L'AMBASSADEUR DE LA FRANCE AU BURUNDI QUITTE DEFINITIVEMENT BUJUMBURA VERS LA FIN DE LA SEMAINE.
BUJUMBURA, LE 3 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). L'AMBASSADEUR DE FRANCE AU BURUNDI, M. JEAN PIERRE LAJAUNIE VIENT DE TERMINER SON MANDAT AU BURUNDI. IL DOIT REGAGNER PARIS CE VENDREDI 5 NOVEMBRE 1999. IL A DEJA FAIT SES ADIEUX AU MINISTRE DES RELATIONS EXTERIEURES ET DE LA COOPERATION, M. SEVERIN NTAHOMVUKIYE, VENDREDI LE 29 OCTOBRE 1999. DEMAIN, IL SERA ORGANISE UN DINER D'ADIEU EN SON HONNEUR ET LE GOUVERNEMENT SERA REPRESENTE PAR LE MINISTRE DU PLAN, M. LEON NIMBONA.
LES DERNIERS MOMENTS DE L'AMBASSADEUR JEAN PIERRE LAJAUNIE A BUJUMBURA ONT ETE MARQUES PAR UNE ASSISTANCE DE LA FRANCE AU BURUNDI AU MOMENT OU LA PLUPART DES PAYS EUROPEENS ATTENDAIENT LES ACCORDS D'ARUSHA POUR TOURNER LEURS REGARDS SUR BUJUMBURA. LE POINT LE PLUS SAILLANT A ETE LA VISITE DU MINISTRE FRANCAIS DELEGUE A LA COOPERATION ET A LA FRANCOPHONIE LE MOIS DERNIER, M. CHARLES JOSSELIN. RAPPELONS QUE CE DERNIER AVAIT PROMIS D'INFLUENCER AU MAXIMUM CEUX QUI HESITENT ENCORE A VENIR EN AIDE AU BURUNDI, ISOLE DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE DEPUIS QUELQUES TEMPS.
BURUNDI - ASSOCIATION.
LE BURUNDI PASSE DU PARTENARIAT AVEC LES GENOCIDAIRES AU TOTALITARISME DU FRODEBU ET DE SES ALLIES, D'APRES LA JRR.
BUJUMBURA, LE 3 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). LA JRR, AYANT ANALYSE LA SITUATION POLITIQUE AU BURUNDI, TROUVE QUE CETTE DERNIERE EST CONSTITUEE PAR "UNE CONSTANTE D'UNE ABERRATION INADMISSIBLE DANS UN ETAT MODERNE" QU'EST LE BURUNDI. EN EFFET, LA JRR CONSTATE QU'AUJOURD'HUI, LE POUVOIR EN PLACE EST EN DEBANDADE ET SE DEBAT DANS DES VOIES SANS ISSUE. LES COALITIONS SANS LENDEMAIN OPEREES PAR LE POUVOIR A TRAVERS UN JEU DE MANIPULATIONS ENFERME TOUT LE PEUPLE BURUNDAIS DANS UN CHAOS ET CONDUISENT LE PAYS DANS UNE DESCENTE INEXORABLE AUX ENFERS, DECLARE LA JRR. DES MANOEUVRES DE RENVERSEMENT DU PARTENARIAT SONT EN COURS A BUJUMBURA, AU BENEFICE DE CE QUI EST BAPTISE "CONVERGENCE". LA JRR CONSTATE QU'AVEC CETTE NOUVELLE INVENTION, IL VA ETRE IMPOSE AU BURUNDI UN MONOLITHISME D'IDEES POLITIQUES FAISANT ENTENDRE L'IDEOLOGIE RACISTE ET GENOCIDAIRE DU FRODEBU. EN TOUT CELA, LA JRR TROUVE LOIN L'ABOUTISSEMENT A LA PAIX ET LA RECONCILIATION. D'APRES LA JRR, LE BURUNDI EST ENTRE DANS LE TOTALITARISME SANS PRECEDENT SOUS LA HOULETTE DU PARTI FRODEBU, RESPONSABLE DU GENOCIDE D'OCTOBRE 1993 A CE JOUR. C'EST CE QUI RESSORT D'UNE DECLARATION DE 4 PAGES DE LA JRR INTITULEE "BURUNDI : DU PARTENARIAT AVEC LES GENOCIDAIRES AU TOTALITARISME DU FRODEBU ET DE SES ALLIES" SIGNEE PAR SON PRESIDENT, BONAVENTURE GASUTWA.
