Bujumbura, le 25 octobre 2022 (Net Press). Hier, le maire de la ville de Bujumbura a rencontré les habitants de la commune Muha, au sud de la capitale économique Bujumbura. La réunion a eu lieu au petit séminaire de Kanyosha et elle a commencé vers 8heures 30 comme cela c’était prévu dans la note d’invitation.
En marge de la réunion, les habitants de Kinindo se sont entretenus pour parler de la sécurité dans leurs localités. Le constat est que le banditisme nocturne augmente dans certains quartiers où des biens entiers sont volés et récupérés dans les quartiers de Gisyo, dans la zone de Kanyosha voisine de Kinindo.
Ils soupçonnent un véhicule de type Pro box qui séjourne devant une boutique avant et après-midi, où les occupants, avec ce boutiquier, jouent aux cartes à longueur de journée. Les habitants de Kinindo même sans preuve, pensent que c’est une façon de surveiller le mouvement des gens, quitte à organiser des holdups pendant la nuit. J.M.
Burundi – Ue – Politique
Vers la levée des sanctions contre le premier ministre burundais Ndirakobuca
Bruxelles, le 25 octobre 2022 (Net Press) . Selon des informations émanant de l’Union européenne, l’intensification des relations entre le Burundi et l’Union européenne a permis de lever l’article 96 de l’Accord de Cotonou. Ainsi, l’Union européenne a levé aujourd’hui des sanctions contre trois personnalités burundaises, dont le premier ministre Gervais Ndirakobuca.
L’Union européenne s’engage également à continuer à appuyer des efforts de développement et les réformes entreprises par le Burundi. Un homme politique contacté par la rédaction évoque un semblant de succès diplomatique du gouvernement de Gitega, mais également le contexte international qui n’arrange pas l’Union européenne.
Il indique que d’un côté, il y a l’Union européenne qui est déstabilisée par la Russie de Vladimir Poutine et qu’on le veuille ou pas, cet homme force l’admiration de plusieurs Etats africains. En deuxième position, la France a des difficultés avec ses anciennes colonies qui s’alignent toutes derrière la fédération de la Russie.
En plus du phénomène russe qui s’intéresse de plus en plus à l’Afrique lui aussi, il y a un autre qui n’est pas des moindres, qui s’appelle phénomène chinois. Les Chinois « vadrouillent » un peu partout dans le monde et bien sûr en Afrique. Mais surtout, ils sont moins regardants sur le respect des droits de l’homme ou de la bonne gouvernance, d’où ils deviennent sympathiques pour le gros des régimes africains.
Dans ce contexte donc, l’Union européenne est obligée de s’ouvrir à l’Afrique, non pas qu’elle aime les Africains, mais parce qu’elle perd de plus en plus du terrain dans ce continent. Il est à constater que ce qu’on a toujours dit que l’Afrique est pauvre n’était que des mensonges pour que les Européens se maintiennent au continent noir, a conclu notre interlocuteur. D.N.
Burundi – Politique
Mise en place d’un nouvel administrateur de la commune Kiremba
Ngozi, le 25 octobre 2022 (Net Press). Nous apprenons que ce dimanche 23 octobre, le conseil communal de la commune de Kiremba, dans la province de Ngozi, au Nord du pays, s’est réuni pour remplacer l’administrateur communal déchu, Pascal Sebigo, destitué en date du 27 juillet de cette année.
Le nouvel administrateur communal s’appelle Emmanuel Uwizeyimana, mais selon des informations qui circulent dans cette commune, il n’a pas été élu, il a été imposé par le parti au pouvoir dans cette commune. Il semble que même certains membres du parti présidentiel n’ont pas été contents de ce choix car la nouvelle autorité est très proche de Pascal Sebigo.
Rappelons que lors de son limogeage au mois de juillet dernier, c’était la fête dans toute la commune de Kiremba car il était accusé de plusieurs manquements, dont le détournement des deniers publics, l’opacité dans l’attribution des marchés publics, le manque de respect à l’endroit de ses supérieurs, etc. Ch.N.
Burundi – Tanzanie – Réfugiés
Une autre vague de réfugiés burundais envoyés dans leur pays pour tester l’état sécuritaire
Gitega, le 25 octobre 2022 (Net Press) . Dans le cadre du projet « Go and see », un deuxième vague de réfugiés burundais a été envoyé dans notre pays pour se rendre compte de la situation sécuritaire qui prévaut dans le pays afin de retourner au pays de Samia Suluhu Hassan pour rendre compte et éventuellement rentrer.
Selon nos informations, les réfugiés burundais envoyés dans cette « mission » sont originaires des provinces de Ngozi (Nord), de Cankuzo (Est), de Ruyigi (Est), de Gitega (Centre) et de Bujumbura (Ouest). Cependant, les réfugiés burundais basés en Tanzanie se plaignent du fait que les envoyés ne sont pas des messagers des réfugiés, mais du gouvernement tanzanien.
En outre, d’après des informations détenues par ces réfugiés, il n’y a pas de sécurité au Burundi qui puisse les garantir de rentrer. Ils sont au courant des mauvais traitements subis par certains qui rentrent ou alors qui reprennent le chemin de l’exil au terme d’un bref séjour dans leurs collines, communes ou provinces d’origine. J.M.
