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Bujumbura-Burundi.
BURUNDI - PROCESSUS DE PAIX.

LE PRESIDENT BUYOYA S'EN VA POUR ARUSHA…

BUJUMBURA, LE 29 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). LE PRESIDENT BUYOYA EST ATTENDU A ARUSHA DES CET APRES-MIDI OU IL PRENDRA PART AU SOMMET REGIONAL SUR LE BURUNDI, A-T-ON APPRIS. CONVOQUE PAR LE PRESIDENT OUGANDAIS, MUSEVENI, LE SOMMET DEVRA DESIGNER LE NOUVEAU MEDIATEUR DANS LE CONFLIT BURUNDAIS, QUI SUCCEDERA A FEU NYERERE DECEDE LE 14 OCTOBRE DERNIER. SELON UNE SOURCE AUTORISEE, LE GOUVERNEMENT DU BURUNDI ESTIME QUE LE MEDIATEUR DEVRA ETRE UNE PERSONNALITE DE NOTORIETE INTERNATIONALE, UN HOMME NEUTRE ET QUI EST ACCEPTEE PAR TOUTES LES PARTIES. POUR CE FAIRE, ELLE A INDIQUE QUE LA PERSONNE DE MANDELA EST CELLE QU'IL FAUT COMME MEDIATEUR. LE PROCESSUS DES NEGOCIATIONS DEVRA REDEMARRER AUSSITÔT APRES LA DESINGNATION DU MEDIATEUR. JUSQU'AUJOURD'HUI, LA PERSONNE DE MANDELA EST PROPOSEE PAR LE GOUVERNEMENT ET SES PARTIS SATELLITES. DU COTE DES ORGANISATIONS TERRORISTES-GENOCIDAIRES, LES MEDIATEURS PROPOSES SONT TOUS DES TANZANIENS DON'T MALECELA ET WALIOBA. DE MANIERE GENERALE, LE PROCESSUS DE PAIX BURUNDAIS RISQUE D'ETRE DOTE D'UN MEDIATEUR IMPOSE COMME HIER CE FUT LA PERSONNE DE NYERERE DON'T SON PAYS EST PARTIE PRENANTE DANS LE CONFLIT BURUNDAIS EN ABRITANT CEUX QUI ATTAQUENT LE BURUNDI.

BURUNDI - PARTI POLITIQUE.

LE PARTI ABASA MET EN GARDE M. NZOJIBWAMI, PRESIDENT DE L'AILE DITE "NZOJIBWAMI".

BUJUMBURA, LE 29 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). DANS UN COMMUNIQUE DE PRESSE RENDU PUBLIC LE 28 NOVEMBRE 1999, LE SECRETAIRE GENERAL DU PARTI ABASA TROUVE QUE M. AUGUSTIN NZOJIBWAMI SERAIT CREDIBLE S'IL CONCENTRAIT SES EFFORTS A RAMENER SON FRERE J. BOSCO NDAYIKENGURUKIYE, CHEF D'UNE REBELLION GENOCIDAIRE A LA RAISON ET A CESSER DE TUER SES FRERES TUTSI QU'IL VIENT DE RANGER DERRIERE LUI. CE PARTI SE POSE LA QUESTION DE SAVOIR EN QUOI LA CONVERGENCE POURRA L'AIDER A RESOUDRE CE PROBLEME. C'EST UNE DEMARCHE INSOLITE ET SUSPECTE, S'EXCLAME CE MEME PARTI. S'IL EST INCAPABLE DE NEGOCIER AVEC SON FRERE, IL NE LE SERA PAS DAVANTAGE AVEC CEUX QU'IL A DEJA TRAHIS ET IL DEVRAIT LOGIQUEMENT SE RETIRER DE LA COURSE, CONCLUT LE PARTI ABASA.

