BURUNDI - EDUCATION.

LA DESCENTE AUX ENFERS DU SYSTEME EDUCATIF BURUNDAIS : APRES 30% POUR ENTRER AU SECONDAIRE, IL FAUT 32% POUR ACCEDER A L'UNIVERSITE.

BUJUMBURA, LE 25 JANVIER 2000 (NET PRESS). LE MINISTRE MPAWENAYO PROSPER VIENT DE DECIDER QUE TOUS LES LAUREATS DES HUMANITES AYANT OBTENU 32% A L'EXAMEN D'ETAT POURRONT ENTRER A L'UNIVERSITE, A-T-ON APPRIS DE SOURCE DU MINISTERE DE L'EDUCATION. LE DECRET-LOI FIXAIT POURTANT LA NOTE A 50% POUR ACCEDER A L'UNIVERSITE DU BURUNDI.

SELON DES SOURCES PROCHES DE LA COMMISSION TECHNIQUE D'ORIENTATION A L'UNIVERSITE, ON INDIQUE QUE SEULS 128 ELEVES AVAIENT OBTENU LA MOYENNE EXIGEE PAR LA LOI, C'EST-A-DIRE 50%. L'EXAMEN D'ETAT AVAIT ETE PASSE PAR 1628 ELEVES. AVEC LA NOTE DE 32%, CE SONT PLUS OU MOINS 1200 ELEVES QUI ENTRENT A L'UNIVERSITE A LA PROCHAINE RENTREE ACADEMIQUE QUI ACCUSE PLUSIEURS MOIS DE RETARD, SOIT 75% DE L'EFFECTIF DES LAUREATS.

AU MINISTERE DE L'EDUCATION, ON NE CACHE PAS L'INDIGNATION DE VOIR LE SYSTEME EDUCATIF BURUNDAIS PERICLITER ET POURSUIVRE PRECIPITAMMENT LA DESCENTE AUX ENFERS AMORCEE DEPUIS QUELQUES ANNEES. " A QUOI SERVENT LES LOIS SI C'EST UNIQUEMENT POUR LE DECOR DES ARCHIVES ?", A MARTELE UN ROUTIER DU SYSTEME EDUCATIF BURUNDAIS. "M. MPAWENAYO VIENT DE VIOLER LA LOI DE FACON FLAGRANTE", A RENCHERI UN AUTRE CADRE DU MINISTERE DE L'EDUCATION. "C'EST UN VERITABLE SABOTAGE DE L'EDUCATION, S'EST LAMENTE UN AUTRE AVANT DE RAPPELER L'ORIENTATION SCALNDALEUSE DES LAUREATS DE LA 6E ANNEE PRIMAIRE QUI A VU LA PROMOTION DES ENFANTS AYANT UNE NOTE DE 30%. JUSQU'ICI, LE NOMBRE DES LAUREATS AYANT OBTENU 50% ETAIT TENU SECRET. M. MPAWENAYO N'A JAMAIS VOULU QUE LA VERITE SOIT CONNUE, SANS QUE L'ON SACHE POURQUOI, A-T-ON APPRIS DANS LES COULISSES DU BUILDING DE L'EDUCATION NATIONALE. IL AURAIT MEME MENACE SES CONSEILLERS TECHNIQUES QUI ONT CORRIGE L'EXAMEN D'ETAT DE LES SANCTIONNER AU CAS OU ILS PORTERAIENT CETTE REALITE A LA CONNAISSANCE DE L'OPINION. DESORMAIS, 75% DES LAUREATS DES HUMANITES VONT PEUPLER LES AMPHITHEATRES DE L'UNIVERSITE AVEC TRES PEU DE CHANCES DE PASSER LE CAP DE LA CANDIDATURE SI UNE AUTRE MESURE DE RESCOUSSE N'INTERVIENT PAS.