BURUNDI - JUSTICE.
LA CIC S'ADRESSE AU CHEF DE L'ETAT CONCERNANT LE DOSSIER SOCABU-CIC.
BUJUMBURA, LE 3 NOEMBRE 1999 (NET PRESS). L'AFFAIRE SOCABU - CIC CONTINUE A FAIRE PARLER D'ELLE-MEME. AVEC L'ARRET DERNIEREMENT RENDU PAR LA COUR D'APPEL DE BUJUMBURA ET OU LA SOCABU AVAIT ETE CONDAMNEE A VERSER A LA CIC ENVIRON 2 MILLIARDS DE FRANCS BURUNDAIS. LA SOCABU AVAIT SAISI LE CHEF DE L'ETAT EN DATE DU 6 OCTOBRE 1999 POUR QU'IL INTERVIENNE DANS CETTE AFFAIRE. DE SON COTE, LA CIC A FAIT DE MEME EN DATE DU 17 OCTOBRE 1999. POUR ELLE, CE N'ETAIT PAS UNE FACON DE DEMANDER AU CHEF DE L'ETAT DE FAIRE PRESSION SUR LA CHAMBRE DE CASSATION COMME L'A FAIT LA SOCABU, MAIS PLUTOT POUR DONNER DES ECLAIRCISSEMENTS ET PRECISIONS POUR LA COMPREHENSION DU DOSSIER.
BURUNDI - DETOURNEMENT.
LA POLICE DE SECURITE PUBLIQUE DE GITEGA ARRETE LES VOLEURS DE NUIT.
GITEGA, LE 3 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). LA POLICE DE SECURITE PUBLIQUE DE GITEGA VIENT DE METTRE LA MAIN SUR UNE BANDE DE 5 VOLEURS DE NUIT. CES DERNIERS SEMAIENT LA PANIQUE DANS TOUTE LA VILLE DE GITEGA: ILS DEFONCAIENT LES SERRURES AVANT DE S'INTRODUIRE DANS LES MAISONS OU ILS VOLAIENT TOUT CE QUI ETAIT A LEUR PORTEE. LES QUARTIERS MUSINZIRA, SHATANYA ET NYAMUGARI (QUARTIER SWAHILI) ETAIENT LES PLUS MENACES. LES SOURCES POLICIERES INDIQUENT QUE CES JEUNES GARCONS PRENAIENT DES STUPEFIANTS AVANT D'ALLER VOLER DANS LES MAISONS. MEME DANS LE CACHOT DE LA PSP OU ILS SE TROUVENT ACUTELLEMENT, ILS ONT ETE ATTRAPES EN TRAIN DE FUMER DU CHAMVRE.
DANS LES CACHOTS DE LA PSP SE TROUVE EGALEMENT LE CONSEILLER SOCIO-CULTUREL DE L'ADMINISTRATEUR DE GITEGA POUR AVOIR DETOURNE PLUS DE 1.000 TOLES DESTINEES A LA RECONSTRUCTION DES MAISONS POUR LES DEPLACES DE GUERRE. CERTAINES TOLES ONT ETE SAISIES CHEZ DES GENS QUI LES AVAIENT ACHETEES ET D'AUTRES N'ETAIENT PAS ENCORE VENDUES.
BURUNDI - AGRICULTURE.
IL N'Y AURA PAS DE FAMINE MALGRE UNE SECHERESSE PROLONGEE, AFFIRME LE MINISTERE DE L'AGRICULTURE.
BUJUMBURA, LE 3 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). A BUJUMBURA COMME A L'INTERIEUR DU PAYS, ON OBSERVE CES JOURS UN SOLEIL DE PLOMB ALORS QUE CETTE SAISON EST NORMALEMENT CELLE DES PLUIES. L'HOMME DE LA RUE DE S'INQUIETE DES RISQUES DE FAMINE. LA REDACTION A CONTACTE A CE SUJET LES SERVICES CONCERNES.
