCE. A SON GRAND ETONNEMENT, LES AGENTS DU PROTOCOLE DE GITEGA LUI ONT APPRIS QU'IL N'ETAIT PAS AUTORISE A DEPOSER SA GERBE DE FLEUR SUR LA FOSSE COMMUNE OU ON A ENTERRE LES ENFANTS EN DECEMBRE 1993. IL A PROTESTE AUPRES DE CES AGENTS EN AVANCANT QUE L'ETAT NE PEUT PAS L'EMPECHER DE REPRESENTER LES PARENTS DANS DE TELLES CEREMONIES. LA QUESTION A ETE SOUMISE AU CHEF DU PROTOCOLE ADJOINT DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE. APRES CONCERTATION, CELUI-CI LUI A AUTORISE DE DEPOSER LA GERBE DE FLEUR MAIS IL LUI A INDIQUE QU'IL NE POURRA PAS PRONONCER LE DISCOURS QU'IL AVAIT PREVU. M. SUGURU A SIGNALE QU'IL A ETE PROFONDEMENT CHOQUE PAR L'ATTITUDE DU PROTOCOLE A SON EGARD.
LE DISCOURS SERA EFFECTIVEMENT PRONONCE PAR UN RESCAPE DE KIBIMBA QUE LE PROTOCOLE AVAIT CHOISI A SON INSU. M. SUGURU A INDIQUE QUE CELUI-CI SERAIT UN CERTAIN MATHIAS, DIRECTEUR D'ECOLE PRIMAIRE ET QU'IL N'A PAS PERDU UN ENFANT A KIBIMBA. IL N'ETAIT DONC PAS QUALIFIE POUR REPRESENTER LES PARENTS AYANT PERDU DES ENFANTS A KIBIMBA.
M SUGURU A SIGNALE QUE L'ANNEE PASSE, IL AVAIT DEMANDE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE QUE LES RESTES DES ENFANTS BRULES A BUBU SE TROUVANT DANS UNE FOSSE COMMUNE SOIENT DETERRES ET ENTERRES DIGNEMENT A L'EMPLACEMENT DU MONUMENT. LE CHEF DE L'ETAT A ACCEPTE. IL LUI A ENCORE DEMANDE QUE LES SERVICES DE POLICE IDENTIFIE D'AUTRES FOSSES COMMUNES DANS LES ENVIRONS CAR LES RESCAPES ONT RACONTE QUE DES CORPS D'ELEVES NON ENCORE ABIMES AVAIENT ETE ENTERRES DANS LES ENVIRONS PAR LEURS BOURREUX. LES SERVICES DE POLICE A GITEGA ONT FAIT DES INVESTIGATIONS ET ONT DECOUVERT DEUX AUTRES FOSSES COMMUNES.
LE TEMOIN GIHUGU DAMAS A QUANT A LUI RELATE LES EVENEMENTS DE 1965. IL DIT QUE LES EXTREMISTES HUTU, DONT PAUL MIREREKANO, AVAIENT COMPLOTE CONTRE LE ROI MWAMBUTSA POUR EXECUTER LE GENOCIDE DES TUTSI. ILS VOULAIENT TUER LE ROI POUR IMPUTER CET ACTE AUX TUTSI ET INCITER LES HUTU QU'ILS AVAIENT PREPARES A TUER LES TUTSI "QUI VENAIENT DE TUER LE ROI". M. GIHUGU RAPELLE QU'AU COURS DE CETTE TENTATIVE D'ASSASSINAT, MWAMBUTSA A TUE, AVEC SA KALASHNIKOV, QUATRE MUTINS QUI AVAIENT TENTE D'ALLER LE TUER DANS SA CHAMBRE.
