Kayanza, le 28 octobre 2022 (Net Press) . Le premier ministre du Burundi, Gervais Ndirakobuca, a rencontré dans la matinée les différents cadres de la province Kayanza, au Nord du pays. L’un des points qui a focalisé l’attention est la sécurité de cette entité provinciale car des gens se suicident beaucoup dans cette localité.
Une chose qui a paru étrange est que l’administration locale indique qu’elle ne sait pas pourquoi, ce que le premier ministre a trouvé incompréhensible. Que des gens meurent en grand nombre, il doit y avoir des raisons et l’administration doit en général être au courant de ce phénomène de société.
Le premier ministre Ndirakobuca a recommandé la prudence car il s’est interrogé de savoir si ces gens se suicident ou s’ils sont tués. Pour lui, l’administration locale devrait faire tout ce qui est en son pouvoir pour connaître les mobiles de ces décès. Pour cette raison, il a donné un délai d’un mois à l’administration pour avoir une idée précise sur ce phénomène. J.M.
Burundi – Communication
Le ministère ayant la communication dans ses attributions présente ses réalisations trimestrielles
Bujumbura, le 28 octobre 2022 (Net Press) . Le ministère ayant la communication dans ses attributions a présenté aujourd’hui les réalisations du premier trimestre de l’année 2022 – 2023. La ministre de tutelle, Léocadie Ndacayisaba, est satisfaire des réalisations même si elle reconnaît qu’il y a des défis.
Pour elle, le ministère ne travaille pas en vase clos et doit collaborer avec les autres partenaires ou ministères, d’où il y a une lenteur administrative qui a été à l’origine des grands défis qu’a connus sa boîte. Cette même lenteur administrative a affecté notamment les appels d’offres lors des passations de marchés. D.N.
Burundi – Economie
Carburant : l’espoir risque d’être éphémère !
Bujumbura, le 28 octobre 2022 (Net Press) . Depuis quelques jours, la plupart des entreprises commerciales du carburant, à commencer par la géante « Interpetrol » ne disposent pas de cet or noir. Dans la capitale économique Bujumbura, de longues files de véhicules refont surface devant plusieurs stations-service.
Nous apprenons par ailleurs que le marché noir de ce produit redémarre aussi ses activités alors qu’il y a trois semaines, le carburant ne posait plus problème dans ce pays. Les plus hautes autorités de ce pays et les hommes d’affaires influents avaient rassuré les populations qui avaient connu des mois et des mois durs à la recherche du carburant.
Selon des sources non encore confirmées, le problème se poserait du côté de la Tanzanie d’où s’approvisionne le Burundi. Les autorités burundaises concernées n’ont pas encore réagi et les explications peuvent se diriger dans tous les sens. Mais au cas où l’information serait avérée, le Burundi replongerait dans une situation intenable pendant plusieurs mois encore.
Cependant, une opinion continue de croire que le manque de devises dans notre pays y est pour quelque chose. Le contexte international de la crisses diverses, dont des guerres qui sont à l’origine de déplacements massifs des populations, ne sont pas de nature à faciliter les échanges internationaux. Ch.N.
Burundi – Economie
Interdiction formelle de vente de tout jus fabriqué à base de Tangawizi ou gingembre
Bujumbura, le 28 octobre 2022 (Net Press) . Le ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire a appelé les gouverneurs et le maire de la ville de Bujumbura à interdire la commercialisation de tout jus fabriqué à base de gingembre ou du produit dénommé Tangawizi.
Cette mesure est entrée en vigueur à parti d’aujourd’hui et ces jus sont interdits de vente, que ce soit dans des boutiques ou partout ailleurs, comme décidé par les échelons supérieurs. Toute personne qui tentera de résister à cette mesure devra être arrêtée et présentée aux instances habilitées. Le même ministère devra indiquer ce qui va se faire par la suite. Les chefs de zones ou de quartiers, tout comme les chefs de postes, sont invités à mettre en application cette mesure. J.M.
