Gitega, le 16 mars 2023 (Net Press) . Dans l’une de ses dépêches de ce 11 mars, la rédaction faisait état d’une dame du nom de Jacqueline Ndarihoranye qui a été tuée à la grenade chez elle sur la colline de Nyabututsi rural, dans l’actuelle capitale politique du Burundi, Gitega, située au centre du pays, par des éléments qui n’ont pas été identifiés. C’était le 8 mars dernier.
Cette femme aurait été tuée pour ses pratiques de la sorcellerie. L’administration locale avait indiqué qu’elle a ouvert des enquêtes pour y voir plus clair. Nous apprenons que cinq personnes, dont un chef de colline et le mari de la victime, absent le jour du crime, sont enrte les mains de la police depuis le 9 mars.
Pour rappel, cette femme mère de quatre enfants avait été tuée chez elle par une eplosion de grenade alors qu’elle faisait la cuisine de la soirée. Son mari ne se trouvait pas sur place, contraitrement à ses enfants qui étaient tous dans la maison. Quelques six mois plus tôt, un attentat contre elle par le biais d’une machette avait été enregistré. J.M.
Burundi – Education - Justice
Un enseignant est détenu pour avoir fouetté ses élèves à Rumonge
Rumonge, le 16 mars 2023 (Net Press). Un enseignant est détenu au cachot du commissariat de police de Rumonge, au Sud-ouest du pays, depuis ce mardi 14 mars dans l’après-midi pour coups et blessures sur deux de ses élèves du lycée communal urbain de Rumonge. Sa famille demande sa libération car il n’avait pas l’intention de nuire.
Pascal Ndayihimbaze, enseignant des mathématiques dans la classe de 7ème année au lycée communal urbain de Rumonge, a été arrêté à l’école par la police sur un mandat d’arrêt signé par le procureur de la République à Rumonge, annonce Gilbert Ndayambaje, directeur du lycée communal urbain de Rumonge.
La même source indique que cet enseignant a fouetté deux élèves dont une fille qui était en train de déranger au cours de son cours de Mathématiques et directement, la fille s’est évanouie et a perdu connaissance pendant quelques minutes. Les parents de cette élève qui s’est évanouie ont porté plainte chez le procureur contre cet enseignant pour « coups et blessures volontaires ».
Le procureur a alors émis un mandat d’arrêt contre cet enseignant, selon la même source. Ce dernier a été entendu par un OPJ avant d’être mis au cachot, selon sa famille. Elle demande qu’il soit libéré car il n’avait pas l’intention de nuire en les punissant. Elle demande également que des examens médicaux soient faits sur cette fille afin de déterminer l’état de santé de l’élève.
Une certaine opinion souhaite que ce problème soit géré d’abord au niveau de l’école en interrogeant le règlement scolaire qui régit les établissements scolaires. Une autre opinion, composée essentiellement des défenseurs des droits humains, indique que les bastonnades sont interdites à l’école. F.N.
Burundi – Politique
Un ancien vice-président de la République s’exprime …
Bruxelles, le 16 mars 2023 (Net Press). Il s’agit de Gervais Rufyikiri, ancien deuxième vice-président de la République de 2010 à 2015 et ancien président du sénat de 2005 à 2010, pour le compte du parti Cndd-Fdd au pouvoir depuis 2005. Il aurait gagné la fronde de cette formation politique au regard d’une brochure qu’il a produite il y a presque 7 ans, en 2016.
En effet, ce professeur d’université a intitulé son ouvrage de 32 pages : « Echec de la transformation du Cndd-Fdd du mouvement rebelle en parti politique au Burundi : une question d’équilibre entre le changement et la continuité ». A travers les titres qu’il a développés, l’on voit bien qu’il maîtrise les dessous de table de la formation politique du Cndd-Fdd qu’il a servie pendant longtemps.
En mars 2015, il avait exprimé son opposition au troisième mandat de l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza, ce qui lui a valu le courroux du candidat, le président sortant. Le 25 juin de la même année, il a quitté le Burundi pour s’installer en Belgique, disait-il, pour sa sécurité. Le président de l’assemblée nationale de l’époque, Pie Ntavyohanyuma, a également quitté le pays presqu’au même moment. D.N.
Burundi – Rwanda – Hollande – Justice
Difficultés dans la poursuite du jugement de Félicien Kabuga
La Haye, le 16 mars 2023 (Net Press). Félicien Kabuga est retenu par l’histoire immédiate du Rwanda comme étant le financier du génocide des Tutsi de 1994. Malgré cela, la poursuite de son procès pose problème suite à son âge avancé, 89 ans, d’après ses propres dires.
Le mécanisme international ayant remplacé le tribunal pénal international pour le Rwanda a mandaté trois experts pour s’enquérir sur la situation sanitaire de cet homme tant recherché par Kigali. L’un des trois a indiqué, ce 15 mars, que l’homme d’affaires Félicien Kabuga n’est pas apte à subir son procès.
Selon des informations en provenance de La Haye, de telles auditions doivent se poursuivre jusqu’à la fin du mois. En procès depuis septembre, il doit répondre du génocide et des crimes contre l’humanité. Mais l’audition des témoins à La Haye est pour le moment suspendue en raison de la santé plus que fragile de l’accusé.
Malgré cela, l’association des victimes du génocide des Tutsi de 1994 dans ce pays, « Ibuka », estime que ni l’âge, ni la santé du financier du génocide ne doit pas empêcher la poursuite du procès. Kigali ne s’est pas encore prononcé sur ce problème, mais les proches de ce dossier sont convaincus qu’il épouse la position de l’association « Ibuka ». Ch.N.
Burundi – Usa – Politique
« Pour Ron DeSantis, l’Ukraine ne fait pas partie des intérêts majeurs des Etats-Unis », dixit Rfi
Tallahassee, le 16 mars 2023 (Net Press). Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, n’a pas mâché les mots envers l’Ukraine, adoptant une position similaire à celle de Donald Trump, qu’il pourrait affronter lors de l’investiture républicaine pour la présidentielle en 2024.
Pour Ron DeSantis, soutenir l’Ukraine, c’est s’occuper en priorité d’un conflit à l’étranger au lieu de défendre les Etats-Unis eux-mêmes de leurs fléaux internes. Par exemple, DeSantis, qui ne s’est pas encore officiellement déclaré candidat, se dresse contre « les drogues qui rentrent dans notre pays » et tuent « des dizaines de milliers d’Américains », alors que « notre arsenal, crucial pour la défense de notre pays, se réduit à vue d’œil ».
Réaction de Donald Trump : « Tout ce que je veux, il le veut aussi ». De fait, sur l’Ukraine, le gouverneur de Floride partage les mêmes vues que l’ancien président. Les deux hommes font la course en tête pour la primaire républicaine à la présidentielle de l’an prochain – avec un avantage pour Donald Trump, candidat déclaré, contrairement au gouverneur de Floride.
Position largement partagée chez les républicains
En se positionnant ainsi, Ron DeSantis suit l’opinion de 40% des républicains et indépendants de sensibilité républicaine, qui, selon les sondages, estiment que les Etats-Unis soutiennent trop l’Ukraine.
Pour gagner la course à l’investiture, « les républicains sont prêts à prendre des positions beaucoup trop extrêmes, même si cela affaiblit nos alliés et la démocratie », réagissent les démocrates. Pour autant, d’autres candidats potentiels ou déclarés à la primaire républicaine défendent avec force l’Ukraine comme l’ancien vice-président Mike Pence ou la gouverneure de Californie, Nikky Haley. J.M.