LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES EMPECHES DE TENDRE UNE EMBUSCADE SUR LA RN1.
BUJUMBURA, LE 16 SEPTEMBRE 1999 (NET PRESS). LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES S'APPRETAIENT A TENDRE UNE EMBUSCADE SUR LA RN1 DANS LA MATINEE D'HIER 15 SEPTEMBRE 1999 AU NIVEAU DE MUYIRA. LES POPULATIONS DE LA PLACE OPPOSEES A CES PRATIQUES L'ONT SIGNALE AUX FORCES DE L'ORDRE QUI ETAIENT TOUT PRES. CES DERNIERES LES EN ONT EMPECHES SANS BEAUCOUP DE DIFFICULTES.
BURUNDI - SYNDICAT.
INSS : LE DIRECTEUR GENERAL ET LE SYNDICAT DE L'INSS S'EXPRIMENT SUR LE DOSSIER HAJAYANDI.
BUJUMBURA, LE 16 DECEMBRE 1999 (NET PRESS). DANS SA DEPECHE DU 14 SEPTEMBRE 1999, LA REDACTION AVAIT PARLE D'UNE REUNION DES CADRES DE L'INSS AU SUJET DU REPRESENTANT SYNDICAL EMPRISONNE AU BSR DEPUIS LE 10 SEPTEMBRE 1999. LE DIRECTEUR GENERAL DE L'INSS A REAGI ET A DONNE DES PRECISIONS SUIVANTES : "LE DIRECTEUR GENERAL N'A PAS TENU DE REUNION DES CADRES LE MARDI 14.9.99. PAR CONTRE, CE LUNDI 13.9.1999, LE DIRECTEUR GENERAL A TENU DES REUNIONS DE CONCERTATION AVEC LES ORGANES SOCIAUX INTERNES AFIN DE PREVENIR DES DERAPAGES QUI POURRAIENT SUBVENIR DANS L'ENTREPRISE A LA SUITE DE LA DETENTION DU DR. HAJAYANDI PIERRE CLAVER. EN EFFET, UNE FORTE TENSION AVAIT ETE ENTRETENUE AU SEIN DU PERSONNEL SUITE A DES RUMEURS ET DES FAUSSES INFORMATIONS SUR LES PROCEDURES D'ARRESTATION ET LES CONDITIONS DE DETENTION DU DR. HAJAYANDI. DANS L'APRES-MIDI DU MARDI 14.9.99, LE DIRECTEUR GENERAL ET UN CONSEILLER AU CABINET DU MINISTERE DE TUTELLE DE L'INSS SE SONT RENDUS AU B.S.R. ET ONT RECU LES AUTORISATIONS NECESSAIRES DE S'ENTRETENIR AVEC LE DR. HAJAYANDI. ILS ONT PU VERIFIER QUE LES RUMEURS QUI CIRCULAIENT AU SEIN DU PERSONNEL N'ETAIENT PAS DU TOUT FONDEES ET QU'IL N'Y AVAIT PAS A S'INQUIETER DU POINT DE VUE DE LA SANTE DU DR. HAJAYANDI. APRES CETTE VISITE AU B.S.R., LE DIRECTEUR GENERAL, ACCOMPAGNE DU MEME CONSEILLER AU CABINET A DONNE UNE COMMUNICATION A TOUT LE PERSONNEL POUR COUPER COURT AUX RUMEURS TENDANT A INTOXIQUER LES TRAVAILLEURS. PAR AILLEURS, IL A FAIT REMARQUER QU'IL N'Y A PAS DE CONFLIT DE TRAVAIL ENTRE L'EMPLOYEUR ET LE PERSONNEL. POUR PREUVE LES DECLARATIONS QUI SONT A L'ORIGINE DE L'ARRESTATION DU DR. HAJAYANDI NE MENTIONNENT PAS DE REVENDICATIONS NI D'ORDRE SOCIAL NI D'ORDRE PROFESSIONNEL. C'EST POURQUOI, LE DIRECTEUR GENERAL A RECOMMANDE AU PERSONNEL DE RESTER SEREIN ET CALME ET DE REDOUBLER D'EFFORT AU TRAVAIL, EN ATTENDANT LA CLOTURE DU DOSSIER OUVERT A CHARGE DU DR. HAJAYANDI." LA NOTE A ETE SIGNEE LE 15 SEPTEMBRE 1999.
