Muyinga, le 19 décembre 2022 (Net Press) . Des informations en provenance de la province de Muyinga, plus précisément dans la commune de Butihinda, rapportent que dans la nuit de vendredi à samedi 17 décembre, des malfaiteurs ont défoncé une fenêtre d’une chambre à coucher d’un ménage et y ont largué une grenade.
Le couple qui dormait tranquillement a succombé à cette explosion. Des informations fiables indiquent que la femme a trouvé la mort sur le champ tandis que son mari et l’enfant, grièvement blessés, ont été transportés d’urgence à l’hôpital de Muyinga. Mais au vu de la complication de la blessure, le monsieur a été transféré à l’hôpital de Ngozi, province du Nord voisine de Muyinga où il est mort quelques heures après.
Pour le moment, l’on ne connaît pas encore les mobiles de ce crime mais d’expérience, les conflits fonciers sont généralement à l’origine de telles atrocités dans notre pays. Il semble que trois personnes soupçonnées d’être derrière ce crime ont été appréhendées par la police pour des raisons d’enquêtes. Ch.N.
Burundi – Usa – Politique
Le président Ndayishimiye satisfait du bilan de son séjour à Washington
Bujumbura, le 19 décembre 2022 (Net Press) . Le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, est rentré hier soir d’une visite de travail au pays de l’Oncle Sam où il avait participé au sommet des chefs d’Etat africains et des Etats-Unis d’Amérique. Rappelons qu’il a pris fin le 16 décembre.
A son arrivée dans notre pays, le chef de l’Etat a fait savoir que les hommes et femmes d’affaires burundais et américains ont échangé sur le développement de l’agriculture, de l’élevage et de l’alimentation saine. La partie burundaise a demandé aux opérateurs économiques américains d’investir dans ces secteurs dans notre pays, ce qui a été accepté.
Par ailleurs, le président Ndayishimiye s’est félicité du fait que le sommet Etats-Unis/Afrique ait eu lieu après le réchauffement des relations diplomatiques entre le Burundi et les Etats-Unis. On doit garder à l’esprit que c’est ce pays qui a le premier levé les sanctions contre le Burundi avec l’avènement de l’ère Ndayishimiye. J.M.
Burundi - Tanzanie – Politique Régionale
Le président du Sénat dans les murs d’Arusha pour l’inauguration de l’assemblée législative
Arusha, le 19 décembre 2022 (Net Press) . Nous apprenons que l’assemblée législative de la communauté de l’Afrique de l’Est, Eala, doit lancer ses activités aujourd’hui dans la ville d’Arusha, située au Nord de la Tanzanie, qui est pratiquement la capitale de la communauté de l’Afrique de l’Est.
Ces activités auront lieu les 19 et 20 décembre, ce qui a poussé le président du sénat burundais, Emmanuel Sinzohagera, à prendre l’avion dans l’après-midi de ce 17 décembre à destination de cette ville. L’on rappellera que c’est la cinquième assemblée législative qui sera inaugurée depuis la création de cette communauté.
Au cours de cette période, il est prévu l’élection du président de cette institution régionale comme le prévoit la section 10 (1) de l’acte électoral de l’assemblée et la loi n° 4 des lois et procédures de l’Eala. C’est un enjeu de taille qui peut engendrer des contestations comme cela a déjà eu lieu entre le Burundi et le Rwanda de par le passé. D.N.
Burundi – Rwanda – Politique
Une délégation burundaise au Rwanda pour sensibiliser les réfugiés burundais
Kigali, le 19 décembre 2022 (Net Press) . Une délégation burundaise s’est rendue au Rwanda et accueillie par les gouverneurs de l’est et du sud du voisin du Nord. D’après les premières informations disponibles à la rédaction, la mission de cette délégation est de sensibiliser les réfugiés burundais pour qu’ils rentrent volontairement au pays.
Cette délégation devrait d’abord se rendre à Kigali ce 19 décembre pour rencontrer les représentants des réfugiés estimés à 8.000 et demain, elle sera au camp des réfugiés de Mahama, toujours dans ce pays, avec le même exercice pour les représentants des réfugiés dont l’effectif est estimé à 39.000 âmes.
C’est la toute première fois qu’une délégation burundaise se rende au Rwanda pour une mission de sensibilisation pour un rapatriement volontaire depuis 2015. Selon des observateurs, ceci est un signe de réchauffement diplomatique. Ce dernier a occasionné la réouverture des frontières entre les deux pays.
Pour rappel, les relations diplomatiques entre les deux pays se sont détériorées à partir du mois d’avril 2015 avec la volonté de l’ancien président, feu Pierre Nkurunziza, de briguer un troisième mandat controversé. Des manifestations ont immédiatement eu lieu, surtout dans la capitale économique Bujumbura.
Le gouvernement d’alors a pris l’option de les mater dans le sang, ce qui a poussé un nombre impressionnant de Burundais à fuir vers les pays étrangers, dont les pays voisins. Depuis lors, le Burundi a toujours accusé son voisin du nord d’héberger les putschistes, ce que ce dernier a toujours nié, reprochant à son tour le Burundi de collaborer avec les Fdlr de triste mémoire. Ch.N.