IL A PARLE DES MASSACRES DE BUSANGANA EN 1965 QU'IL QUALIFIE DE GENOCIDE. LES TUTSI ETAIENT EXCLUSIVEMENT VISES PAR CE GENOCIDE. LES HUTU CIBLES ETAIENT CEUX QUI NE VOULAIENT PAS S'ASSOCIER AUX HORDES DE TUEURS. GIHUGU S'EST ERIGE CONTRE CEUX QUI PARLENT DE GENOCIDE DES HUTU EN 1965. POUR LUI, IL Y A EU DES PROCES A MURAMVYA, CEUX QUI ONT VERSE LE SANG ONT ETE JUGES ET CONDAMNES ET IL TROUVE CELA NORMAL. IL LANCE MEME UN DEFI AU DIRECTEUR GENERAL DE LA RTNB INNOCENT MUHOZI. DANS L'EMISSION FOCUS QU'IL ANIME, LE DEPUTE THOMAS BUKURU A DIT QU'IL Y A EU GENOCIDE DES HUTU EN EVOQUANT LES DATES DE 1965 ET 1972. IL FAUT QU'IL DISE A SES INVITES D'AMENER DES PREUVES ORALES OU ECRITES.
CONCERNANT L'ANNEE 1965, M. GIHUGU A LU AUX PARTICIPANTS UN EXTRAIT DU JOURNAL UBUMWE DE L'ANNEE 1972. IL A MONTRE LA CARTE DU GENOCIDE DE 1972 QUI ETAIT PREPARE PAR UN HAUT RESPONSABLE HUTU. CELUI-CI AVAIT CONFIRME CETTE PREPARATION DU GENOCIDE A LA JUSTICE, D'APRES L'EXTRAIT QU'IL A LU. DANS SON TEMOIGNAGE, GIHUGU A INSISTE SUR LES PREUVES MATERIELLES DE CE QUI S'EST PASSE. POUR LUI, IL NE SUFFIT PAS DE PARLER D'UN GENOCIDE, IL FAUT ABSOLUMENT PROUVER QU'IL A EU LIEU.
BURUNDI - SECURITE.
DEUX GRENADES EXPLOSENT DANS UN BISTROT A MUTANGA NORD.
BUJUMBURA, LE 21 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). DANS LA SOIREE DE VENDREDI 19 NOVEMBRE 1999 VERS 19 HEURES, DEUX GRENADES ONT EXPLOSE DANS UN BISTROT APPARTENANT A M. JEAN MARIE NDUWABIKE A MUTANGA NORD. DES COUPS DE TIRS A L'ENDROIT DE CE BAR ONT ÉTÉ EGALEMENT ENTENDUS. CONTACTE AU TELEPHONE, M. JEAN MARIE NDUWABIKE A CONFIRME CETTE ATTAQUE ET IL A PRECISE QU'IL Y AVAIT UNE QUARANTAINE DE CLIENTS QUI PRENNAIENT LEURS VERRES. UNE DIZAINE DE PERSONNES ONT ÉTÉ LEGEREMENT BLESSEES AU COURS DE CETTE ATTAQUE. IL A PRECISE QUE PERSONNE N'EST POUR L'INSTANT HOSPITALISE.
M. JEAN MARIE NDUWABIKE A REVELE QUE POUR LE MOMENT, IL N'A AUCUNE IDEE SUR L'IDENTITE DES ATTAQUANTS MAIS LA POLICE A DEJA SAISI L'AFFAIRE. IL ATTEND LES RESULTATS DES ENQUETES POLICIERES. IL ESTIME QUE CE N'EST PAS PROBABLEMENT LUI QUI ETAIT VISE MAIS PLUTOT LES PERSONNES QUI ETAIENT DANS SON BISTROT.
BURUNDI - ENSEIGNEMENT.
LE SYNDICAT LIBRE DES TRAVAILLEURS DE L'UNIVERSITE DU BURUNDI S'INSCRIT CONTRE LE PROCESSUS DE LIQUIDATION DE L'UNIVERSITE, DECLARE LE SYNDICAT STUB.