"LES NEGOCIATIONS SE MENENT ACTUELLEMENT ENTRE PROTAGONISTES, ENTRE ENNEMIS POLITIQUES. OR, CEUX QUI SE RECLAMENT DE LA CONVERGENCE ONT OPTE DE SOUTENIR LE GOUVERNEMENT EN PLACE. COMMENT POURRAIT-IL A LA FOIS SE SENTIR MEMBRE DE CELUI-CI ET NE PAS ETRE REPRESENTE PAR LUI-MEME AUX NEGOCIATIONS D'ARUSHA ? QUE POURRA-T-IL AVANCER QUE CE GOUVERNEMENT NE FAIT PAS ?". CE SONT DES QUESTIONS QUE SE POSE LE PARTI ABASA. EN OUTRE, CE PARTI INFORME M. NZOJIBWAMI QUE "M. SERGE MUKAMARAKIZA EST DEPUIS LE 18 JUILLET 1999 LIBRE DE TOUT ENGAGEMENT A L'ABASA". IL TIENT ALORS A METTRE EN GARDE M. NZOJIBWAMI QU'UNE RECIDIVE DE SA PART ENTRAINERA UNE REPLIQUE POLITIQUE APPROPRIEE.

BURUNDI - ENSEIGNEMENT.

LE RECTEUR DE L'UNIVERSITE NE COMPREND PAS LE MOBILE DE LA GREVE DU SYNDICAT DES TRAVAILLEURS DE L'UNIVERSITE.

BUJUMBURA, LE 29 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). LE SYNDICAT LIBRE DES TRAVAILLEURS DE L'UNIVERSITE DU BURUNDI A LANCE, EN DATE DU 25 NOVEMBRE 1999, UN MOT D'ORDRE D'UNE GREVE ILLIMITEE A PARTIR DU 2 DECEMBRE 1999. LA REDACTION A CONTACTE LE RECTEUR DE L'UNIVERSITE, M. GILBERT MIDENDE, QUI A INDIQUE QU'IL Y A UNE HISTORIQUE DE LA REVISION DES STATUTS ET UN CALENDRIER DES REUNIONS A FAIRE. LE 15 NOVEMBRE 1999, LE CONSEIL RECTORAL N'A PAS PU AVOIR LIEU COMME PREVU PARCE QUE LE PERSONNEL ETAIT EN GREVE. EN DATE DU 23 NOVEMBRE 1999, LE CONSEIL D'ADMINISTRATION S'EST BEL ET BIEN REUNI, D'APRES LE RECTEUR MIDENDE ET A ADOPTE LES STATUTS DES PERSONNELS. CONCERNANT L'ARTICLE RELATIF AUX BAREMES ET AVANTAGES SOCIAUX, LE CONSEIL D'ADMINISTRATION A RECOMMANDE AU GOUVERNEMENT, QUI EST LE SEUL BAILLEUR DE FONDS DE L'UNIVERSITE, DE SE PRONONCER ET MENTIONNER A QUELLE HAUTEUR IL PEUT CONSENTIR UN EFFORT SUPPLEMENTAIRE EN FAVEUR DE CETTE INSTITUTION. SINON, LE CONSEIL D'ADMINISTRATION A PRIS ACTE DE LA PERTINENCE DES ARGUMENTS DES PERSONNELS DE L'UNIVERSITE. SELON LE RECTEUR MIDENDE, LE DOSSIER A ETE ENVOYE AU GOUVERNEMENT EN DATE DU 25 NOVEMBRE 1999. EN D'AUTRES TERMES, IL POURSUIT SON COURS NORMAL. IL DEMANDE DONC AUX TRAVAILLEURS DE L'UNIVERSITE DE PATIENTER EN ATTENDANT QUE LE GOUVERNEMENT SE PRONONCE. IL A INDIQUE EN OUTRE QU'IL Y A UN PLAIDOYER ECRIT PAR LE RECTEUR SUR CETTE REVISION DES STATUTS.

A LA QUESTION DE SAVOIR SI LES PERSONNELS DE L'UNIVERSITE NE VEULENT PAS LE DEPART DU RECTEUR, M. MIDENDE A REPONDU QUE SI LES PERSONNELS NE VEULENT PAS DE LUI, QU'ILS DEMANDENT SON REMPLACEMENT ET NON METTRE EN DANGER UNE ANNEE ACADEMIQUE SURTOUT EN PERIODE ACTUELLE. IL NE VOIT DONC AUCUNE RAISON QUI POUSSERAIT A ARRETER LES COURS. POURQUOI PUNIR LES ETUDIANTS ? POURQUOI LES PRENDRE EN OTAGE ? S'EST INTERROGE LE RECTEUR DE L'UNIVERSITE.