Burundi – Administration
Les activités administratives de Kayogoro pratiquement paralysées
Makamba, le 19 décembre 2022 (Net Press) . Depuis novembre dernier, la commune de Kayogoro, dans la province de Makamba, au Sud du pays, n’a pas d’administrateur car celui qui occupait ces fonctions, Antoine Ndayiragije, a été destitué par le conseil communal le 5 novembre dernier et il n’a pas encore été remplacé.
Depuis, certains documents administratifs dont la signature de l’administrateur communal est incontournable ne sont plus disponibles. Parmi les documents qui sont le plus sollicités, il y a la carte nationale d’identité. Les populations demandent que le ministère ayant l’intérieur dans ses attributions trouve une solution à ce problème. J.M.
Burundi – Confessions Religieuses
Vers la fête de la Nativité dans notre pays
Bujumbura, le 19 décembre 2022 (Net Press) . Hier, c’était la quatrième et dernière semaine de l’Avent car la fête de Noël est prévue ce dimanche du 25 décembre. Cela a été dit par le curé de la paroisse Cathédrale Regina Mundi, Félix Fupi, lors de la célébration de la messe de 12 heures à l’intention de ceux qui allaient procéder aux levées de deuil définitives des leurs.
Il a fait savoir que même si la messe de midi n’est pas prévue dans les pratiques ordinaires, tout devrait être célébré comme les dimanches, les jours du Seigneur. Ainsi, dans son homélie, il est longuement revenu sur la pratique de certains gens qui s’arrogent le droit de vilipender les autres juste dans l’intention de les exposer au mépris public.
Avant de terminer la messe, il a fait un clin d’œil à ceux qui veulent aider les « pauvres ». Pour lui, lors de cette période des festivités, il y a des gens qui passent pour des demandeurs d’aide et qui en profitent pour voler ceci ou cela. Pour contourner ces vols, il a proposé deux types de solution.
La première est d’acheminer cette aide aux maisons dont la mission est justement d’aider les pauvres comme Caritas. En cas d’aide directe à ces indigents, le curé de la paroisse Cathédrale Regina Mundi a suggéré que les donateurs le fassent en dehors du domaine de la paroisse pour des raisons de sécurité des biens des fidèles. D.N.
Burundi – Rdc – Canada - Environnement – Sécurité
« La Rdc profite de la Cop15 à Montréal pour dénoncer de nouveau les agissements du Rwanda », dixit Rfi
Québec, le 19 décembre 2022 (Net Press). La 15ème conférence des parties (Cop15) sur la biodiversité des Nations unies doit se terminer ce lundi 19 décembre à Montréal, au Québec, après la déclaration de la ministre congolaise de l’Environnement qui a récusé la facilitation du Rwanda dans la mise en place des mécanismes de financement pour la protection et la préservation de la biodiversité et profité, une nouvelle fois, pour pointer la responsabilité de Kigali dans le conflit au Nord-Kivu.
« La Rdc est, depuis plus de 20 ans, le théâtre de conflits et d’affrontements par certains pays, notamment le Rwanda qui soutient les terroristes du M23 », a lancé la ministre congolaise l’environnement au sujet de la rébellion qui s’est emparée d’une partie de la province du Nord-Kivu. Et depuis sa résurgence l’année dernière, ce n’est pas la première fois que la Rdc monte au créneau devant la communauté internationale.
Depuis plusieurs mois, chaque grand rendez-vous international est l’occasion pour les autorités congolaises d’exiger de la part de la communauté internationale une condamnation de ce qu’elles qualifient « d’agression rwandaise sous couvert de la rébellion du M23 ». En septembre, le président congolais Félix Tshisekedi, avait tenu un discours offensif à la tribune des Nations Unies : « Le Rwanda au mépris du droit international a une fois de plus agressé en mars dernier la Rdc ».
Depuis la Cop27 en Egypte et le sommet de l’organisation internationale de la francophonie en Tunisie, le Premier ministre a pris la relève. A Djerba, la délégation congolaise s’est d’ailleurs interrogée à haute voix sur la neutralité de la patronne de la Francophonie, la Rwandaise Louis Mushikiwabo. « Même si elle est ressortissante, elle devrait rester au milieu sans prendre parti », avait déclaré Jean-Michel Sama Lukonde au micro de Rfi. Le chef du gouvernement avait boycotté la photo de famille pour ne pas apparaître aux côtés de Paul Kagame.
Un nouveau rapport de l’Onu attendu
La semaine dernière à Washington lors du sommet Etats-Unis-Afrique, cette fois-ci, c’est le président rwandais qui s’est fait excuser pour la fin de la rencontre. Enfin, ce weekend à Montréal, la ministre congolaise de l’environnement, Eve Bazaiba, a profité d’une tribune pour déclarer que « la Rdc vit des situations pires qu’en Ukraine » et a appelé de nouveau la communauté internationale à ne pas faire « deux poids deux mesures ».
Une offensive diplomatique pour laquelle « les réactions pour l’instant sont discutables, parfois même les gens se montrent fatigués par ce discours qu’on a entendu trop souvent », explique un spécialiste de la région. L’offensive pourrait toutefois être soutenue par le prochain rapport des experts de l’Onu sur la situation dans l’est du pays. Ce dernier est attendu dans le courant de cette semaine et est déjà dans les mains de certains diplomates. « On pourrait alors voir les choses bouger », estime un bon connaisseur du dossier congolais. Ch.N.