LES MEMBRES DE AC GENOCIDE-CIRIMOSO DEMANDENT LA DISQUALIFICATION DU FRODEBU.
BUJUMBURA, LE 22 SEPTEMBRE 1999 (NET PRESS). C'EST DANS LA SALLE DES CONFERENCES DE L'HOTEL MERIDIEN SOURCE DU NIL QUE LES ACTIVITES DE COMMEMORATION DU GENOCIDE D'OCTOBRE 1993 SE SONT DEROULES APRES LES HEURES DE SERVICE.
ON POUVAIT NOTER PARMI LES PARTICIPANTS QUI REMPLISSAIENT LA SALLE LA PRESENCE DES MINISTRES NINDORERA EUGENE, TWAGIRAMUNGU ASCENSION, SINUNGURUZA TERENCE, PASCAL NKURUNZIZA ET LE MAIRE DE LA VILLE M. PIE NTIYANKUNDIYE.
C'EST LE PRESIDENT DE L'ASSOCIATION AC GENOCIDE CIRIMOSO QUI A OUVERT LES TRAVAUX AVEC UN MOT LIMINAIRE QUI CADRAIT AVEC LE THEME DU JOUR "FACE AU GENOCIDE, LA NEGOCIATION EST UN SUICIDE COLLECTIF". IL A INSISTE SUR L'EVALUATION DE LA LUTTE CONTRE LE GENOCIDE AU BURUNDI, L'ETAT ACTUEL D'AVANCEMENT DU PROJET DE LOI PORTANT REPRESSION DU CRIME DE GENOCIDE AU BURUNDI. IL A RAPPELE QUE AC GENOCIDE A DEPOSE UNE PLAINTE A LA JUSTICE CONTRE LE PARTI FRODEBU POUR SA RESPONSABILITE DANS LE GENOCIDE DES BATUTSI ET DES BAHUTU DE L'OPPOSITION EN OCTOBRE 1993 MAIS QUE LE DOSSIER NE SEMBLE PAS EVOLUER. IL A TENU A PRECISER QUE AC GENOCIDE N'EST PAS UNE ASSOCIATION AUX VISEES SECTARISTES OU POLITIQUES. IL A INDIQUE QUE AC GENOCIDE EST UNE ASSOCIATION DE LA SOCIETE CIVILE DUMENT AGREEE PAR LES POUVOIRS PUBLICS ET DONT L'ULTIME OBJECTIF EST LA LUTTE CONTRE LE GENOCIDE AU BURUNDI ET QUE MEME CERTAINS ETRANGERS ONT ADHERE A CET IDEAL DE AC GENOCIDE.
UN DEBAT A SUIVI LE MOT LIMINAIRE DU PRESIDENT. LES PARTICIPANTS SONT REVENUS SUR LA RESPONSABILITE DU FRODEBU DANS LE GENOCIDE D'OCTOBRE 1993. ILS ONT AUSSI INDIQUE QUE TANT QUE LE FRODEBU DOMINERA LES INSTITUTIONS POLITIQUES DU BURUNDI (GOUVERNEMENT ET ASSEMBLEE NATIONALE), LA LUTTE CONTRE LE GENOCIDE NE SERA PAS POSSIBLE AU BURUNDI. LES PARTICIPANTS ONT REGRETTE QUE LE RAPPORT DE LA COMMISSION D'ENQUETE DES NATIONS UNIES NE SOIT PAS PRIS EN CONSIDERATION PAR LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE POUR DISQUALIFIER LE FRODEBU. DES INTERVENANTS SONT REVENUS AUSSI SUR LES PROBLEMES DE SECURITE QUE CONNAIT LE PAYS, SUR LES TRACASSERIES DONT SONT VICTIMES CEUX QUI EXPRIMENT LEUR OPINION SUR LE PROCESSUS DE PAIX ET SUR LE GENOCIDE AU BURUNDI. ILS ONT DEMANDE AUX POUVOIRS PUBLICS DE NE PLUS MALTRAITER CES PERSONNES. PLUSIEURS PARTICIPANTS ONT SIGNALE QUE LES NEGOCIATIONS D'ARUSHA NE PEUVENT PAS CONTRIBUER AU RETOUR A LA PAIX. ILS ONT INDIQUE QUE ARUSHA EST UN ECHEC POUR LE PAYS
PRENANT LA PAROLE, LE MINISTRE DE LA JUSTICE, M. SINUNGURUZA TERENCE A FOURNI DES ECLAIRCISSEMENT SUR CERTAINES INTERROGATIONS DU PUBLIC RELATIVES A L'ETAT D'AVANCEMENT DE LA LOI RELATIVE À LA REPRESSION DU CRIME DE GENOCIDE, SUR L'ENQUETE INTERNATIONALE REALISEE PAR L'ONU, SUR LES INCARCERATIONS ET SUR LA CAMPAGNE D'INTOXICATION SUR LE BURUNDI ORCHESTREE A TRAVERS BURUNDI-BURO SUR INTERNET. CONCERNANT LE MAUVAIS TRAITEMENT DANS LES POLICES, LE MINISTRE SINUNGURUZA A INDIQUE QU'IL NE PEUT PAS TOLERER QUE DES DETENUS SOIENT MALTRAITES ET QU'IL EST MEME INTERVENU POUR METTRE FIN A CES PRATIQUES.