SELON M. MAURICE SHIRAMANGA, DIRECTEUR DE LA METEOROLOGIE A L'IGEBU (INSTITUT GEOGRAPHIQUE DU BURUNDI), LE BURUNDI COMME LES AUTRES PAYS DE LA SOUS-REGION, EST CONFRONTE CES DERNIERS JOURS A UNE CONFIGURATION SYNOPTIQUE DEFAVORABLE. CELA EST DU A UN SYSTEME ANTI CYCLONIQUE QUI S'EST MAINTENU ASSEZ ANORMALEMENT SUR LA REGION, A-T-IL EXPLIQUE. LE RESULTAT DE TOUT CELA, A-T-IL AJOUTE, EST CES CONDITIONS METEOROLOGIQUES TRES MAUVAISES : UN CIEL CONSTAMMENT DEGAGE. LE DIRECTEUR DE LA METEO A PRECISE QUE SELON LES DERNIERES OBSERVATIONS FAITES, LA SITUATION VA CHANGER PUISQUE DES PLUIES SONT ATTENDUES VERS LA FIN DE CETTE SEMAINE. A L'IGEBU, ON ESPERE QUE CE SERA LE REDEMARRAGE DE LA SAISON PLUVIEUSE.
POUR SA PART, LE MINISTERE DE L'AGRICULTURE INDIQUE QU'IL Y AURA DES PERTES AU NIVEAU DE LA MOISSON, SURTOUT EN CE QUI CONCERNE LES CULTURES PEU RESISTANTES AU DEFICIT PLUVIOMETRIQUES TEL QUE LE HARICOT. LE MEME MINISTERE ECARTE NEANMOINS, L'EVENTUALITE D'UNE FAMINE AU BURUNDI.
BURUNDI - ADMINISTRATION.
M. PARFAIT BURUNDI DEMENT UNE INFORMATION SUR LE GOUVERNEUR DE MURAMVYA.
BUJUMBURA, LE 3 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). A LA GRANDE SURPRISE DE LA REDACTION, M. PARFAIT BURUNDI, UN ORIGINAIRE DE MURAMVYA VIVANT EN FRANCE, VIENT DE DEMENTIR UNE INFORMATION QU'IL AVAIT FAIT CIRCULER SUR INTERNET, RESEAU GIRAMAHORO. CE QUI EST PLUS SURPRENANT, LE DEMENTI EST DIRIGE A L'ENDROIT DE NET PRESS ET NON ENVERS GIRAMAHORO, LE RESEAU QUI AVAIT DIFFUSE LA NOUVELLE ET OU DES REACTIONS SONT ENREGISTREES. DE SON COTE, L'AGENCE NET PRESS AVAIT PRIS UN EXTRAIT DE CETTE INFORMATION ET AVAIT MEME INDIQUE LA PROVENANCE DE CETTE INFORMATION CAR LE RESEAU GIRAMAHORO EST UNE SOURCE IMPORTANTE QU'ELLE A DEJA EXPLOITEE. POUR DES RAISONS DE LONGUEUR DU DEMENTI ET DE CONFORMITE AVEC LA LOI SUR LA PRESSE, LA REDACTION A OPTE POUR LA PUBLICATION DE L'INTEGRALITE DE CE DEMENTI UNIQUEMENT SUR E-MAIL.
- SOURCE EXPLOITEE PAR NET PRESS:
To: GIRAMAHORO <Giramahoro@topica.com>
From: BURUNDI Parfait <parfait.burundi@wanadoo.fr>
Subject: Busimba : suite
Date: Mon, 01 Nov 1999 05:15:03
-0800
Reply-To: Giramahoro@topica.com
X-Loop: 1300001017
Chers amis giramahoriens,
Je viens d'appeler à l'instant chez moi à Muramvya. Voici ce que je viens d'apprendre de ma mère et de ma petite soeur. Hier, des assaillants ont été appréhendés à Busimba prêt du lieu des récents crimes dont ils seraient responsables. Ils portaient des uniformes de l'armée en bonne et due forme et des bottines militaires alors qu'on disait que les assaillants avaient l'uniformes et pas les bottines. En outre, ils étaient bien armés et faisaient la patrouille exactement comme s'il s'agissait des membres de l'armée burundaise. Pour ceux qui ne connaissent pas le coin, Busimba est à peu près à 7 kilomètres à vol d'oiseau de Muramvya-centre et en est séparée par la rivière Mubarazi.