CEPENDANT, LE SYNDICAT DE L'INSS A SORTI A LA MEME DATE DU 15 SEPTEMBRE 1999 UNE DECLARATION QUI CONDAMNE TOUJOURS L'ARRESTATION DU DR. HAJAYANDI, PAR LE COMMANDANT DU BUREAU SPECIAL DE RECHERCHE, SANS MANDAT D'ARRET ALORS QU'IL ETAIT A SON POSTE DE TRAVAIL. POUR CE SYNDICAT, LA DIRECTION DE L'INSS N'A MEME PAS ETE INFORME DE L'ARRESTATION DU DR. HAJAYANDI. LE SYNDICAT CONDAMNE SANS RESERVES CETTE DETENTION ARBITRAIRE DE SON PREMIER SECRETAIRE, ASSUME LE CONTENU DE SA DECLARATION DU 7 SEPTEMBRE 1999, S'INQUIETE DES CONDITIONS DANS LESQUELLES LE DR. HAJAYANDI EST DETENU, MET LES GEOLIERS DU DR. HAJAYANDI DEVANT LEUR RESPONSABILITE EN CAS DE DETERIORATION DE SON ETAT DE SANTE, EXPRIME SA SYMPATHIE ENVERS LA FAMILLE DU DR. HAJAYANDI QUI EST SANS SES NOUVELLES DEPUIS PLUSIEURS JOURS ET DEMANDE A L'AUTORITE COMPETENTE LA LIBERATION IMMEDIATE ET INCONDITIONNELLE DU DR. HAJAYANDI CAR IL N'A COMMIS AUCUN DELIT, AUCUNE INFRACTION ET AUCUN CRIME. ENFIN, LE SYNDICAT DE L'INSS S'ENGAGE A ENTREPRENDRE SANS DELAIS DES MECANISMES PERMETTANT LA LIBERATION IMMEDIATE ET INCONDITIONNELLE DE SON PREMIER SECRETAIRE, ALLANT JUSQU'A L'ARRET DU TRAVAIL.
BURUNDI - SYNDICAT.
ONATEL : LE SYNDICAT SPTT SUSPEND LE MOUVEMENT DE GREVE.
BUJUMBURA, LE 16 DECEMBRE 1999 (NET PRESS). APRES 3 JOURS D'ARRET DE TRAVAIL A L'ONATEL, LE SYNDICAT SPTT VIENT DE PRENDRE LA DECISION DE SUSPENDRE SON MOUVEMENT DE GREVE A PARTIR DE CE JEUDI 16 SEPTEMBRE 1999. CETTE DECISION EST ACCOMPAGNEE D'UNE DECLARATION QUI MET EN EVIDENCE LES RAISONS QUI ONT MOTIVE CETTE SUSPENSION. POUR CE SYNDICAT, LA REVENDICATION PRINCIPALE PORTAIT SUR L'ACQUISITION D'UN NOUVEAU CENTRAL DE BUJUMBURA. OR, LE CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'ONATEL A REAFFIRME L'OPTION DE L'ACHAT D'UN NOUVEAU CENTRAL EQUIPE; LE MEME CONSEIL A DEMANDE A LA DIRECTION DE L'ONATEL D'ADAPTER SANS DELAIS LE DOSSIER D'APPEL D'OFFRES POUR L'ACQUISITION DE L'EQUIPEMENT EN QUESTION. EN OUTRE, LA CLIENTELE RECLAME AVEC INSISTANCE LA REPRISE DES ACTIVITES CAR ELLE EST HANDICAPEE PAR LE MOUVEMENT DE GREVE. C'EST POURQUOI LE SPTT A DECIDE DE SUSPENDRE MOMENTANNEMENT LE MOUVEMENT DE GREVE A PARTIR DU 16 SEPTEMBRE 1999. IL ENTEND EGALEMENT POURSUIVRE LE DOSSIER DE L'ACQUISITION DU CENTRAL TELEPHONIQUE DE BUJUMBURA JUSQU'A SON ABOUTISSEMENT. IL DEMANDE A L'INSPECTION DU TRAVAIL DE POURSUIVRE SA MEDIATION ENTRE TOUS LES PARTENAIRES EN CONFLIT. EN OUTRE, LE SYNDICAT DE L'ONATEL EXIGE LA LIBERATION DU SECRETAIRE GENERAL DU SYNDICAT SPTT ACTUELLEMENT DETENU POUR DES RAISONS SYNDICALES. CEPENDANT, LE SPTT SE RESERVE LE DROIT DE REPRENDRE LE MOUVEMENT SUSPENDU EN CAS DE DEFAILLANCE DE L'UN OU L'AUTRE INTERVENANT DANS LE DOSSIER. IL EN SERA DE MEME SI LE SECRETAIRE GENERAL DU SYNDICAT SPTT DETENU ILLEGALEMENT N'EST PAS ELARGI, PRECISE LA DECLARATION DU SYNDICAT SPTT.
