Rumonge, le 13 avril 2023 (Net Press) . Adrien Nshimirimana, un jeune homme rapatrié de la R.D.C est détenu depuis octobre 2022 à la prison de Rumonge, au Sud-ouest du pays, pour participation aux bandes armées. Sa famille demande qu’il soit libéré car une attestation de rapatriement délivrée par les autorités congolaises et celles du Hcr en Rdc est disponible.
Selon les informations recueillies sur la colline Karonke, dans la zone Minago, de la commune Rumonge, Adrien Nshimirimana, célibataire, s’est rapatrié le 11 octobre 2022, mais dès son arrivée sur sa colline, il a été accusé de participation aux bandes armées en République démocratique du Congo. Ce qu’il a nié, arguant qu’il s’était réfugié depuis 2015 dans le camp de réfugiés de Lusenda.
Ce sont surtout les jeunes du parti au pouvoir qui accusaient ce jeune homme d’être membre d’un groupe armé qui combat le gouvernement burundais. Ce jeune rapatrié a été directement arrêté et il est détenu à la prison de Rumonge pour participation aux bandes armées. Aujourd’hui, sa famille demande que ce jeune homme soit libéré.
Celle-ci indique qu’une attestation de rapatriement dûment signée par le HCR et les autorités tant burundaises que congolaises est disponible. Il n’y a pas de raisons qu’il reste en prison, estime-t-elle. Soulignons que certains jeunes rapatriés arrêtés sont accusés d’avoir participé dans les manifestations contre le 3ème mandat controversé ou encore accusés de participation à des bandes armées. F.N.
Burundi – Justice
Trois personnes d’une même famille incarcérées dans la province de Ngozi
Ngozi, le 13 avril 2023 (Net Press). Une mère et ses deux fils sont incarcérés depuis ce matin dans la province de Ngozi, au Nord du pays. Selon des informations disponibles à la rédaction, ils sont poursuivis pour la destruction méchante de leur champ de riz, ce que confirment les autorités administratives et judiciaires locales.
En effet, un délai de deux semaines lui avait été donné, tout comme les autres riziculteurs de la vallée de Nyakijima, de la commune et province de Ngozi, pour sarcler leurs champs. Certains d’entre eux ont refusé net de suivre les injonctions de l’administration car ils ne voulaient pas que leurs champs soient cédés aux coopératives Sangwe éparpillées un peu partout dans le pays.
Ladite famille a préféré détruire son champ, toujours dans le cadre d’éviter qu’il soit cédé à cette coopérative. Nous apprenons que leur dossier est en cours d’instruction à la police et qu’il pourrait incessamment être transféré aux instances judiciaires compétentes. L’on saura que cinq familles avaient été par le passé dépossédées de leurs champs au profit justement des coopératives Sangwe. J.M.
Burundi – Politique
Le congrès national pour la liberté organise un congrès extraordinaire
Bujumbura, le 13 avril 2023 (Net Press). Des informations émanant de la principale formation politique de l’opposition, Congrès national pour la liberté, Cnl, compte organiser un congrès extraordinaire dans 24 heures dans la capitale économique Bujumbura, au siège de sa permanence nationale sise dans la zone de Ngagara, en commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la mairie.
Selon cette invitation, le congrès extraordinaire aura pour thème « Nyankamugayo, ubutwari bw’indongozi nyazo bugaragara mu guharanira na ntaryo ineza y’abo zirongoye » (Nyankamugayo, « membres du parti », le vrai leadership des autorités est caractérisé par la recherche permanente de l’intérêt supérieur des populations sous leur responsabilité, Ndlr).
Ce congrès débutera demain à partir de 13 heures, selon toujours l’invitation. Le congrès extraordinaire se tient au lendemain de la destruction de la permanence de ce parti dans la commune de Ryansoro, de la province de Gitega, capitale politique du pays. Vers la fin du mois de mars, un membre du Cnl avait été enlevé chez lui dans la commune de Gasorwe, de la province de Muyinga, au Nord-est du pays. D.N.
Burundi – Administration
Mise en place d’une commission chargée de l’élaboration des textes d’application de la politique salariale et du statut général des fonctionnaires
Bujumbura, le 13 avril 2023 (Net Press). Le ministre de la fonction publique, du travail et de l’emploi, Déo Rusengwamihigo, a signé, en date du 10 avril dernier, une ordonnance portant nomination d’une commission chargée de l’élaboration des textes d’application de la politique salariale et du statut général des fonctionnaires.
Cette commission est composée de 18 membres, dont un président, un vice-président, un secrétaire ainsi que 15 membres. Il y a également des membres qui proviennent des syndicats, deux du Cosybu, deux autres de l’association des employeurs du Burundi et enfin, deux du syndicat des enseignants Cossessona. Ch.N.
Burundi – France – Politique
« Retraites : une 12ème journée de mobilisation à l’épreuve de la rue », dixit Rfi
Paris, le 13 avril 2023 (Net Press). Après quasiment trois mois, la mobilisation devrait rester conséquente, bien qu’en décrue par rapport à la dernière journée d’action, il y a une semaine. Les autorités prévoient entre 400 et 600.000 personnes dans les rues en France, à comparer avec les 570.000 recensés le 6 avril et 740.000 le 28 mars.
L’intersyndicale a décidé d’organiser cette démonstration de force, la douzième en trois mois contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. A Paris, le cortège s’élance de la place de l’Opéra pour rejoindre la place de la Bastille. A Toulouse, Nice, le Havre ou Rennes, les cortèges avaient déjà commencé à défiler ce jeudi matin. A Quimper, le cortège a marqué ironiquement « une minute de silence pour la démocratie »
Côté grèves, les perturbations s’annoncent beaucoup moins importantes qu’au début de la mobilisation dans les transports aérien, ferroviaire et dans le métro. Mais le mouvement ne faiblit pas dans les lycées et universités, dont plusieurs étaient à nouveau bloqués jeudi matin, par exemple à Lille.
Peu de participation dans l’Education nationale
Le ministère de l’éducation nationale a recensé à la mi-journée autour de 5% d’enseignants en grève ce jeudi dans les académies qui ne sont pas en vacances. Les syndicats n’ont pas d’estimations en raison des vacances dans la Zone A, qui rendent les chiffres difficilement comparables, selon eux.
Dans l’énergie, l’entrée de la raffinerie de Feyzin, près de Lyon, a été bloquée deux heures ce matin par une centaine de syndicaux. Un barrage filtrant a aussi été mis en place à la centrale nucléaire de Gravelines. Globalement, les salariés des raffineries françaises se sont mobilisés sans toutefois perturber massivement l’activités des sites.
La CGT a par ailleurs appelé les éboueurs parisiens à une nouvelle grève reconductible. Le mouvement des éboueurs, qui n’ont pas ramassé les poubelles pendant trois semaines en mars dans la capitale française, a été un des aspects les plus spectaculaires de la crise. J.M.