Burundi - Elevage
Les éleveurs ont un délai de 15 jours pour retirer leurs vaches des paysannats de Mutambara
Rumonge, le 25 octobre 2022 (Net Press) . Un délai de 15 jours a été donné aux éleveurs qui ont mis leur bétail dans les paysannats de Mutambara afin d’éviter les conflits entre agriculteurs et éleveurs. Ces derniers demandent un délai supplémentaire pour se préparer à opérer ce retrait de leurs vaches.
Sylvain Gashindi, chef de la colline Mutambara, en commune de Rumonge, a indiqué dans une réunion tenue à l’endroit de la population de sa colline la fin de la semaine passée que les éleveurs ont un délai de 15 jours pour retirer leur bétail des paysannats de Mutambara.
Il indique qu’avec le début de la saison des pluies, il y a risque qu’il y ait multiplication des conflits entre agriculteurs et éleveurs car ces vaches risquent de détruire les champs de cultures appartenant aux agriculteurs.
Au cours de cette réunion, les éleveurs ont demandé un délai supplémentaire d’un mois pour se préparer à retirer leurs vaches de paysannats de Mutambara et certains ont demandé au gouvernement du Burundi de disposer des espaces où ils pourront faire le package de leur bétail.
Signalons qu’après la décision de la mise en application de la stabulation permanente, certains éleveurs avaient décidé de pratiquer le package de leur bétail en pleine brousse dans les paysannats de Mutambara.
Signalons que certains éleveurs des provinces du sud ont délacé leurs vaches vers la Tanzanie où l’on trouve beaucoup de pâturages, ainsi certaines vaches sont pour le moment à Munanira en Tanzanie, à la frontière burundo-tanzanienne, du côté de Mabanda. F.N.
Burundi – Immigration
Des Burundais, indésirables un peu partout au monde entier ?
Abou Dabi, le 25 octobre 2022 (Net Press) . Les Emirats arabes unis viennent de décider à leur tour une interdiction de visas pour une vingtaine de pays africains dont les ressortissants voudraient voyager en direction de Dubaï. Parmi les pays concernés par cette mesure, il y a bien sûr le Burundi et la décision prend effet immédiatement.
Rappelons que la voie des Balkans vient d’être également fermée pour des Burundais qui veulent s’installer en Europe via la Serbie et la Croatie. Les Emirats arabes unis n’ont pas encore donné les raisons de cette décision, mais le constat est que ce sont tous des pays de l’Afrique noire, de l’Afrique de l’Ouest et du Centre qui sont concernés. L’Afrique australe a été épargnée par cette mesure.
Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que des Burundais, frappés par la mésaventure en Serbie et en Europe et qui regagnent le pays, sont obligés de payer une amende de 250 dollars par personne. Des informations qui circulent sur place à l’aéroport international Melchior Ndadaye indiquent que cette amende est collectée par la compagnie Ethiopian Airlines.
Ces dernières ne donnent aucune précision à ce propos et ne répondent même pas au téléphone. Cependant, il semble qu’il y a eu solidarité des passagers malheureux à l’aéroport et que tout le monde a refusé de payer cet argent. Affaire à Suivre ! D.N.
Burundi – Usa – Justice – Politique
« Donald Trump assigné à témoigner devant le congrès pour son rôle dans l’assaut du Capitole », dixit Rfi
Washington, le 25 octobre 2022 (Net Press) . La commission d’enquête parlementaire sur l’assaut du Capitole a cité vendredi 21 octobre l’ancien président républicain à comparaître « le ou autour du 14 novembre » juste après les élections de mi-mandat. Les membres de la commission 6-janvier avaient voté la semaine dernière à l’unanimité pour convoquer l’ancien président.
Vendredi, l’instance a donc cité Donald Trump à comparaître « le ou autour du 14 novembre ». L’ex-chef de l’Etat républicain devra s’expliquer sur les événements du 6 janvier 2021. Ce jour-là, des centaines de partisans de Donald Trump avaient semé le chaos au siège du congrès américain, criant à une élection volée.
Les députés estiment avoir « les preuves que l’ancien président a personnellement orchestré et supervisé une campagne pour changer le résultat de l’élection présidentielle de 2020 ». En plus de son témoignage, Donald Trump se trouve dans l’obligation de transmettre avant le 4 novembre toute une série de documents.
La semaine dernière, en apprenant la volonté de la commission de le citer à comparaitre, Donald Trump a renouvelé ses attaques contre cette enquête. Un « fiasco », selon lui. Il n’a cependant pas dit s’il allait répondre présent. La requête est pour l’instant examiné par ses avocats.
Aller vite
Les sept élus démocrates et deux républicains qui composent la commission 6-janvier ont déjà interrogé plus d’un millier de témoins, dont deux enfants de Donald Trump. Ils ont épluché des dizaines de milliers de documents mais certains proches de l’ancien président refusent de coopérer. Son ancien conseiller Steve Bannon a d’ailleurs été condamné vendredi à quatre mois de prison pour avoir refusé de répondre à ses convocations.
Pour la commission, il convient d’agir vite. Les élections de mi-mandat se tiendront dans un peu plus de deux semaines, le 8 novembre, soit juste avant la date de comparution de Donald Trump. Et si les démocrates perdent le contrôle du congrès, la nouvelle majorité républicaine pourrait décider de dissoudre la commission d’enquête. J.M.