Muyinga, le 22 septembre 2022 (Net Press) . Lors d’une fouille-perquisition opérée dans la matinée de ce mercredi 21 septembre, la police de la province de Muyinga, au Nord-est du pays, a découvert 427 casiers de Brarudi qui étaient destinés à la vente sous facette de spéculations. Le commerçant présumé coupable est entre les mains de la police qui a ouvert une enquête.
Selon nos sources, il subsistait des grognes des consommateurs des produits Brarudi car les prix de ces produits étaient en hausse. Des dénonciations fusaient d’un peu partout dans les buvettes de Muyinga et étaient centrées sur une cache des produits chez un commerçant.
Et dans la foulée, la police, en compagnie du gouverneur de la province de Muyinga, Jean –Claude Batungwanayo, ont été effectué une fouille-perquisition chez un commerçant grossiste des produits. Un total de 427 casiers des produits Brarudi, constitués de limonades, de bière Primus, Amstel et Royal, y ont été découverts. Ils ont été saisis et transportés au commissariat provincial de la police de Muyinga.
Le commerçant-spéculateur de ces produits a été arrêté et est entre les mains de la police qui a par ailleurs ouvert une enquête. Le gouverneur de la province de Muyinga, Jean–Claude Barutwanayo, met en garde les commerçants spéculateurs des produits Brarudi car ils occasionnent la flambée des prix. Il menace de les traduire devant la justice pour juguler ce manquement qui avait pris une allure inquiétante en province de Muyinga. N.R.
Burundi – Politique
Un jeudi qui signe la disparition de l’institution d’Ubushingantahe !
Bujumbura, le 22 septembre 2022 (Net Press). Ce jeudi 22 septembre, l’institution d’Ubushingantahe pleure son enterrement sur toutes les collines du pays sur décision du ministère ayant en charge des affaires intérieures. Cette institution était pourtant encrée dans l’histoire du peuple burundais pour son arbitrage des conflits sociaux et intermédiaire entre la justice et le peuple. Dès aujourd’hui, il sera définitivement aboli.
Certains de nos interlocuteurs approchés par la rédaction disent que le sel de la société part en fumée au moment au d’autres affirment que les élus collinaires ont été « élus sur base des spéculations politiciennes et seront incapables de garder la neutralité dans l’arbitrage des conflits au niveau des collines et ou des quartiers du pays ».
Pour d’autres, plusieurs irrégularités ont été relevées dans les élections des notables collinaires et observées dans la mise en place de ces derniers, surtout dans quelques coins de Makamba, au Sud du pays où les opposants ou les ex forces armées burundaises ont été sommé de ne pas y participer.
Dans nos colonnes antérieurs, nous mentionnions que l’ancien premier ministre sous la 3ème République, Adrien Sibomana, actuel président de l’institution d’Ubushingantahe, faisant réaction à une note circulaire du ministère ayant les affaires intérieures dans ses attributions que les activités cesseraient à la prestation de serment des notables collinaires élus. Selon lui, « l’institution d’Ubushingantahe c’est l’âme du peuple burundais » et d’ajouter que « c’est une tradition, un comportement social accepté par tout le monde. Le conseil collinaire, c’est un tribunal, donc l’Etat peut décider de créer un tribunal et le mettre où il veut ».
Pour rappel, les notables collinaires ont prêté serment jeudi 22 septembre 2022 dans les collines et quartiers du pays, où ils juraient de garder l’équité, l’impartialité, la justice équitable au cours de l’exercice de leurs fonctions. N.R.
Burundi – Energie
Le carburant désormais disponible, dixit la Regideso
Bujumbura, le 22 septembre 2022 (Net Press) . D’après des informations émanant de la direction générale de la régie de distribution de l’eau et de l’électricité, Regideso, le carburant, aussi bien de type mazout que d’essence, est disponible depuis ce 22 septembre et toutes les stations sont autorisées à s’approvisionner.
Selon toujours le directeur général de la Regideso, 170 camions remplis de carburant ont quitté Dar-es-Salam, la capitale tanzanienne en direction de Bujumbura. Les premiers engins sont arrivés hier dans notre pays au moment où d’autres sont en cours de route. Tous les stocks de Bujumbura et de Gitega seront servis en carburant.
La population contactée par la rédaction indique qu’ils attendent et voir ce qui sera fait. Pour elle, la fois dernière, des tapages médiatiques ont été entendus pour apprendre quelques jours plus tard qu’il y avait plus de mazout que d’essence. Sur les réseaux sociaux, il y a toujours de message de demande d’une ou plusieurs stations qui seraient en train de servir du carburant. Du côté de l’avenue du Large, les files de véhicules sont également longues, d’où l’opinion prend l’information avec des pincettes pour suivre de près l’évolution de ce dossier. J.M.
Burundi – Environnement
Le directeur général de l’Igebu donne des éclaircissements…
Gitega, le 22 septembre 2022 (Net Press) . Dans l’une de ses dépêches de ce 21 septembre, la rédaction a mentionné des cas de pluies torrentielles de ce 18 septembre qui ont détruit champs et maisons dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays alors que dans la commune de Gishubi, de la province de Gitega, au même moment, il y avait un soleil de plomb.