BUJUMBURA, LE 21 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). LE SYNDICAT LIBRE DES TRAVAILLEURS DE L'UNIVERSITE S'EST REUNI LE 16 NOVEMBRE 1999 POUR EVALUER L'EVOLUTION DU DOSSIER RELATIF AUX NOUVEAUX STATUTS DES PERSONNELS DE L'UNIVERSITE DU BURUNDI ET ECHANGER SUR LES PROPOS ET LA VERSION DU RECTEUR AUX MEDIA AU COURS DE SA CONFERENCE DE PRESSE DU 15 NOVEMBRE 1999. LE STUB ATTEND LA REACTION DE L'ASSEMBLEE GENERALE DES TRAVAILLEURS CONVOQUEE POUR MERCREDI LE 24 NOVEMBRE 1999. MAIS D'ORES ET DEJA, IL A FUSTIGE LA TENDANCE DU RECTEUR A VOULOIR DISSIMULER LES RESPONSABILITES DE L'ADMINISTRATION DE L'UNIVERSITE DU BURUNDI EN INVOQUANT LA LENTEUR DES COMMISSIONS ADMINISTRATIVES MISES SUR PIED DURANT LE PROCESSUS DE REVISION DES STATUTS. POUR LE STUB, LE RECTEUR FEINT D'OUBLIER QUE LES PROFESSEURS GATUNANGE GERVAIS ET DIDACE NIMPAGARITSE, QUI ONT ÉTÉ A LA TETE DESDITES COMMISSIONS, AVAIENT DEPLORE LE SYSTEME ACTUEL DE FONCTIONNEMENT QUI FAVORISE L'ABSENTEISME. LES DEUX PROFESSEURS AVAIENT SUGGERE D'ENCOURAGER LES BONNES VOLONTES.
IL Y A 6 MOIS, LES PROJETS DE STATUTS ONT ÉTÉ REMIS AU RECTEUR MAIS LE CONSEIL RECTORAL ET LE CONSEIL D'ADMINISTRATION ANALYSENT CES PROJETS EN CE MOMENT. ENCORE QUE LE CORPS ENSEIGNANT N'EST MEME PLUS REPRESENTE AU CONSEIL D'ADMINISTRATION DEPUIS 2 ANS. LORS DE LA CONFERENCE DU 15 NOVEMBRE 1999, LE RECTEUR MIDENDE A AFFIRME QUE LES PERSONNELS DE L'UNIVERSITE SONT EN TRAIN D'EXIGER DU GOUVERNEMENT DU BURUNDI DES TRAITEMENTS IDENTIQUES A CEUX DES FONCTIONNAIRES DU SYSTEME DES NATIONS UNIES.
POUR LE STUB, LE RECTEUR N'EST PAS A MESURE DE FOURNIR A L'OPINION UNE QUELCONQUE INDICATION DE NATURE A AFFIRMER PAREILLE ASSERTION. POUR LE STUB, LE RECTEUR DE L'UNIVERSITE DEVRAIT MONTER EN PREMIERE LIGNE POUR LA DEFENSE DE L'INSTITUTION ET LE STUB SE DIT AUJOURD'HUI INDIGNE PAR LE FAIT QUE, PARADOXALEMENT, LE RECTEUR EMPRUNTE LE COURS INVERSE A TRAVERS SES PROPOS DU 15 NOVEMBRE 1999. ET DE REAFFIRMER QUE LE SYNDICAT S'INSCRIT CONTRE LE PROCESSUS DE LIQUIDATION DE SON "ALMA MATER" QUE LE RECTEUR SEMBLE ANNONCER.
BURUNDI - ECONOMIE.
LES PRIX DES PRODUITS DE PREMIERE NECESSITE DEVIENNENT INTENABLES A MAKAMBA.
MAKAMBA, LE 19 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). LA FLAMBEE DES PRIX EST AUJOURD'HUI UNE REALITE A MAKAMBA. POUR UNE PERIODE D'UNE SEMAINE, LE PRIX DU HARICOT APPELE DANS LA REGION "MAKUTSA" EST PASSE DE 200 A 300 FBU. L'AUTRE QUALITE DU MEME PRODUIT APPELE "MUCANGANYIKO" EST PASSE DANS LA MEME PERIODE DE 180 A 250 FBU. LE REGIME DE BANANE MOYEN EST PASSE DE 500 A 1.500 FBU. LES FONCTIONNAIRES DE CETTE REGION SONT TRES TOUCHES PAR CE PHENOMENE ET ESTIMENT QUE LE GOUVERNEMENT DEVRAIT PROTEGER LA POPULATION. EN EFFET, OUTRE L'INSECURITE QUI PERTURBE LES AFFAIRES A KAYOGORO ET KIBAGO, DES CAMIONS FONT DES FILS DE BUJUMBURA VERS MAKAMBA POUR ACHETER LE HARICOT ET LE VENDENT AU RWANDA, SELON CES MEMES FONCTIONNAIRES.