UN CADRE DES PROGRAMMES DU SECONDAIRE A TENTE D'EXPLIQUER LA SITUATION EN INDIQUANT QUE LES RESULTATS CATASTROPHIQUESS QU'ON OBSERVE SONT LE FAIT DE LA DEFAILLANCE, VOIRE DE L'ABSENCE DE L'ENCADREMENT PEDAGOGIQUE DES ECOLES : PROGRAMMES MAL SUIVIS, ABSENCE D'INSPECTION, INSUFFISANCE DES ENSEIGNANTS, ETC. "C'EST L'AVENIR DU PAYS QUI EST COMPROMIS", S'EST EXCLAME LE MEME CADRE.

BURUNDI - NEGOCIATIONS.

LES FORCES ARMEES BURUNDAISES FUSIONNERONT AVEC LES GROUPES TERRORISTES-GENOCIDAIRES, A-T-ON APPRIS DE DAR-ES-SALAAM.

DAR-ES-SALAAM, LE 25 JANVIER 2000 (NET PRESS). LES NEGOCIATIONS SE POURSUIVENT DANS LA CAPITALE TANZANIENNE. ILS DEVAIENT PRENDRE FIN LE 30 JANVIER 2000 MAIS TOUT MONTRE QUE L'ON PROLONGERA CES MEMES TRAVAUX D'UNE SEMAINE, A INDIQUE A LA REDACTION UN DELEGUE DU PARENA. QUATRE COMMISSIONS ONT ETE CREEES ET LES QUESTIONS A L'ORDRE DU JOUR SONT LA GESTION DE LA TRANSITION, L'AVENIR DES BANDES ARMEES, LE MODE D'ELECTION ET LA COMMISSION INTERNATIONALE D'ENQUETE JUDICIAIRE. CONTACTES AU TELEPHONE PAR LA REDACTION, LES REPRESENTANTS DU PARENA ET DU FRODEBU (TENDANCE MINANI) N'ONT PAS VOULU LIVRER LE CONTENU DES NEGOCIATIONS. ILS ONT TOUT SIMPLEMENT INDIQUE QUE LES TRAVAUX AVANCENT NORMALEMENT. CONCERNANT CELUI QUI VA GERER LA TRANSITION, LES DEUX DELEGUES N'ONT PAS DEVOILE SON NOM. QUANT A LA QUESTION DE LA FUSION DES FORCES DE L'ORDRE AVEC LES GROUPES TERRORISTES-GENOCIDAIRES, SELON CE DELEGUE, CELA AVAIT ETE DECIDE A ARUSHA SAMEDI LE 23 JANVIER 2000. SIGNALONS QUE LORS DE L'EMISSION TELEVISEE, LE PRESIDENT BUYOYA A EVOQUE QU'IL Y AURA FUSION...

BURUNDI - PARTI POLITIQUE.

L'UPRONA DE MUKASI DEMANDE A MANDELA D'EXIGER DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE DE S'INSCRIRE EN FAUX CONTRE LES ORGANISATIONS RACISTES ET GENOCIDAIRES..

BUJUMBURA, LE 25 JANVIER 2000 (NET PRESS). DANS UNE LETTRE DATEE DU 22 JANVIER 2000 ET SIGNEE PAR LE PARTI UPRONA DE MUKASI A L'INTENTION DE M. NELSON MANDELA, LE PRESIDENT DE CE PARTI RAPPELLE QUE LORS DES POURPARLERS DE MWANZA EN 1996, LE PARTI UPRONA S'ETAIT ADRESSE A L'ANCIEN MEDIATEUR, LE MWALIMU JULIUS NYERERE POUR LUI FAIRE PART DE LA PERTINENCE DE SES CONSIDERATIONS. L'UPRONA LUI DEMANDAIT ALORS DE RAPPELER A LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE L'OBLIGATION ET L'URGENCE DE RENONCER DEFINITIVEMENT A L'OCCULTATION DE L'IDEOLOGIE DU GENOCIDE ET DES IDEES QUI TUENT. L'UPRONA DEMANDAIT EGALEMENT A NYERERE D'AMENER LA MEME COMMUNAUTE INTERNATIONALE A S'INSCRIRE EN FAUX CONTRE L'INSTITUTIONNALISATION DES ORGANISATIONS RACISTES ET GENOCIDAIRES DANS NOTRE PAYS ET DE RENOUER PLUTOT AVEC LES VALEURS QUI FONDENT TOUS LES ETATS MODERNES, A SAVOIR LE "PLUS JAMAIS CA" ET L'OBLIGATION D'ELOIGNER LE GENOCIDE.