RWANDA - ECONOMIE.
LE GOUVERNEMENT RWANDAIS FERME LES BUREAUX DE CHANGES.
KIGALI, LE 16 SEPTEMBRE 1999 (NET PRESS). LA BANQUE CENTRALE DU RWANDA A FERME TOUS LES BUREAUX DE CHANGES QUI ETAIENT AUTORISES DEPUIS L'AVENEMENT DU POUVOIR FPR A KIGALI DANS LE CADRE DE LA LIBERALISATION ECONOMIQUE. LA MESURE EST INTERVENUE DES LUNDI 13 SEPTEMBRE 1999 ET A AFFECTE AUSSI LES COMPTES EN DEVISES DES PARTICULIERS. AINSI, TOUS LES RWANDAIS DISPOSANT DES COMPTES EN DEVISES N'ONT PLUS LE DROIT DE RETIRER EN DEVISES. ILS DOIVENT AVOIR L'EQUIVALENT EN FRANCS RWANDAIS. NEANMOINS, LES ETRANGERS SONT AUTORISES DE RETIRER LEURS DEVISES EN BANQUE. JUSQU'ICI, ON NE SAIT PAS ENCORE LE MOTIF DE CETTE MESURE QUI MONTRE QUE LA LIBERALISATION DU CHANGE A ENCORE UN LONG CHEMIN A PARCOURIR. CETTE MESURE S'EST DIRECTEMENT REPERCUTEE SUR LE COUT DU DOLLAR SUR LE MARCHE NOIR BURUNDAIS QUI A AUGMENTE DE 100 FRANCS EN 3 JOURS. EN EFFET, LE DOLLAR AMERICAIN EST FIXE AUJOURD'HUI A 1320 POUR L'ACHETEUR ET A 1330 POUR LE VENDEUR AU MOMENT OU IL ETAIT DE 1220 POUR L'ACHETEUR ET DE 1230 POUR LE VENDEUR EN DATE DU 13 SEPTEMBRE 1999, JOUR DE LA DECISION DU GOUVERNEMENT RWANDAIS.
BURUNDI - ASSASSINAT.
UN JEUNE GARCON TUE SON PERE POUR DES RAISONS D'ARGENT.
KARUSI, LE 16 SEPTEMBRE 1999 (NET PRESS). SELON DES SOURCES EN PROVENANCE DE KARUSI, UN JEUNE HOMME DE NATIONALITE RWANDAISE A TUE SON PERE A LA GRENADE LA SEMAINE DERNIERE ALORS QUE CELUI-CI SE RENDAIT AU LIEU D'AISANCE. AUX AUTORITES POLICIERES ET JUDICIAIRES DE CETTE PROVINCE, LE JEUNE A INDIQUE QUE SON ACTE ETAIT PREMEDITE. EN EFFET, APRES LA VICTOIRE DU FPR EN 1994, LA FAMILLE S'EST RENDUE A KIGALI ET PAR APRES, ELLE S'EST REINSTALLEE AU BURUNDI, DANS LA PROVINCE DE KARUSI. SON PERE LE MALTRAITAIT, DISAIT-IL, IL L'A EMPECHE DE POURSUIVRE SES ETUDES CAR IL N'A JAMAIS VOULU LES PAYER. IL L'A PROPOSE QU'ILS S'OCCUPENT TOUS LES DEUX DU COMMERCE ET LE JEUNE A ACCEPTE. MAIS LE PERE NE LUI DONNAIT PAS ASSEZ D'ARGENT POUR QU'IL PUISSE VOLER DE SES PROPRES AILES. MAIS L'ELEMENT QUI A TOUT DECLENCHE EST UNE HISTOIRE D'AMOUR. LE JEUNE GARCON VOULAIT EPOUSER UNE HOLLANDAISE QUAND IL ETAIT ENCORE A KIGALI. LA JEUNE DEMOISELLE LUI A EXIGE DE L'ARGENT POUR QU'ILS PUISSENT ORGANISER CE MARIAGE. LE GARCON A PARLE DU PROJET A SON PERE QUI N'A PAS VOULU NON PLUS LUI DONNER DE L'ARGENT. C'EST AINSI QU'IL A PENSE A L'ASSASSINER.