Bujumbura, le 19 octobre 2022 (Net Press) . Dix-huit membres de la société civile en exil viennent de saisir, ce 17 octobre, le président du sommet des chefs d’Etat de la communauté de l’Afrique de l’Est, le président burundais, Evariste Ndayishimiye, avec comme objet la mise application de l’Arrêt n° 1 de 2020 de la cour de justice de l’Eac.
Pour ces organisations qui ont réservé des copies à tous les chefs d’Etat de l’Eac, la mise en application de cet arrêt est un gage pour le rétablissement de l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi, la concorde nationale et de l’Etat de droit au Burundi. Ces organisations, pour la pluprt des membres de l’East african civil society organizations’forum (Eacsof), qui a gagné le procès, demandent l’intervention du président Ndayishimiye dans l’application dudit arrêt.
Elles rappellent que le dossier portait sur la violation de l’Etat burundais du traité de la communauté de l’Afrique de l’Est consécutivement au forcing dans la violence vers le troisième mandat illégal dont le gouvernement s’est rendu responsable en 2015, un focing qui a occasionné des conséquences dramatiques dont les effets sont toujours d’acutalité à la date de la rédaction de cette correspondance.
Dans cette correspondance de 5 pages, les membres de la société civile signataires de ce document recommandent l’imminent retour à la constitution de 2005 qui est conforme à l’accord d’Arusha tel que stipulé par l’arrêt de la chambre d’appel de la cour de justice de l’Eac. Ils recommandent en outre le respect de l’Etat de droit qui va se concrétiser par l’indépendance de la magistrature et la dépolitisaition des corps de défense et de sécurité.
Ils demandent la levée des mesures interdisant les activités de toutes les organisations de la société civile radiées ou suspendues ainsi que la réouverture de l’espace politique qui permettrait aux partis politiques de l’opposition disloqués par le nouveau pouvoir en place de travailler librement au Burundi ainsi que la réouverture des médias indépendants contraints à l’exil simplement pour avoir donné la parole aux défenseurs de la légalité constitutionnelle en 2015.
Ils recommandent en outre l’annulation des procès politiques fantaisistes visant à proscrire les libertés civiles des défenseurs de la légalité constitutionnelle ainsi que la spoliation de leurs biens, la libération la plus immédiate possible et inconditionnelle des personnes arbitrairement détenues à cause du troisième mandat illégal de 2015, y compris celles qui sont détenues au secret et celles impliquées dans le putsch manqué de 2015 tout en garantissant leur intégrité physique.
La levée des mandats d’arrêt internationaux contre les membres de la société civile, des journalistes et des membres des partis politiques d’opposition en exil impliqués injustement, accusés d’avoir trempé dans le putsch manqué de 2015. La réhabilitation des victimes du troisième mandat illégal de 2015 et leurs familles à travers une réparation adéquate et effective, notamment par la restitution, le dédommagement, la satisfaction et les garanties de non-répétition.
Toujours au chapitre des recommandations, les membres de la société civile en exil demandent l’arrêt des activités paramilitaires de la milice imbonerakure et de toutes formes de violence qui se poursuivent sur le territoire du Burundi. L’engagement des poursuites contre les auteurs de la répression sanglante qui s’est abattue contre les manifestants pacifiques qui défendaient le respect de l’Etat de droit en 2015.
Ils demandent la création des conditions favorables au retour des réfugiés et la cessation de toutes formes de représailles contre les réfugiés qui rentrent d’exil ; et enfin, la reprise la plus immédiate possible des pourparlers entre le Gouvernement burundais et la société civile en exil, partis politiques en exil, partis politiques de l’opposition de l’intérieur et les garants des Accords d’Arusha en vue de ramener le Burundi sur les rails de la paix, de la justice et de l’Etat de droit. J.M.
Burundi – Politique
Le parti Sahwanya Frodebu anime une conférence de presse
Bujumbura, le 19 octobre 2022 (Net Press). Le président du parti Sahwanya Frodebu, Pierre Claver Nahimana, a animé ce matin une conférence de presse à la permanence nationale de cette formation politique sise en zone Gihosha, quartier Gikungu 2, Avenue Ngozi. C’est en mairie de Bujumbura.
Selon un communiqué de presse émis par ce parti politique, le thème principal était « 29 ans après l’assassinat du Président Melchior Ndadaye, y a-t-il un espoir de meilleurs lendnemains pour le peuple burundais ? ». Cette conférence se tient à la veille de la célébration du 29ème anniversaire de l’assassinat du président Melchior Ndadaye, le 21 octobre 1993. D.N.
Burundi – Environnement
Célébration de la semaine africaine pour une dentisterie sans mercure
Bujumbura, le 19 octobre 2022 (Net Press) . A l’occasion de la célébration de la semaine africaine pour une dentisterie sans mercure, initiée il y a près de dix anss, cette année, le 16 octobre est un dimanche (jour férié) au Burundi, et pour résoudre sur la question de la durée d’une telle coïncidence, il a été décidé de consacrer désormais une semaine à cette célébration au niveau africain sous le thème « Promouvoir l’Amendement de la Convention de Minamata sur le Mercure pour les enfants, les femmes enceintes et allaitantes ».
C’est dans cette optique que l’ « ONG » Propreté, Environnement et Santé en sigle, représentée par son Président et Représentant Légal, Monsieur NSHIMIRIMANA Jean Donatien, Membre de l’Alliance Mondiale pour une Dentisterie sans Mercure, se joint aux autres ONG africaines pour célébrer cette semaine africaine.