DANS LA MEME LETTRE, LE PARTI UPRONA PRIE LE NOUVEAU MEDIATEUR DE TRANSMETTRE LE MEME MESSAGE A LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE. AINSI, "VOUS AUREZ FAIT HONNEUR A L'AFRIQUE ET A L'HUMANITE ENTIERE CAR SI L'HUMANITE NE MET PAS UN TERME AU GENOCIDE, C'EST LE GENOCIDE QUI METTRA UN TERME A L'HUMANITE", CONCLUT-IL.

BURUNDI - DROITS DE L'HOMME.

L'UNESCO PROGRAMME DES SEMINAIRES DE FORMATION EN DROITS DE L'HOMME EN FAVEUR DES RESPONSABLES DES ETABLISSEMENTS SECONDAIRES.

BUJUMBURA, LE 25 JANVIER 2000 (NET PRESS). DANS LE CADRE DE LA PREPARATION DU 2E RALLYE DES DROITS DE L'HOMME POUR LES ELEVES DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE ET SECONDAIRE, DES SEMINAIRES SUR LES DROITS DE L'HOMME VIENNENT D'ETRE ORGANISES DU 17 AU 22 JANVIER 2000 DANS TOUTES LES PROVINCES DU PAYS A L'INTENTION DES INSPECTEURS ET DIRECTEURS DES ECOLES PRIMAIRES ET SECONDAIRES. ILS VISAIENT A SENSIBILISER LES RESPONSABLES DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES SUR LE RESPECT DES DROITS DE L'HOMME A L'ECOLE ET DANS LEURS MILIEUX DE VIE AFIN QU'A LEUR TOUR ILS PUISSENT MULTIPLIER L'ACTION AUPRES DES ELEVES DONT ILS ONT LA CHARGE. DE PLUS, CETTE ACTION VISE A PREPARER LES ELEVES A LA PARTICIPATION AU RALLYE. CHAQUE ECOLE FORMERA UNE EQUIPE DE SIX ELEVES DONT TROIS GARCONS ET TROIS FILLES QUI LA REPRESENTERA AUX COMPETITIONS PROVINCIALES.
 

BURUNDI - SECURITE.

QUELQUES BREVES NOUVELLES RELATIVES A LA SECURITE.

BUJUMBURA, LE 25 JANVIER 2000 (NET PRESS). EN COMMUNE DE KABEZI, A MASAMA LE RECRUTEMENT ET LA FORMATION DES TERRORISTES-GENOCIDAIRES DU FROLINA BATTRAIENT LE PLEIN.

EN TANZANIE, LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES TENDENT DES EMBUSCADES CONTRE DES VEHICULES DES TANZANIENS.

EN RDC, LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES DU CNDD, PALIPEHUTU ET FROLINA SE CONCENTRENT A FIZI AU SUD KIVU. ILS AURAIENT L'INTENTION D'ENTRER AU BURUNDI VIA LE LAC TANGANYIKA.

BURUNDI - JUSTICE.

"IL N'Y A PAS D'ASPECT PENAL DANS NOTRE AFFAIRE", INDIQUE M. LEONARD NTIBAGIRIRWA.

