Bubanza, le 10 janvier 2023 (Net Press). Le ministre de la défense nationale et des anciens combattants, Alain Tribert Mutabazi, était hier en mission de travail dans la province de Bubanza, à l’Ouest du pays, où il a rencontré les anciens combattants aujourd’hui démobilisés qui lui ont fait part de leurs inquiétudes.
Ces derniers estiment que l’ancien président de la République a signé un décret relatif aux avantages à accorder aux anciens combattants démobilisés mais que jusqu’à présent, ils ne voient rien venir. Ils font savoir que s’ils sont aujourd’hui blessés, ils étaient au service du pays, d’où ils doivent être assistés.
Le ministre Alain Tribert Mutabazi est d’accord avec leurs réclamations et promet qu’ils auront tout ce qui leur revient de droit, notamment les nouvelles cartes mutuelles pour leurs soins de santé et ceux de leurs familles. Ils demandent enfin une assistance à leurs familles respectives en cas de décès de ces démobilisés. D.N.
Burundi – Economie
La Bgf lance un service de transaction mobile
Bujumbura, le 10 janvier 2023 (Net Press). L’administrateur directeur général de la banque de gestion et de financement Bgf, Jean Marie Clair Gashubije, a annoncé ce matin le lancement du service de transaction mobile. La digitalisation des services est une des solutions innovantes et fiables pour la rentabilisation des services bancaires.
L’on saura qu’avant ce lancement, il y avait des services qui étaient en ligne, dont notamment la consultation de l’historique bancaire, le virement et la demande de chéquier. La banque entend bientôt traiter des demandes de crédits ou de découverts en ligne sans que la présence physique du demandeur de service ne soit nécessaire.
L’on saura que la banque de gestion et de financement, BGF, est une société anonyme dont le siège social se trouve en pleine capitale économique Bujumbura. Créée le 1er avril 1996 sur reprise de l’actif et du passif d’une institution financière dénommée Société de Gestion et de Financement, SOGEFI, elle est le couronnement des efforts consentis par quelques opérateurs économiques nationaux.
Selon des informations à la disposition de la rédaction, c’est à la suite de l’assemblée générale du 20 décembre 1995 qu’on a décidé de mettre en place une banque commerciale dénommée banque de gestion et de financement (Bgf), absorbant la Sogefi, qui elle-même avait été créée en 1992, sans guichet, par les mêmes opérateurs.
En raison de la poursuite de son objet contenu dans la loi bancaire n° 1/038 du 7 juillet 1993, la réalisation des opérations de dépôts, de retraits, de crédits, de change, de placement, de trésorerie, d’escompte d’effets, de commissions et de reprise de participation, la Bgf a pu atteindre plusieurs provinces du pays.
Aujourd’hui, cette banque compte 8 guichets en mairie de Bujumbura – Kinama, Kinindo, Brarudi, Port de Bujumbura, Buyenzi, Avenue du 18 Septembre, Avenue de la Science et Palais des Arts. Elle compte 15 agences dans le pays, au siège en 1996, à Mwaro en 1999, à Gatumba en 2001, à Kayanza, à Ngozi et à Muyinga en 2014 ainsi qu’à Rumonge en 2006.
Les autres sont Makamba, ouverte en 2007, Orée du Golfe et Gitega en 2011, en province Ruyigi en 2012, Avenue du Commerce en 2014, agence BCM en 2018, agence de Muramvya ouverte en 2019 et l’agence Petro Muha en 2020. Elle se targue d’être la première banque à introduire le système de paiement électronique avec les guichets automatiques et l’unique partenaire exclusif à utiliser le système Money Gram. J.M.
Burundi – Administration
Des habitants de Nyanza-Lac fatigués…
Makamba, le 10 janvier 2023 (Net Press). Depuis pratiquement le début du mois de décembre 2022, la commune de Nyanza-Lac, de la province de Makamba, au Sud du pays, est sans leadership, ce qui fatigue les populations locales car les administratifs se vouent une lutte sans merci, un véritable combat de Titan.
Au départ, les membres du conseil communal qui ont démis de leurs fonctions l’administratrice, Marie Goreth Irankunda, ainsi que le bureau du conseil. Ces derniers ont organisé une résistance farouche et ce sont plutôt ceux qui ont décidé leur renvoi qui ont eu des problèmes de menaces, jusqu’à ce qu’ils entrent en clandestinité.