La rédaction s’est posé la question de savoir si la saison des pluies a réellement commencé, d’où elle a contacté le directeur général de l’institut géographique du Burundi, Igebu, Augustin Ngenzirabona, qui a bien voulu donner une réponse à notre interrogation. D’entrée de jeu, il fait savoir que dès la fin du mois d’août, on observe une quantité de pluie suffisante dans certaines régions naturelles du pays.
Mais, a-t-il poursuivi, cela ne signifie pas que c’est le début de la saison pluvieuse qui s’annonce. L’institut géographique du Burundi porte à la connaissance du public que le début de la saison pluvieuse valable pour le mois de septembre 2022, correspondant à la saison culturale A 2022 – 2023, n’a pas encore commencé.
La chute des pluies observées vers le mois d’août sont des pluies passagères hors saison, causées par le flux des vents humides provenant du bassin du Congo, qui joue un rôle dans le régime pluviométrique saisonnier du Burundi. Pour cela, l’Igebu a déjà planifié la répartition spatiale des pluies dans le pays.
Toutefois, Augustin Ngenzirabona fait remarquer que suite aux changements climatiques et à leurs menaces, les dates proposées par l’Igebu peuvent être modifiées. Cet institut se donne pour objectif d’informer au jour le jour les éventuelles modifications qui résulteraient de ces changements. Il convient de signaler que selon toujours l’Igebu, la date de la saison pluvieuse dans tout le pays est prévue entre la fin du mois de septembre et le début du mois d’octobre de cette année. J.M.
Burundi – Education – Société
Bururi : 110 cas de grossesses non désirées enregistrées l’année passée
Bururi, le 22 septembre 2022 (Net Press) . Nous apprenons que 110 cas de grossesses non désirées en milieu scolaire ont été enregistrés en province de Bururi, au Sud du pays, au cours de l’année scolaire passée. Un système d’alerte précoce vient d’être mis en place pour combattre ce phénomène de plus en plus inquiétant.
Des chiffres de cas de grossesses non désirées en milieu scolaire en province de Bururi ne cessent d’augmenter, raison pour laquelle il faut prendre des stratégies pour réduire ces cas de grossesses non désirées ou atteindre zéro grossesse, a indiqué Jean Nduwimana, conseiller socio-culturel du gouverneur de la province de Bururi.
Il a précisé que 406 cas de grossesses non désirées en milieu scolaire ont été enregistrés les trois dernières années scolaires en province de Bururi et a pointé du doigt certains employés des sociétés qui sont en train de construire le barrage hydroélectrique Jiji-Murembwe et la RN 16 (route Taba-Mahwa-Gakuba).
Au cours d’un atelier d’échanges sur les grossesses non désirées en milieu scolaire organisé par la coalition Bafashebige au chef-lieu de la province de Bururi ce lundi 19 septembre, des mesures pour combattre ces grossesses non désirées ont été prises, dont la mise en place d’un système d’alerte précoce.
Une plate-forme provinciale qui comprend des représentants de l’administration, des représentants de la justice, des représentants de l’éducation, des représentants de la santé et des représentants de la coalition Bafashebige.
Cette plateforme a pour mission d’analyser et de traiter toute information sur le phénomène des grossesses non désirées émanant des différentes écoles à travers les messages transmis par les enseignantes tantes et les enseignants se trouvant sur les différentes écoles fondamentales et post-fondamentales de la province de Bururi. F.N.
Burundi – Usa – Justice
De nouveaux ennuis judiciaires pour l’ancien président Trump et ses enfants
New York, le 22 septembre 2022 (Net Press) . La procureure de New York, Letitia James, vient de lancer des poursuites au civil contre l’ancien président américain, Donald Trump, trois de ses enfants, Donald Jr, Ivanka et Eric, ainsi que des cadres de l’organisation Trump. Selon des informations en provenance de New York, l’enquête a duré plus de deux ans.
Des dizaines de témoins ont été interrogés et des millions de documents analysés. La plainte de 220 pages se focalise sur les pratiques financières de la famille Trump et de son entreprise et multiplie les exemples. La procureure accuse l’ancien président et ses trois enfants de fraude fiscale et de pratiques illégales.
Ce rapport affirme sans détours que la famille Trump et son entreprise ont délibérément trafiqué des comptes de l’organisation en surévaluant la valeur de ses biens afin de tromper des banques et des assurances pour obtenir des prêts plus importants et plus avantageux dans le but de s’enrichir. Et lors des déclarations fiscales, les mêmes biens étaient sous-évalués.
La procureure James semble être très sévère à l’endroit de l’ancien président car elle demande 250 millions de dollars de dommages et intérêts, ainsi que l’interdiction pour la famille Trump de posséder une entreprise immobilière et de contacter des prêts dans des institutions installées à New York.
Selon toujours les proches de ce dossier, la procureure a transmis les éléments de son enquête au fisc fédéral et au département de la justice. Ce dernier devrait déterminer l’opportunité ou non des poursuites criminelles. Elle semble être révoltée du fait que lors de l’interrogatoire, Donald Trump a préféré garder le silence au lieu de coopérer, et de conclure que nul n’est au-dessus des lois.
Une certaine opinion américaine estime que la démarche de la procureure de New York, en campagne pour sa réélection comme procureure, est d’empêcher l’ancien président Donald Trump de se présenter aux élections présidentielles de 2024. La même opinion trouve également que même dans le camp de l’ancien président, il y a des frondeurs qui ne veulent plus de lui comme président de la première puissance mondiale. D.N.