BUJUMBURA, LE 25 JANVIER 2000 (NET PRESS). DANS SON EDITION DU 23 JANVIER 2000, LA REDACTION AVAIT PUBLIE UN CAS DE MALVERSATION ECONOMIQUE A L'ENDROIT DU DIRECTEUR GENERAL DE LA SOPHIDAR, M. LEONARD NTIBAGIRIRWA, DE SON COMPTABLE ET D'UN BENEFICIAIRE DE LA MEME SOCIETE. LA REDACTION A CONTACTE M. LEONARD NTIBAGIRIRWA QUI A DONNE DES PRECISIONS SUR CE CAS. POUR LUI, IL S'AGIT D'UNE NOTION JURIDIQUE DIFFEREMMENT INTERPRETEE PAR LES SERVICES DE L'INSPECTION GENERALE DES FINANCES. TOUT D'ABORD, IL Y A UNE DIFFERENCE QUAND ON DONNE UN CREDIT A UNE SOCIETE OU A UN SIMPLE INDIVIDU. POUR LA SOCIETE, ON CONSIDERE LES GARANTIES PRESENTEES ET SI LA SOCIETE NE PAYE PAS, ON NE POURSUIT PAS LES AGENTS DE CETTE MEME SOCIETE. MAIS QUAND C'EST UN INDIVIDU, ON CONSIDERE LES BIENS FINANCIERS ET EN CAS DE DECONFITURE, ON ENTRE MEME DANS LES BIENS PROPRES DE L'INDIVIDU. LE CAS DE M. DORI ABAS, OUTRE QU'IL AVAIT PRESENTE DES GARANTIES, IL A DES BIENS QUI SONT A MEME DE COUVRIR CE CREDIT. A CE NIVEAU, M. NTIBAGIRIRWA A PRECISE QU'IL N'Y A PAS D'ASPECT PENAL DANS CETTE AFFAIRE.

EN OUTRE, LES 20 MILLIONS PAYES NE SONT PAS UNE CAUTION MAIS UN REMBOURSEMENT. L'INSPECTION GENERALE DES FINANCES A FAIT EN QUELQUE SORTE UN RECOUVREMENT FORCE. EN OUTRE, LE RAPPORT DE L'INSPECTION GENERALE DES FINANCES A ETE CONTESTE PAR LA DIRECTION GENERALE DE LA SOPHIDAR. LOGIQUEMENT, IL DEVAIT Y AVOIR UN CONTRE-RAPPORT. CELUI-CI N'A PAS EU LIEU, L'ANCIEN INSPECTEUR GENERAL DES FINANCES AYANT ESTIME QU'IL N'Y AVAIT PAS DE DETOURNEMENTT OU DE MALVERSATION DANS CETTE AFFAIRE. QU'IL Y AIT DE NOUVEAUX ELEMENTS DANS CE DOSSIER, M. NTIBAGIRIRWA AFFIRME QU'IL N'EN EST PAS AU COURANT. IL NE COMPREND PAS DONC COMMENT LE DOSSIER A ETE ENVOYE AU PARQUET GENERAL. A LA LIMITE, A-T-IL INDIQUE, SI JAMAIS LE DOSSIER COMPORTAIT DES LACUNES, IL POUVAIT UNIQUEMENT CONNAITRE DES SANCTIONS ADMINISTRATIVES CAR LE DOSSIER EST PUREMENT ADMINISTRATIF.

A LA QUESTION DE SAVOIR POURQUOI IL A ETE ARRETE EN MEME TEMPS QUE SON COMPTABLE ET LE BENEFICIAIRE DU CREDITT, IL A INDIQUE QUE CELA EST ANORMAL. TOUT D'ABORD, LE BENEFICIAIRE DU CREDIT RECONNAIT LA CREANCE ET IL A MEME DEJA PAYE LES 20 MILLIONS ET IL COMPTE PAYER LES 10 MILLIONS RESTANTS. QUANT AU COMPTABLE, IL POSSEDE DES JUSTIFICATIONS DE TOUTES LES DEPENSES EFFECTUEES SOUS SES ORDRES. IL NE POUVAIT EN AUCUN CAS ETRE POURSUIVI.