QUANT AU MINISTRE DE L'INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE, LE COLONEL ASCENSION TWAGIRAMUNGU, IL A FAIT LE POINT SUR LA SECURITE. POUR LUI, CERTAINES INTERPRETATIONS OU CONSIDERATIONS FAITES DANS L'OPINION SUR LES STRATEGIES DE COMBAT NE TIENNENT PAS COMPTE DES FACTEURS MULTIFORMES QUI DETERMINENT L'ISSU D'UNE GUERILLA COMME CELLE QUE CONNAIT LE BURUNDI. IL A INVITE LES GENS AU REALISME TOUT EN INDIQUANT QUE LA STRATEGIE MILITAIRE A PLUSIEURS FACETTES DONT LA TRILOGIE QUI ASSOCIE LES FORCES DE L'ORDRE A L'ADMINISTRATION ET A LA POPULATION. CONCERNANT LES NEGOCIATIONS D'ARUSHA, LE MINISTRE DE L'INTERIEUR LES QUALIFIE DE VERITABLE BOURBIER. POUR LUI, L'IMPORTANT N'EST PAS DE CONSTATER L'EXISTENCE DE CE BOURBIER. IL FAUT QUE CEUX QUI PATAUGENT DEDANS PUISSENT ENVISAGER COMMENT S'EN TIRER, A-T-IL PRECISE.
BURUNDI - JUSTICE.
LES PRESUMES "COMPLOTEURS CONTRE LA VIE DU CHEF DE L'ETAT" DEMANDENT UNE MISE EN LIBERTE AU PRESIDENT DE LA COUR SUPREME.
BUJUMBURA, LE 22 SEPTEMBRE 1999 (NET PRESS). DANS UNE LETTRE ECRITE AU PRESIDENT DE LA COUR SUPREME EN DATE DU 17 SEPTEMBRE 1999, LES DETENUS NITEREKA ISAAC, BIZUMUREMYI LAURENT, CC DEO NIZIGIYIMANA, LEONIDAS NTAKAYE, CAPITAINE PROTAIS NZEYIMANA ET ALEXIS SIMBAVIMBERE CONTINUENT A RECLAMER LEUR MISE EN LIBERTE APRES 3 ANS D'INCARCERATION QU'ILS JUGENT "INJUSTE ET ARBITRAIRE". CES DETENUS AVANCENT QUE LEUR DOSSIER EST TRAITE JUDICIAIREMENT ALORS QUE FONDAMENTALEMENT SA GESTION EST VISIBLEMENT POLITIQUE. EN EFFET, ILS ETAIENT ACCUSES D'AVOIR POSE DES MINES ANTI-CHARS LE 12 MARS 1997 DANS LA VILLE DE BUJUMBURA, POURSUIT LA LETTRE. LES PERSONNES DIRIGEANTES ET SYMPATHISANTES DU PARENA AVAIENT ETE JUGES AVANT LES ENQUETES, AFFIRMENT-ILS. PAR APRES, LES VRAIS POSEURS DES MINES ONT ETE DECOUVERTS ET AUCUN MEMBRE OU SYMPATHISANT DU PARENA N'ETAIT IMPLIQUE. LES POSEURS DES MINES ANTI-CHARS ONT ETE JUGES ET CONDAMNES DEPUIS FEVRIER 1998, SE PLAIGNENT LES DETENUS MAIS IL N'Y A PAS EU DE DEMENTI DE LA PART DU MINISTERE DE L'INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE. EN OUTRE, POURSUIT LA LETTRE, LES DETENUS NE SAVENT PAS LA JURIDICTION COMPETENTE A LES JUGER.
MALGRE TOUTES LES DECLARATIONS CONFIRMANT LEUR INNOCENCE, ILS SONT RESTE EN PRISON ET ON NE TRAITE QUE LA QUESTION D'INCOMPETENCE. POURTANT, LE CONSEIL DE GUERRE TOUT COMME LA COUR MILITAIRE AVAIENT INDIQUE QUE LA JURIDICTION COMPETENTE A LES JUGER ETAIT LA CHAMBRE JUDICIAIRE DE LA COUR SUPREME. ILS NE COMPRENNENT PAS COMMENT ILS N'ONT PAS ETE RELACHES LE 25 FEVRIER 1998 EN MEME TEMPS QUE L'ANCIEN PRESIDENT JEAN BAPTISTE BAGAZA PUISQU'IL S'AGISSAIT DU MEME CAS.