Ce dossier a soulevé tout le monde, surtout qu’ils étaient presque tous du parti de l’Aigle. C’est dans ce contexte que la gouverneure de province et les responsables locaux du Cndd-Fdd sont entrés dans la danse de ce bras de fer inutile qui n’arrange personne parmi les populations locales qui n’accèdent plus aux documents dont elles ont besoin.
A un certain moment, il était question que le ministre de l’intérieur, de la sécurité et du développement communautaire se rende sur place pour mettre en terme à ces chicaneries, les habitants de Nyanza-Lac ont été déçus d’apprendre que le déplacement de l’autorité ministérielle avait été repoussée à plus tard. D’après les informations concordantes que nous détenons de cette entité communale, il y aurait des protagonistes qui font tout pour empêcher le déplacement du ministre Martin Ninteretse. Ch.N.
Burundi – Politique – Anniversaire
Il y a 91 ans, le Burundi venait de mettre au monde celui qui deviendra le père de son indépendance
Gitega, le 10 janvier 2023 (Net Press). Il y a exactement 91 ans, en pleine colonisation du royaume de la Belgique, le 10 janvier 1932, le roi Mwambutsa IV Bangiricenge, venait de mettre au monde un garçonnet à qui il attribua le nom de Louis Rwagasore. Il ne savait pas qu’il venait d’offrir à son pays le libérateur de son peuple contre la puissante tutelle de la colonisation.
Le fils du roi a grandi comme tous les autres enfants, évidemment avec quelques avantages liés au rang de sa famille. Il s’est vite opposé à l’éducation des enfants de ses parents car il estimait qu’elle n’est pas assez rigoureuse. En 1939, il entame ses études primaires à Bukeye, (Muramvya, Centre du pays), puis à Kanyinya (Kirundo, au Nord).
En 1945, il s’en va à Butare au Sud du Rwanda pour fréquenter le groupe scolaire d’Astrida, où il passera 6 ans. En 1956, il rentre de Belgique et a décidé de ne pas poursuivre les études universitaires à Anvers, estimant que la situation politique de son pays est plus préoccupante que l’université car, après tout, il n’entendait pas devenir professeur.
Entrant dans la politique, en 1956, c’est à ce moment qu’il commence à inquiéter les colons belges car en 1958, il crée le parti Uprona, la toute première formation politique dans toute la colonie belge, c’est-à-dire l’Urundi, le Ruanda et le Congo belge. A cette époque, il est dans la politique, il est dans le mouvement coopératifs il est dans l’administrattion territoriale, il maîtrise la vie politique plus quiconque.
La colonisation tente de l’empêcher de se mêler de la politique, ce fut vain, elle ira jusqu’à l’emprisonner en 1960 à Bururi au Sud, d’où il a perdu les communales. Il protesta auprès de l’Onu qui a accepté d’organiser les législatives le 18 septembre 1961. Il remporta largement la vitoire avec 58 sièges sur 64, soit 80% des voix exprimées.
A partir de ce moment, rien ne pouvait plus empêcher le prince Rwagasore de se mêler de la politique, personne ne pouvait plus l’empêcher de devenir Premier Ministre, rien ne pouvait plus empêcher le Burundi de devenir indépendant car il avait toujours prôné l’indépendance immédiate du pays au regard de l’injustice subie par le petit peuple.
Il a été assassiné le 13 octobre 1961, moins d’un mois après la formation de son gouvernement. Malgré cela, l’indépendance du pays qui lui tenait à cœur avait été déjà programmée pour le 1er juillet 1962. Il faut rappeler ici que la date du 10 janvier de chaque année est devenue un lointain souvenir, y compris dans la mémoire collective des Upronistes. J.M.
Burundi – Rdc – Rwanda – Sécurité
Le Rwanda ferme la porte aux réfugiés rwandais
Kigali, le 10 janvier 2023 (Net Press). Des informations en provenance de Kigali rapportent que lors de son discours devant les parlementaires ce 9 janvier, le chef de l’Etat a estimé qu’on ne pouvait plus continuer à accueillir des réfugiés congolais car le pays est insulté sous prétexte de soutien aux rebelles du M23 à l’Est de la Rd Congo.
Selon ses propres termes, le président Kagame a indiqué que « le Rwanda ne peut pas porter le fardeau des réfugiés venus de la Rd Congo ». Pour lui, le Rwanda est accusé plus tard d’être responsable d’une certaine manière, voire insulté. Il a contesté de nouveau les accusations du gouvernement congolais et de plusieurs membres de la communauté internationale. D.N.