Pour rappel, l’amalgame dentaire est un mélange de Mercure et d’alliage à la poudre, composée d’argent, de l’étain et du cuivre. L’amalgame libère de petites quantités de vapeurs de Mercure, au fur et à mesure du temps. Bien que les faibles niveaux de vapeurs de Mercure inhalée ne sont généralement pas nocifs pour la plupart des gens, certaines catégories de personnes dont les enfants, les femmes enceintes et allaitantes, présentent des risques accrus des effets néfastes pour leur santé.
Lors de la COP 4 qui s’est tenue à Bali en Indonésie le 24 mars 2022, plus de 130 Nations présentes ont connu à l’unanimité l’Amendement qui était proposé par le Groupe Africain et l’Union Européenne exigeant des pays qu’ils protègent les populations les plus vulénrables citées ci-haut, contre l’utilisation continue d’amalgames dentaires.
A cet effet, cette semaine africaine vise essentiellement à promouvoir deux principes cardinaux chers aux ONG africaines Leaders impliquées dans l’élimination des amalgames dentaires.
1°) Mobilisation des Décideurs politiques, professionnels de la Santé, bucco-dentaire, Grand public, médias et organisations de la Société Civile autour des politiques publiques en faveur d’une dentisterie sans mercure.
2°) La prise de conscience que tous les enfants, femmes enceintes et allaitantes et toutes les personnes vulnérables ont droit à un même niveau de protection contre les amalgames dentaires partout dans le Monde.
L’ONG « PES » salue la prise de conscience que les fabricants, distributeurs et utilisateurs sont d’avis de mettre fin à la vente de ces produits toxiques et leur utilisation car une fois qu’ils le vendent, une grande partie de celui-ci est implantée chez ces derniers.
Compte tenu des effets néfastes sur la santé des personnes à haut risque suite à l’exposition au Mercure causé par les Amalgames dentiares, PES recommande pour cette semaine africaine dédiée à la dentisterie sans Mercure, l’utilisation des Alternatives sans Mercure aux amalgames dentaires. Ch.N.
Burundi – Mali – France – Politique
« Le Mali et la France s’écharpent lors du conseil de sécurité de l’Onu », dixit Rfi
New Yorrk, le 19 octobre 2022 (Net Press) . La réunion du conseil de sécurité a tourné au clash diplomatique, mardi, 18 octobre, lorsque le ministre des Affaires étrangères malien, Abdoulaye Diop et l’ambassadeur français se sont affrontés. Après que Bamako eut lancé de nombreuses piques en direction de l’Onu au sujet du rapport du secrétaire général pour la période juin-septembre, Abdoulaye Diop a renouvelé les accusations portées contre Paris.
Après un début de séance dans son ronronnement habituel, la salle du conseil de sécurité a pris des airs de ring de boxe dès que le ministre des affaires étrangères malien a pris la parole. Abdoulaye Diop a critiqué l’Onu et les membres du conseil de sécurité, mettant en garde les autorités de transition. Puis, il a directement attaqué la France, qui a commis des actes « graves d’agression et d’espionnage » au Mali, selon lui, et a reproché au Conseil de ne pas réagir aux protestations successives de Bamako.
Au cours de sa prise de parole, Abdoulaye Diop s’est déclaré surpris que le rapport du secrétaire général « ait passé sous silence » la saisine du conseil par le Mali le 15 août dernier pour « des tentatives de déstabilisation et des violations répétées de l’espace aérien du Mali par les forces françaises ». Soit « des actes d’agression d’une extrême gravité », dit-il, qui ne doivent pas rester sans suite.
Le Mali demande une réunion spécifique du conseil de sécurité
Par sa voix, les autorités du Mali ont renouvelé leur demande d’une réunion spécifique du conseil de sécurité de l’Onu pour présenter « des preuves concrètes ». Le ministre malien des affaires étrangères affirme que la France a partagé des renseignements et laissé du matériel au profit d’organisations crirminelles.
L’ambassadeur français, Nicolas de Rivière, s’est alors indigné de ces « mensonges » et diffamations, demandant à répondre pour « rétablir la vérité » : « Accusations mensongères et diffamatoires. Accusations graves et infondées. La France n’a jamais violé l’espace aérien malien. ». « Je conteste formellement toute violation du cadre juridique bilatéral », a martelé le diplomate.
Nicolas de Rivière a rappelé les circonstances du déploiement de la forcce Barkhane, sa mision – rappelant que durant neuf années, la force Barkhane avait été déployée à la demande du gouvernement malien.
Bamako s’est gardé d’envoyer en amont les « preuves » évoquées
Alors que l’ambassadeur gabonais, assurant la présidence tournante du conseil de sécurité de l’Onu, s’apprêtait à clore la réunion, Abdoulaye Diop a redemandé la parole. Après un moment de flottement, la parole lui est donnée. Le ministre malien, cette fois sans aucune note devant lui, réitère sa demande d’une session spécifique « dans les plus brefs délais ».
« L’Etat malien amènera à la face du conseil de sécurité et à la face du monde des preuves tangibles de ce que nous mettons en avant », déclare-t-il, avant de conclure qu’il souhaite que la France porte cette demande de réunion spéciale. Une demande théâtrale qui a surpris les diplomates à New York.
Même la Russie, la plus fidèle alliée des autorités de transition, n’a pas demandé de « réunion spéciale » : rien n’empêchait Abdoulaye Diop d’avancer déjà ces éléments à cette présente séance. Le ministre aurait même pu les envoyer par courrier au conseil en amont de cete séance s’il l’avait souhaité, ce qu’il n’a pas fait. J.M.
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