Burundi - Education
« Réchauffement de la coopération interuniversitaire entre l’Union Européenne et le Burundi », dixit le journal « La Voix de l’Enseignant
Bujumbura, le 28 octobre 2022 (Net Press) . Co-organisée par l’Union Européenne (UE) et l’université du Burundi (UB), la "journée de mobilité internationale" est une opération séduction des universités du "nord" envers le monde universitaire au Burundi. C’est une journée riche de cérémonie et se déroule ce mercredi 26 octobre dans les enceintes de l’université du Burundi.
Sur une autre rubrique, le Lycée Sainte Famille de Kanyinya n’a pas de véhicule, cd qui est un handicap pour son fonctionnement. Un véhicule d’une école à internat participe à son bon fonctionnement notamment dans le transport du bois de chauffage, de l’eau pour la cuisine, des vivres du marché à l’école, des élèves malades etc. Le lycée Sainte Famille de Kanyinya à Kirundo ne dispose plus de véhicules, trop dur pour les autorités de l’école.
Par ailleurs, poursuit notre confrère, les enseignants au Burundi font face à la cherté de la vie. Les enseignants se lamentent et disent que les conditions de vie et de travail deviennent de plus en plus insupportables suite à la flambée des prix des produits de première nécessité.
Malgré la volonté du gouvernement burundais de réduire les disparités salariales des fonctionnaires, un pas de géant reste à franchir. Les enseignants comme certains autres fonctionnaires de l’Etat ont du mal à joindre les deux bouts du mois.
Enfin, les écoles privées à régime d’internat se multiplient. Après Kigutu International Academy et l’Ecole de Référence Amie des Enfants de Matana, des écoles privées à système d’internat se multiplient à travers tout le pays. On peut citer Ecole la Fondation des Patriotes, le lycée Pax Christi de Kimina à Kabezi. Le minerval est exorbitant. D.N.
Burundi – Rdc – Sécurité
« Les combats entre l’armée et le M23 se rapprochent de l’axe Goma – Rutshuru », dixit Rfi
Goma, le 28 octobre 2022 (Net Press) . Dans l’est de la Rdc, les combats se poursuivaient ce jeudi 27 octobre dans le Rutshuru. Le bruit des armes s’est réveillé jeudi dernier après plusieurs semaines d’accalmie entre l’armée congolaise et les rebelles du M23. Les affrontements se rapprochaient depuis l’aube de la route nationale 2 qui relie Rutshuru à Goma.
Ce qui suscite beaucoup d’inquiétude et d’importants mouvements de populations. Selon les témoins joints dans cette zone, les combats ont recommencé ce jeudi matin aux alentours de six heures dans plusieurs secteurs : vers Rugati, qui se trouve à l’est de la ville de Rutshuru, d’autres combats ont été signalés vers Kanonbe et il y a aussi des coups de feu au niveau de la route principale, la RN2, pas très loin de Rubare.
Les témoins évoquent des échanges de tirs nourris qui ont provoqué « un mouvement de terreur », disent-ils, au niveau de la population. Un responsable de la société civile évoque un déplacement massif d’habitants et de personnes qui étaient déjà déplacées. Rubare, notamment, accueillait beaucoup de familles qui avaient quitté ces dernier mois les zones sous contrôle du M23. Ces familles ont repris la route ce matin d’hier vers Rutshuru-centre, Kiwanja, côté Nord et Rumangabo, côté Sud.
Une route stratégique
Cette route RN2 est particulièrement stratégique. C’est l’une des principales qui approvisionnent la ville de Goma. Lorsque le M23 s’est emparé de Bunagana, en juin dernier, c’est un important poste frontière avec l’Ouganda qui a été coupé. Désormais, les marchandises passent par Ishasa un peu plus au nord et transitent par cette Nationale 2. Goma ayant peu d’usines et d’industries, les activités de la ville sont très dépendantes de ces échanges transfrontaliers. Ch.N.