Ruyigi, le 25 janvier 2023 (Net Press) . Nous apprenons qu’une permanence du parti d’opposition Cnl, dans la province de Ruyigi, à l’est du pays, plus précisément dans la commune de Nyabitsinda, a été détruite avant d’être brûlée dans la nuit du 19 janvier. Les auteurs de ce forfait ne sont pas encore identifiés, mais les soupçons vont d’ores et déjà dans tous les sens.
La responsabilité est d’autant plus difficile à établir que mêmes les autorités locales indexent elles-mêmes des auteurs présumés sans aucune enquête. En effet, les « Cnlois » soupçonnent des Imbonerakure, les jeunes du parti de l’Aigle, d’être responsables de cette destruction. De son côté, l’administrateur de Nyabitsinda pointe du doigt les membres du Cnl qui ont détruit leur propre permanence dans le but de souiller l’image du Cndd-Fdd. J.M.
Burundi – Changement Climatique
La province Mwaro victime des intempéries
Mwaro, le 25 janvier 2023 (Net Press). Dans l’après-midi de ce 24 janvier, des pluies diluviennes mêlées de grêles se sont abattues sur la colline Higiro, dans la commune de Ndava, de la province de Mwaro, au Centre du pays. Des cultures de maïs, de manioc et de bananes ont été démolies, une information confirmée par l’administration locale. D.N.
Burundi – Agriculture - Economie
Les palmiculteurs réclament une indemnisation juste et équitable
Rumonge, le 25 janvier 2023 (Net Press). Des cultivateurs du palmier à huile en province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, réclament une indemnisation juste et équitable sur le palmier à huile et indiquent que le tarif d’indemnisation est sous-estimé compte tenu de la valeur réelle du palmier à huile.
Fixé à un peu plus de 66.000 fbu, le tarif d’indemnisation sur le palmier à huile est jugé dérisoire par les cultivateurs de cette culture qui indiquent que ce montant est rapporté par un seul palmier à huile en une année.
Ils demandent au gouvernement de réadapter et réajuster le tarif d’indemnisation pour que cette indemnisation soit juste et équitable. La commission ayant fixé ce tarif a sous-estimé la valeur réelle du palmier à huile et devrait normalement être adapté au contexte socio-économique actuel.
Ils lancent un appel au ministère ayant l’agriculture dans ses attributions, qui a mis en place la commission qui a fixé le nouveau tarif des indemnisations des différentes cultures, de se pencher sur ce cas. L’accès à une indemnisation juste et équitable est bien consigné dans la constitution de la république du Burundi, ont-t-ils martelé.
Ils le disent au moment des champs de cultures, dont du palmier, sont en train d’être détruits en marge de la construction de la route Bujumbura-Nyanza-lac par la société Chinoise « Chiko ». Signalons que le nouveau tarif d’indemnisation a été mis en place par le gouvernement du Burundi il y a une année. F.N
Burundi – Rdc – Rwanda - Sécurité
« Le Rwanda cible un avion de chasse congolais, accusé d’avoir survolé son espace aérien », dixit Rfi
Kigali, le 25 janvier 2023 (Net Press). De nouvelles tensions à la frontière entre le Rwanda et la République démocratique du Congo. Hier, le Rwanda a accusé une nouvelle fois l’un des avions d’attaque congolais de type Sukhoi-25 d’avoir violé son espace aérien, menant à une réponse militaire.
C’est juste un peu après 17 heures, ce mardi, qu’un avion d’attaque de l’armée congolaise, a, selon le gouvernement rwandais, violé son espace aérien, dans le district de Rubavu, frontalier de la ville de Goma. Les vidéos sont impressionnantes. On y voir un Sukthoi-25, qui amorçait déjà sa descente sur Goma frôler le pire, échappant de peu à ce qui apparaît comme un tir sol-air.
L’avion a pu se poser quelques instants après sur la piste de la capitale du Nord-Kivu. Aussitôt sur le tarmac, il a été rapidement pris en charge par un dispositif anti-incendie. Quelques minutes plus tard, le gouvernement rwandais a publié un communiqué accusant l’aéronef congolais d’avoir violé son espace aérien.
Sans plus de détails, Kigali affirme qu’il a pris des mesures défensives suite à ce qu’il qualifie de « troisième acte du genre » depuis le début du mois. Les autorités rwandaises concluent leur communiqué en demandant à Kinshasa d’« arrêter cette agression ».
De son côté, Kinshasa rejette toutes les accusations de survol de l’espace aérien rwandais. Le gouvernement congolais parle d’« une énième attaque du Rwanda et d’une action délibérée d’agression qui équivaut à un acte de guerre ».
Le Rwanda avait déjà, en novembre et en décembre derniers, accusé à deux reprises les autorités congolaises d’avoir violé son espace aérien, dénonçant des actes de provocation, sans mener de réponse militaire. Sur terre entre les deux pays, la situation était déjà tendue en début de journée. Sur au moins deux lignes de front, des tirs étaient déjà entendus
Les Fardc accusent les militaires rwandais d’appuyer les combattants du M23 notamment près de Kitchanga, dans le territoire de Masisi. Le gouvernement congolais souligne également « la nécessité et l’urgence de maintenir la pression sur le Rwanda et le M23 » étant donné que cette violence risquerait d’hypothéquer les opérations électorales pour des scrutins prévus cette année ». Ch.N.
Burundi – Rwanda – Rdc – Génocide
Les Congolais et les Rwandais : deux frères ennemis ?
Kigali, le 25 janvier 2023 (Net Press). Les relations entre les deux pays voisins deviennent délétères sur plusieurs points, ce qui risque d’entretenir des confusions. En tout cas, à défaut d’être de frères ennemis comme le disent certains, ils sont de mauvais voisins, confirment les autres qui craignent le pire qui se commet déjà à l’Est de la République démocratique du Congo.
En effet, plus de 70.000 réfugiés congolais rwandophones vivent au Rwanda et ils ont l’impression qu’ils vivent des tueries et des persécutions, surtout la communauté tutsi de l’est de ce vaste pays. C’est dans contexte qu’ils ont adressé une pétition à plusieurs ambassades accréditées à Kigali, appelant la communauté internationale à arrêter ces pratiques contre cette catégorie de personnes.
Ces Congolais, via leurs représentants, voudraient également qu’ils soient aidés à rentrer chez eux car, pour ceux qui viennent de passer un quart de siècle au Rwanda, craignent de devenir des apatrides un jour. Rappelons qu’il y a un mois, une manifestation pacifique avait été organisée contre la violence ethnique, ce qu’ils avaient qualifié de génocide dans les provinces du Nord et Sud-Kivu. J.M.