Interrogés, ces assaillants
ont donné l'adresse de l'endroit à Muramvya où leurs complices, natifs
de Busimba, ont loué une maison après leur forfait. Ils ont précisé qu'ils
ne pourraient les arrêter que la nuit parce que la journée, ils ne sont
pas là. Aussitôt dit aussitôt fait. Ce matin à 5h, les complices ont été
arrêtés et se trouvent à la brigade de Muramvya où ils ont rejoint ceux
arrêtés.
La maison qu'ils avaient
loué est à 300 mètres de la nôtre.
Ma mère et ma soeur m'ont précisé que le gouverneur de Muramvya est lui- même un assaillant qui porte le grade de colonel dans l'armée des assaillants et que c'est lui même qui coordonne les actions de la rébellion qu'il aurait invité à s'installer à Muramvya. C'est au Rwanda qu'il aurait appris l'art militaire.
D'après toujours ma mère et ma soeur, les associations des natifs de Muramvya ont écrit à Buyoya pour dire haut et fort qu'elles ne reconnaissent pas ce gouverneur et pour demander sa démission dans les plus brefs délais. Pour l'instant toutes les propositions faites par lesdites associations pour remplacer ce gouverneur ont été catégoriquement rejetées par Buyoya qui veut absolument un hutu dans la province de Muramvya.( Selon quels accords secrets?)
Les assaillants déjà arrêtés
disent qu'il y a dans la ville de Muramvya au moins mille des leurs qui
attendent le signal pour attaquer. Voilà qui n'augure rien de bon. Il paraît
que la journée ils sont des citoyens tout ce qu'il y a de plus normal.
Ils se permettent même de critiquer avec tout le monde ce qui ne vas pas
comme le ferait n'importe quel citoyen honnête. Cela leur permet de désigner
leurs prochaines cibles. C'est au moment où une action est décidée, comme
à Busimba, qu'ils appellent des renforts pour venir tuer les victimes connues
d'avance.
Elles m'ont affirmé que
les assaillant veulent pousser tous les tutsi à aller à Bujumbura et que
pour l'instant ils ont refusé. (Cela répond-il à un plan général de l'exécution
du génocide?)
Je vous tiendrais au courant
du développement de cet affaire qui inspire beaucoup de peur aux gens de
Muramvya.
DEMENTI DE M. BURUNDI PARFAIT
Date: Wed, 3 Nov 1999 02:27:33
+0100 (CET)
From: Parfait Burundi <pburu@yahoo.fr>
Subject: DEMENTI
To: netpress@cni.cbinf.com
Monsieur le responsable de NETPRESS,
Dans votre parution du 02
novembre, c'est avec
stupéfaction que j'apprends
que vous me citez comme la
source d'une accusation
grave portée contre le
gouvrneur de Muramvya.
Ceci est un démenti dont
j'exige la publication comme
démenti par NETPRESS.
Je voudrais préciser ce qui suit à vos lecteurs.
1. Je n'ai pas la joie de
vous connaître, ni le
plaisir d'être en contact
téléphonique ou épistolaire
avec vous ni avec NETPRESS
dont je n'ai pas
l'abonnement. En toute rigueur
je ne peux donc avoir
constitué pour vous une
source de quoi que ce soit.
2. Il suffit de deux minutes
à n'importe qui pour
créer une adresse internet
sous le nom qu'on veut et
d'envoyer des messages électroniques
partout dans le
monde sous un faux nom.
A votre demande, je créerais
une adresse au nom de KAVUMBAGU
Jean-Claude me
permettant d'envoyer des
messages à n'importe qui sous
votre nom. Etes-vous prêt
à être cité comme la source
de tout ce qui sera expédié
sous ce nom? Ceci pour
vous montrer la valeur de
ce que vous citez trop
rapidement comme source.
3. Ce n'est pas en enquêtant
à Paris où sur le net que
vous arriverez à informer
vos lecteurs sur ce sui se
passe à Muramvya ou ailleurs
au Burundi.
4. C'est vous le journaliste,
c'est à vous de mener
des enquêtes sur le terrain
et de nous informer sur
l'intégrité morale de ceux
qui sont chargés de gérer
la chose publique ou de
changer de métier. pour ma
part, je n'ai pas cette
compétence.
5. Je décline donc toute
responsabilité concernant les
accusations contre le gouverneur
de Muramvya et vous
prie de publier ce dementi
dans les plus brefs délais.