EN DATE DU 25 JUIN 1999, ILS ONT COMPARU A LA COUR SUPREME SIEGEANT TOUTES LES CHAMBRES REUNIES ET LA QUESTION DE MISE EN LIBERTE A ETE POSEE MAIS N'A PAS ETE POINTEE CAR LE PRESIDENT LEUR A PROMIS QU'ELLE SERA DEBATTUE DEVANT LA JURIDICTION QUI LEUR SERA INDIQUEE. ILS OSENT CROIRE QU'A L'AUDIENCE PROCHAINE (DU 24 SEPTEMBRE 1999, LA QUESTION SERA ABORDEE ET QU'ILS SERONT RELAXES. AVANT DE TERMINER, LES DETENUS DEMANDENT AVEC INSISTANCE AU PRESIDENT DE LA COUR SUPREME D'ANALYSER LA QUESTION DE MISE EN LIBERTE AVANT TOUT AUTRE CHOSE. SINON, ECRIVENT LES 7 DETENUS, ILS SE RESERVENT LE DROIT DE NE REPONDRE A AUCUNE AUTRE QUESTION AVANT QUE CELLE-LA NE SOIT PAS TOTALEMENT VIDEE.
BURUNDI - ENSEIGNEMENT.
A QUAND LA PUBLICATION DES RESULTATS DU DERNIER TEST ?
BUJUMBURA, LE 22 SEPTEMBRE 1999 (NET PRESS). IL Y A DEUX MOIS, LES ELEVES FINALISTES DE L''ENSEIGNEMENT SECONDAIRE GENERAL, PEDAGOGIQUE ET TECHNIQUE ONT FAIT L'EXAMEN D'ETAT. IL Y A AUSSI A PEU PRES UN MOIS, LES CORRECTIONS SONT DEJA TERMINEES. L'OPINION SE POSE ALORS LA QUESTION DE SAVOIR POURQUOI LES RESULTATS DE L'EXAMEN NE SONT PAS ENCORE PUBLIES. D'APRES LES SOURCES PROCHES DU MINISTERE, LES RESULTATS NE SERAIENT PAS PUBLIABLES; LE NOMBRE DES REUSSITES SERAIT TROP BAS. A PEU PRES 200 ELEVES ONT EU 50% SUR PLUS OU MOINS 3000 ELEVES QUI ONT FAIT L'EXAMEN. OR, LE NOUVEAU DECRET N° 100/080 DU 15 JUILLET 1999 PREVOIT QUE SEULS LES ELEVES QUI AURONT 50 % SERONT HOMOLOGUES. IL SEMBLE QUE LA COMMISSION CHARGEE DE CE DOSSIER EST TRES EMBARASSEE PAR CETTE REALITE QUE LE DECRET N'A PAS PREVUE.
L'ON SE DEMANDE ALORS S'IL NE FAUT PAS REVOIR CET DECRET ET LAISSER LE JURY DELIBERER EN FONCTION DES PLACES DISPONIBLES À L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR COMME PAR LE PASSE.
BURUNDI - FRANCE.
LE FONDS D'AIDE ET DE COOPERATION FRANCAIS FINANCE LE GOUVERNEMENT DU BURUNDI.
BUJUMBURA, LE 22 SEPTEMBRE 1999 (NET PRESS). LA FRANCE, PAR LE BIAIS DU FONDS D'AIDE ET DE COOPERATION, VIENT DE FINANCER UN PROJET INTITULE "APPUI A LA RECONSTRUCTION ET AU PROCESSUS DE RECONCILATION NATIONALE AU BURUNDI" A CONCURRENCE DE 15 MILLIONS DE FRANCS FRANCAIS, SOIT 1,465 MILLIARDS DE FRANCS BURUNDAIS. L'EXECUTION EST PREVUE POUR UNE DUREE DE 3 ANS. CETTE CONVENTION SIGNEE LE 16 SEPTEMBRE 1999 ENTRE LA FRANCE ET LE BURUNDI PORTERA SUR DEUX VOLLETS D'ACTION. L'APPUI A LA RECONSTRUCTION S'ETENDRA SUR LES PROVINCES DE BUBANZA, KIRUNDO, MURAMVYA ET MWARO ET PRENDRA 13,5 MILLIONS DE FRANCS FRANCAIS AVEC COMME OBJECTIF "LE DEVELOPPEMENT ET L'INTEGRATION". QUANT AU PROCESSUS DE RECONCILIATION NATIONALE, LE MONTANT DE FINANCEMENT EST ESTIME A 1,5 MILLIONS DE FRANCS FRANCAIS. IL AURA EGALEMENT DEUX AXES : LA DECENTRALISATION DES ACTIVITES DU CENTRE DE PROMOTION DES DROITS DE LA PERSONNE HUMAINE ET DE LA PREVENTION DU GENOCIDE AINSI QUE L'APPUI A L'ASSISTANCE JUDICIAIRE.