QUANT AUX SYNDIQUES QUI LUI DEMANDENT DE RETIRER CE QU'IL A DIT, LE RECTEUR MIDENDE A RETORQUE QU'IL ASSUME CE QU'IL A DIT A PART LES INTERPRETATIONS JOURNALISTIQUES. IL A DIT QU'A L'UNIVERSITE, IL Y A DES PROBLEMES REELS ET COMPLEXES, DES PROBLEMES QUI DOIVENT ETRE ANALYSES ET RESOLUS DE MANIERE RESPONSABLE. EN REPONSE A CE QU'A DIT LE SYNDICAT, LE RECTEUR AVAIT DIT QUE L'UNIVERSITE N'A PAS D'ARGENT COMME DES ONG ET LE SYSTEME DES NATIONS UNIES. L'UNIVERSITE EST UN PAQUET DE SOLUTIONS QUI DOIVENT STABILISER LES PERSONNELS DE L'UNIVERSITE. IL A TERMINE EN PRECISANT QUE L'IMPACT BUDGETAIRE DES BAREMES ET AUTRES AVANTAGES SOCIAUX TELS QUE PROPOSES PAR LE SYNDICAT EST DE 1 MILLIARD DE FRANCS BURUNDAIS. D'ORES ET DEJA, IL RENCONTRE CET APRES MIDI LES CHEFS DE SERVICE DE L'UNIVERSITE POUR QU'ILS S'ENTRETIENNENT A CE SUJET.

DE SON COTE, LE PRESIDENT DU SYNDICAT STUB, M. PAUL NKUNZIMANA, A PRECISE QUE LE SYNDICAT A EXIGE DU RECTEUR DE RETIRER CE QU'IL A AVANCE A LA PRESSE LE 15 NOVEMBRE 1999. "IL FAUT EGALEMENT QUE LE RECTEUR EXPLIQUE AU PERSONNELDE L'UNIVERSITE CE QU'IL VEUT DIRE QUAND IL SOULIGNE QUE LE DEPART DES ENSEIGNANTS VERS D'AUTRES UNIVERSITES EST UNE BONNE CHOSE", A DECLARE M. NKUNZIMANA. "EN REALITE, LE RECTEUR COMBAT LE PROJET DES STATUTS QUAND IL FAIT SAVOIR QUE LES PERSONNELS DE L'UNIVERSITE EXIGENT DES SALAIRES DES PERSONNELS DE L'ONU", A POURSUIVI LE PRESIDENT DU STUB. ET POUR QUE LE PUBLIC SACHE LA REALITE DES PROPOSITIONS FAITES PAR LE STUB, IL A FAIT SAVOIR QU'UN ASSISTANT DE L'UNIVERSITE TOUCHE AUJOURD'HUI ENVIRON 54.000 FBU PAR MOIS TANDIS QU'UN DOCTEUR SORTI DU 3E CYCLE TOUCHE ENVIRON 98.000 FBU PAR MOIS. DANS SES PROPOSITIONS, LE STUB VOUDRAIT QU'UN ASSISTANT RECRUTE TOUCHE 88.000 FBU ET A PEU PRES 145.000 FBU POUR UN DOCTEUR LAUREAT DU 3E CYCLE. ET DE S'EXCLAMER, EN QUOI CES PROPOSITIONS REFLETENT LES SALAIRES DES FONCTIONNAIRES DES NATIONS UNIES ! "COMMENT EST-CE QU'UN AGENT DE L'UNIVERSITE QUI TOUCHE AUJOURD'HUI 9.000 FBU ET QUI RECLAME 15.000 FBU PAR MOIS EST EN TRAIN D'EXIGER UN SALAIRE DES AGENTS DE L'ONU ?

IL A FAIT UNE COMPARAISON, A TITRE INDICATIF, DES SALAIRES DES ENSEIGNANTS DE L'UNIVERSITE DU BURUNDI AVEC CEUX DE L'UNIVERSITE DE NGOZI. UN ASSISTANT TOUCHE 162.000 FBU TANDIS QU'UN DOCTEUR LAUREAT DU 3E CYCLE TOUCHERAIT 300.000 FBU.

POUR LE PROFESSEUR NKUNZIMANA, MEME SI LE RECTEUR ARGUE QUE LE DOSSIER AVANCE NORMALEMENT, IL N'EN A PAS LES PREUVES. EN PLUS DE CELA, LA PRESENTATION DEFORMEE DES RECLAMATIONS DU STUB PAR LE RECTEUR EST UNE FAÇON DE COMBATTRE LE PROJET DE STATUT.

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